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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 13:19

Nous replongeons par le plus grand des hasards dans l’histoire profonde du comic book avec « Nova n°28 » sorti en France en 1980 chez ce bon vieil éditeur de Lug.

Ce « Nova n°28 » éternel petit mais toujours excitant format place cette fois Spider-man en tête de liste avec une aventure concoctée par Bill Mantlo (scénariste) et Jim Money (dessinateur) dans laquelle notre bon vieux monte en l’air new yorkais doit se colletiner avec un ennemi redoutable, Carrion, étrange mort vivant réincarné par clonage de son créateur le professeur Warren, avec comme idée fixe de créer une araignée non humaine à partir du sang de Spider-man sanglé sur une table d’opération et en fichue posture !

Heureusement l’arrivée imprévue du second couteau Darter, ex acolyte de Carrion se rebellant contre son maitre produit la diversion escomptée à Spiderman pour se libérer.

La plus grand confusion éclate ensuite avec un combat particulièrement médiocre amenant la mort de Darter tué par Carrion pour sa trahison, la fausse intervention du Tigre blanc qui tourne rapidement court et enfin l’araignée de synthèse, immonde pate informe immunisée contre les redoutables pouvoirs de mort de Carrion qui se retourne contre lui et le tue à son tour laissant un Spidey épuisé et passablement secoué par une pareille épreuve.

On monte de plusieurs divisions avec Stan Lee et Jack Kirby qui offrent de belles pages old school du Surfer d’argent, permettant de comprendre sa rébellion contre son maitre Galactus puis son châtiment de rester lui l’éternel voyageur de l’espace comme un paria sur Terre.

Dans cet épisode, le Surfer tente tant bien que mal de s’intégrer dans la population humaine en changeant d’apparence mais trop naïf se fait agresser par des voyous ce qui le pousse à se révolter de nouveau et à rester tel qu’il est réellement.

On termine par les 4 Fantastiques pris en main par Roy Thomas sur des dessins de John Buscema, avec un belle aventure amenant nos héros new yorkais au Rudyarda, pays fictif d’Afrique pour voler au secours de leur ami la Panthère noire, parti chercher un appareil volé appelé Vibrotron, sensé augmenter les pouvoirs d’absorption du Vibranium principale richesse du Wakanda.

Pays pratiquant l’apartheid, le Rudyarda ressemble pour beaucoup sans le nommer à l’Afrique du Sud de l’époque avec un régime profondément inégalitaire pour les noirs.

C’est en avion que la Chose et la Torche humaine se rendent sur place, délivrent la Panthère détenue prisonnière et comprennent que les voleurs ont agi pour le terrible Klaw, maitre du son qui entre alors en piste.

Le combat entre les FF, la Panthère noire et Klaw est comme souvent intense et se solde par la défaite de ce dernier, avec sa griffe sonique détruite par la poigne d’acier de la Chose et la destruction du Vibrotron avec l’un des voleurs.

En conclusion, « Nova n°28 » est en réalité malgré la qualité de ses intervenants et des dessins toujours propres, plutôt décevant et plat.

Face à un ennemi de Spider-man pourtant délicat en raison de ses immenses pouvoirs : intangibilité, contact mortel, super force et télépathie, Mantlo cafouille abondamment dans une intrigue confuse n’exploitant pas les potentialités du personnage.

Le Surfer d’argent est certes toujours intéressant mais l’intrigue ici présente tient plus lieu de prélude/interlude à une autre histoire qu’on imaginerait plus consistante et structurée.

Quand aux FF, malgré la présence toujours excitante d’un criminel puissant et féroce comme Klaw et celle additionnelle de la Panthère noire avec comme toile de fond une critique de l’apartheid d’Afrique du Sud, reconnaissons que cette histoire à dormir debout du Vibrotron (non ce n’est pas un sex toy des années 80 !) s’avère plus que poussive.

Les FF s’en sortent pourtant le mieux de ce 28ième numéro, qui déçoit franchement au regard des forces réunies pour l’occasion.

Nova n°28 (Bill Mantlo, Stan Lee, Roy Thomas, Jim Mooney, Jack Kirby, John Buscema)
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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:49

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C’est avec une certaine émotion que je vais aborder ce « Titan n°30 » car premier comic book qui tomba entre mes mains d’enfants en 1981.

A cette époque, le phénomène Star wars bâtait son plein, aussi n’est il pas étonnant de retrouver une adaptation en bandes dessinées dans les premiers numéros de Titans.

Ici Mary Jo Duffy (scénario) aidé de Jean Frisano (dessins) prend ses distances avec l’histoire imaginée par George Lucas, pour narrer une aventurette du passé de Obiwan Kenobi, le maitre Jedi, grand père de Luke Skywalker.

Dans celle-ci, l’habile Jedi voyageant sur un croiseur touristique dans l’espace, utilise une ruse tactique pour préserver le vaisseau d’une attaque de pirates de l’espace, les Mersons.

Plus intéressant car réellement original, Iron-fist (alias Danny Rand)  pris en charge par le duo de maitres Chris Claremont (scénario) et John Byrne (dessins) pour conter une magnifique aventure dans laquelle le héros git alité après qu’un rival appelé Serpent d’acier lui ait dérobé son fameux poing de fer, affaiblissant considérablement son énergie vitale.

Fist reçoit l’aide des ses amis, les détectives Colleen Wing et Misty Knight, la belle afro américaine avec qui il semble avoir une relation intime, mais surtout de Spider-man qui apporte une aide précieuse.

On apprend que le Serpent d’acier est en réalité Davos, élève du monastère de Kun-Lun qui n’accepta pas d’être battu par Wendell Rand, le père de Danny dans la conquête du poing de fer et qui cherche à présent à se venger sur son fils.

Investi du poing de fer, Davos se révèle un adversaire redoutable capable de tenir tête à Spider-man et aux deux détectives réunies.

Iron-fist rassemble donc ses dernières forces et affronte son rival dans un combat pour l’honneur.

Mais aveuglé par sa rage, Davos se montre incapable de maitriser l’énergie du poing de fer qui le consume et finit par le détruire, Fist finissant par récupérer son bien et embrassant Misty devant un Spider-man rassuré par cette fin heureuse.

