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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 19:29

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Nous sommes toujours en 1984 avec la parutions trimestrielle « Special Strange n°36 » chez Lug, l’éditeur lyonnais diffuseur des productions Marvel en France durant ces années là.

Toujours au top de la forme, le duo Chris Claremont/John Byrne continue la passionnante aventure futuriste (de 203 !) des X-men avec pour tenter de préserver l’avenir de l’humanité, un affrontement inévitable dans le présent entre X-men et Confrérie des mauvais mutants désirant sous le commandement de Mystik assassiner le sénateur Kelly afin de déclencher la guerre totale entre humains et mutants.

L’affrontement dans le sénat est anthologique, Colossus et Wolverine unissant leurs pouvoirs pour venir à bout du redoutable Colosse et du plus en retrait Avalanche, Tornade douchant les créations incendiaires de Pyro, tandis que Diablo triomphe en combat singulier de la transformiste Mystik.

L’intervention de Kitty pour empêcher Destinée de tuer Kelly met fin à la tentative des Mauvais mutants et sauve en apparence la mise aux X-men du futur décimés lors d’une attaque désespérée contre le quartier général de Sentinelles.

Le seul problème est que Kelly a peine sauvé, agit pour rapprocher Shaw et Henry Peter Gyrich afin de mettre sur le pied le programme fatal des Sentinelles anti mutants …

Dans le second épisode, Byrne laisse son crayons à Bret Anderson pour un excellent épisode solo d’un Cyclope solitaire, reconverti en marin pécheur, qui doit lutter contre un puissant démon appelé Désespoir, capable de faire ressortir les pires cauchemars de l’esprit humain.

Allié à l’Homme-chose, étrange créature végétale des marais hyper sensible aux émotions, Cyclope lutte sur le plan psychologique contre ses propres démons intérieurs (la mort de Jean Grey, sa relation complexe avec son frère Alex) pour enfin parvenir à repousser le démon.

Claremont toujours avec cette fois Michael Nasser (dessins) pour une nouvelle aventure de Spider-man ou le super héros reçoit l’aide de Diablo pour vaincre Cutthroat, un tueur engagé par un mafieux pour l’éliminer.

Tireur d’élite doté de gadgets et d’une armure résistante, Cutthroat tente de prendre Spider-man par surprise dans un cirque avant d’être battu à la régulière par le duo formé avec Diablo.

Son commanditaire est par la même occasion arrêté.

On termine par une aventure récréative de la Chose dessinée par Marv Wolfman sur un scénario de Ralph Macchio.

Aidé par son ami la Torche humaine, la Chose intervient pour aider un jeune homme  imprudent à réaliser trois actes audacieux (être cow-boy, pompier, détective) avant d’épouser sa fiancée.

En conclusion, avec l’effondrement de la Chose et la gentille stagnation de Spider-man, « Special Strange n°36 » ne repose on pourrait s’en douter que sur le talent du duo Claremont/Byrne, qui continue d’émerveiller les lecteurs par des aventures ambitieuses, complexes et prodigieusement excitantes.

Sur des dessins impeccables, on suit avec ravissement les évolutions de nos chers mutants X-men se débattant entre passé et futur de …2013.

La rédemption de Cyclope, parti s’éloigner des X-men pour tenter de se reconstruire après la mort de Jean, est également d’une grande profondeur avec cet affrontement symbolique contre un démon appelé Désespoir.

En 1984, ce sont donc les X-men qui tiennent à bout de bras, Special Strange.

Pour combien de temps ?

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 22:19

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Poursuite des aventures de Spider-man avec « Spider-man, l’intégrale 1977 »  avec la même pléiade de scénaristes et de dessinateurs.

Avec Len Wein au scenario et Ross Andru au dessin, les aventures de l’homme araignée commencent très fort par avec son kidnapping par le légendaire patron du la pègre New-Yorkaise le  Caïd au corps d'obése.

Aidé d’une machine infernale, le Caïd draine l’énergie vitale de Spider-man pour ramener à la vie son fils Richard blessé à la suite d’un combat entre Crane rouge et Captain america.

Spider-man agonisant reçoit l’aide de son ami le Docteur Connors qui lui fabrique une machine montée sur son lance toile afin de récupérer son énergie vitale.

