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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 21:34

A un best of en répond un autre, fini donc le spleen élégant de Type o negative et place à la flamboyance californienne de Motley crue dont le bestof « Red, white and crue » est sorti en 2005.

Légende américaine du hard/glam rock connue pour son extravagance et son gout des petites pépées, le Motley crue pourrait correspondre dans les années 80 à une caricature des Inconnus.

Son bestof à la pochette sexy débute par une grosse gifle heavy metal, « Live wire » idéale pour mettre tout de suite les pendules à l’heure par son train d’enfer.

Prolongement idéal au choc initial, « Piece of your action » déroule un mid tempo aux refrains ultra efficaces malgré la voix nasillarde parfois pénible à supporter de Vince Neil.

On baisse d’un cran sur « Toast of the town » sympathique mais manquant d’éclat, ce que le finalement assez moyen « Too fast for love » parvient à réaliser à l’esbroufe de quelques refrains massifs et bien tournés.

Rien de spécial à signaler sur le poussif « Black widow » qui fait bien pale figure à coté d’un autre mid tempo dévastateur, le gros tube « She looks that kills ».

Motley crue s’échine un peu vainement sur « Too Young too fall in love », reprend le morceau le plus hard des Beatles « Helter skelter » ce qui avec la voix de Neil passe beaucoup moins bien que l’original.

On trouve les Californiens plus à l’aise sur « Shout at the devil » tube aux refrains écrasants tout sur leur passage et au plus groovy mais tout aussi incontournable « Smokin in the boys room ».

Beaucoup de vitesse et de dynamisme sur « Use it or lose it » qui prépare correctement le terrain à deux nouvelles fusées éclairantes le superbe « Girls, girls, girls » qui pourrait être l’hymne du groupe et de bon nombre de chasseurs masculins enchainé de « Wild side » bon gros hard rock des familles instinctif et réjouissant.

Une ballade (il était temps !) fait son apparition, « You’re all I need » aux ficelles bien grosses mais non dénuées d’un certain charme, celui du cœur.

Après l’hommage sympathique au dieu rock ‘n’ roll vient une nouvelle torgnole « Kickstart my heart » dont l’éclatante vitalité permet de considérer comme peut être le meilleur titre du Crue.

Les ballades ont le vent en poupe, aussi a-t-on droit à « Without you » et « Don’t go away mad (just go away)« qui poussent le bouchon de la mièvrerie un peu trop loin avant une fin de disque plus conforme au standard de rock festif du groupe sur « Same Ol Situation » et « Dr Feelgood ».

Le second disque aussi volumineux que le premier commence par la célèbre reprise des Sex pistols « Anarchy in the UK » exécutée avec conviction puis développe un hard simple et puissant à défaut d’être génial sur « Primal scream ».

Derrière leurs motos, leurs tatouages et leurs coupes de cheveux improbables, nos glameux seraient ils en réalité de grands sentimentaux ? En tout cas ils nous refont le coup de la ballade bien proprette avec « Home sweet home ».

Plus de riffs, de hurlements et de testostérone sur le robuste « Hooligan’s Holiday » puis mix assez indigeste entre mélodie et puissance sur le très surchargé « Misunderstood » : difficile de suivre le gang de LA dans ses circonvolutions musicales.

Ce sentiment d’incompréhension se creuse sur « Planet boom » titre violent aux fortes sonorités industrielles qui cède la place à un bel instrumental « Bittersuite » sur lequel Mick Mars fait valoir tout son talent de guitariste.

A vrai dire on ne prête pas vraiment attention à l’énième ballade passe partout « Afraid » ni à l’affreux mid tempo « Beauty » ou encore moins au très terne « Generation swine » qui fait perdre son identité originellement si épicée au groupe.

Difficile malgré des riffs heavy et une belle teinte mélodique de s’enthousiasmer pleinement sur « Bitter pill » et c’est un fauve muselé aux griffes rognées qui fait piteuse impression sur « Enslaved ».

Petit retour sympathique au passé sur « Hell on heels », nouvelle plongée à pic sur deux ballade inutiles « New tatoo » et « If I die tomorrow », cette dernière malgré une sincérité désarmante.

On termine cet éreintant second disque avec « Sick love song » étrangement grungy et une reprise sans intérêt des Rolling Stones « Street fighting man ».

En conclusion, « Red, white and crue » est une compilation des plus déroutantes mais surtout très largement déséquilibrée entre le premier et le second disque.

Dans le premier, Motley Crue apparait sous son meilleur jour, celui de ses cinq albums phares des années 80, ce qui avouons le réserve son lot de classique du hard-glam certes simple, brut de décoffrage mais diablement efficace.

Le second disque montre en revanche clairement toute la décadence des voyous sexy dans les années 90 avec un nombre incalculable d’errements musicaux, une aseptisation globale de leur style et surtout le recours abusif à des ballades bouche trou débitées au kilomètre.

Alors on se dit finalement qu’on aurait préféré que « Red, white and crue » ne se réduise qu’à un seul disque, celui ou malgré toutes ses imperfections et la petite voix de canard irritante de Neil, le Crue donne le meilleur de lui-même dans un hard brut, généreux, naïf et parfois irrésistible.

A trop vouloir en faire parfois …

Red, white and crue (Motley crue)
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 23:08

Comme vous le savez mon respect pour les gothic rockers de Type o negative est important, aussi vais-je chroniquer non sans un plaisir intense leur best of bien entendu intitulé « The least worst of » selon l’humour caractéristique du groupe.

Sorti en 2000, « The least worst of » et ses quatorze titres débute par un gag de 39 secondes, un morceau vide au titre imprononçable « The misinterpretation of silence and its disasstrous conséquences (wombs and tombs mix) ».

Plus sérieusement, le moins pire du groupe débute par « Everyone I love is dead » morceau lent, à l’atmosphère sombre et pesante habité par la voix caverneuse si envoutante de Peter Steele.

Construit suivant le même moule, « Black n°1 » et ses refrains martelés reste cependant un titre aride et plutôt difficile d’accès qui reste à mille lieues d’un tube de radio FM.