Cela semble impossible mais Captain Marvel scénarisé par Doug Moench et dessiné par Pat Broderick place à la barre encore plus haut (à un niveau exceptionnel donc) ou le héros cosmique aidé de Drax doit faire face à une incarnation maléfique de Isaac, l’ordinateur de Titan, qui flanqué de redoutables créatures  Chaos, Gé, Stellax, a pour but la destruction de Titan.

Après avoir placé ses amis humains Rick Jones et Gertie en sécurité, Marvel peut donc combattre ces féroces adversaires qui se révèlent trop puissants pour lui.

Marvel et ses amis se retrouvent donc dans un vaisseau aux cotés de Mentor, Elysius et Eros pour mener leur dernier combat.
La noblesse d’âme de Marvel qui n’hésite pas à se encaisser une rafale mortelle lui étant destinée, pousse Drax a une réaction de colère et à déchainer suffisamment de puissance pour détruire le dénommé Stellax.

Le terrible effort le met hors combat mais déchaine aussi Marvel qui faisant usage de son pouvoir cosmique défait aisément Gué et Chaos.

Isaac et Marvel restent donc face à face pour un ultime duel et si l’ordinateur semble prendre le dessus et vouloir imposer un monde à son image peuplé de clones robotisés, Marvel réagit en puisant dans les tréfonds de son pouvoir cosmique pour faire ressentir à son adversaire toute la somme des expériences humaines (amour, haine, peur, doute, joie, espoir ..) depuis l’histoire de l’humanité ce qui le rend fou et le déconnecte.

Tandis que les Eternels fêtent la victoire, Drax s’éclipse l’esprit pacifié et nourrissant une estime pour son ancien ennemi Captain Marvel.

On termine par une histoire puisant dans les premiers Marvel de la fin des années 60, dans laquelle Roy Thomas (scénario) et Don Heck (dessins) font tomber les légendaires Envahisseurs (Captain américa, la Torche humaine, le Prince des mers) sous le contrôle télépathique de leur ennemi nazi l’infernal Crane rouge, pour affronter une autre équipe fameuse de super héros, la Légion de la liberté, rassemblée par Bucky Barnes.

Le combat a lieu dans un stade de baseball et revêt un aspect spectaculaire et permet de mettre en lumière des héros aussi méconnus et oublié que Patriot, Whizzer, Diamant Bleu, Jack Frost, Film-man, Corbeau rouge, Miss America.

Une intervention appropriée de Toro permet de détruire la machine infernale de Crane rouge asservissant les Envahisseurs et met fin de fait au combat stérile entre les super héros pour préserver la foule assemblée dans le stade.

En conclusion, loin de moi l’idée de me moquer avec le recul de cet excellent « Titan n°30 ».

Si pour être tout à fait honnête, l’adaptation de Star wars par Marvel n’est pas une franche réussite et à un arrière gout de réchauffé et si l’exhumation de ces bons vieux Envahisseurs ennemis des nazis sonne dans les années 80 un peu dépassée avec le graphisme toujours minimaliste de Heck, les deux autres aventures côtoient le sublime.

Iron-fist impeccablement dessiné par le génial Byrne, tient la route dans un univers d‘art martiaux, de mérite, de spiritualité et de respect, grandement aidé par un scénario excitant concocté par Claremont qui se surcroit permet de lier une belle histoire d’amour entre un beau blond et une belle afro américaine.

Mais le plus incroyable reste cette aventure de Captain Marvel sublimée Broderick avec des ennemis de haut calibre, un puissant souffle épique tournant autour des vertus de l’amitié, de la bonté, de la générosité et du sacrifice désintéressée pour une cause plus haute que soi, ce qui constitue finalement pour moi l’essence du héros.
Je comprends donc avec le recul en constatant la haute qualité de ce Titan, les raisons de ma fascination première pour les comics books.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 18:30

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Paru en 1979, Spidey était pour moi la parution de Lug la plus faible, loin des Strange, Special Strange voir Titan ou autre Nova.

En témoigne « Spidey n°51 » sorti en 1984 et exhumé de mes archives personnelles.

Dans ce numéro présentant tout de même une Phénix des plus alléchantes, le lecteur découvre les premiers épisodes des X-men de 1967, avec Roy Thomas au scénario et Werner Roth aux dessins.

Ici nos mutants habillés selon leur vieux uniformes jaune et bleu interprètent mal un message d’alarme du Fantôme (le Hurleur) parti dans les montagnes d’Europe centrale à la recherche du groupe ennemi Facteur 3 et attaquent Spider-man aux Etats-Unis en le confondant avec un robot araignée.

Spider-man, qui vient de triompher du robot, ne comprend donc pas les raisons de cette attaque, mais fait mieux que se défendre, tenant tête à lui seul à tous les X-men réunis à l’exception de Strange girl qui parvient finalement à avertir ses coéquipiers de la méprise, ce qui met brutalement fin au combat et laisse un Spider-man trempé et furieux.

Après le classicisme, la nouveauté avec un nouveau venu, Crystar, fortement inspiré de l’univers héroic fantasy très en vogue dans les films à l’époque.

Mary Jo Duffy (scénario) et Brett Blevins (dessins), créent donc deux frères, Crystar et Moltar, régnant sur le royaume de Crystalium, qui se voient mis en garde par le magicien Ogéode qu’une catastrophe est imminente.

Les deux frères sont divisés par l’annonce du vieux magicien, qui annonce une attaque du sorcier Chaos, capable de faire déferler des hordes de monstres sur leur royaume.

Plus tard un autre sorcier nommé Zardeth, en réalité un serveur du Chaos, vient proposer aux princes de s’allier à lui dans la lutte finale entre bien et mal.

Très agressif, Zardeth pose un ultimatum aux princes qui se déchirent en un terrible conflit.

En effet, le bouillant Moltar souhaite rejoindre Zardeth tandis que Crystar s’y oppose.

Après que Warbow un proche des frères soit tué par Zardeth pour lui avoir crevé un œil, une lutte à mains nues éclate et provoque la mort de l’oncle des deux frères.

Dans la confusion et le stress, Moltar blesse mortellement également son frère Crystar qui agonise dans ses bras.

La troisième partie de Spidey, sans nul doute la plus intéressante des trois, voit Mary Jo Buffy (scénario) et Jerry Bingham (dessins) proposer sur mode de « Et si … » un mode alternatif, une variante de la mort de Phénix, ou Jean Grey finalement vivante, était guérie par la technologie Shi’ar de la possession du Phénix.