Après une passionnante course contre la montre, Spider parvient à survivre et affronte la colère d’un Caïd déchainé par la mort de son fils.

Cette lutte acharnée se clôt par la disparition du Caïd dans les eaux du port.

La tension est maintenue par une formidable aventure autour de Stegron, très agressif homme dinosaure désireux de ranimer les dinosaures pour permettre le règne des reptiles sur l’humanité.

Stegron kidnappe le fils du Docteur Connors pour qu’il améliore sa machine à régénérer les reptiles morts, ce qui l’oblige à se transformer en Lézard.

L’affrontement un soir de Noel, entre Stegron et le Lézard avec Spider-man en arbitre tentant d’arrêter une horde de dinosaures lâchée sur New-York est un sommet qui se solde par une mort misérable de Stegron, dont le métabolisme de reptile ne supporte par le froid et la neige.

Puis l’abominable Jonah Jameson utilise un nouveau robot spidericide pour tenter vaincre son pire ennemi.

Mais les plans de Jameson rencontrent comme obstacle Feu Follet, mystérieux criminel composé de lumière pure et contraint par le scientifique Jonas Harrow à éliminer Spider-man pour sauver sa propre vie.

Le principe de l’affrontement en triangle est donc repris avec brio par Lein et Andru dans le cadre fantastique de la patinoire de Washington Square.

La mort de Feu Follet assassiné par Harrow alors qu’il se refusait à achever Spider-man est une douloureuse tragédie auprès de laquelle la menace du Docteur Faustus, pale sosie illusionniste du Caïd, fait triste figure.

Puis Marv Wolfman et Sal Buscema prennent la suite, avec une enquête policière digne d’Agatha Christie ou Nova fait équipe avec Spidey pour trouver l’identité de Photon criminel masqué ayant tué son oncle.

Malgré la sympathie qu’inspire le personnage de bolide extraterrestre de Nova, l’épisode se montre guère passionnant avec un criminel bien médiocre.

Bill Mantlo et Don Perlin prennent la relève pour une histoire ridicule ou Spider-man affronte des hommes de main habillés d’exo squelettes en forme d’araignée et payés pour faire toucher à un réalisateurde cinéma une juteuse assurance.

Scott Edelman et Jon Romita Jr ne font pas mieux avec une histoire de faux braquage démasqué par Spider-man avant que le retour de la paire Wein-Andru parvienne enfin à redonner un peu de prestige aux aventures du monte en l’air qui affronte l’homme de métal, criminel torturé dévoré par une horrible mutation portant son corps à la température d’un métal chauffé à blanc.

Désespéré et trop puissant pour Spidey, l’Homme de métal meurt après avoir pris en otage sa nièce Liz Allen, fiancé d’Harry Osborn.

La dernière aventure, assez relevée remet en scène le rugueux Punisseur qui s’allie à Spider-man pour lutter contre Hitman, mercenaire ayant un contrat pour éliminer Jonah Jameson.

Le final en haut de la statue de la liberté se soldant par la mort du tueur à gage uni par un lien fort au Punisseur est une grande réussite au suspens haletant.

En conclusion , « Spider-man, l’intégrale 1977 » ne brille qu’exclusivement que par l’association composée de Len Wein et Ross Andru qui savent créer de formidables histoires dotées des personnages complexes et torturés (Feu Follet, l’Homme de métal ) dans de formidables décors mettant en valeur la ville de New York.

Le duo raffolent des histoires en triangle ou Spider-man reçoit doit gérer deux adversaires ou un allié face à un ennemi bien établi.

A ce titre, on peut considérer les épisodes Feu Follet-Jameson et Stegron-Lézard comme deux des plus grands chef d’œuvre des aventures de l’homme araignée.

La fin de l’année 1977 est donc un très grand cru malheureusement gâché par l’intervention d’autres duo de scénaristes-dessinateurs beaucoup moins talentueux.

Mais ne boudons pas notre plaisir, cette intégrale souvent magique se déguste sans modération.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 16:15

Spider_man_1980.jpg

3

 

 

Changement de décennie avec « Spider-man, l’intégrale 1980 » avec aux manettes Marv Wolfman qui sera remplacé par Roger Stern, David Micheline avant un court retour du maitre en personne Stan Lee qui laissera finalement sa place à Denny O’Neil.