L’auditeur a ensuite toute latitude de se perdre à loisir dans les huit minutes tortueuses et parfois bien pénibles de « It’s never enough » disons le clairement pas le meilleur de Type o.

Tout décolle franchement avec « Love you to death » beau, élégant, sensuel et déchirant comme une belle après midi d’automne passée dans la foret.

Les filles filent alors changer de petite culotte pour la première fois et laissent les fans de heavy metal pur et dur gouter au classic « Black sabbath » revisité dans une version infernale étouffante et diaboliquement géniale.

C’est dans le registre doux et caressant que se place « Christian woman » plutôt réussi et à un niveau moindre le plutôt ennuyeux « 12 black rainbows ».

Arrive ensuite le grand tube des New-Yorkais, l’excellent « My girlfriend’s girlfriend » et son atmosphère erotic-pop réjouissante.

Le chanteur se fait plaisir sur « Hey Pete (Pete’s ego trip version) » qui ose une version goth-doom particulièrement audacieuse du classique de Jimi Hendrix.

C’est dans un registre plus classique, lent et dépressif de « Everything dies » qu’on retrouve le groupe heureusement animé un peu plus sur le mélodique et accrocheur « Cinnamon girl ».

L’auditeur manque de tomber à la renverse en étant pris complètement à revers par « Unsuccessfully coping with the natural beauty of infidelity » qui après un tabassage hardcore de plus de deux minutes, naviguent ensuite sur plus de dix longues minutes entre gothique épais et brèves poussées de rage.

On termine car il faut bien en passer par là par « Stay out of my dreams » qui mélange à merveilles mélodies doucereuses et puissance sourde.

En conclusion, « The least worst of » porte au final assez bien son nom et rappelle que Type o negative n’a jamais été et ne sera jamais un groupe commercial.

Servi par quelques hits qui se content finalement sur les doigts d’une main, ce best of atypique révèle surtout le caractère incroyablement sombre et torturé de la musique d’une des formations de métal gothique les plus marquantes des années 90.

Titres à rallonges, lenteur calculée, lourdeur des guitares, atmosphères sombre, étouffantes mais aussi sensuelles, la musique de Type o negative ne se livre pas d’elle-même et nécessite un effort d’approche de la part de l’auditeur.

Et au dessus de tout plane pour toujours la voix du géant triste, Peter Steele, véritable âme créatrice du groupe, qui eut pour moi peu de concurrents dans son registre de crooner gothique.

Un disque à recommander donc à tous les amateurs de métal gothique mais également aux curieux désireux découvrir une formation sans doute à jamais tapie dans l’ombre, qui ne laisse découvrir sa beauté que derrière un épais tapis de fumée.

The least worst of (Type o negative)
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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 14:18

Trop rentable sans doute pour être arrêtée pendant trop longtemps, la franchise Spider-man au cinéma continue inlassablement avec « The amazing Spider-man 2 » de Marc Webb.

Nous sommes à présent en 2014 et cette fois Webb place son héros l’ineffable Peter Parker (Andrew Garfield) dans une relation de couple comme on peut s’en douter battant fortement de l’aile avec Gwen Stacy (Emma Stone) en passe de décrocher un diplôme de fin d’études scientifique universitaire.

Hanté par la mort de Stacy le père policier de Gwen, Parker qui aime pourtant Gwen est violemment torturé par son passé, notamment la mort de ses parents dans un accident d’avion.

Cette partie de l’histoire est ici centrale, car le film montre comment le scientifique Richard Parker (Campbell Scott) et son épouse Mary (Embeth Davidtz) est mort après l’agression par un homme armé dans son avion, juste après qu’il puisse transférer via son ordinateur portable de mystérieux fichiers.

Sonné par cette mort sans explication et par le possession d’une vieille sacoche léguée par son père, Parker est un petit ami distant, souvent détourné de Gwen par ses activités de super héros.

Au cours justement d’une vertigineuse course poursuite dans les rues de New-York, Spider-man arrête un terroriste russe nommé Aleksei Sytsevich (Paul Giamatti) et parle brièvement avec un petit électricien complexé par sa vie médiocre, Maxwell Dillon (Jamie Foxx).

Cette rencontre boulverse la vie de Dillon qui va vouer une véritable vénération au super héros alors que son travail de concepteur en réseaux électriques au sein de la Oscorp n’est pas reconnu.

La Oscorp parait réellement au centre de l’histoire développée, par le fait que Dillon y travaille, Gwen y effectue un stage et que le jeune Harry Osborn (Dane Dehaan) hérite de sa gouvernance après la mort de son père Norman (Chris Cooper), atteint d’un mal mystérieux et apparemment héréditaire.

Intelligent et sensible, Harry comprend assez vite qu’il souffre du même mal que son père et que ses jours sont comptées.

Après une discussion avec son ami Parker, il a comme idée d’utiliser le sang de Spider-man pour guérir de ses lésions corporelles, mais celui-ci refuse en invoquant un processus qui serait mortel pour lui.

Mais Parker qui continue de tourbillonner avec Gwen en une relation complexe par intermittences, a fort affaire avec l’apparition d’un nouveau super criminel : Electro.

En effet, Dillon qui a effectué une réparation hasardeuse le jour de son anniversaire chute dans une cuve composée d’anguilles génétiquement modifiées et reçoit d’immenses décharges électriques qui ne le tuent pas mais font de lui un être exceptionnel capable de contrôler l’électricité.

Le déjà perturbé électricien devient quasiment fou par tant de pouvoir et sème le trouble dans le centre de New-York ce qui oblige Spider-man à intervenir et à court circuiter à l’aide d’une lance à incendie un ennemi redoutable capable de griller ses adversaires.

Dillon est récupéré par Oscorp qui le cloitre dans un complexe ultra secret pour mener des expériences scientifiques ultra douloureuses ce qui ne fait qu’accroitre sa haine pour le genre humain.