Revenue sur Terre sans pouvoirs et en apparence apaisée, Jean n’a pas le temps de savourer longtemps sa liberté retrouvée, puisque Lilandra demande leur aide pour secourir la planète Armara, menacée de destruction par une attaque de Galactus.

Sans hésiter, les X-men renforcés de Polaris et Havok vont sur Armara et se heurtent au terrible Terrax, héraut de Galactus, capable à l’aide de sa hache cosmique de commander à la terre.

Balayés par Terrax malgré une farouche résistance de Cyclope et Havok, les X-men sont finalement secourus par Jean, dont le pouvoir du Phénix se réveille sous l’effet du stress.

Déchainé, le Phénix aisément un adversaire pourtant redoutable en le dépouillant de ses pouvoirs …

En conclusion, trente ans après, « Spidey n°51 » reste au faible niveau d’intérêt que je lui portais dans les années 80.

Les aventures des X-men des années 60 grossièrement dessiné par Roth sont d’une platitude absolue, et Spider-man surcoté pour l’occasion, ridiculise Cyclope, le Fauve, Angel et Iceberg.

On reste sceptique sur l’introduction de Crystar, pale tentative d’histoire d’héroic fantasy dans l’univers Marvel avec une histoire et un graphisme bien naïfs.

Il reste cependant la belle aventure autour de Phénix qui trouve en Terrax et Galactus deux adversaires à sa mesure.

Difficile de résister à une aventure cosmique aussi majestueuse et si bien en forme par le trait fin et délié de Bingham.

Au final, un numéro franchement moyen qui sans le Phénix, sombrerait dans la médiocrité totale.

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 19:32

 
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En 1991 et la suite des Strange origines avec « Special Strange Origines n°256 ».

Dans la première partie scénarisée par James Owsley sur des dessins de Mark Bright, Spider-man se trouve embarqué dans une salle affaire d’espionnage à Berlin Est, ou il croise Wolverine, à la recherche de son amie Charlie, espionne condamnée à mort par le camp de l’Est.

Après un court passage ou les deux héros si dissemblables s’allient pour lutter contre des tueurs déterminés, Wolverine qui méprise Spider-man et le considère comme un gamin, fait cavalier seul et retrouve son amie Charlie, qui se sachant vouée à la mort, désire mourir de ses griffes dans un cimetière.

Fidèle à ses idéaux, Spider-man intervient pour sauver Charlie et combat ardemment Wolverine dans le cimetière.

Malgré d’évident avantages, notamment une force et une rapidité supérieures, Spider-man semble faire un complexe devant la dureté implacable de Wolverine.

Au coude à coude, Wolverine profite d’un léger avantage pour pousser Spider-man à tuer d’un coup de poing Charlie en le prenant pour lui.

C’est donc un Peter Parker passablement traumatisé par le choc du meurtre d’une femme qui rentre aux Etats-Unis se blottir dans les bras de sa chère Mary-Jane.

On bascule ensuite dans le second épisode avec les origines de la Torche humaine pas le Fantastique mais l’androïde crée dans les années 40 pour combattre le nazisme dans les comics de propagande américains.

Sous l’impulsion de Roy Thomas (scénario) et Rich Buckler (dessins), nous assistons donc à la montée en puissance de l’androïde Jim Hammond, policier à New York usant du pouvoir de se rendre inflammable pour combattre le crime avant de s’allier au Prince des mers, Captain américa et son alter égo Toro pour combattre l’Allemagne nazi et ses super héros aux noms grotesques : Master man, U-man, Baron blood et autres Crane rouge.

Le numéro se termine par un épisode-gag consacré à Miss Hulk, qui s’ennuyant pendant un Noel, affronte en les plus fameux super criminels Marvel avant finalement d’avouer qu’il ne s’agissait que d’une propagande commerciale !

En conclusion, « Special Strange Origines n°256 » ne recèle rien de réellement immanquable.

Le match entre Wolverine et Spider-man dans une ambiance glauque de Guerre foide a pour lui le mérite d’être violent, dur et sans trucage visant à favoriser l’un ou l’autres des héros, Spider-man surclassant en apparence son adversaire avant que dans la durée, le pouvoir régénérateur l’indestructibilité et le mental de Wolverine finissent par faire pencher la balance.

Les deux autres épisodes n’ont de leur coté strictement aucun intérêt, avec l’ancêtre de la Torche humaine, remplacé par le plus moderne et sémillant Johnny Storm  et une aventure sympathique mais ridicule de Miss Hulk.

Honnête donc mais laissera néanmoins le lecteur exigeant sur sa faim.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 20:04

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En 1990, « Special Strange Origines n°241 » voit le jour.

Dans sa première partie, ce numéro s’attache à décrire les origines de Miss Hulk, Jennifer Walters, la cousine de Bruce Banner, le véritable Hulk.

Sous l’égide du prolifique Stan Lee (scénario) et le coup de crayon de John Buscema, l’avocate Walters, prise pour cible par Trask un gangster pour avoir défendu un de ses rivaux, est atteinte par une balle en rentrant chez elle, ce qui pousse son cousin en cavale à lui faire une transfusion de sang pour lui sauver la vie.

Remise de ses blessures, Jennifer découvre alors qu’elle possède les mêmes attributs que Hulk et est capable sous l’effet du stress, de se muer en Miss Hulk, une femme-monstre inarretable.

Ces pouvoirs même mal maitrisés, sont une aide précieuse contre les tenaces gangsters qui reviennent à la charge pour accomplir leur contrat.

Jennifer parvient à assurer son travail et à convaincre les anciens hommes de main de Trask, pour témoigner contre leur ancien patron contre une remise de peine.

Mais au cours d’une ultime tentative des tueurs, son amie Jill est assassinée malgré une intervention assez chaotique de Miss Hulk.

Même si Jennifer remporte finalement son procès, le triomphe est profondément amer, avec en toile de fond, l’idée que sa vie ne sera plus jamais la même.

Dans la seconde partie du numéro, Roy Thomas (scénario) et Gil Kane (dessins), nous livrent les origines du super héros Iron-fist, alors qu’il livre un combat acharné dans un sanctuaire secrets d’arts martiaux de Kun-lun situé en plein Himalaya.

