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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 13:19

Nous replongeons par le plus grand des hasards dans l’histoire profonde du comic book avec « Nova n°28 » sorti en France en 1980 chez ce bon vieil éditeur de Lug.

Ce « Nova n°28 » éternel petit mais toujours excitant format place cette fois Spider-man en tête de liste avec une aventure concoctée par Bill Mantlo (scénariste) et Jim Money (dessinateur) dans laquelle notre bon vieux monte en l’air new yorkais doit se colletiner avec un ennemi redoutable, Carrion, étrange mort vivant réincarné par clonage de son créateur le professeur Warren, avec comme idée fixe de créer une araignée non humaine à partir du sang de Spider-man sanglé sur une table d’opération et en fichue posture !

Heureusement l’arrivée imprévue du second couteau Darter, ex acolyte de Carrion se rebellant contre son maitre produit la diversion escomptée à Spiderman pour se libérer.

La plus grand confusion éclate ensuite avec un combat particulièrement médiocre amenant la mort de Darter tué par Carrion pour sa trahison, la fausse intervention du Tigre blanc qui tourne rapidement court et enfin l’araignée de synthèse, immonde pate informe immunisée contre les redoutables pouvoirs de mort de Carrion qui se retourne contre lui et le tue à son tour laissant un Spidey épuisé et passablement secoué par une pareille épreuve.

On monte de plusieurs divisions avec Stan Lee et Jack Kirby qui offrent de belles pages old school du Surfer d’argent, permettant de comprendre sa rébellion contre son maitre Galactus puis son châtiment de rester lui l’éternel voyageur de l’espace comme un paria sur Terre.

Dans cet épisode, le Surfer tente tant bien que mal de s’intégrer dans la population humaine en changeant d’apparence mais trop naïf se fait agresser par des voyous ce qui le pousse à se révolter de nouveau et à rester tel qu’il est réellement.

On termine par les 4 Fantastiques pris en main par Roy Thomas sur des dessins de John Buscema, avec un belle aventure amenant nos héros new yorkais au Rudyarda, pays fictif d’Afrique pour voler au secours de leur ami la Panthère noire, parti chercher un appareil volé appelé Vibrotron, sensé augmenter les pouvoirs d’absorption du Vibranium principale richesse du Wakanda.

Pays pratiquant l’apartheid, le Rudyarda ressemble pour beaucoup sans le nommer à l’Afrique du Sud de l’époque avec un régime profondément inégalitaire pour les noirs.

C’est en avion que la Chose et la Torche humaine se rendent sur place, délivrent la Panthère détenue prisonnière et comprennent que les voleurs ont agi pour le terrible Klaw, maitre du son qui entre alors en piste.

Le combat entre les FF, la Panthère noire et Klaw est comme souvent intense et se solde par la défaite de ce dernier, avec sa griffe sonique détruite par la poigne d’acier de la Chose et la destruction du Vibrotron avec l’un des voleurs.

En conclusion, « Nova n°28 » est en réalité malgré la qualité de ses intervenants et des dessins toujours propres, plutôt décevant et plat.

Face à un ennemi de Spider-man pourtant délicat en raison de ses immenses pouvoirs : intangibilité, contact mortel, super force et télépathie, Mantlo cafouille abondamment dans une intrigue confuse n’exploitant pas les potentialités du personnage.

Le Surfer d’argent est certes toujours intéressant mais l’intrigue ici présente tient plus lieu de prélude/interlude à une autre histoire qu’on imaginerait plus consistante et structurée.

Quand aux FF, malgré la présence toujours excitante d’un criminel puissant et féroce comme Klaw et celle additionnelle de la Panthère noire avec comme toile de fond une critique de l’apartheid d’Afrique du Sud, reconnaissons que cette histoire à dormir debout du Vibrotron (non ce n’est pas un sex toy des années 80 !) s’avère plus que poussive.

Les FF s’en sortent pourtant le mieux de ce 28ième numéro, qui déçoit franchement au regard des forces réunies pour l’occasion.

Nova n°28 (Bill Mantlo, Stan Lee, Roy Thomas, Jim Mooney, Jack Kirby, John Buscema)
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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 10:33

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1983 toujours avec on pourrait s’en douter le très attendu avec « Special Strange n°32 ».

Le duo John Byrne/Chris Claremont livre ici la suite de la passionnante saga du Phénix noir, avec après le massacre d’une planète peuplée d’êtres vivants par Jean Grey, une tentative désespérée des X-men pour arrêter leur amie devenu un demi dieu cosmique hors de tout contrôle y compris pour ses propres parents atterrés par sa mutation.

A l’aide d’un dispositif électronique crée par le Fauve, les X-men parviennent à brouiller pendant un certain temps les pouvoirs du Phénix et peuvent ainsi tenter une attaque de groupe.

Malgré leurs louables effort, Phénix reste trop puissante et il faut attendre l’arrivée du Professeur X plus puissant télépathe du monde pour profiter d’un moment ou la personnalité de Jean tentait d’échapper au contrôle du Phénix, et ainsi lui permettre de redevenir normale.

Pourtant le happy end est de courte durée puisque là peine Jean guérie, les X-men disparaissent …

Sans que le lecteur comprenne réellement pourquoi, un autre épisodes de X-men scénarisé par Claremont et dessiné par Dave Cockrum s’enchaine sans aucun lien avec la saga du Phénix noir.

Dans cet épisode au style beaucoup plus grossier que celui de Byrne, les nouveaux X-men affrontent les anciens (Cyclope, Angel, Fauve, Iceberg, Strange girl) venus se venger de leur éviction.

Le combat vif, âpre et spectaculaire a lieu dans la salle des dangers avant que l’on finisse par comprendre que les anciens X-men étaient issus du coté sombre de l’esprit du Professeur-X.

De manière assez décousue, le duo Claremont/Byrne revient pour propulser le très urbain Spider-man dans un superbe délire héroic fantasy dans lequel il lutte aux cotés de la sexy Sonia la rousse contre Kulan Gath un sorcier des temps ancestraux ressuscité par une amulette magique détenue dans un musée new yorkais.