Mais il n’est pas la seule victime de la compagnie et Menken (Colm Feore) le vice président s’arrange pour faire accuser Harry de l’incident arrivé à Dillon pour l’évincer de la gouvernance de Oscorp.

Le jeune homme poussé à bout reçoit alors l’aide de son assistante Felicia Hardy (Felicity Jones) pour libérer Electro et ainsi prendre d’assaut le building de la Oscorp.

Sous le menace, Menken donne tous les accès à Harry qui peut ainsi s’injecter le précieux sérum ayant fait de Spider-man le héros qu’il est à présent tandis que Electro reçoit un plein accès au réseau électrique de la ville.

De son coté, Parker qui a finalement trouvé dans une gare de métro désaffectée le testament électronique de son père qui prouve qu’il a cherché à fuir lorsqu’il a compris que ses recherches sur les animaux pour soigner les gens allaient être utilisées à mauvais escient par la Oscorp et surtout qu’il aimait sincèrement son fils.

Rassuré, Parker qui a protégé la fuite de Gwen de la Oscorp après son enquête sur le cas Dillon, comprend alors l’étendue de la menace représentée par Electro qui a coupé toute l’énergie électrique de New-York.

Il n’a alors d’autres choix que d’affronter un ennemi rendu quasiment invincible par cet immense afflux d’énergie.

Ces lances toiles magnétisés sous les conseils de Gwen, ne suffisent pas à contraindre Electro qui désire à présent se rendre dans la principale centrale de production électrique de la ville.

Malmené par les puissantes décharges électriques d‘Electro, Spider-man reçoit l’aide imprévue de la courageuse Gwen qui lui propose de reconnecter la centrale afin de mettre Electro en surcharge.

La manœuvre réussit, Electro est désintégré et le courant rétabli in extremis, ce qui permet d’éviter une catastrophe aérienne.

Mais le couple ne peut souffler car Harry qui a survécu à l’horrible injection du sérum en endossant l’armure régénératrice du Bouffon vert, s’en prend alors férocement à celui qu’il considère comme un traitre.

Le combat entre le Bouffon et Spider-man qui tente désespérément de protéger Gwen dans les mécanismes complexes d’une horloge géantes est haletant et aboutit malheureusement à la mort de la jeune femme, tandis que Harry est neutralisé et emprisonné dans la même prison que Electro.

Parker termine donc dévoré de chagrin et renonce à être Spider-man.

Mais la criminalité de la ville explose de nouveau, avec notamment l’arrivée d’un nouveau super criminel, le Rhino qui n’est autre que Sytsevich doté d’une formidable armure de combat hérité d’un mystérieux commanditaire de la Oscorp, qui le rend quasiment invulnérable.

Parker se souvient du discours positif de Gwen, femme de caractère croyant à la survivance des gens dans la mémoire des vivants et décide de reprendre du service.

Le film se termine sur le choc frontal entre le Rhino et Spider-man avant un ultime épilogue montrant les X-men (Mystique, Crapaud) sans que l’on comprenne le lien direct avec le Tisseur de Toile.

En conclusion, Webb n’est pas Raimi et ses Spider-man sont pour moins bons que ceux du premier réalisateur.

A partir d’une intrigue première laborieuse concernant le passé plutôt tiré par les cheveux de Parker, avec des parents qui ne joueront aucun rôle dans la suite du récit, Webb peine à passionner, d’autant plus que les sempiternels démêlés amoureux du jeune homme avec la boulotte Gwen ont un fort gout de déjà vu.

Intrigue plate donc et peu attirante qui introduit un Harry Osborn sosie fadasse de Léonardo di Caprio jeune, moins charismatique que celui de Raimi, dévoré par une maladie qui aboutit à le faire basculer du coté du crime.

Du coté des satisfactions, le personnage d’Electro, ici joué par un acteur noir est intéressant en pauvre type avide de reconnaissance devenant une sorte de dieu de l’électricité capable de menacer la ville en entière.

Patinant copieusement la plupart du temps, « The amazing Spider-man 2 » s’en sort dans sa dernière partie ébouriffante qui met en lumière les fantastiques pouvoirs du maitre de l’Electricité, ceux plus classiques du torturé Bouffon et introduit comme sur un plateau une suite sur mesure dans laquelle on devine potentiellement aux cotés du brutal Rhino, le Vautour, Docteur Octopus et même … les X-men !

Mais vous l’aurez compris, tout ceci ne suffit pas à faire de ce second amazing Spider-man un must du comic book adapté au cinéma !

The amazing Spider-man 2 (Marc Webb)
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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 09:46

En 2003, Peter Jackson conclut sa trilogie consacrée à Tolkien avec « Le seigneur des anneaux 3, le retour du roi ».

L’histoire qui a pris de l’épaisseur dans le deuxième épisode, reprend là ou on l’avait laissé avec la quête des Hobbits Frodon (Elijah Wood) et son compagnon Sam (Sean Austin) à travers le Mordor, guidé le fourbe Golum (Andy Serkis) dévoré par son désir irrépressible de posséder à nouveau l’anneau tant convoité.

A mesure que le trio se rapproche du but, la tension monte graduellement avec un Frodon rongé par le pouvoir destructeur de l’anneau et un Sam ne tolérant plus les manigances de Golum avec la ferme résolution de le tuer à la première occasion.

Du coté des forces de Sauron, si Saroumane a semble t il été vaincu et contenu par l’assaut des Ents sur Isengard, l’œil maléfique n’a pas renoncé et lance contre Minas Tirith, la capitale du royaume du Gondor, une immense armée d’Orques afin de prendre définitivement le dessus sur les humains gouvernés par Denethor II (John Noble) roi par intérim du Gondor, passablement usé et ravagé par l’usage prolongé du pouvoir.

Malgré les mises en garde de Gandalf (Ian Mc Kellen), Denethor affecté par la perte de son fils Boromir n’écoute rien et accepte à peine de prendre à son service le jeune Pippin (Billy Boyd) en guise de réparation à la mort de son fils.