On découvre que Iron-fist en réalité Daniel Thomas, a perdu ses parents dans une expédition d’alpiniste en Himalaya.

L’associé de son père, aveuglé par la recherche de la gloire, a refusé de secourir le petit Daniel et sa mère, les livrant de fait à une mort atroce.

Mais le courage et le sacrifice de sa mère tuée par des loups, ont permis à Daniel de survivre et d’être recueilli dans ce fameux monastère ou il appris les arts martiaux par les prêtres de Kun-lun.

Face à un adversaire colossal, à la force inhumaine car robotisé, Daniel puise dans son passé la force de dépasser le sentiment de défaite qui l’habite et délivre son fameux maitre coup, le poing de fer, qui rend son poing quasi invulnérable pour détruire le robot et de réussir l’épreuve imposée par les ses pairs.

En conclusion,  sans être génial ou parfaitement inoubliable, « Special Strange Origines n°241 » n’en est pas moins bien ficelé et très plaisant à la lecture.

La naissance de Miss Hulk tient tout à fait la route, avec le coup de crayon habile de Buscema qui crée un personnage d’amazone athlétique et sexy.

On lui préfère cependant celle d’Iron-fist, inspirant sans doute la trame de « Batman returns », avec le drame familial de la perte des parents, puis l’ascèse de l’entrainement sans relâche pour la maitrise des arts martiaux afin de maitriser le poing de fer, sorte de quintessence martiale couronnant l’union physique et spirituelle du combattant pour faire de lui un authentique super héros.

Héros de seconds plans, Miss Hulk et Iron-fist font toutefois aujourd’hui partie des valeurs sures de l’univers Marvel et méritent, à ce titre, comme ce Special Strange origines, le respect.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 19:40

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Tout n’était sans doute pas digne d’intérêt et d’émerveillement dans les « Special Strange Origines » de chez Lug mais certains numéros pouvaient se révéler prodigieusement excitants comme « Special Strange Origines n°238 ».

Paru en 1989, « Special Strange Origines n°238 » propose un premier numéro exceptionnel signé de main de maitre par Chris Claremont (scénario) et Michael Golden (dessins) pour lancer Malicia alors sous l’emprise de la Confrérie des mauvais mutants contre les puissants Vengeurs.

Après avoir absorbé de manière définitive les pouvoirs de Miss Marvel, ce qui a pour effet de laisser Carol Danvers dans un état comateux après son repêchage par Spider-woman, Malicia triomphe sans difficultés de Captain america et attaque par surprise les Vengeurs, contactés par Spider-woman pour aider Carol.

Contre toute attente, Malicia absorbe en plus les pouvoirs de Thor et devient donc quasiment invincible.

Elle expédie la Vision et Wonder-man, pourtant deux poids lourds de chez Marvel, avant d’effectuer un repli stratégique prudent pour retrouver ses amis de la Confrérie.

Après que Mystik ait dupé Iron-man et neutralisé son armure, elle peut alors libérer tous ses amis de la Confrérie.

Les Vengeurs qui entre temps ont appris le passé trouble de Carol, mystérieusement fertilisée par Immortus pour donner naissance à un homme appelé Marcus, réagissent et engagent un somptueux combat contre la Confrérie.

Le match est de toute volée, la Vision bien aidé par les autres Vengeurs, finissant par neutraliser l’increvable Colosse qui avait pourtant ridiculisé Wonder-man, Iron-man réactivé prenant sa revanche sur Malicia après que ses pouvoirs absorbés faiblissent, tandis que la Sorcière rouge neutralisant à elle seule le reste de la troupe (Avalanche, Pyro).

Seules Mystik et Malicia parviennent à prendre la fuite.

On termine l’aventure par de fortes révélations sur Carol, en réalité manipulée par Marcus pour qu’elle tombe amoureuse de lui jusqu’à ce qu’il périsse prématurément.

Meurtrie, Carol reste donc auprès du cocon protecteur des X-men pour tenter de refaire sa vie.

Les Vengeurs toujours mais ceux de 1968 avec leur première rencontre avec le demi dieu Hercule manipulé par l’Enchanteresse pour les attaquer.

Sur un scénario de Roy Thomas et des dessins de Don Heck, Hercule s’en prend mollement à une équipe amoindrie se disputant au sujet de l’intégration éventuelle de la Veuve noire.

Les braves Goliath, Œil de Faucon et Vif argent ne constituent que des amuses gueules pour Hercule qui fort logiquement finit par arrêter le combat après s’être aperçu de sa manipulation.

Son père Zeus, en représailles le condamne à rester une année sur Terre, ce qui constitue un bon prétexte pour son intégration chez les Vengeurs.

En conclusion, « Special Strange Origines n°238 » est un numéro assez inégal, dont la première partie peut être considérée comme exceptionnelle aussi bien du point de vue du scénario que des dessins sombres et puissants, narrant un combat entre deux des plus belles équipes de super héros jamais crées avec une Malicia déchainée.

Comme cerise sur le gâteau, Claremont apporte une touche d’émotion supplémentaire autour de la relation complexe entre Malicia et sa victime la sculpturale blonde Carol Danvers.

On ne peut pas être aussi dithyrambique sur les origines de Hercule, avec un scénario ultra convenu de Thomas et un graphisme disons le franchement assez horrible de Heck.

Malgré ce bémol, je considère ce « Special Strange Origines n°238 » comme une superbe pièce d’anthologie.

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 08:54

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Les X-men toujours, avec « X-men, l’intégrale, 1968 » sur lesquelles travaillèrent de multiples scénaristes et dessinateurs.

Le tandem Roy Thomas-Don Heck est toujours aux avant postes pour débuter cette intégrale qui se voit s’inspirer fortement des écrits de Mary Shelley pour faire du Monstre de Frankenstein, un androïde extra terrestre agressif retrouvé au pole nord, que les X-men finiront pas vaincre difficilement à l’aide du pouvoir réfrigérant d’Iceberg.

On reprend les même et on recommence pourrait on dire lorsque Grotesk, un monarque d’un monde sous terrain détruit par les expérimentations nucléaires humaines et devenu un horrible mutant à la force surhumaine, s’en prend au monde de la surface.

