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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 14:18

Trop rentable sans doute pour être arrêtée pendant trop longtemps, la franchise Spider-man au cinéma continue inlassablement avec « The amazing Spider-man 2 » de Marc Webb.

Nous sommes à présent en 2014 et cette fois Webb place son héros l’ineffable Peter Parker (Andrew Garfield) dans une relation de couple comme on peut s’en douter battant fortement de l’aile avec Gwen Stacy (Emma Stone) en passe de décrocher un diplôme de fin d’études scientifique universitaire.

Hanté par la mort de Stacy le père policier de Gwen, Parker qui aime pourtant Gwen est violemment torturé par son passé, notamment la mort de ses parents dans un accident d’avion.

Cette partie de l’histoire est ici centrale, car le film montre comment le scientifique Richard Parker (Campbell Scott) et son épouse Mary (Embeth Davidtz) est mort après l’agression par un homme armé dans son avion, juste après qu’il puisse transférer via son ordinateur portable de mystérieux fichiers.

Sonné par cette mort sans explication et par le possession d’une vieille sacoche léguée par son père, Parker est un petit ami distant, souvent détourné de Gwen par ses activités de super héros.

Au cours justement d’une vertigineuse course poursuite dans les rues de New-York, Spider-man arrête un terroriste russe nommé Aleksei Sytsevich (Paul Giamatti) et parle brièvement avec un petit électricien complexé par sa vie médiocre, Maxwell Dillon (Jamie Foxx).

Cette rencontre boulverse la vie de Dillon qui va vouer une véritable vénération au super héros alors que son travail de concepteur en réseaux électriques au sein de la Oscorp n’est pas reconnu.

La Oscorp parait réellement au centre de l’histoire développée, par le fait que Dillon y travaille, Gwen y effectue un stage et que le jeune Harry Osborn (Dane Dehaan) hérite de sa gouvernance après la mort de son père Norman (Chris Cooper), atteint d’un mal mystérieux et apparemment héréditaire.

Intelligent et sensible, Harry comprend assez vite qu’il souffre du même mal que son père et que ses jours sont comptées.

Après une discussion avec son ami Parker, il a comme idée d’utiliser le sang de Spider-man pour guérir de ses lésions corporelles, mais celui-ci refuse en invoquant un processus qui serait mortel pour lui.

Mais Parker qui continue de tourbillonner avec Gwen en une relation complexe par intermittences, a fort affaire avec l’apparition d’un nouveau super criminel : Electro.

En effet, Dillon qui a effectué une réparation hasardeuse le jour de son anniversaire chute dans une cuve composée d’anguilles génétiquement modifiées et reçoit d’immenses décharges électriques qui ne le tuent pas mais font de lui un être exceptionnel capable de contrôler l’électricité.

Le déjà perturbé électricien devient quasiment fou par tant de pouvoir et sème le trouble dans le centre de New-York ce qui oblige Spider-man à intervenir et à court circuiter à l’aide d’une lance à incendie un ennemi redoutable capable de griller ses adversaires.

Dillon est récupéré par Oscorp qui le cloitre dans un complexe ultra secret pour mener des expériences scientifiques ultra douloureuses ce qui ne fait qu’accroitre sa haine pour le genre humain.

Mais il n’est pas la seule victime de la compagnie et Menken (Colm Feore) le vice président s’arrange pour faire accuser Harry de l’incident arrivé à Dillon pour l’évincer de la gouvernance de Oscorp.

Le jeune homme poussé à bout reçoit alors l’aide de son assistante Felicia Hardy (Felicity Jones) pour libérer Electro et ainsi prendre d’assaut le building de la Oscorp.

Sous le menace, Menken donne tous les accès à Harry qui peut ainsi s’injecter le précieux sérum ayant fait de Spider-man le héros qu’il est à présent tandis que Electro reçoit un plein accès au réseau électrique de la ville.