Cette attitude désabusée un effet direct sur la guerre contre Sauron puisque Denethor envoie son second fils Faramir (David Wenham) dans une mission suicide pour reprendre un poste avancé du Mordor face à des Orques plus nombreux et mieux armés.

Alors que le siège de Minas Tirith s’engage plutôt mal, car les Orques appuyés par les Nazguls montés sur des dragons volants avec à leur tête le plus puissant d’entre eux, Angmar n’ont aucun mal à prendre le dessus sur des humains mal commandés, Aragorn (Viggo Mortensen) toujours aidé Legolas (Orlando Bloom) et Gimli (John Rhys-Davies) parvient à rallier par la puissance de l’épée de son ancêtre Isildur reconstituée par l’Elfe Elron (Sam Weaving), une armée de soldats damnés pour l’éternité pour avoir trahi leur serment à Isildur au moment du premier combat contre Sauron.

Aragorn qui se voit comme le nouveau roi du Mordor à la place de Denethor, promet au roi des morts de réhabiliter leur honneur si ils acceptent de le servir à nouveau contre Sauron.

Fort de cette nouvelle alliance, Aragorn rejoint Théoden (Bernard Hill) et sa nièce guerrière Eowyn (Miranda Otto) pour mener une véritable à l’armée à la rencontre des troupes de Sauron.

Comment souvent avec Peter Jackson, le film culmine dans l’assaut de Minas Tirith avec un combat grandiose et épique, dans lequel Denethor rendu fou tente de bruler Faramir son fils blessé et finit dévoré par les flammes en se jetant du haut d’un promontoire.

La charge de cavalerie des Rohirrim déstabilise les Orques qui font ensuite appel à des peuples du Sud vaguement orientaux, rendus redoutables par leurs énormes oliphants de combats.

Mais le courage des Rohirrim n’a pas de limite et les fantastiques pachydermes sont méthodiquement tués à l’aide de manœuvres audacieuses de Aragorn ou Legolas, visant à tuer leurs cornacs ou à grimper sur leur dos pour tuer l’équipage ou percer leur cou épais d’un trait bien placé.

Théoden est malheureusement tué dans le combat par Angmar mais à la surprise générale la courageuse Eowyn, parvient à tuer le soi disant invincible roi des Nazgul dont le pouvoir paraissait soit dit en passant passablement surestimé.

A l’intérieur de la citadelle de Minas Tirith, la lutte est désespérée face à des Orques soutenus par des Trolls des cavernes à la force quasi invincible mais la solution vient de l’attaque de l’armée des morts, rendue invincible par sa condition de spectres intangibles qui nettoie les troupes des Orques certes féroces mais mortels.

Avec la défaite des armées de Sauron, Aragorn honore son serment et libère les morts de leur damnation.

Les humains savent à présent qu’ils doivent concentrer leur forces pour attaquer le Mordor afin de provoquer une diversion permettant à Frodon d’accomplir sa périlleuse mission.

Le jeune Hobbit qui a laissé partir Sam, épuisé et découragé, tombe malheureusement dans un piège tendu par Golum qui le livre à Arachné, une monstrueuse araignée géante barrant la route du Mordor.

Malgré son courage et l’aide d’une lampe magique donnée par les Elfes pour éblouir la bête infernale, Frodon est piqué par le venin de l’araignée et laissé inconscient.

Sam prend alors son courage à deux mains et affronte Arachné pour secourir son maitre et ami, réussissant l’exploit de la blesser grièvement à l’abdomen.

Malheureusement Sam ne peut empêcher une troupe d’Orques d’embarquer le corps inconscient et emmailloté de Frodon pour l’emmener au Mordor.

Ceci n’empêche pas le courageux Hobbit de foncer secourir son maitre avec beaucoup d’audace et profitant d’un coup de chance entrainant une bagarre entre Orques pour s’approprier les effets personnels de Frodon.

Sam qui avait mis l’anneau en sécurité avec difficultés à Frodon et les deux courageux Hobbits qui pensent en avoir fini avec le traitre Golum profitent de l’attaque d’Aragorn et ses hommes pour accéder à la montagne de Sauron.

En réalité, Aragorn, Gandalf, Legolas et Gimli se sont lancés dans une mission suicide et sont rapidement encerclés par le gros des troupes des Orques.

Mais la manœuvre réussit, et Frodon et Sam épuisé par le manque de nourriture et la chaleur volcanique du Mordor arrivent à grand peine près d’un fleuve de lave.

Au moment de jeter l’anneau, Frodon lui aussi contrôlé par l’esprit maléfique se rétracte et le met à son doigt mais l’affreux Golum surgit de nulle part, mange le doigts de son adversaire dans une lutte confuse pour récupérer l’anneau maudit.

Sam intervient in extremis pour sauver Frodon des flammes tandis que Golum et l’anneaux sont détruits dans le flot de lave.

La destruction de l’anneau aboutit à celle de l’œil de Sauron, des Nazguls dont les dragons étaient harcelés par des aigles géants invoqués par Gandalf et la débandade des Orques alors que le Mordor tout entier se fissure en explosions volcaniques d’une grande violence.

La paix revient donc sur la Terre du Milieu, sauvé du péril de Sauron et de la terrible tentation de la possession des anneaux.

Les Hobbits rejoignent leur pays natal de la Comté pour un repos bien mérité.

Frodon écrit l’histoire du livre du Seigneur des anneaux ce qui lui prend quatre ans.

Les Elfes rejoignent ensuite leur monde avec le vieux Bilbon qui accomplit la bas son dernier voyage.

Frodon quitte la Terre du milieu avec Gandalf faisant du brave Sam le légataire de son histoire.

En conclusion, « Le seigneur des anneaux 3, le retour du roi » est le meilleur de la trilogie de Peter Jackson avec une débauche incroyable d’inventivité et d’effets spéciaux.

Les combats sont grandioses avec d’impressionnants chocs entre humains et orques, chacun ayant ses propres auxiliaires.

La noblesse et le courage de personnage comme Aragorn, Sam ou à un degré moindre Eowyn ou Faramir permettent de triompher des difficultés et d’obtenir les avantages pour emporter les combats décisifs face à des adversaires plus nombreux, plus puissants ou fourbes.