Ivre de rage et quasi inarretable, Grotesk surgit des profondeurs du métro avec la ferme intention de détruire la salle de contrôle d’un centre expérimental et de mourir en même temps qu’il provoque de puissant séismes terrestres.

Le Professeur X est alors contraint de se déguiser en savant pour piéger la créature et un combat acharné s’engage alors contre ses fidèles X-men.

Grotesk périt finalement dans l’explosion de la machine mais entraine avec lui le Professeur X qui périt.

George Tuska prend alors en charge les dessins pour faire ressurgir le plus terrible ennemi des X-men, Magnéto, qui profitant de la mort de Xavier, se met en tête de construire une machine capable d’asservir mentalement l’humanité.

Magnéto s’établit sur une ile déserte avec ses protégés, le Crapaud qui lui sert de souffre douleur, et les frères et sœurs Vif argent/Sorcière rouge qu’il manipule.

Alerté du danger par un message posthume de Xavier, les X-men embarquent sur un cargo et s’arrangent pour se faire capturer par le maitre du magnétisme.

Les X-men sont pourtant vaincus par Magnéto qui a truffé son palais de pièges vicieux et enfermés dans des prisons annulant leurs pouvoirs.

Seul Angel parvient à se libérer et à s’enfuir.

Son étrange cavale aérienne l’emmène à rencontrer Red raven, dernier survivant d’une race d’hommes oiseaux engloutie par une ile sous marine.

Cette rencontre est classée sans suite puisque l’ile apparue à la surface retourne ensuite dans les profondeurs, laissant Angel tenter de rejoindre New York pour trouver du secours auprès des Vengeurs.

Avec Gary Friedrich au scénario et Don Heck/Werner Roth aux dessins, l’histoire se poursuit avec la libération de Cyclope de sa prison qui affronte Vif argent dans un duel singulier.
Rayons optiques contre vitesse surhumaine, la lutte est des plus plaisante, avec une victoire sur le fil pour Cyclope meilleur stratège.

Le rapport de force semble s’inverser lorsque les Vengeurs alertés par Angel surgissent sur l’ile mais à la suite d’un classique quiproquo s’en prennent à Cyclope qu’il trouve triomphant de leur ancien coéquipier Vif argent.

Seul contre les seconds couteaux Œil de faucon, Giant man, la Guêpe et la Panthère noire, Cyclope tient fermement tête et parvient à leur échapper en profitant de leurs dissidences internes, notamment par rapport à l’acceptation de la Panthère noire dans le groupe.

Magnéto utilise alors sa machine à conditionnement mental pour prendre le contrôle des X-men et les lancer sur les Vengeurs.

Arrive alors ce que le lecteur attend, une confrontation entre les deux équipes de super héros, Panthère contre Fauve,  Iceberg contre Œil de faucon, Cyclope contre Giant man, et Strange girl contre la Guêpe.

Mais contre toute attente, c’est une réaction du Crapaud, excédé par les mauvais traitement de Magnéto, qui viendra ruiner ses plans, détruire sa machine, son ile et le laisser s’écraser en plein milieu de l’océan tandis que le serviteur s’enfuie en fusée avec Vif argent et sa sœur.

Après un plaisant mais bancal interlude ou le Fléau ressurgit du néant pour attaquer les X-men et repartir aussi vite d’où il vient, les X-men se voit dissout par une décision gouvernementale.

Arnold Drake arrive alors en renfort au scénario pour proposer une ennuyeuse variation ou Iceberg et le Fauve livrés à eux même, défont le l’hypnotiseur le Mage qui se faisait passer pour un artiste pour dominer des foules de spectateurs.

De manière plus intéressante, Cyclope et Strange Girl reconvertie en mannequin, affrontent un ennemi bien plus redoutable, l’ordinateur vivant Quasimodo et ses robots aux pouvoirs physiques, électroniques étonnants.

Malgré son inventivité, Quasimodo est mis en fuite lorsque Cyclope détruit ses machines.

Magnéto mort, c’est son second, le mutant hypnotiseur Mesmero qui prend la relève avec les mêmes rêves de grandeur et une armée de mercenaires qui enlève la belle Lorna Dane (Polaris) pour la conduire dans une immense base secrète en plein désert.

Mesmero emploie une machine pour stimuler les pouvoirs magnétiques latents de Lorna, fille de Magnéto et faire d’elle la nouvelle reine des mutants.

En pleine réussite, Mesmero fait même capturer les X-men par ses hommes et les conduits dans sa base.

Mais malgré son traitement, Polaris reste fidèle aux X-men et déchaine ses pouvoirs sur Mesmero afin de le vaincre.

Stan Lee en personne revient au scénario pour un nouveau coup de théâtre qui voit Magnéto qu’on croyait mort revenir sur le devant de la scène.

Une gigantesque bataille éclate alors à Mutant city entre Magnéto aidé de Mesmero et de ses hommes et les X-men qui parviennent finalement à s’extraire de ce nid de frelons, non sans avoir été contraints de laisser Lorna sur place.

A leur retour au manoir, Iceberg tombé amoureux de Lorna se montre incapable de supporter les critiques de Cyclope et décide de quitter le groupe.

Lee et Drake sur des dessins de Roth, utilisent la fin de l’intégrale pour proposer des aventures plus spécifiques ou les origines du Fauve, fils d’un scientifique irradié sont révélées avant qu’il ne tombe entre les mains du Conquistador, super criminel hispanique exerçant un chantage par la capture de ses parents.

Angel brillamment dessiné par George Tuska a également droit à une exposition particulière pour venger la mort de son père, tué par un criminel masqué de second plan appelé le Dazzler.

En conclusion, si « X-men, l’intégrale, 1968 » connait des débuts poussifs avec des ennemis de second ordre (Frankenstein, Grotesk) ou le retour improbable du Fléau, la qualité des histoires (et du graphisme) s’améliore ensuite avec le retour de Magnéto agrémenté de Mesmero et Polaris dans une aventure de grande envergure.

L’apport de Vengeurs particulièrement agressifs et divisés est également des plus notables.

Rien de génial donc dans ces X-men encore prisonniers de leurs origines et de personnages peu étoffés, mais quelques éléments importants tout de même, la mort de Xavier puis la naissance de Polaris et de Mesmero.

