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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 08:31

Vous aurez compris que les comics ne sont jamais loin dans ces colonnes, aussi voici « Marvel heroes hors série n°5 : civil war : house of M » de Christos N Gage (scénario) sur des dessins de Andrea Divito.

Sorti en 2009, ce hors série utilise le postulat de base bien pratique de la recréation de l’univers Marvel par les pouvoirs de la Sorcière rouge pour montrer la nouvelle croisade de Magneto, victime des camps de concentration nazi de 1944, avant de prendre conscience de ses immenses pouvoirs magnétiques et de décider de faire des homo superior l’espèce dominante au détriment des humains.

Face à lui, le gouvernement américain réagit autorise le savant Bolivar Trask a utiliser les Sentinelles, ces immenses robots tueurs de mutants.

Dans un premier temps, Magnéto cherche en Egypte une alliance avec le mutant réputé immortel Apocalypse, seul capable de concurrencer ses pouvoirs et son autorité.

Mais entre deux personnalités aussi fortes un conflit idéologique ne tarde pas à éclater et Magnéto finit par vaincre Apocalypse en menaçant de détruire les particules électromagnétiques formant son esprit.

Devenu le leader incontesté des mutants, Magnéto est également le plus efficace contre les Sentinelles construites à base de métal.

Il recrute les détenus le Colosse et Unus qui deviennent des membres de sa garde rapprochée aux cotés de ses enfants Vif argent, Sorcière rouge et Polaris.

Dans ce présent alternatif, Magnéto entre également en contact avec le télépathe Charles Xavier, qui bien que plus pacifique, finit par se rallier à ses velléités guerrières en constatant le traitement abject rappelant celui des camps de concentration dont sont victimes les mutants sur l’ile de Genosha.

Une grande opération de libération de l’ile est alors montée face aux autorités de l’URSS qui la gère et lance les Super soldats soviétiques pour en assurer la sécurité.

Une lutte spectaculaire entre mutants et Super soldats éclate mais alors que les mutants libérés de leur prison par Polaris et Vif argent semblent prendre le dessus sur leurs gardes, la Dynamo pourpre préfère faire écrouler le bâtiment plutôt que de le livrer aux troupes de Magnéto.

Ceci pousse Magnéto a réagir violemment et à provoquer la capitulation des gardes en menaçant d’engloutir l’ile sous toutes les couches de minerais de fer qu’elle contient.

Le triomphe de Magnéto est pourtant entaché de la mutilation de Xavier qui a les jambes brisés par l’éboulement de la prison mais ceci ne l’empêche pas d’établir sur Genosha une nouvelle nation entièrement dévouée aux mutants.

Se considérant comme un chef d’état, Magnéto tente de nouer des alliances avec d’autres nations qui auraient intérêt à s’opposer aux humains. Il obtient des aides de principe des Inhumains, des Atlantes et une certaine reconnaissance du Wakanda de la Panthère noire, ce qui comble Xavier mais ne suffit pas à l’exigeant maitre du magnétisme pour la guerre qui se prépare.

Il organise alors l’assassinat par Dents de sabre de Gayson Creed, fervent opposant aux mutants ce qui pousse Trask a employer un commando de trois super soldats pour pénétrer sur Genosha.

A la tête d’entre eux, Bucky Barnes devenu le Soldat de l’hiver, pénètre jusqu’au palais de Magnéto en se faisant appuyer par ses deux acolyte, le GI Nuke dont les capacités sont dopées par drogues mais surtout le redoutable Mimic capable d’absorber tous les pouvoirs des mutants de l’ile et de ce fait parfaitement redoutable.

Doté grosso modo des pouvoirs de Captain america, de son bouclier et d’un bras robotisé, le Soldat de l’hiver est un combattant redoutable capable de neutraliser le pourtant terrible Dents de sabre en enfonçant le bouclier dans son corps afin de le bloquer temporairement.

Très détermine voir fanatisé, Barnes plante un couteau dans le ventre de Xavier tandis que Mimic menace Magneto lui-même en déchainant tous les pouvoirs des mutants de l’ile contre lui.

L’impitoyable car complètement shooté soldat Nuke fait un carnage mais est finalement châtié par la Sorcière rouge qui le transforme en papillon.

Magnéto finit par trouver la clé contre Mimic en lui collant un collier inhibiteur de pouvoirs et le tue impitoyablement.

Il se heurte néanmoins à Bucky, qui le blesse par des armes non métalliques (couteau et balles) avant d’être tué par son propre bouclier retourné contre lui par magnétisme.

Après avoir constaté l’ampleur des dégâts par l’attaque causée, Magnéto riposter par une attaque frontale contre la Maison blanche, pourtant protégée par des Sentinelles non métalliques de Trask.

Face à ces monstres de technologie la lutte est plus équilibrée mais le gouvernement américains lance des missiles contre Genosha, qui sont heureusement désintégrés par la puissance de Flèche noire venu honorer sa promesse.

L’intensité de la lutte croit encore lorsque Magnéto, Polaris et Vif argent s’en prennent à l’héliporteur du S.H.I.E.L.D dans lequel Trask dirige les opérations.