On pense parfois à la « Star wars » sans aujourd’hui savoir quelle œuvre a influencé l’autre car si Tolkien préexiste à Lucas, celui-ci préexiste également par rapport à Jackson.

Au registre des réussites donc : la création d’une armée de soldats fantômes damnés voulant reconquérir leur honneur perdu dans un ultime combat, le roi des Nazguls même si finalement assez décevant, d’horribles dragons volants, d’énormes pachydermes de combat et une bonne grosse araignée répugnante d’un réalisme et d’une agressivité assez bluffante dans les galeries de son monde sous terrain.

Seule critique que je pourrais apporter à ce stade : l’incroyable longueur du film (plus de 3h) et une fin beaucoup trop longue qui n’en finit pas de finir, rendent le visionnage de la dernière partie réellement éprouvant.

Pour le reste, le succès colossale du troisième volet aux onze oscars est pour moi amplement mérité, ce qui ne suffira pas à faire de moi un fan de l’œuvre de Tolkien !

Le seigneur des anneaux 3, le retour du roi (Peter Jackson)
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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 09:35

Formé à la fin des années 60, Jethro tull est une légende du rock progressif britannique encore en activité aujourd’hui autour du chanteur leader Ian Anderson.

Ignorant tout de leur musique reconnaissons le plus pointue que commerciale, j’ai écouté logiquement leur « The very best of » sorti en 2001.

On attaque ce copieux programme de vingt titres avec « Living in the past » aux parties instrumentales légères et fluides particulièrement agréables.

Première surprise avec « Aqualung » qui débute par un riff central puissant foncièrement hard rock avant de basculer sur un titre à tiroirs truffé de changements d’ambiances somptueux.

A ce stade, l’auditeur à déjà pris la mesure de Jethro tull, se trouve aimanté par la voix aérienne et gracieuse de Anderson, les titres finement ciselés et la flute en support.

Dans une registre plus classique l’acoustique « Sweet dream » renforcé par des cordes et des cuivres, frappe très fort.

Les anglais rappellent également leur gout par la musique moyenâgeuse sur « The whistler » qui vient fortement influencer un titre acoustique particulièrement beau et élégant.

En comparaison, « Bungle in the jungle » parait plus conventionnel même si en réalité il demeure habité de multiples sons (flute, cordes) en complément de la guitare de Martin Barre et du clavier.

La mélodie semble règner en maitre sur la calme ballade « The witch’s promise » avant un retour au muscle sur le bien nommé « Locomotive breath » beaucoup plus rock.

Mais c’est bien « Steel monkey » beaucoup plus puissant et moderne avec sa rythmique électronique qui vient provoquer un réel électrochoc, mais il est vrai que son époque (la fin des années 80) le place à part des autres morceaux jusqu’alors entendus.

On retrouve le style plus feutré et mélodique du groupe sur un « Thick as a brick » assez inoffensif puis le bel instrumental « Bourrée » tous deux en provenance directe des années 70.

Malgré son titre alléchant, « Too old to rock ‘n’ roll : too Young to die » est plutôt calme et doté de sophistications néoclassiques à mon sens assez incongrues ici et on retrouve cette même approche à un degré moindre sur « Lige is a long song ».

L’auditeur goute toujours la richesse musicale incroyable de « Songs from the wood » qui combine vitesse et mélodie dans un tourbillon permanent de notes puis se fait écraser par le blues-rock lourd de « A new day yesterday ».

Une nouvelle ballade « Heavy horses » emplie de classe et de dignité plus loin, Jethro tull replace un titre moderne et puissant des années 80, le monumental « Broadsword » illuminé par la voix magique de Anderson et des splendides solo de Barre.

L’envoutement se poursuit avec « Root to branches » élégant et mystérieux et c’est un group décidément surprenant jusqu’au bout qui place un blues old school « A song for Jeffrey ».

On termine ce par deux dernières flèches tirées du carquois, « Minstrel in the gallery » solidement charpenté et « Cheerio » court épilogue gracieux.

En conclusion, « Jethro tull : the very best of » atteint son objectif : permettre de découvrir un groupe de rock progressif assez inclassable et insaisissable car protéiforme.

Construite sur trois décades, la musique de Jethro tull contient assurément des bases rock fortement alimentées par la musique classique, celte et médiévale.

Les cordes, claviers et encore d’avantage la flute de Anderson ne sont donc pas que des instruments d’accompagnement mais tiennent un rôle au moins égal à ceux du traditionnel triptyque guitare-basse-batterie du rock.

Il en résulte une musique riche, inventive, complexe très mélodique et sophistiquée tout particulièrement dans la période des années 70, celle des années 80 étant plus dévolue à celle de la puissance.

Mes lecteurs habituels auront compris que je ne goute pas forcément la sophistication en rock mais il serait stupide de ma part de ne pas reconnaitre le fantastique talent de Jethro tull, capable de faire voyager l’auditeur par l’ambition de compositions stimulantes.

La musique de Jethro tull parait également parfaite pour constituer la BO d’un film d’aventures doté de paysages grandioses comme par exemple « Le seigneur des anneaux ».

Jethro tull : the very best of (Jethro tull)
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 13:19

Nous replongeons par le plus grand des hasards dans l’histoire profonde du comic book avec « Nova n°28 » sorti en France en 1980 chez ce bon vieil éditeur de Lug.

Ce « Nova n°28 » éternel petit mais toujours excitant format place cette fois Spider-man en tête de liste avec une aventure concoctée par Bill Mantlo (scénariste) et Jim Money (dessinateur) dans laquelle notre bon vieux monte en l’air new yorkais doit se colletiner avec un ennemi redoutable, Carrion, étrange mort vivant réincarné par clonage de son créateur le professeur Warren, avec comme idée fixe de créer une araignée non humaine à partir du sang de Spider-man sanglé sur une table d’opération et en fichue posture !