Par sa sorcellerie, Gath déchaine dans le musée des créatures monstrueuses contre le duo qui finit par triompher en grande partie par la force et la vitesse de Spidey.

Une fois le sorcier vaincu, le gardien dont il avait pris possession du corps est libéré tandis que Sonia la rousse libère elle aussi le corps de Mary Jane Watson qu’elle avait investi pour le combat.

On termine par de nouvelles aventures de la Chose toujours dessiné par Byrne et scénarisé par Mark Gruenwald et Ralph Macchio.

Cette fois, dans l’ambiance confinée, scientifique et toujours oppressante du Projet Pegasus, la Chose doit faire face à une nouvelle menace, l’évasion du mutant nucléaire Nukléo, libéré de sa cellule par le mystérieux Docteur Lightner.

Malgré un esprit infantile, Nukléo est un colosse radioactif extrêmement dangereux.

Dans ce combat difficile, la Chose blessée au bras par l’attaque de Deathlock, reçoit l’aide du scientifique Tom Foster, plus connu comme super héros sous le nom de Goliath noir.

En plein doute par rapport à ses capacités de super héros, Goliath noir n’écoute pas les conseils de prudence de son ami Grimm et se jette sur le dangereux mutant pour le boxer à l’aide de poings de métal.

Il prend le risque de s’exposer aux radiations mais parvient après une lutte courageuse et un bon coup de main de la Chose au moment clé à remettre en prison Nukléo.

Mais c’est alors au tour de Wundar, un autre super héros fragile détenu dans le centre d’entendre des voix …

En conclusion, à n‘en pas douter « Special Strange n°32 » est dans la même lignée gagnante que son prédécesseur et poursuit l’épopée invraisemblable du Phénix noir.

Le combat entre un Phénix ramené à un niveau presque abordable et tous les X-men coalisés est superbe, avec une forte charge émotionnelle, qui entrave leur volonté de lâcher leurs coups afin de préserver leurs amie sous l’apparence du monstre.

On appréciera également le choc symbolique anciens/nouveaux X-men, même si les second surclassent largement pour moi en pouvoir et en personnalité les premiers.

Le duo Claremont/Byrne est tellement génial qu’il parvient à produire un numéro hors norme de Spider-man dans une ambiance héroic fantasy aussi envoutante que les courbes de Sonia la belle rousse.

Enfin les aventures de la Chose continuent de tenir en haleine, avec une attaque de colosse nucléaire après celle d’un cyborg du futur.

Vous aurez compris que tout concourt pour faire de ce « Special Strange n°32 » un must absolu du comic !

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 19:58

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Petit saut dans le temps et nous voila déjà en 1989 pour « Strange n°231 », comme le temps passe !

Cette fois Byrne a passé le flambeau à Bill Mantlo (scénario) et June Brigman (dessins), pour raconter le retour de la Division alpha au Nord du Québec là ou Loki leur avait fait croire à l’établissement d’un monde idyllique pour les mutants.

En réalité, cette  équipe déjà profondément différente de celle d’origine, recherche une fontaine magique enfouie sous terre par Loki pour guérir Véga malade et Aurora toujours en proie à ses pires tourments psychologiques.

Les capacités de forage du robot transformiste Box sont bien précieuses pour pénétrer sous l’épaisse couche de glace/pierre.

Mais en réalité, Loki condamné par des puissantes divinités Vikings appelées les Ombres à laisser les mortels en paix, manipule leur progression pour amener la Division alpha jusqu’à Svartalfheim royaume des Elfes noirs qui s’empressent d’attaquer nos héros.

La lutte contre les Elfes noirs est âpre et au cours de celle-ci, Puck tombe dans un gouffre magique qui lorsqu’il le libère de son nanisme, libère également le démon qui habite son corps.

Devant ce démon, sorte de djinn géant fauchant les âmes de son cimeterre qui vient ajouter une nouvelle menace à l’attaque des Elfes noirs, la Division décide de rebrousser chemin et de fermer la porte à l’aide des muscles puissants de Sasquatch et Box.

Malheureusement Aurora, qui a appris de la bouche même de Loki qu’elle et son frère descendaient de la lignée des Elfes, donne une partie de son pouvoir lumineux à Véga pour le guérir et se livre du même coup à la furie des Elfes noirs.

L’opération tourne donc au désastre pour la Division qui perd Aurora, Puck puis Véga, désireux de retrouver les « siens » à Alfheim, terre des Elfes.

Devenu un homme de grande taille, Puck décide de vivre une vie normale et de prendre du recul avec la vie de super héros.

Alors que Loki jubile de sa vengeance perfide, il est rattrapé par le courroux des Ombres qui le rejettent à Svartalfheim pour le punir se sa duperie.

On bascule ensuite dans l’univers beaucoup plus terre à terre et technologique d’Iron-man, avec un Tony Stark pris en main par David Micheline et Bob Layton, beaucoup plus fringuant, qui aidé par les capacités d’infiltration de l’Homme fourmi, s’arrange pour retrouver la trace de tous les super criminels en armure ayant de près ou de loin bénéficié des plans dérobé par la société Hammer.

La quête est assez diverse et Iron-man vêtu de blanc et rouge n’a en réalité pas grande difficulté à vaincre des troisième couteaux comme l’Homme aux échasses (régulièrement tabassé par Daredevil ou Spider-man) ou même l’obscur Broyeur qui se rend sans combattre.

Basé à Los Angeles, le Contrôleur qui utilise des disques de métal pour asservir mentalement des gens, est plus délicat à appréhender, mais finit également par être désactivé sur une plage californienne.

Malgré ces prises relativement faciles, de nombreuses technologies Stark restent aux mains de criminels et la protection juridique puissante de la Hammer, incline Stark à user de la force pour continuer sa quête de récupération.

On termine sur une aventure de niveau supérieur, ou Roger Stern (scénario) et John Buscema (dessins), mettent les Vengeurs à contribution pour réparer l’écorce terrestre endommagée par les stigmates du combat cosmique contre le Beyonder.