Coté graphisme, on reste dans une représentation moyenne-basse, meilleure que celle de Jack Kirby mais très éloignée de celle de John Byrne.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 20:55

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Poursuite de la collection des intégrales X-men avec « X-men, l’intégrale, 1969-1970 ».

Avec Stan Lee et Arnold Drake au scénario sur des dessins de Werner Roth et Don Heck, le lecteur est plongé dans le feu de l’action, ou Cyclope déguisé en Erik le Rouge, parvient à pénétrer dans la base secrète insulaire d’un Magnéto, à profiter de ses pouvoirs amoindris pour prendre le dessus sur son féroce lieutenant Mesmero pour appeler ses collègues X-men à la rescousse.

Si on ajoute le fait que Iceberg  parvient également à retourner Polaris en lui affirmant que Magnéto n’est pas son père, on comprend que Mesmero et ses quelques gardes, ne font pas longtemps le poids et contraignent Magnéto à détruire son ile secrète.

La belle Polaris rejoint temporairement les X-men et fait rapidement fondre le jeune Iceberg.

Puis le Fauve se trouve contraint par super criminel appelé El conquistador, de dérober un amplificateur électronique d‘une centrale, afin d’augmenter son armure électrique.

Les histoires s’entrecoupent, Barry Smith prend la plume pour décrire un savoureux choc entre les X-men et le fougueux Blastaar attiré sur terre par une machine infernale du Professeur-X.

On comprend que la puissance physique et le pouvoir explosif de Blastaar surclassent les X-men mais une remise en marche importune de la machine, propulse fort opportunément le dangereux extra terrestre dans sa zone négative natale.

Roth revient terminer l’aventure consacrée au Conquistador, dont les rêves de puissance sont annihilés par le pouvoir mental du Professeur qui trafique le dispositif électronique pour faire exploser la centrale.

Avec Heck, le récit prend une tournure plus structurée ou Alex Summers, le frère de Cyclope, est capturé par un mutant égyptien appelé le Pharaon moderne, afin d’utiliser son potentiel mutant pour centupler ses pouvoirs.

Les grands pouvoirs (projection d’énergie, hypnotisme, manipulation soniques) du Pharaon ainsi que ses gardes fanatisés, le rendent particulièrement redoutable et lui permettent de tenir tête à tous les X-men réunis venus secourir Alex.

Après une courte aparté consacrée à la révélation des pouvoirs d’Angel, le récit se poursuit dans l’Egypte des pyramides, ou le Pharaon emmène Alex et Cyclope, vaincu en combat singulier.

Les deux frères parviennent à se libérer et obtiennent l’aide appréciable des X-men.

Sous l’impulsion de Neal Adams, dessinateur de grand talent, les X-men ne parviennent à venir à bout du Pharaon et de ses troupes, et ce dernier parvient à transmuter l’énergie cosmique drainée par le corps d’Alex pour se transformer en une créature surpuissante appelée le Monolithe vivant.

Géant quasiment invincible, le Monolithe est brutalement vaincu par Alex qui parvient à inverser le processus de transformation.

Le jeune homme a à peine le temps de se remettre du choc de la révélation de son pouvoir mutant de projection d'onde de chocs, qu’une nouvelle menace émerge avec une soudaine attaque des sentinelles, robots géants pilotés par Larry Trask, le fils du créateur Bolivar, qui désire venger la mort de son père en s’en prenant aux mutants.

Revenus à New-York pour secourir Lorna, le Fauve et Iceberg sont capturés par les robots géants et découvrent avec stupeur que Alex, transformé en héros costumé Havok, a rejoint le camps de Trask.

Aidé par un juge appelé Chalmers, Trask lâche ses robots déchainés sur tous les mutants du monde, capturant des mutants de renom comme le Hurleur,  Angel, Unus, le Colosse, Vif Argent, le Crapaud, la Sorcière rouge, Mesmero ou le Pharaon moderne.

Mais aveuglé par sa haine, Trask bascule dans la radicalité et après un conflit avec Chamlers, perd le médaillon qui masquait son identité mutante.

Démasqué, il est neutralisé par ses propres créations qui deviennent alors autonomes.

Cyclope, le Fauve et Strange Girls grimés en Vif argent, le Crapaud et la Sorcière rouge volent alors au secours de leurs amis, mais c’est le sacrifice de Chamlers qui permet de libérer la totalité des mutants, y compris Havok qui a tardivement compris son erreur.

Cyclope use alors d’une ruse habile en manipulant la logique bornée des sentinelles pour les envoyer au cœur du soleil afin de neutraliser pour eux la source de toute évolution.

Le lecteur décidément gâté découvre ensuite le terrible secret du psychiatre Karl Lykos, qui se transforme en Sauron suite à une morsure de ptérodactyle durant un séjour dans la Terre sauvage.

Perturbée par le rejet de la famille de la femme qu’il aime, Lykos use de ses pouvoirs de vampire pour absorber l’énergie de Havok.

Pris en chasse par les X-men, le Sauron comprend que son pouvoir s’épuise vite et se sentant redevenir humain préfère hypnotiser Angel pour l’amener en lieu sur.

Après avoir absorbé les pouvoirs de Polaris, Lykos décide de se venger du père de se promise en le tuant, mais réalisant finalement sa folie, prend la décision de se suicider en se jetant du haut d’une falaise enneigée de la Terre sauvage.

L’histoire se poursuit avec une aventure en plein milieu de la Terre sauvage, ou Magnéto privé de pouvoirs, a élu domicile et mène d’horribles expériences génétiques sur les sauvages afin d’en faire des mutants.

Aidé par Ka-zar, le tarzan de la zone, les X-men partent secourir Angel et affrontent les créatures de Magnéto : Equilibrius, Gaza, Amphibius, Timberius, Cervico et Syrinx et Lorelei et finissent par les surclasser, pour ensuite détruire sa machine infernale et ruiner ses plans de grandeur.

La suite de l’intégrale reprise par Don Heck, est consacrée au mutant atomique japonais Feu du soleil, qui attaque de front Washington, afin de venger l’affront fait à son pays à Hiroshima.

Malgré ses pouvoirs, Feu du soleil est sérieusement contrarié dans ses plans par les X-men et renonce tout à fait à ses plans, après la mort de son père tué par un fanatique.