Heureusement l’arrivée imprévue du second couteau Darter, ex acolyte de Carrion se rebellant contre son maitre produit la diversion escomptée à Spiderman pour se libérer.

La plus grand confusion éclate ensuite avec un combat particulièrement médiocre amenant la mort de Darter tué par Carrion pour sa trahison, la fausse intervention du Tigre blanc qui tourne rapidement court et enfin l’araignée de synthèse, immonde pate informe immunisée contre les redoutables pouvoirs de mort de Carrion qui se retourne contre lui et le tue à son tour laissant un Spidey épuisé et passablement secoué par une pareille épreuve.

On monte de plusieurs divisions avec Stan Lee et Jack Kirby qui offrent de belles pages old school du Surfer d’argent, permettant de comprendre sa rébellion contre son maitre Galactus puis son châtiment de rester lui l’éternel voyageur de l’espace comme un paria sur Terre.

Dans cet épisode, le Surfer tente tant bien que mal de s’intégrer dans la population humaine en changeant d’apparence mais trop naïf se fait agresser par des voyous ce qui le pousse à se révolter de nouveau et à rester tel qu’il est réellement.

On termine par les 4 Fantastiques pris en main par Roy Thomas sur des dessins de John Buscema, avec un belle aventure amenant nos héros new yorkais au Rudyarda, pays fictif d’Afrique pour voler au secours de leur ami la Panthère noire, parti chercher un appareil volé appelé Vibrotron, sensé augmenter les pouvoirs d’absorption du Vibranium principale richesse du Wakanda.

Pays pratiquant l’apartheid, le Rudyarda ressemble pour beaucoup sans le nommer à l’Afrique du Sud de l’époque avec un régime profondément inégalitaire pour les noirs.

C’est en avion que la Chose et la Torche humaine se rendent sur place, délivrent la Panthère détenue prisonnière et comprennent que les voleurs ont agi pour le terrible Klaw, maitre du son qui entre alors en piste.

Le combat entre les FF, la Panthère noire et Klaw est comme souvent intense et se solde par la défaite de ce dernier, avec sa griffe sonique détruite par la poigne d’acier de la Chose et la destruction du Vibrotron avec l’un des voleurs.

En conclusion, « Nova n°28 » est en réalité malgré la qualité de ses intervenants et des dessins toujours propres, plutôt décevant et plat.

Face à un ennemi de Spider-man pourtant délicat en raison de ses immenses pouvoirs : intangibilité, contact mortel, super force et télépathie, Mantlo cafouille abondamment dans une intrigue confuse n’exploitant pas les potentialités du personnage.

Le Surfer d’argent est certes toujours intéressant mais l’intrigue ici présente tient plus lieu de prélude/interlude à une autre histoire qu’on imaginerait plus consistante et structurée.

Quand aux FF, malgré la présence toujours excitante d’un criminel puissant et féroce comme Klaw et celle additionnelle de la Panthère noire avec comme toile de fond une critique de l’apartheid d’Afrique du Sud, reconnaissons que cette histoire à dormir debout du Vibrotron (non ce n’est pas un sex toy des années 80 !) s’avère plus que poussive.

Les FF s’en sortent pourtant le mieux de ce 28ième numéro, qui déçoit franchement au regard des forces réunies pour l’occasion.

Nova n°28 (Bill Mantlo, Stan Lee, Roy Thomas, Jim Mooney, Jack Kirby, John Buscema)
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 10:41

Après Captain america abordons de nouveau un autre super héros culte de Marvel, Wolverine, qu’on pourrait qualifier de son antithèse par son manque apparent de noblesse et de grandeur d’âme.

Sorti en 2008, « Wolverine n°154, l'homme blessé » de Stuart Moore (scénario) et CP Smith (dessins) met en scène une aventure extrêmement originale ou le super héros canadien le plus teigneux du monde se voit chargé par son ami la Panthère noire d’une mission inédite et hautement délicate pour lui : aller au Zwartheid, un pays fictif ultra violent d’Afrique pour récupérer un bébé, fille du président Mayamba, seul homme politique capable de sortir son pays de la guerre, de la corruption et de la misère.

Parachuté sur place, Wolverine constate la mort par empoisonnement de Mayamba et prend sous sa protection le bébé avec la difficile mission de sortir du pays en échappant aux milices armées du général Lago, rival politique n°1 de Mayamba.

La progression de Wolverine dans un pays ou le climat est suffoquant et les militaires féroces est d’une difficulté incroyable, d’autant plus que le mutant doit avant tout préserver la vie de l’enfant ce qui le force à retenir sa sauvagerie légendaire.

Wolverine utilise même son corps comme rempart à un mur de flèches lancé contre l’enfant, se trainant tel le martyr Saint Sébastien devant Lago et ses hommes.

Refusant toute négociation, Wolverine tue par surprise Lago et obtient le laisser passer des enfants soldats l’escortant et la sortie de ce pays infernal avec le mince espoir que peut être un jour cet enfant puisse grandir et revenir changer les choses.

On termine ce mince comic book par une nouvelle aventure étrange de Wolverine, ou l’ex X-man git grièvement blessé dans un foret canadienne et permet au lecteur de suivre le douloureux processus de régénération des ses organes atteints avec tout le travail mental qu’il implique afin de supporter la douleur, certes temporaire mais néanmoins aiguë.

En conclusion, on ne peut qu’apprécier ce « Wolverine n°154, l'homme blessé » montrant l’évolution du super héros le plus sauvage du monde en plein milieu d’un pays Africain ravagé par la guerre civile.

Dans cet univers sans foi ni loi désespérant de violence, l’anti héros par excellence parvient à se sublimer pour préserver la vie d’un nourrisson sensé apporter l’espoir, ce qui confère au brutal Wolverine une aura inattendue.

L’intérêt de l’histoire est ici décuplée par le style ultra ténébreux de Smith, qui colle comme un gant à l’ambiance générale de cette percée vers la lumière.

La seconde histoire-bonus est certes mineure, mais néanmoins originale et agréable.