En réalité, même les Vengeurs se montrent incapable de réaliser une telle réparation, aussi font-ils appel au Surfer d’argent puis à l’Homme molécule (Owen Reece), qu’ils convainquent après moultes palabres à unir son gigantesque pouvoir à celui du Surfer pour agréger une énorme masse de matière et ainsi réparer la Terre.

Le petit homme y parvient, sous l’œil médusé de personnages aussi puissants que Hercule ou Miss Hulk, dont la force est ici dépassée.

Malin, Owen Reece prétend avoir épuisé son pouvoir dans l’effort et ainsi avoir droit à une vie normale avec sa compagne la brune plantureuse Vulcania.

Mais en réalité, il n’en est rien et son pouvoir est bel et bien intact.

En conclusion, ce « Strange n°231 » est au final une cuvée tout à fait honorable.

En toute honnêteté, malgré de louables efforts pour donner une dimension mythologique et épique, la Division alpha ne passionne guère, notamment en raison de personnages un peu ternes et des dessins moyens de Brigman.

Servi par un excellent graphisme de Layton et par une intrigue pimentée, Iron-man remplit bien son rôle tandis que le joyau de ce numéro se montre, une fois n’est pas coutume les Vengeurs, avec une belle entreprise mettant en relief les pouvoirs quasi divins du petit et chétif Homme molécule, plus redoutable en réalité que bon nombre de gros bras made in Marvel.

Heureuse surprise donc, à confirmer ?

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 21:42

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Nous basculons en 1984 pour « Strange n°179 » ou sans surprise, Rom le héros du futur a laissé sa place à la Division alpha, magnifique pendant canadien des X-men.

Parmi les piliers du magazine, Iron-man est à présent incarné sous la plume du duo Dennis O’Neil/ Luke Mc Donnell, par James Rhodes, le garde du corps de Tony Stark, en raison de la déchéance de son patron, réduit à l’état de clochard des bas fonds en raison de son alcoolisme.

Bien entendu son rival industriel Obediah Stane, principal instigateur du piège qui s’est refermé sur lui, fait main basse sur Stark industries et tout les trouvailles scientifiques concernant la création d’armes haute technologie.

Fidèle à son ancien patron, Rhodes tient tête à Stane, mais finit pourtant par accepter de délivrer Indries Moommji, la superbe femme ayant conduit Tony à sa perte, d’un réseau d’espionnes.

Après avoir mis Stark en lieu sur chez sa mère, Rhodes revêtu de l’armure d’Iron-man fonce bille en tête à l’assaut de la forteresse des espionnes, parvient à déjouer ses mécanismes de défense (lance flammes, missiles, magma) et délivre l’irrésistible Indries, qui lui révèle n’avoir aucun pouvoir pour guérir Tony.

Déçu, Rhodes la laisse partir et vient ensuite défier Stane, tandis que Stark erre à nouveau sans but dans les rues …

Du coté de Spider-man, le Tisseur pris en main par Bill Mantlo (scénario) et Bob Hall (dessins) met au pas dans un centre commercial le criminel Speed Démon, sorte de Vif-argent de seconde zone.

Le duel est spectaculaire en raison de la vitesse du Démon, mais finalement rondement mené par Spider-man, plus malin et complet que son adversaire.

A tout seigneur, tout honneur, Frank Miller se surpasse avec Daredevil qui doit faire face à un Tireur qui après une évasion incroyable de sa prison, décide de poursuivre sa quête obsessionnelle contre son ennemi.

Mais avant de régler ses comptes, le Tireur qui soupçonne Murdock et Daredevil d’être la même personne, prend en chasse Elektra, la tueuse à gage qui l’a remplacé auprès du Caïd.

Il retrouve la sexy tueuse ninja au moment ou elle s’apprete à exécuter Foggy Nelson l’associé de Murdock, l’alter égo de DD et après une lutte somptueuse de grâce mortelle, la blesse mortellement à la gorge;

Mourante, Elektra parvient à se trainer jusqu’à la demeure de son amour Murdock …

En dernier lieu vient le premier épisode de la Division alpha, magnifiquement orchestré par John Byrne, autre géant de Marvel.

On trouve un groupe en plein désarroi car dissout par le gouvernement canadien et tentant de se réinsérer dans la vie dite civile, avec le nain Puck en videur, Shaman comme médecin, les jumeaux Aurora et Véga, comme champion de ski et professeur, le colossal Sasquatch comme scientifique, le leader Guardian ressassant son amertume auprès de sa femme Heather, tandis que l’amphibie Marina cultivant sa singularité.

Mais l’apparition d’une soudaine menace ésotérique pesant sur le Canada va pousser la Division à se réunir à nouveau …

En conclusion, « Strange n°179 » reste de très haut niveau.

Avec la descente aux enfers de Stark et l’interim de Rhodes, Iron-man continue de maintenir l’intérêt du lecteur se demandant quel sera l’avenir bien incertain du super héros et si Spider-man ne fait guère d’étincelles, les deux dernières parties se montrent réellement excitantes.

Daredevil atteint des sommets de dramaturgie avec le triangle fatal Daredevil-Tireur-Elektra, des combats d’une perfection techniques et d’une intensité sans égale et surtout le traumatisme de la mort d’Elektra.

Quand à Byrne, il donne lieu avec son style si beau et chaleureux à des débuts prometteurs d’un nouveau groupe de super héros potentiellement aussi attachant que les X-men.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 20:02

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Comme je l’avais annoncé, voici un exercice qui pourra paraitre pour certains un peu vain mais auquel je tiens avec la chronique des vieux comics des années 80 édités à l’époque par la société lyonnaise Lug qui popularisera les productions Marvel en France et les fit découvrir à toute une génération dont je fais partie.

Premier de cette sélection non exhaustive, « Strange n°166 » sorti en 1983.

Strange était de loin la publication mensuelle Lug la plus populaire et était constitué comme le chef de file, la référence absolue.

Cette souveraineté s’explique par la présence de trois super héros phares : Iron-man, Spider-man et Daredevil, dont les adaptations cinématographiques au moins pour les deux premiers, ont été des succès colossaux.

Ici, Iron-man dirigé par Dennis O’Neil sur des dessins de Luke Mc Donnell, se retrouve embarqué dans une aventure aussi originale qu’haletante, puisque devant défendre une plateforme sous-marine Stark prise d’assaut par les terroristes de l’A.I.M.