Avec Dennis O’Neil au scénario, les X-men affrontent une race d’extra terrestres Z’nox désirant conquérir la Terre et doivent joindre leurs efforts pour canaliser toute la puissance mentale des cerveaux humains capturée par le Professeur X et repousser psychiquement l’attaque des Z’nox.

L’effort épuise le Professeur X qui tombe en catalepsie.

Pour le secourir, les X-men, doivent contacter sous la plumme de Sal Buscema, Bruce Banner seul amène de ranimer par sa science le professeur.

Mais les mutants se heurtent à son alter égo Hulk, qui malgré une jolie performance de Strange girl qui parvient à l’endormir temporairement, se révèle au final trop puissant pour être capturé par la force.

Banner conserve néanmoins assez de conscience pour aider les X-men à ranimer Xavier.

En conclusion, malgré quelques épisodes inutiles sur la genèse des héros (Angel, Strange girl), « X-men, l’intégrale, 1969-1970 » est une intégrale particulièrement riche et excitante.

La galerie des personnages est réellement passionnante avec l’arrivée du puissant mutant Havok capable d’envoyer de terrible ondes de choc et son flirt Polaris, qui finit par laisser tomber le pauvre Iceberg, pour le coup considérablement refroidi.

Coté ennemis, le choix est également pléthorique avec le Pharaon qui sous l’incarnation du Monolithe vivant est sans nul doute l’un des adversaires les plus puissants des X-men et dont le coté égyptien confère un surplus appréciable d’exotisme, les sentinelles à leur niveau de dangerosité maximum, l’arrivée du torturé Sauron et en bonus Feu du Soleil et Hulk qui viennent compenser un Magnéto certes affaibli mais toujours dangereux par le génie de son esprit.

Même si ces vieux X-men sont pour moi à la base moins intéressants que la version de Chris Claremont/John Byrne, le travail de Roy Thomas est ici de superbe qualité.

Coté dessins, l’arrivée de Neal Adams et son style travaillé/adulte, vient considérablement élever la représentation graphique de nos chers X-men.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 20:45

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Nous restons dans le registre souvent plaisant des comics vintage avec « Vengeurs : la guerre krees/skrulls » paru en 1971.

A l’origine de ce nouveau cross over galactique, le scénariste star des 70, Roy Thomas avec pour illustrer son propos les dessinateurs Neal Adams, Sal et John Buscema.

« Vengeurs : la guerre krees/skrulls » utilise le vieil antagonisme entre les deux races extra terrestres ennemies de toujours, avec comme enjeu principal de cette guerre, notre bonne vieille planète terre ou évoluent les Vengeurs.

Le héros maudit Captain Marvel, issu de la race kree, semble être l’élément clé du conflit.

On découvre le lien qui l’unit avec Rick Jones (ex ami de Hulk), jeune homme sans histoire, doté de néga-bracelets, lui permettant de faire prendre la place de Marvel, exilé en pleine dérive dans la zone négative.

Après un court interlude sans réelle importance ou le terrible Annihilus profite d’une brèche pour venir sur terre avant d’être sèchement renvoyé d’où il vient, Captain Marvel irradié et mal en point est finalement traité contre son gré par ses collègues Vengeurs (Vision, Sorcière rouge, Vif argent).

Coté kree, Ronan l’accusateur prend le pouvoir face à l’Intelligence suprême et lâche une puissante sentinelle sur les Vengeurs.

Le robot ne fait qu’une bouchée des Vengeurs en effectif réduit avec une Vision affaiblie par ses efforts pour soigner Marvel et n’a aucune difficulté à enlever Captain Marvel.

Puis le récit bascule brutalement vers l’Antarctique ou les Vengeurs se rendent à l’appel de Goliath (Œil de Faucon métamorphosé en Giant man plus viril) pour secourir Pourpoint jaune le mari de la Guêpe disparu dans une curieuse jungle artificielle perdue au milieu de la banquise.

En réalité, c’est encore une fois Ronan et sa sentinelle qui sont derrière tout cela avec la mise au point d’une machine infernale destinée à faire régresser l’humanité au stade amibien.

Ronan et la sentinelle se montrent une nouvelle fois trop forts pour les Vengeurs et les capturent tous à l’exception de Vif argent et Rick Jones.

Pire, Goliath est contrôlé mentalement et Pourpoint jaune soumis au rayon de l’évolution, a régressé jusqu’au stade de l’homme des cavernes.

Mais la courageuse attaque de Vif argent et Rick offrent une diversion suffisante pour permettre aux Vengeurs de se libérer et détruire la machine infernale.

La nouvelle d’une attaque d’envergure des skrulls contre le royaume des krees oblige Ronan à mettre un terme à ses plans et laisser sa sentinelle s’auto détruire.
Le processus d’évolution s’inverse et Pourpoint jaune redevient normal.

De retour à New York, les Vengeurs doivent faire face à une montée imprévue du racisme anti alien, soigneusement entretenu par le politicien Craddock.

Ce climat de suspicion et de chasse aux sorcières fait immanquablement penser au Mc Carthysme et même si les Vengeurs attaqués de toute part, y compris de manière surprenante par leurs collègues Fantastiques, continuent de protéger Captain Marvel.

Malgré cela, l’étau se resserre lorsque Thor, Iron-man et Captain america dissolvent l’équipe pour la punir d’avoir aider Marvel, qui de toute façon a été une nouvelle fois capturé mais cette fois par les Skrulls.

Sous la plume de Neal Adams se déroule alors un interlude original ou l’Homme fourmi réduit sa taille pour explorer de l’intérieur le corps malade de la Vision et le réparer.

Guéri par l’intervention de son créateur, la Vision peut expliquer à Thor, Iron-man et Captain america l’agression surprise dont ont été victimes les Vengeurs par trois skrulls dotés de l’apparence et des pouvoirs des Fantastiques.

La contre attaque des Vengeurs a donc lieu et le quatuor de choc parvient aisément à vaincre les Fantastiques de série B, sans pouvoir empêcher leur chef le Super skrull de s’enfuir avec les Vengeurs prisonniers.

En plein combat, Goliath semble perdre ses pouvoirs et même la Vision infiltrée dans le cockpit du vaisseau comprend qu’il ne peut vaincre à lui seul le Super skrulls doté des pouvoirs des 4 Fantastiques et préfère abandonner ses amis.