Le seul regret de ce « Wolverine n°154, l'homme blessé » audacieux et adulte est donc selon moi d’être trop court, trop épuré alors qu’on aurait adoré avoir encore plus de consistance !

Wolverine n°154, l'homme blessé (Stuart Moore, CP Smith)
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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 10:08

Le Punisher ayant déjà eu l’honneur d’un Marvel icons hors série, le légendaire Captain america ne pouvait faire moins, aussi « Marvel icons n°2: Captain america, super patriote » voir le jour au mois d’aout 2005.

On retrouve ici Robert Krikman au scénario et Scott Eaton aux dessins pour une entrée en matière fracassante mais un peu brève dans laquelle Captain met hors combat le puissant Mister Hyde en profitant d’une chute heureuse d’un immeuble.

A peine le temps de souffler que Cap rejoint son associée/amante Diamondback (Rachel Leighton) pour participer à une mission assignée par Nick Fury le directeur du S.H.I.E.L.D pour aller secourir le sénateur Winslow détenu par l’Hydra sur une ile secrète de Floride.

Malgré une résistance de principe des gardes, la mission est une formalité mais on s’aperçoit que Fury était en réalité Nolan un de ses subordonnés usurpant son identité et que pire que cela Diamondback semble liée à Crane rouge, le pire ennemi de Cap.

Nolan apparait comme un agent double ayant fourni une armure high tech à Crane en échange de versements que le fourbe super criminel nazi se refuse à lui octroyer.

De son coté, Captain assiste sous l’identité de son alter égo Steve Rogers à un match de base ball avec Rachel perturbé par une attaque de ce bon vieux Batroc, bien évidemment éternellement surclassé au cours du combat.

Après une belle nuit d’amour avec Rachel, il s’apprête à ingérer un poison concocté par l’inévitable Crane, mais est brutalement agressé par la Société du serpent, association de super criminels dotées de pouvoirs reptiliens.

Pris par surprise par Bushmaster, Céraste et Aspic, Steve et Rachel sont mis KO et détenus par Cobra, le directeur de la Société comptant une quinzaine de membres, tous super criminels de rang 3.

Bien entendu, Captain parvient à se libérer de ses entraves et aidé de Diamondback parvient à triompher de toute la société après un combat intense et plaisant.

Mais ce contre temps permet à Diamondback de réfléchir sur sa situation difficile et d’annoncer à son maitre sa décision de renoncer à piéger un homme qu’elle a fini par aimer.

Furieux d’être contrarié, Crane rouge tente de briser le cou à Diamondback au moment même ou Steve vient toquer à la porte de son appartement.

Crane privilégie alors une attaque frontale alliant effet de surprise et puissance démultipliée de son armure.

Captain est surclassé par son adversaire et placé en fâcheuse posture.

Mais une Diamondback miraculeusement intacte surgit au moment ou Crane veut lui porter le coup de grâce et désactive son armure en utilisant des étonnantes capacités robotisées.

Nick Fury fait ensuite une entrée remarquée en apportant la clé de l’énigme, la livraison par Nolan à Crane rouge d’une armure high tech et d’un androïde copiant à la perfection l’esprit de Diamondback afin d’endormir la vigilance de Captain america et de le piéger.

Tout rendre dans l’ordre lorsque Nolan est arrêté, Crane rouge inconscient évacué, le robot de Diamondback repris malgré ses plaintes déchirantes tandis que la vraie Diamondback revient dans la vie de Steve.

En conclusion, ne vous fiez pas à sa pochette d’apparence un peu vieillotte, « Marvel icons n°2: Captain america, super patriote » est l’incarnation même de ce que l’on peut faire de mieux pour continuer à faire vivre une des légendes vivants du comic books dans les années 2000.

Le scénario de Krikman est très bon, mélangeant un petit complot bien ficelé par l’ennemi n°1 du super héros rehaussé ici de pouvoirs impressionnants tout en ajoutant de superbes diversions avec des ennemis également historiques comme Hyde, Batroc ou l’idée géniale de la Société du serpent avec une belle galerie de criminels redoutables.

Les dessins de Eaton sont superbes avec ce mélange de beauté, force et couleurs incarnant la vie et le charisme hallucinant du personnage.

Lorsqu’en plus une histoire d’amour très cool vient se greffer avec l’alter égo du héros, on peut donc dire qu’on atteint la perfection.

En tout cas il ne m’en faut pas plus pour m’éclater en comic book !

Marvel icons n°2 : Captain america, super patriote (Robert Krikman, Scott Eaton)
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:45

Poussé par la curiosité et par les critiques enthousiastes je suis allé voir « Tetro » film de Francis Ford Coppola en salle en cette fin d’année 2009.

Pour ma part cela faisait bien longtemps que je n’avais plus vu un film du réalisateur de la trilogie des « Parrains » , d’ « Apocalypse now » et de « Dracula » en 1992.

« Tetro » n’a rien à voir avec les films précédemment cités.

C’est un film intimiste, en noir et blanc et largement autobiographique.

L’histoire est celle de Bennie (Alden Ehrenreich), 18 ans, physique d’éphèbe lisse et innocent à la Matt Damon ou à la Léonardo di Caprio (jeune), serveur sur un bateau, qui lors d’une escale pour réparation à Buneos Aires, rend visite à son demi frère Tetro (Vincent Gallo) qu’il n’a pas vu depuis des années.

Tetro paraît être un homme acariâtre, torturé, difficile à cerner, qui a coupé les ponts avec sa famille et ne semble pas décidé à renouer le contact avec Bennie.

Il vit avec Miranda (Maribel Verdu) une argentine, la trentaine épanouie, belle, sensuelle, intelligente, patiente, compréhensive sensuelle bref l’incarnation de la femme (latine) idéale.

Tout le film va reposer sur la relation entre Bennie, Tetro et leur famille.

Leur père commun est Carlo Tetrocini (Klaus Maria Brandauer) un chef d’orchestre de renommé internationale qui visiblement a écrasé de son génie et de son charisme Tetro.