Changé en Iron-man, Tony Stark a pour mission de sauver les otages laissés au fond des mers par les terroristes.

Après avoir triomphé des mécanismes de sécurité de la plateforme, Iron-man consacre toute son énergie à colmater une admission d’eau dans la structure.

En situation critique, il reçoit l’aide imprévue de Moon knight, présent par hasard en civil parmi les otages, qui parvient à s’extraire de la plateforme et traquer dans les bas fond de New-York l’ingénieur concepteur du système de fermeture de la vanne pour sauver la situation, libérer Iron-man qui peut se focaliser sur la neutralisation des membres de l’AIM.

Le lecteur reste dans le domaine maritime avec un affrontement mémorable entre Spider-man venu aider l’oncle de Debbie à mettre au point un générateur sous marin et le Prince des mers rendu enragé par les perturbations du générateur sur son écosystème.

Le matche a lieu sur le cargo de l’expédition et Spider-man plus agile et malin que son adversaire aveuglé par son orgueil et sa rage, met à mal le grand Namor.

Mal en point, le Prince des mer trouve finalement un accord heureux avec Spider-man pour décaler l’implantation du générateur.

On remonte encore de plusieurs niveaux pour côtoyer le sublime avec Daredevil gouverné de main de maitre par Frank Miller, et un affrontement à mort avec son ennemi irréductible Tireur atteint d’une tumeur au cerveau et devenu un véritable danger public soumis à de violentes hallucinations.

Le premier choc a lieu dans un cinéma et le Tireur en sort vainqueur en prenant en otage deux spectateur et en tirant sur DD, sans toutefois faire mieux que le blesser superficiellement.

Mobilisant toute l’acuité de ses hyper sens, Daredevil parvient à localiser les otages du criminel en plein cœur de New-York et le combat acharné se termine dans les sous sols du métro, ou après une courte hésitation, DD épargne son adversaire inconscient.

L’épisode se termine sur l’annonce d’une opération chirurgicale ayant guéri le Tireur.

En guise de digestif, Bill Mantlo (scénario) et Sal Buscema (dessins), utilisent à nouveau l’univers sous marin du Princes mers pour l’associer à Rom, sorte de robot de l’espace dont l’activité principale était de lutter contre une race d’extra-terrestres polymorphes appelés les spectres.

Dans cette aventure, Rom aide Namor à débarrasser son royaume d’une invasion de spectre et lui permet de terrasser un monstre poilu assez grotesque lâché par lesdits spectres.

Au cours du combat, Sybille une jeune terrienne est gravement blessée et Namor est contrainte de la transformer en Atlante pour la sauver.

En conclusion, difficile même vingt ans après de bouder son plaisir à la lecture de cet excellent « Strange 166 ».

Portée par des dessins de qualité, l’aventure sous marine d’Iron-man se montre très originale et incroyablement prenante, tandis que Spider-man même surcoté par rapport à Namor (toute de même neuf fois plus fort que lui !) est tout de même sérieusement rehaussé par la présence d’un si noble adversaire.

Si le terne et éphémère Rom ne provoque rien de plus qu’un amusement policé, le chef d’œuvre crépusculaire, torturé et complexe crée par Miller pour donner toute sa mesure à l’affrontement Daredevil-Tireur, atteint pour moi le rang des meilleurs productions Marvel.

Tout concourt donc à faire de ce « Strange 166 » un petit régal à savourer avec délectation !

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 17:18

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Les comics des années 80 se suivent dans un foisonnement total et voici à présent « Hulk tome 12 » du distributeur Aredit Flash qui diffusaient aussi bien les productions Marvel que DC.

Nous sommes ici dans une aventure sortie en 1980 mais diffusée en 1985 en France, avec le duo imparable Bill Mantlo (scénario) et Sal Buscema (dessins).

Après avoir combattu Captain Marvel, autre héros star des années 80 à la fin malheureusement tragique, puis gagné sa compréhension, Hulk est renvoyé dans le micro-monde K’ai, pour enterrer la belle princesse Jarella qu’il a aimé passionnément.

Hulk découvre un monde dévasté, désertique, en pleine régression et livré à des bêtes sauvages.

Les sages du village lui expliquent que son dernier départ de K’ai a provoqué un tremblement de terre cataclysmique qui est à l’origine de la situation actuelle.

Mais Hulk continue d’être considéré comme le seul sauveur capable peut être de redresser une situation catastrophique.

Sur terre, Marvel tient tête au colonel Glenn Bolt, qui a pris le relais du général Ross tombé en dépression à la suite de ses échecs pour capturer le géant vert.

Lorsqu’il découvre une zone apparemment fertile, Hulk n’écoute pas les mises en garde de la population et décide d’aller y enterrer sa belle avant de permettre l’installation de son peuple.

En pénétrant dans la zone, Hulk est attaqué par la faune et la flore, capturé par des lianes puissantes et rencontre le propriétaire des lieux, le doyen de l’univers appelé le Jardinier, qui lui explique qu’après avoir récupéré le joyau de l’âme d’Adam Warlock, il a décidé de créer son propre jardin d’Eden sur K’ai en interdisant sous peine de mort toute interférence.

Le Jardinier emporte la dépouille de Jarella pour l’enterrer, se détourne de Hulk et lance ses animaux sur le peuple de Jarella, mais Hulk redevenu Banner échappe aux lianes, avant de se retransformer en Hulk sous l’effet du stress.

Le second combat contre le Jardinier est épique, mais cette fois Hulk lutte pour sauver ce qu’il estime être son peuple et parvient à terrasser physiquement le puissant doyen après avoir vaincu moustiques, singes, tigres et dragon géants.

Ivre de rage, il jette le joyau au centre de la planète ce qui a pour effet de la fertiliser.

Devant l’émotion de Hulk au moment d’enterrer Jarella, le Jardinier comprend son erreur, fait amende honorable, entreprend de vivre en paix avec le peuple de Jarella puis ré-envoie Hulk dans le monde réel.