Tandis que le Super skrull a le déplaisir de se voir détenu prisonnier sur son propre monde, l’empereur skrull fait pression pour que Marvel lui livre les secrets défensifs des krees en jouant à mettre en difficulté Vif argent et la Sorcière rouge face à des monstruosités de l’espace.

Sur terre, les Vengeurs utilisent les compétences scientifiques d’Iron-man pour démanteler en douceur un bataillon de soldats mandroides mandatés par le virulent Craddock et volent ensuite au secours de Flèche noire, le monarque des Inhumains à retrouver son trône une nouvelle fois usurpé par son frère Maximus.

Les Vengeurs sont ensuite aidés par Nick Fury qui leur fourni une navette spatiale du S.H.I.E.L.D pour se rendre dans le royaume des skrulls afin de libérer leurs amis détenus.

Même l’armada des croiseurs skrulls ne peut arrêter Thor, Iron-man et la Vision mais tandis que Captain Marvel parvient à gagner du temps en neutralisant l’arme anti kree que les skrulls l’ont forcé à créer, Rick Jones détenu dans le monde des krees révèle alors avec l’aide de l’Intelligence suprême d’étonnants pouvoirs qui lui permet à lui seul de paralyser krees et skrulls et de mettre ainsi fin au conflit.

Son action a également pour effet de dévoiler la véritable nature de Craddock, en réalité un skrull infiltré pour attiser sur terre la haine anti kree.

L’histoire se clôt ensuite lorsque Marvel fusionne avec Rick pour l’aider à se remettre de sa terrible épreuve.

En conclusion, « Vengeurs : la guerre krees/skrulls » est une aventure de grande envergure galactique mais qui manque pour moi de fond sur le scénario et surtout d’intensité pour atteindre les sommets escomptés.

La guerre entre krees et skrulls est en réalité peu passionnante, les derniers nommés étant malgré tout les plus intéressants en raison de leurs capacités d’infiltrations liées à leur nature métamorphe.

Dans ce conflit stérile, Ronan et son symétrique le Super skrull sont les personnages les plus intéressants car considérés comme rebelles dans leurs propres camps.

Reste ensuite l’intervention de l’Intelligence suprême comme juge de paix, utilisant le brave Jones comme vecteur de la neutralisation du conflit.

Décevantes également sont les confrontations avec les Vengeurs, réduits à une équipe de petit calibre, qui à l’exception de la Vision ne pèse souvent pas bien lourd dans les combats.

Enfin au niveau du graphisme, Adams impose son style fin et élégant face à celui plus standard de Buscema.

« Vengeurs : la guerre krees/skrulls », un classique pour moi surestimé.

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 18:35

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La suite des aventures des X-men dans les années 60 avec « X-men, l’intégrale 1965 »  de l’inamovible paire Stan Lee-Jack Kirby.

Malgré la présence pourtant alléchante des Vengeurs, le premier épisode tombe un peu à plat avec un affrontement contre Lucifer, l’irréductible ennemi du Professeur Xavier qui a relié le détonateur d’une énorme bombe aux battements de son cœur pour prévenir toute atteinte sur sa personne.

Alertés par Thor qui a flairé une menace très diffuse, les Vengeurs se rendent sur place et se heurtent aux X-men, qu’ils prennent à tort pour l’ennemi.

L’affrontement est de courte durée et assez médiocre avant que les Vengeurs s’aperçoivent de leur méprise et plient bagages.

Xavier contrôle mentalement Lucifer pour le rendre inconscient pendant que ses X-men guidé par son esprit déconnectent le mécanisme de la bombe.

La suite est exotique avec la première apparition de Ka-zar, le tarzan de la Terre sauvage, qui malgré un vocabulaire des plus primitifs (et ridicule !) aide par nécessité les X-men à vaincre des Hommes des marais hostiles désireux de donner en sacrifice à un tyrannosaure Marvel Girl et Angel.

On change de niveau avec le puissant Etranger qui enlève dans une autre dimension Magnéto et le Crapaud pour les étudier après que le maitre du magnétisme ait tenté de l’enrôler.

Restant dans le domaine de criminels de haut niveau, survient alors l’invulnérable Fléau, demi frère de Charles Xavier, qui attaquant de front le manoir des X-men est battu in extremis après que la Torche humaine et le Fauve soient intervenus pour déverrouiller le casque le rendant insensible aux attaques télépathiques du professeur.

Après le Fléau, les Sentinelles, autres grands ennemis historiques des mutants, qui se rebellent contre leur créateur Bolivar Trask après que celui-ci les aient crées pour combattre les mutants.

Le combat des mutants contre leurs prédateurs robotisés les amène dans le cœur de la base des sentinelles face à la sentinelle ultime, le puissant Moule initial, dont les pouvoirs étendus viennent à bout des X-men.

Cette aventure restant en suspens, la dernière partie de l’intégrale dessinée par Werner Roth sur un scénario de Roy Thomas est consacrée aux origines des X-men Cyclope et Iceberg, recrutés un par un par le Professeur-X.

Des deux profils, celui de Cyclope est le plus intéressant avec l’affrontement contre le diamant vivant, un criminel mutant que les pouvoirs combinant force et invulnérabilité physique du diamant avec télépathie, rend redoutable.

Au final, « X-men, l’intégrale 1965 » est de bonne, voir très bonne cuvée des années 60.
Les débuts avec les Vengeurs et même Ka-zar (avec une histoire allégrement copiée sur King-Kong) sont certes décevant, mais la suite tient formidablement en haleine avec des ennemis de premier plan, comme l’énigmatique entité cosmique appelée Etranger qui ridiculise Magnéto, et l’invulnérable Fléau, capable de tenir tête à tous les X-men réunis.

A cette occasion, les origines du Professeur Xavier sont explicitées, à travers la rivalité de son enfance avec un demi frère brutal, un père adoptif (Kurt Marko) meurtrier de son père et fortement intéressé par la fortune de sa mère.

Enfin les combats face aux robots géants des Sentinelles appartiennent également à la légende des X-men.

Pour la forme, le style de Kirby n’est certes pas celui que j’affectionne le plus, mais le travail réalisé dans le cadre du milieu des années 60 est tout à fait honorable.

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