De son coté, Parker qui a finalement trouvé dans une gare de métro désaffectée le testament électronique de son père qui prouve qu’il a cherché à fuir lorsqu’il a compris que ses recherches sur les animaux pour soigner les gens allaient être utilisées à mauvais escient par la Oscorp et surtout qu’il aimait sincèrement son fils.

Rassuré, Parker qui a protégé la fuite de Gwen de la Oscorp après son enquête sur le cas Dillon, comprend alors l’étendue de la menace représentée par Electro qui a coupé toute l’énergie électrique de New-York.

Il n’a alors d’autres choix que d’affronter un ennemi rendu quasiment invincible par cet immense afflux d’énergie.

Ces lances toiles magnétisés sous les conseils de Gwen, ne suffisent pas à contraindre Electro qui désire à présent se rendre dans la principale centrale de production électrique de la ville.

Malmené par les puissantes décharges électriques d‘Electro, Spider-man reçoit l’aide imprévue de la courageuse Gwen qui lui propose de reconnecter la centrale afin de mettre Electro en surcharge.

La manœuvre réussit, Electro est désintégré et le courant rétabli in extremis, ce qui permet d’éviter une catastrophe aérienne.

Mais le couple ne peut souffler car Harry qui a survécu à l’horrible injection du sérum en endossant l’armure régénératrice du Bouffon vert, s’en prend alors férocement à celui qu’il considère comme un traitre.

Le combat entre le Bouffon et Spider-man qui tente désespérément de protéger Gwen dans les mécanismes complexes d’une horloge géantes est haletant et aboutit malheureusement à la mort de la jeune femme, tandis que Harry est neutralisé et emprisonné dans la même prison que Electro.

Parker termine donc dévoré de chagrin et renonce à être Spider-man.

Mais la criminalité de la ville explose de nouveau, avec notamment l’arrivée d’un nouveau super criminel, le Rhino qui n’est autre que Sytsevich doté d’une formidable armure de combat hérité d’un mystérieux commanditaire de la Oscorp, qui le rend quasiment invulnérable.

Parker se souvient du discours positif de Gwen, femme de caractère croyant à la survivance des gens dans la mémoire des vivants et décide de reprendre du service.

Le film se termine sur le choc frontal entre le Rhino et Spider-man avant un ultime épilogue montrant les X-men (Mystique, Crapaud) sans que l’on comprenne le lien direct avec le Tisseur de Toile.

En conclusion, Webb n’est pas Raimi et ses Spider-man sont pour moins bons que ceux du premier réalisateur.

A partir d’une intrigue première laborieuse concernant le passé plutôt tiré par les cheveux de Parker, avec des parents qui ne joueront aucun rôle dans la suite du récit, Webb peine à passionner, d’autant plus que les sempiternels démêlés amoureux du jeune homme avec la boulotte Gwen ont un fort gout de déjà vu.

Intrigue plate donc et peu attirante qui introduit un Harry Osborn sosie fadasse de Léonardo di Caprio jeune, moins charismatique que celui de Raimi, dévoré par une maladie qui aboutit à le faire basculer du coté du crime.

Du coté des satisfactions, le personnage d’Electro, ici joué par un acteur noir est intéressant en pauvre type avide de reconnaissance devenant une sorte de dieu de l’électricité capable de menacer la ville en entière.

Patinant copieusement la plupart du temps, « The amazing Spider-man 2 » s’en sort dans sa dernière partie ébouriffante qui met en lumière les fantastiques pouvoirs du maitre de l’Electricité, ceux plus classiques du torturé Bouffon et introduit comme sur un plateau une suite sur mesure dans laquelle on devine potentiellement aux cotés du brutal Rhino, le Vautour, Docteur Octopus et même … les X-men !

Mais vous l’aurez compris, tout ceci ne suffit pas à faire de ce second amazing Spider-man un must du comic book adapté au cinéma !

The amazing Spider-man 2 (Marc Webb)
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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 18:26

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Comme je l’ai dit en de nombreuses reprises dans ces colonnes, je ne suis pas un grand fan de Spider-man, même si je goute l’efficacité de Sami Raimi dans ses adaptations cinématographiques, efficacité culminant à mon sens dans « Spider-man 3 » sorti en 2007.