En seconde partie de ce succulent épisode, Bruce Jones (scénario) et Ron Frenz (dessins) prennent le relais des aventures de Ka-zar, sorte de Tarzan de série B crée par Marvel.

Ici, l’action stagne en raison d’une grave blessure occasionnée par une chute en luttant contre Kraven, aussi Spider-man consacre l’essentiel de son temps à réconforter la belle Shanna qui lui raconte en détail l’étendue de sa relation intime avec le tarzan de la Terre sauvage.

Après quelques pages assez érotiques autour des courbes parfaite de la Shanna, l’épisode se solde par la terrible nouvelle de la mort de Ka-zar.

On termine sur une note plus excitante, Mary Jo Duffy (scénario) et Kerry Gammill (dessins) mettent en scène Power man et Iron fist, qui volent au secours de leurs amies détectives Collen Wing et Misty Night, qui cherchant à récupérer un Tigre de jade dérobé par des voleurs, tombent sur plus forts qu’elles en la personne de Dents de sabre et Constrictor recrutés par les voleurs pour défendre leur bien.

Grièvement blessée aux cotes par les griffes de Dents de sabre, la sexy Misty est obligée de laisser Collen enfermée dans la salle du coffre, mais parvient à se trainer jusqu’à Time square pour demander de l’aide à leurs amis.

Iron-fist s’infiltre en utilisant sa maitrise des arts martiaux mais tombe sur le redoutable Dents de sabre qui l’attaque avec toute la férocité dont il est capable.

L’approche de Power man est plus directe mais son invulnérabilité partielle lui permet de triompher des gardes avant de se heurter à Constrictor et à ses tentacules d’adamantium à haute tension.

Power man est mis sur le reculoir par les terribles décharges électriques de Constrictor mais finit par triompher au courage en surmontant sa douleur pour empoigner les tentacules et expédier son adversaires sur un jet d’eau afin de le court circuiter.

De son coté, Iron-fist déchiré par les griffes de son bestial adversaire, finit par l’assommer dans la pénombre en simulant un KO.

Colleen est libérée de sa prison et le quatuor finit par sortir de ce piège en jubilant à l’idée de se partager les primes pour avoir retrouvé toutes les œuvres d’art dérobées.

En conclusion, « Hulk tome 12 » est le reflet parfait de la qualité des productions Marvel de l’époque.

L’aventure consacrée à Hulk est superbe, emplie de noblesse avec l’affrontement d’un demi dieu cosmique pour la noble cause de défendre un peuple en qui il possède une dette mais également de se séparer d’une des rares femmes qui ait pu aimer le monstre de jade.

On passera rapidement sur les aventures de Ka-zar, héros n’ayant pas assez de potentiel pour justifier une série consacrée à lui-seul, même si en toute objectivité la beauté érotique des quelques planches de Shanna enlaçant Ka-zar dans un eden naturel m’avait dans ma jeunesse émoustillé.
Impossible également de ne pas craquer pour les aventures de Power man et Iron fist merveilleux duo de super héros « humains » urbains incroyablement complémentaires et attachants.

Le graphisme superbe de Gammill le place au niveau des meilleurs dessinateurs de comics à l’égal d’un John Byrne, avec des personnages puissants, beaux et colorés.

Leurs adversaires de haute volée sont certes là pour les mettre en valeur, mais les personnages secondaires de Misty sexy rousse experte en arts martiaux et Colleen la black afro au bras robotisé, complètent à ravir ce superbe univers.

Une seule envie donc après ce « Hulk tome 12 » succulent, lire les autres !!

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27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 09:42

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Abordons à présent dans la collection Récit Complet Marvel le célèbre « Le tournoi des champions » de Bill Mantlo (scénario) sur des dessins de Jon Romita Jr.

Sorti en 1982 aux Etats Unis et 1984 en France, « Le tournoi des champions » est un grand crossover de super héros comme on les aime, avec la prise en otage de la planète terre, dont la vie semble avoir été figée et la plupart des super héros enlevés par deux entités surpuissantes, le doyen de l’univers appelé le Grand maitre et une mystérieuse créature encapuchonnée appelé l’Inconnue.

Entre le Grand maitre et l’Inconnue vont se dérouler un tournoi en quatre manches pendant lequel deux équipes de héros vont s’affronter sur terre afin de récupérer les parties d’un globe appelé globe dorée de la vie.

L’enjeu est pour le Grand maitre de ressusciter son frère doyen le Collectionneur, tué par le demi dieu Korvac et en cas d’échec il accepte de rejoindre son frère dans le néant.

Rapidement les héros sont choisis sur des motifs vagues, et seuls les humains dotés de pouvoirs semblent avoir été retenus, ce qui exclut demi dieux, robots et atlantes mais qui conserve assez étrangement certains mutants.

La sélection retenue déroute donc un peu en mettant en lumière des héros quasi inconnus qui seront pour l’occasion complètement découverts aux cotés de valeurs plus sures (Daredevil, Iron Fist, Iron-man, Wolverine, la Chose, Captain america).

La première manche se déroule sur la banquise arctique et le froid insupportable couplé à une violente tempête de neige se montrent particulièrement déstabilisant pour les héros choisis.

L’action est assez confuse et désordonnée, chaque héros allant en solo tenter de localiser le globe.

Quelques belles passe d’armes ont lieu entre le japonais Feu du soleil, forcé de déchainer toute sa puissance solaire pour échapper à l’étreinte de Nébuleuse noire, mais également entre Daredevil et Iron-Fist, ce dernier étant légèrement surclassé par la roublardise du combattant de rue de New-York.

Talisman, un super héros australien inconnu déploie une tempête mystique pour perturber les  sens des combattants et seul Daredevil se fiant à son sens radar parvient à rafler le globe pour le Grand maitre au nez et à la barbe de l’Invisible.

C’est au Far West que se joue une seconde manche assez décevante, dans laquelle Iron-man se débarrasse du super héros machiste argentin Defensor, sorte de pale copie latino de Captain america, Miss Hulk ne fait pas grand-chose, les affrontements les plus conséquents ayant lieu entre Captain britain et des troisième couteaux comme l’israélienne Sabra et le Chevalier arabe, parvenant in extremis durant le combat à relativiser les différents politiques entre leurs deux nations.