Tetro est en effet un écrivain raté qui n’a jamais publié ses manuscrits et n’a jamais pu s’affranchir de l’aura de son père et comble du comble est rongé par la mort de sa mère, tuée dans un accident de voiture dans lequel il conduisait.

Au cours du film on apprend également que Carlo aurait aussi volé la propre fiancée de Tetro ce qui n’a fait que exacerber son ressenti.

Pourtant malgré les rebuffades, Bennie va tout faire pour aider son frère, et même aller jusqu'à terminer pour lui ses écrits de théâtre et les publier pour poser sa candidature à un festival réputé de Patagonie.

« Tetro » explore donc les relations familiales complexes, douloureuses d’une famille américaine d’origine argentine et de la difficulté de s’en affranchir.

Malgré la beauté des images et certaines scènes d’une belle sensualité, je n’ai pas été très sensible au caractère mélodramatique de l’œuvre.

Dans le rôle de l’artiste maudit en lutte contre la terre entière, Vincent Gallo en fait des tonnes, sa manie d’allumer cigarettes sur cigarettes pour prendre un air détaché m’ayant de plus prodigieusement agacée.

Quand à Alden Ehrenreich, nul doute que sa beauté lisse et juvénile plaira à un public superficiel.

Je pense qu’avec ce film, Coppola arrivé à 70 ans, a du se soulager, faire la paix avec lui même et son passé.

Cet exercice cathartique ne m’a pas en revanche séduit, préférant Coppola dans des univers plus sombres.

Tetro (Francis Ford Coppola)
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:31

Vous savez sans doute que les comic books Marvel ne sont jamais loin dans ces colonnes, aussi Est-ce le tour de « Marvel icons n°1 : la méthode forte ».

Sorti en 2005 chez Panini comics nouveau distributeur de Marvel en France, « Marvel icons n°1 : la méthode forte » donne carte blanche à nouveau scénariste dominant des années 2000, Brian Michael Bendis pour avec David Finch aux dessins donner un souffle nouveau aux Vengeurs new look.

On commence par l’arrivée du Valet de cœur, revenus d’entre les morts pour exploser devant l’entrée du manoir des Vengeurs et tuer son ami l’Homme-fourmi (Scott Lang).

A cette attaque incompréhensible succèdent d’autres évènements incroyables comme le dégoupillage de Tony Stark au siège des Nations Unies, qui bafoue son aura de ministre de la défense américaine pour agresser verbalement et physiquement un représentant de la Latvérie, le micro état de Fatalis qu’il juge indigne de siéger à cotés des autres nations.

Pour couronner le tout la Vision apparait mais avec son système central piraté pour donner naissance à cinq robots Ultron.

Mais comme d’habitude ces robots étrangement statiques ne sont pas suffisants pour vaincre des combattants aussi chevronnés que Captain america, Captain Britan, la Guêpe, Œil de Faucon, le Faucon, et Miss Hulk, qui rendue enragée par l’intensité du combat, devient incontrôlable, détruisant le corps martyrisé de la Vision et agressant un Captain america dépassé en puissance malgré sa science du corps à corps.

On laisse Cap en mauvaise posture pour nous intéresser via Tom Priest (scénario) et Joe Bennett (dessins) à Captain america, qui aidé de son vieil ami le Faucon, doit faire face à un ensemble nauséabond d’autorités gouvernementales et mafieuses, qui les recherchent pour avoir dérober un virus bactériologique.

En réalité, le virus est activement recherché par un amiral, qui dirige l’Oni une organisation gouvernementale cherchant à créer un super marin capturé par Cap et le Faucon qui parviennent à convaincre Luke Cage/Power man de donner un peu de son sang pour maintenir en vie le super marin détenu secrètement dans les sous sols de l’ambassade du Wakanda à New-York.

Malgré la médiation de Nick Fury, les transactions entre l’amiral de l’Oni et les deux héros prennent un tour désagréable lorsque des soldats sont envoyés pour les arrêter, ce qui pousse le Faucon à abattre l’amiral.

La seconde partie du comic met en scène une aventure particulièrement absconse et mollassonne d’Iron-man imaginée par Mark Ricketts et dessinée par Tony Harris, dans laquelle Tony Stark achève de perdre complètement la tête pour agresser sous l’armure d’Iron-man ses anciens employés et amis Pepper Potts et Happy Hogan.

Difficile de comprendre précisément le trouble intérieur de Stark qui semble très lié avec une belle japonaise appelée Rumiko.

On termine par le plus nul possible, les 4 Fantastiques scénarisés par Mark Waid et dessinés par Paul Smith, qui au cours d’un voyage temporel plus que tiré par les cheveux rappellent une liaison de Red Richards avec l’aventurière Allyssa Moy avant d’épouser Jane Storm.

En conclusion, « Marvel icons n°1 : la méthode forte » marque le début d’une nouvelle ère chez les Vengeurs avec des tentatives de bouleversements imaginés par le gourou des Ultimates, Michael Bendis.

Malgré le style sombre, dense et puissant de Finch, la sauce a du mal à prendre, Ultron se révélant une fois de plus ni plus ni moins qu’un faire valoir bien surestimé en attendant sans doute mieux.

Du coté de Captain america, constat similaire avec un scénario particulièrement faible de Priest et une histoire de super marin/virus à dormir debout contre balancé par le style magnifique de Bennett montrant des personnages ciselés et dans des décors flamboyants.

On sombre dans un niveau proche du zéro absolu avec Iron-man, indigent sur le plan du scénario, laid sur celui des dessins et en dessous du zéro pour les 4 Fantastiques qui en 2005 peuvent faire honte à John Byrne, qui propulsé le comic à un niveau supérieur.

Peu de raisons donc de s’enthousiasmer face à cette nouvelle tentative de relance des super héros, Bendis restant sans doute le pale et lointain espoir pour les Vengeurs …

Marvel icons n°1 : la méthode forte (Brian Michael Bendis, Tom Priest, Mark Ricketts, Mark Waid, David Finch, Joe Bennett, Tony Harris, Paul Smith)
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