Aussi suis-je allé voir en cet été 2012 avec quelques circonspection « The amazing Spider-man » réalisé par Marc Webb.

Cette nouvelle version (en 3D) du célèbre super héros propose ni plus ni moins que de revisiter le mythe des origines en reprenant l’histoire à zéro.

On retrouve donc un Peter Parker (Andrew Garfield) étudiant contemporain, élevé par son oncle Ben (Martin Sheen) et sa tante May (Sally Field) après la mort dans des circonstances étranges de ses parents.

Même si Parker est un petit génie scientifique, il subit néanmoins de sévères déconvenues à l’Université, ou les filles l’évitent et ou la brute Flash Thomson (Chris Zylka) le martyrise.

Décalé et lunaire, il parvient tout de même à retenir l’attention de la belle Gwen Stacy (Emma Stone) fille du capitaine de la police de New York (Denis Leary).

Passionné par les sciences, Parker se greffe à un stage chez le professeur Connors (Rhys Ifans) grand biologiste cherchant un procédé révolutionnaire pour régénérer les cellules du corps humain et ainsi se guérir de son bras amputé.

Perdu dans le labo de Connors, Parker est mordu par une araignée radio active et hérite de ses fameux super pouvoirs (force et agilité surhumaines, capacité d‘adhérer aux murs) .

Alors hésitant sur la marche à suivre, Parker commet une erreur fatale en laissant s’échapper un cambrioleur qui tue par accident son oncle Ben.

Dévasté par la perte de son père adoptif, Parker décide de devenir un justicier masqué et complète donc ses pouvoirs par un arsenal fait maison, costume d’araignée, lance toile d’une résistance inouïe lui permettant de s’accrocher aux buildings ou de neutraliser ses adversaires.

Mais ses méthodes encore brouillonnes et brutales provoquent la méfiance de la police qui cherche à l’arrêter comme un criminel.

Dans le même temps, on apprend que Connors est un scientifique sous pression menacé par un mystérieux industriel (Norman Osborne) pour réussir au plus vite.

Pressé, Connors teste sur lui-même un sérum basé sur les pouvoirs régénérateurs des reptiles.

Bien que dans les premiers temps il recouvre son bras, la suite se gâte et le fait se transformer en horrible homme lézard, à la force et à l’agressivité surhumaines.
Perdant tout jugement, Connors dévaste New-York et entreprend de vaporiser son sérum sur la ville pour modifier génétiquement la race humaine à son image.

Spider-man qui a révélé sa double identité à sa petite amie Gwen, intervient pour empêcher le Lézard d’arriver à ses fins.

Malheureusement, il est surpassé en force par le monstre qui parvient à infecter les policiers chargés de l’arrêter.

Alors que Gwen tente de mettre courageusement au point un antidote aux transformations du Lézard, Spider-man conjugue ses forces avec la capitaine Stacy pour attaquer le monstre juché au sommet de sa tour pour vaporiser son produit diabolique à l’échelle de la ville.

La lutte est rude, le capitaine Stacy qui a découvert lui aussi la double identité de Parker est tué, et Spidey parvient in extremis à vaporiser l’antidote sur la ville pour guérir les victimes infectées et retransformer le Lézard en Connors qui filera directement en prison.

En conclusion, bien que largement inférieur au dernier volet réalisé par Sam Raimi, « The amazing Spider-man » est un bon divertissement brillant surtout par ses effets spéciaux et par la qualité de ses scènes d’actions particulièrement spectaculaires avec bagarres virevoltantes sur les gratte ciels de New York.

Sorti de cela, l’histoire est bien classique, avec l’apparition d’un ennemi au profil comparable à Docteur Octopus (un savant fou doté de supers pouvoirs), d’une nouvelle petite amie remplaçant Mary Jane (dans le comics elles sont en compétition permanente) avec pour le reste un acteur gringalet particulièrement fade et nigaud.

A réserver donc aux fans absolus du genre …

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