Le plus puissant d’entre tous, Iron-man localise le globe, triomphe beaucoup trop facilement de Miss Hulk, mais se fait rafler la mise de manière assez grotesque par le Chevalier arabe qui rétablit le score à un partout.

En Chine se déroule une troisième manche qu’on devine décisive, et la Chose, combattant quasi invincible physiquement trouve la mesure du courageux russe Vanguard, Angel sort vainqueur de manière plus difficile et contestable d’un match aérien contre le héros français Faucon pèlerin, tandis que Wolverine prend légèrement l’ascendant contre la Panthère noire au cours d’un combat très spectaculaire.

C’est finalement la force pure de la Chose qui lui permet sur des indications du duo Wolverine/Panthère de déterrer le globe et de donner l’avantage au Grand maitre.

La dernière manche se déroule dans l’atmosphère tropicale d’une jungle sud américaine.

Le colossal canadien Sasquatch est ridiculisé face à un super héros chinois appelé l’Homme collectif, capable de rassembler toute la force de son peuple pour compenser en un coup son infériorité physique.

Il en va de même pour Captain america ridiculisé face à Shamrock une super héroïne irlandaise affublée d’une chance anormale (!).

Le combat le plus équilibré et sérieux met aux prise l’allemand Blitzkrieg sorte d’Electro germanique à Tornade, qui finit logiquement par l’emporter.

Au final, l’irritante Shamrock prend le globe pour donner la victoire au Grand maitre.

Celui-ci pense avoir remporté le tournoi, mais l’Inconnue qui se révèle n’être ni plus ni moins que la Mort elle-même, modifie les règles du jeu en lui demandant de se sacrifier pour régénérer son frère ou alors de sacrifier les héros présents.

Fou de rage mais lié par son serment de laisser sains et saufs les héros, le Grand maitre accepte son sort et meurt pour redonner la vie au Collectionneur.

Celui-ci s’en va, avec la Mort avec comme présage, un match revanche …

Les héros sont ramenés sur terre sur laquelle la vie reprend ses droits …

En conclusion, tout l’intérêt du « Tournoi des champions » repose sur le plaisir de voir s’affronter dans un contexte de crossover les plus grands héros « humains » de la terre.

L’histoire n’est en réalité qu’un prétexte et le cadre des matchs, extrêmement varié, permet au lecteur de voyager aux quatre coins de la planète pour son plus grand plaisir.

Le déroulement des combats laisse en revanche plus à désirer, tout comme le choix des héros, avec d’authentiques inconnus aux pouvoirs bien limités mais dont le seul « mérite » est de représenter des nations généralement sous représentées chez Marvel : Australie, France, Arabie Saoudite, Israël, Argentine, Allemagne, Irlande et Chine.

Car chez Marvel les super héros sont avant tout américains, voir canadiens et aussi russes voir chinois dans les années  60 marquées par la guerre froide.

Inutile donc de s’attendre à beaucoup de finesse ou de recherche dans le développement de ces héros jugés sans doute peu intéressant commercialement et dans ce registre Marvel tombe un peu trop dans le cliché facile, un allemand appelé Blitzkrieg, un latino macho, un arabe enturbanné doté d’un cimeterre et d’un tapis volant, un chinois puisant sa force dans le nombre et le meilleur pour la fin, une irlandaise pleine de chance !

Malgré ces défauts patents, « Le tournoi des champions » reste une lecture divertissante, avec quelques jolie passe d’armes entre des héros charismatiques et une conclusion bien relevée qui lui permet de rester une référence plus que plaisante des années 80.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 11:41

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Poursuite de l’inépuisable saga Spider-man avec « Spectacular Spider-man, l’intégrale, 1980 » avec à la suite de Bill Mantlo une véritable valse de scénaristes et de dessinateurs.

Sur des dessins de Sal Buscema, tout commence doucement avec le retour du grotesque vampire Morbius, qui à la recherche de sang frais pour survivre, terrorise les campus universitaire.

Du coté sa vie privée, Peter Parker ne travaille plus chez l’affreux Jonah Jameson mais a rejoint son concurrent Barney Bushkin directeur du Daily Globe, qui considère mieux son travail de photographe atypique et le rémunère plus conséquemment.

Comme prévu, Spider-man contre aisément le torturé Morbius et parvient à la guérir en combinant de manière absurde coup de foudre et ingestion de sang arachnide.

Avec John Romita Jr et Jim Mooney aux dessins, Spider-man subit d’inquiétants troubles de la personnalité, tandis que son ennemi de toujours Electro, approche les Terrifics pour leur proposer une alliance afin de vaincre définitivement leurs ennemis communs Spider-man et les 4 Fantastiques.

Si Spider-man remplit encore efficacement son rôle de justicier en désamorçant Shizoid-man (Chip Kane) le fils d’un sénateur capable de projeter des visions cauchemardesques dans l’esprit des humains, en revanche son comportement agressif et violent se manifeste de manière toujours plus visible jusqu’à le transformer en Lézard déchainé.

Avec Frank Springer aux dessins, le Dr Connors parvient in extremis à injecter un sérum pour rendre son humanité à Parker.

L’équipe est alors renouvelée avec Tom De Falco aux scénario et Jim Mooney aux dessins, pour proposer un séduisant cross over avec Giant-man, dont la taille et la force ne sont pas de trop pour vaincre le super criminel Homme météore qui dérobe une machine visant à développer de manière exceptionnelle sa taille et sa force avant d’entrer en surcharge.

On retrouve Bill Mantlo et Mike Zeck pour la meilleure aventure du récit, à savoir l’attaque des puissants Terrifics qui capturent Spider-man avant de jouer l’effet de surprise pour vaincre les 4 Fantastiques dans leur fief du Baxter Building.

L’excellent Zeck ne le cède qu’à John Byrne, qui vient finaliser l’aventure avec un réveil inespéré de Spider-man qui provoque une contre attaque finalement décisive des Fantastiques amenant à la capture des Terrifics vaincus et humiliés.

Avec Zeck, Roger Stern envoie Spider-man affronter la chef mafieuse Belladona, dont le principal pouvoir repose sur un pauvre pistolet à gaz.