Au niveau des dessins, les changements sont aussi nombreux avec Keith Pollard, John Byrne, Alan Weiss, Franck Miller et enfin John Romita Jr.

Cette fameuse année 80 commence aussi mal que la précédente pour Spider-man qui est cette fois carrément privé de ses pouvoirs par un sérum que lui a injecté l’un des ses pires ennemis Mysterio, directeur de la clinique ou est finalement décédée May Parker, la tante adorée de Peter.

Ivre de colère et considérablement diminué en tant que super héros, Parker va enquêter dans le passé de sa tante pour en savoir plus sur les conditions étranges de son décès.

Dans cet épisode étrange et douloureux ramenant Spider-man à ses origines, Parker découvre que le cambrioleur qui a tué son oncle Ben, est également revenu pour rechercher un trésor prétendument enfoui sous la maison occupée par sa tante.

L’homme séquestre Parker pour lui faire avouer l’emplacement de ce trésor et lui révèle finalement après un récit assez entortillé que sa tante est finalement en vie.

C’en est trop pour Spider-man qui recouvrant peu à peu ses pouvoirs se déchaine contre le cambrioleur dans une volonté quasi meurtrière.

Fort heureusement il n’a pas à le tuer puisque l’homme décède d’un arrêt cardiaque ce qui clôt d’un happy end cette page douloureuse de l’histoire du héros.

Par la suite alors que Jonah Jameson l’affreux patron de Parker au Daily Bulge est interné pour dépression nerveuse, Spider-man s’associe avec le subversif Punisher aux méthodes plus radicales afin de mettre hors d’état de nuire un mafioso.

Plus intéressant est l’épisode suivant avec Dazzler, la sexy mutante maquillée comme une chanteuse disco des années 70 manipulée par le revenant Luminex qui se nourrit de la lumière que la belle produit à partir du son.

Même si Spider-man contre Luminex de manière un peu trop facile, cet épisode original avec un ennemi de fort calibre se déguste avec grand plaisir.

Dans un registre encore plus récréatif instauré par Micheline, on retrouve également la Chatte Noire, en voleuse de charme qui dérobe des objets d’art pour … faire plaisir à Spider-man !

Si du coté de sa vie de super héros, Spider-man est irréprochable en revanche du coté de sa vie privée c’est toujours le marasme avec une étudiante  de première année qui le manipule pour avoir les sujets de partiels et un traitement très humiliant pour la pauvre Debbie Whitman systématiquement éconduite par Parker sans ménagement aucun.

L’équipe artistique est  ensuite renouvelée, Micheline cédant la place à Stern et Byrne (mon dessinateur Marvel favori) prenant la place de Pollard.

Les aventures sont plus sombres lorsque l’on découvre que Jameson est manipulé mentalement par le scientifique Jonas Harrow.

Créateur de héros de seconde voir troisième zone comme kangourou, hammerhead ou feu follet, Harrow a en effet fabriqué une machine à manipuler les émotions.

Spider-man le met pourtant en échec en serrant les dents, sauvant ainsi son ancien patron toujours aussi ingrat à son encontre !

Place ensuite au maitre Stan Lee pour un épisode sympathique mais assez faible ou Mesmero le mutant télépathe frustré de ne pas connaitre du succès dans sa carrière de music-hall décide de replonger dans la criminalité.

Spider-man défait cet ennemi ayant donné du fil à retordre aux X-men avec une décevante  facilité.

Denny O’Neil et Jon Romita Jr prennent ensuite la relève pour un plaisant épisode consacré à Fusion, créature nucléaire née de la fusion de deux jumeaux, l’un scientifique ivre de pouvoir l’autre simple balayeur plus pacifiste.

Cette créature absorbant de toute forme d’énergie et capable de devenir aussi grand que King Kong fait un ennemi véritablement spectaculaire à la personnalité schizophrénique des plus intéressantes.

Vient ensuite Alan Weiss au dessin pour un bon épisode consacré à Kraven, l’un des ennemis les plus nobles de Spider-man en raison d’un certain code de l’honneur, celui du chasseur.

Avec Miller en soutien d’O’Neil, Spider-man se lance ensuite dans une passionnante aventure pour prêter main forte au Docteur Strange, retenu en otage par un scientifique Dilby mué en redoutable sorcier par les efforts conjurés du Docteur Fatalis et du démon Dormammu.