L’aventure façon polar sur fond de guerre des gangs new yorkais, reprise par Marv Wolfman, Roger Stern sur des dessins de Alan Gordon puis Marie Severin, s’éternise, et ce ne sont pas les courtes apparitions d’un Vautour plus hargneux que jamais ou du ridicule super héros appelé La rapière (sur une idée de de Ralph Maccio !) qui viennent égayer le paysage.

Dans une registre plus classique, Stern aidé de l’excellent Zeck propose une plaisante aventure ou Spider-man corrige le fragile et fuyant Cobra, fraichement échappé de prison.

On revient aux histoire de maffieux pour terminer l’affaire Belladona qui engage un gangster pour revêtir le costume du Rodeur et punir un de ses anciens associés.

Après quelques échauffourées, Belladona décide de tuer son homme de main et Spider-man dans une cellule remplie de gaz, avant que ce dernier ne parvienne à se libérer et à capturer la patronne et son gorille.

La fin de l’intégrale voit Spider-man défaire le Snuggler, un terne super criminel doté d’une super force insuffisante face au Tisseur avant une sympathique présentation du Tigre blanc, super héros latino américain urbain qui accompagnera Spidey pendant plusieurs épisodes.

En conclusion, « Spectacular Spider-man, l’intégrale, 1980 » tient globalement à peu prêt la route malgré quelques creux scénaristiques marqués.

L’aventure la plus remarquable est celle mettant en scène Spider-man et les FF face aux redoutables Terrifics dont les pouvoirs sont considérablement augmentés en raison de la présence d’Electro.

Ce scénario intéressant est de surcroit rehaussé par le travail remarquables de John Byrne et Mike Zeck, sans nul doute parmi les meilleurs dessinateurs de l’écurie Marvel de l’époque.

Le reste, sans être mauvais manque tout de même sérieusement de portée avec des criminels sans réelle envergure pour la plupart tombés dans l’oubli (Qui se souvient en effet de Morbius, de l’homme météore, du Snuggler de Schizoid-man ou de la ridicule Rapière ?).

Les histoires de Maffia sont également à courte portée mais permettent à la dessinatrice Marie Severin de plonger Spider-man dans une ambiance polar sombre se rapprochant de celle de Daredevil.

Tout concourt donc pour faire de cette intégrale une œuvre honnête mais loin d’être inoubliable.

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 09:25

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Pas de raison d’arrêter de se faire du bien avec les comic books, aussi voici « Spectacular Spider-man, l’intégrale 1978 » avec Bill Mantlo au scénario.

Sal Buscema est ici aux dessins pour terminer une aventure particulièrement impressionnante ou Spider-man aide le très contestable Razorback (un balaise coiffé d’une tête de sanglier !) à libérer sa sœur enlevée par une puissante secte.

Sous des dehors pacifiques se cache en effet une secte malsaine commandée par un mystérieux mentor dont le masque évoque celui du Maitre de la haine.

Spider-man et Razorback échappent à une bombe à retardement et se rendent dans un gigantesque stade ou ont été rassemblés les fidèles pour subir les discours lénifiant du second du mentor, appelé Frère pouvoir.

Le mentor s’avère capable de contrôler les esprits et dresse les deux alliés l’un contre l’autre.

Au cours de la confusion de la bataille, Flash Thomson arrache le masque du Mentor qui se révèle être Man-beast, une créature bestiale dotée de grands pouvoirs par l’œuvre du Maitre de l’évolution.

Spider-man prend enfin la mesure de la menace et parvient à détruire une puissante machine visant à amplifier les pouvoirs de Man-beast à l’échelle mondiale.

Une fois la machine détruite et Man-beast disparu, les fidèles comme la sœur du Razorback se retrouvent libérés de l’emprise télépathiques du gourou.

On revient à des choses plus classiques avec une aventure ou Spider-man, aidé par un policier courageux, défait une nouvelle fois son vieil ennemi aux pouvoirs assez ridicules, le Scarabée.

Un effort est fait lorsque Parker se rend à Los Angeles pour couvrir l’arrêt officiel du groupe de super héros les Champions (Hercule, Dark star, Iceberg, la Veuve noire, Ghost rider).

Seul reste dans un building désaffecté le leader déçu Angel.

Mais de mystérieux incidents obligent Parker à se transformer en Spider-man pour aider Angel à combattre un mystérieux homme bandé en fauteuil roulant qui utilise un garde du corps en armure appelé Ravage.

Après quelques échauffourées, Ravage est démasqué et se révèle être Iceberg lui-même manipulé par le premier Ravage soigné à l’hôpital.

Sous l’emprise d’un puissant gaz, Iceberg attaque ses ex amis qui parviennent en conjuguant leurs efforts à juguler son pouvoir très surestimé de maitrise de la glace.

Les choses prennent davantage de densité avec le retour de Luminex, super criminel capable de contrôler la lumière, qui enrôle le groupe de Exécuteurs (un maitre du lasso, une brute et un nain) pour obliger Spider-man à lui révéler son identité secrète.

Mais à la suite d’un quiproquo, Hector Ayala dit le Tigre blanc, camarade de fac de Parker est pris par Luminex pour Spider-man et enlevé à sa place.

Devant les caméra du monde entier, Ayala est forcé de révéler qu’il est le Tigre blanc, avant que Spider-man n’interviennent pour que ensemble les deux héros fassent mettent en surcharge les pouvoirs du redoutable maitre de la lumière.

Malgré ce succès, la révélation de la double identité du Tigre blanc met Ayala dans une position impossible à l’Université.

Avec Jim Mooney aux dessins, le Scorpion refait surface encore plus animal et féroce que jamais mais ceci ne suffit pas encore une fois à vaincre le Monte-en-l’air.

Mike Zeck prend alors la relève pour une belle histoire avec le trop rare et énigmatique Moon knight qui unit ses forces à Spider-man pour combattre la redoutable Maggia.

Mais malgré leurs efforts, le chef suprême de l’organisation, le mystérieux numéro un, échappe à une rafle qui se solde par l’arrestation du super criminel Cyclone, embauché comme tueur.

C’est au tour de Frank Springer d’intervenir avec une très amusant aventure disco ou un chanteur black appelé Hypno-Hustler utilise un costume sophistiqué hypnotiser ses victimes et les voler.

Le pouvoir du chanteur se retourne cependant contre lui et lui vaut sa capture dans une discothèque branchée de New-York.

Pour terminer, la Maggia revient en force avec le numéro un de l’organisation qui lâche un androïde capable de changer de forme contre Spider-man, tandis que l’ombre du redoutable tueur Carrion plane sur lui.

En conclusion, « Spectacular Spider-man, l’intégrale 1978 » est une très bonne surprise donnant un véritable coup de jeune aux aventures du célèbre monte en l’air urbain.

Les scénario sont de qualité avec des histoires assez prenantes et rythmées ou notre héros s’allie avec d’autres collègues (Angel, Moon knight et le Tigre blanc) pour lutter face à des ennemis sans doute moins célèbres que les sempiternels Bouffon vert, Octopus, Vautour ou Kraven, ou mais tout aussi dangereux comme Luminex ou le Scorpion.

Prix de l’originalité également pour l’effrayant engrenage sectaire de Man-beast ou le délire disco de Hypno-Hustler.

Mais le véritable plus de cette intégrale est la très belle qualité des dessins, qui quel que soit l’artiste, contribuent pour beaucoup dans la très belle réussite de l’ensemble.

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 22:19

Spider_man_1977.jpg3

 

Poursuite des aventures de Spider-man avec « Spider-man, l’intégrale 1977 »  avec la même pléiade de scénaristes et de dessinateurs.

Avec Len Wein au scenario et Ross Andru au dessin, les aventures de l’homme araignée commencent très fort par avec son kidnapping par le légendaire patron du la pègre New-Yorkaise le  Caïd au corps d'obése.

Aidé d’une machine infernale, le Caïd draine l’énergie vitale de Spider-man pour ramener à la vie son fils Richard blessé à la suite d’un combat entre Crane rouge et Captain america.

Spider-man agonisant reçoit l’aide de son ami le Docteur Connors qui lui fabrique une machine montée sur son lance toile afin de récupérer son énergie vitale.

Après une passionnante course contre la montre, Spider parvient à survivre et affronte la colère d’un Caïd déchainé par la mort de son fils.

Cette lutte acharnée se clôt par la disparition du Caïd dans les eaux du port.

La tension est maintenue par une formidable aventure autour de Stegron, très agressif homme dinosaure désireux de ranimer les dinosaures pour permettre le règne des reptiles sur l’humanité.

Stegron kidnappe le fils du Docteur Connors pour qu’il améliore sa machine à régénérer les reptiles morts, ce qui l’oblige à se transformer en Lézard.

L’affrontement un soir de Noel, entre Stegron et le Lézard avec Spider-man en arbitre tentant d’arrêter une horde de dinosaures lâchée sur New-York est un sommet qui se solde par une mort misérable de Stegron, dont le métabolisme de reptile ne supporte par le froid et la neige.

Puis l’abominable Jonah Jameson utilise un nouveau robot spidericide pour tenter vaincre son pire ennemi.

Mais les plans de Jameson rencontrent comme obstacle Feu Follet, mystérieux criminel composé de lumière pure et contraint par le scientifique Jonas Harrow à éliminer Spider-man pour sauver sa propre vie.

Le principe de l’affrontement en triangle est donc repris avec brio par Lein et Andru dans le cadre fantastique de la patinoire de Washington Square.

La mort de Feu Follet assassiné par Harrow alors qu’il se refusait à achever Spider-man est une douloureuse tragédie auprès de laquelle la menace du Docteur Faustus, pale sosie illusionniste du Caïd, fait triste figure.

Puis Marv Wolfman et Sal Buscema prennent la suite, avec une enquête policière digne d’Agatha Christie ou Nova fait équipe avec Spidey pour trouver l’identité de Photon criminel masqué ayant tué son oncle.

Malgré la sympathie qu’inspire le personnage de bolide extraterrestre de Nova, l’épisode se montre guère passionnant avec un criminel bien médiocre.

Bill Mantlo et Don Perlin prennent la relève pour une histoire ridicule ou Spider-man affronte des hommes de main habillés d’exo squelettes en forme d’araignée et payés pour faire toucher à un réalisateurde cinéma une juteuse assurance.

Scott Edelman et Jon Romita Jr ne font pas mieux avec une histoire de faux braquage démasqué par Spider-man avant que le retour de la paire Wein-Andru parvienne enfin à redonner un peu de prestige aux aventures du monte en l’air qui affronte l’homme de métal, criminel torturé dévoré par une horrible mutation portant son corps à la température d’un métal chauffé à blanc.

Désespéré et trop puissant pour Spidey, l’Homme de métal meurt après avoir pris en otage sa nièce Liz Allen, fiancé d’Harry Osborn.

La dernière aventure, assez relevée remet en scène le rugueux Punisseur qui s’allie à Spider-man pour lutter contre Hitman, mercenaire ayant un contrat pour éliminer Jonah Jameson.

Le final en haut de la statue de la liberté se soldant par la mort du tueur à gage uni par un lien fort au Punisseur est une grande réussite au suspens haletant.

En conclusion , « Spider-man, l’intégrale 1977 » ne brille qu’exclusivement que par l’association composée de Len Wein et Ross Andru qui savent créer de formidables histoires dotées des personnages complexes et torturés (Feu Follet, l’Homme de métal ) dans de formidables décors mettant en valeur la ville de New York.

Le duo raffolent des histoires en triangle ou Spider-man reçoit doit gérer deux adversaires ou un allié face à un ennemi bien établi.

A ce titre, on peut considérer les épisodes Feu Follet-Jameson et Stegron-Lézard comme deux des plus grands chef d’œuvre des aventures de l’homme araignée.

La fin de l’année 1977 est donc un très grand cru malheureusement gâché par l’intervention d’autres duo de scénaristes-dessinateurs beaucoup moins talentueux.

Mais ne boudons pas notre plaisir, cette intégrale souvent magique se déguste sans modération.

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