Dans ce superbe univers empli de magie, Spider-man s’en sort plutôt honorablement, contrant les plans de Dilby pour amener l’humanité à une mystérieuse mutation et permettant à Strange de le vaincre en combat de sorcier.

On revient à du plus modeste pour finir avec John Romita Jr pour l’arrestation de Bowery escroc désireux de prendre le contrôle du Daily Globe ou travaille Peter Parker avant une belle empoignade contre le Prince des Mers, protégeant son monde sous marin contre l’implantation d’une centrale électrique marine.

A cette occasion, il est toujours un peu irritant de voir un héros ayant plusieurs fois fait jeu égal avec Hulk ou même Iron-man se faire ridiculiser par un adversaire aussi modeste que Spider-man.


En conclusion, contrairement aux autres années, « Spider-man, l’intégrale 1980 »  est un très bon cru ou la pléthore de scénaristes de premier rang apportent de très bonnes histoires variées, prenantes ou tout simplement amusantes avec l’incorporation d’autres personnages (Punisher, la Chatte Noire, Dazzler, Namor) apportant une bonne dose de sang neuf.

Dans ce domaine ultra créatif et enthousiasmant,  le must est incontestablement atteint avec l’épisode conçu par Miller et cette formidable incartade dans un monde sombre et mystique auquel Spider-man est habituellement étranger.

Coté dessin, on appréciera le style propre et clair de Romita Jr, celui supérieur de Byrne même si l’histoire pour laquelle il le met à profit est à vrai dire plutôt décevante.

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 12:25

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Voici à présent le traitement d’un ouvrage central dans l’univers DC comics et du comic book en général, « Crisis on infinite earths » de Marv Wolfman et George Perez au dessin.

Publié en 1985, « Crisis on infinite earths » est le premier cross over d’envergure mélangeant tous les super héros historiques de l’univers DC dans une gigantesque histoire épique dont l’issue viendra bousculer l’ordre établi.

Ce procédé sera ensuite repris, notamment par Marvel mais aussi par d’autres dessinateurs de DC.

Le cross over a ses adeptes mais aussi ses détracteurs.

Celui crée par Wolfman relate ni plus ni moins que la fin du monde, ou plutôt de tous les mondes alternatifs de l’univers DC, sombrant les uns après les autres dans une succession de catastrophes naturelles provoquées par un flux destructeur d’anti matière.

Si les mondes actuels sont touchés, ceux du passé le sont également, et les bouleversements touchent donc toutes les époques avec des effets de bords assez déroutants consistant en des mélanges entre passé et présent, ou entre des mondes alternatifs situés à une même époque.

Dison le franchement, il n’est pas facile quand on ne maitrise pas par cœur toute la cosmogonie de DC de se repérer dans les premières pages du récit, qui se chevauchent de manière particulièrement embrouillée.

Un personnage sert pourtant de fil conducteur à travers ce flot de catastrophes anxiogènes, Paria, dont les apparitions énigmatiques semblent montrer un être rongé par la culpabilité dans le tour tragique des évènements.

Le super héros Flash, parcourant le temps grâce à sa vitesse surnaturelle jouera un rôle équivalent de messager de l'apocalypse.

Ensuite apparait le Monitor, être surnaturel de l’espace envoyant sa messagère Avant Courrier(Harbringer) pour recruter des super héros de différents mondes et époques afin de constituer une équipe capable d’entraver la marche de cette catastrophe.

Sont recrutés Superman, un Green Lantern noir, Cyborg, Geoforce, le sombre Obisidian, le singe savant Solovar , la belle Dawnstar, Firebrand, le ridicule homme gadjet  Blue Bettle, Psycho Pirate,  le magicien Arion, Firestorm, le pale sosie de Magnéto Dr Polaris et le télépathe Psimon.

Leur tache principale est de combattre des spectres envahissant les terres alternatives pour précipiter leurs fins mais également de protéger une machine crée par le Monitor pour entraver le flux d’antimatière.

Au cours d’une de leurs intervention, Psycho pirate est enlevé par une être supérieur qui désire utiliser ses immenses facultés à contrôler les émotions des gens.

Cet être supérieur s’avère être l’Anti-Monitor, double maléfique du Monitor et instigateur de ce phénomène de destruction.

Contraint d’aider son nouveau maitre qui augmente ses pouvoirs et lui promet des mondes à contrôler, Psycho pirate aura pour compagnon d’infortune Flash lui-même retenu prisonnier.

Très puissant, l’Anti monitor manipule Harbringer pour tuer le Monitor mais celui l’avait prévu aussi avait-t-il chargé Alex Luthor fils de Luthor et Lois Lane dans le monde alternatif Terre-3, de reprendre son combat.

Rendu capable de manipuler les flux de matière et d’antimatière, Alex est en effet un régulateur à lui tout seul et est la principale arme contre l’Anti-Monitor.

Alex convoque une assemblée de héros encore plus large chargée de défendre les mondes non encore avalés pour retarder le processus.

Les combats sont alors innombrables sur de multiples mondes tandis qu’Alex aidé par Harbringer éloigne les mondes restant du flux d’antimatière.

Alex envoie ensuite à un commando de super héros pour aller frapper l’Anti Monitor dans son monde d’antimatière.

La bataille est épique face au monstre surpuissant qui a même le dessus sur Superman.

C’est alors Supergirl qui se sacrifie en parvenant à endommager suffisamment l’Anti Monitor pour le faire reculer.

Cette mort héroïque et l’enterrement réalisé par Superman, sont parmi les moments les plus émouvant du récit.

La suite du récit consiste en de multiples résurrection de cet ennemi increvable qui chaque fois revient à la charge pour accomplir son œuvre de destruction.

Dans cette lutte âpre et semblant sans fin, Flash contraint Psycho-pirate a se retourner contre son maitre puis se sacrifie pour détruire le canon anti matière de l’Anti-Monitor.

Les choses se compliquent avec l’arrivée d’une armée de super criminels contrôlée par le robot Brainiac et un avatar en armure de Luthor.

Le but de cette alliance est la prise de pouvoir de terres restantes.

L’affrontement d’envergure avec les super héros est alors inévitable.

La virulence de la menace de l’Anti-Monitor contre le Spectre a l’affronter

De leur lutte nait un univers unique ou certains héros apparaissent et d’autres ont disparu.

Mais alors que le récit pourrait s’arrêter la, une ultime bataille contre l’Anti-Monitor a lieu.

Conjuguant alors toutes leurs énergies et leurs talents, les héros restant affrontent le monstre dans une lutte épique.

Superman parvient à l’affaiblir assez pour que Alex Luthor le détruise et rétablisse enfin l’harmonie dans l’univers.

En conclusion, on comprend à sa lecture que « Crisis on infinite earths »  soit vu par bon nombre de lecteur de comic book comme l’une des meilleurs histoires écrites.

Le cross over crée par Wolfman est en effet une saga cosmique hyper complexe dotée d’histoires et de sous histoires à tiroirs.

On retrouve donc les principaux ingrédients de ce type de récit, une menace supérieure mobilisant les énergies de chacun et provoquant l’union sacrée des individualités, l’ampleur des aventures avec des luttes épiques dans des mondes multiples et souvent spatiaux puis les hauts sentiments nécessaires à glorifier l’attitude du héros.

Rien à dire également sur la qualité des dessins de Perez, proche du top absolu avec un mélange de classicisme et de force très impressionnant.

Les quelques reproches que je ferais sont donc, le coté interminable de la saga avec un ennemi qui n’en finit pas de mourir et de revenir et le trop grand enchevêtrement des histoires qui nuit parfois à la clarté de l’intrigue.

Le problème de ce type d’histoire est que la multiplicité des personnages oblige souvent à n’avoir que des visions superficielles des héros considérés comme secondaires.

Batman ne joue ici par exemple qu’un rôle de figurant, la part du lion étant réservée à Superman, Supergirl et Flash.

« Crisis on infinite earths » introduit un remaniement important dans l’univers DC, mettant fin à ses ridicules histoires de terres alternatives ou vivent des super héros bis, copies en toc des héros d’origine de la planète terre.

Coté méchant, mention spéciale au torturé Psycho-pirate et au télépathe rebelle Psi-mon.

Même si mon cœur appartiendra toujours à Marvel, « Crisis on infinite earths » est donc une œuvre colossale d’auteurs obsédés, un monument pharaonique du comics, qu’on peut aujourd’hui considérer avec le plus grand des respects.

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