Malgré des pertes énormes, Magnéto fait tuer Trask par une de ses Sentinelles, épargne les hommes du S.H.I.E.L.D et a le plaisir d’être rejoint par l’agent Carol Miss Marvel Danvers, qui trahit le S.H.I.E.L.D par fidélité envers son ami Xavier et transmet aux Nations Unies des preuves d’un complot anti mutant perpétré par les Etats-Unis d’Amérique.

La lutte acharnée se termine à Central Park ou les dernières Sentinelles sont mises à terre et ou Magnéto fait atterrir l’avion du président des Etats-Unis, finalement vaincu.

Ayant triomphé du principal état le menaçant, Magnéto acquiert toute se légitimité de chef d’état, fait inculper par les Nations Unies les dirigeants des Etats Unis d’Amérique et permet ainsi aux mutant de prendre une place dominante dans les pays du monde entier, comme par exemple en Egypte, ou Apocalypse devenu un lieutenant de Magnéto, règne.

Dans un discours émouvant, Magnéto rend hommage au martyr Xavier, à l’intégrité de Miss Marvel et avoue finalement à Vif argent, Wanda et Polaris qu’il est leur père, ce qui scandalise cette dernière qui a vu sa mère mourir seule d’un cancer.

En conclusion, même si pour être franc, j‘étais réticent à subir une nouvelle aventure de Magnéto contre le reste du monde, je dois reconnaitre que ce « Marvel heroes hors série n°5 : civil war : house of M » est une véritable merveille, régénérant à la perfection le mythe d’un des mutants les plus charismatiques du monde Marvel, doublé ici d’un visionnaire idéaliste et d’un chef d’état.

Le scénario de Gage est superbe, parfaitement huilé et s’emboite parfaitement pour montrer une belle variation de l’histoire de Magnéto (sans les X-men !) aboutissant à la lutte à mort contre le gouvernement des USA et à l’avènement de son règne avec un équilibre mondial certes fragile mais plus réaliste car obtenu par une guerre.

Gage exploite merveilleusement bien ses personnages, notamment le Soldat de l’hiver, Mimic et Nuke constituant un commando complémentaire capable de tuer Xavier et de menacer sérieusement Magnéto.

Dans un style un tantinet trop propre et glacé, Divito retranscrit malgré tout très bien la grandeur épique de cette aventure culminant par l’assaut de la maison Blanche et par une lutte dantesque contre les Sentinelles entre Washington et New-York.

Donc « Marvel heroes hors série n°5 : civil war : house of M » peut être considéré comme un petit chef d’œuvre contemporain.

Marvel heroes hors série n°5 : civil war : house of M (Christos N Gage, Andrea Divito)
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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 22:01

X_men_descente_enfers.jpg5

 

 

Nous abordons maintenant ce que je qualifierais d’authentique chef d’œuvre des comics des années 80, « X-men, descente aux enfers » du maitre Chris Claremont (scénario) sur des dessins de John Romita Jr et George Perez.

Sorti en 1983 chez Lug, « X-men, descente aux enfers » débute par le biais de la plume de John Romita Jr, par l’attaque surprise qui laisse Diablo dans le coma le jour de son anniversaire.

Impuissant technologiquement et télépathiquement, le Professeur Xavier fait alors appel à son vieil ami le Docteur Strange pour expertiser le corps du malheureux X-man.

Le maitre des arts mystiques devine un envoutement mais est capturé comme les autres X-men (Wolverine, Tornade, Colossus) par une puissante sorcière nommée Margali.

En réalité, les héros se retrouvent directement dans les cercles de l’Enfer inspirés des écrits du poète italien Dante.

Face au gardien des portes, le rusé Minos au ton mielleux, les X-men sont pris au dépourvu et Tornade en voulant récupérer Diablo expédié par d’immondes tentacules dans les airs, est vaincue par des harpies et précipitée en plein milieu des cercles les plus profonds.

Fidèles à eux-mêmes, les X-men ne reculent pas et décident de s’enfoncer en Enfer guidés en cela par les facultés du bon Docteur Strange.

Faisant face à des créatures cauchemardesques comme le chien Cerbère ou des hordes de damnés particulièrement agressifs, les X-men progressent lentement, grandement aidés par les exploits physiques d’un Colossus déchainé.

Ils retrouvent Tornade grâce au flair de Wolverine dans le huitième cercle, celui des voleurs ou elle a été transformée en hideux démon.

Heureusement la magie de Strange permet de la délivrer du sortilège et doivent encore lutter pour sauver Diablo, une nouvelle fois agressé dans le dernier cercle.

Margali se révèle alors à leur yeux ainsi que sa fille Jimaine qui tente elle de protéger Diablo contre son courroux.

De force comparable à la sorcière, Strange propose alors d’utiliser l’œil d’agamotto pour faire toute la lumière sur les fautes présumées de Diablo, qui a en réalité tué Stephan le fils de Magali, son ami par accident après que celui-ci ait commis un meurtre.

Une fois la vérité établie, Magalie pardonne Diablo et le laisse lui, ses amis et Jimaine réincarnée sous les traits de la séduisante Amanda Sefton revenir sur terre, pour un happy end !

Changement radical d’ambiance sous la plume de George Perez qui fait venir le fier sur Terre Arkon, monarque de la planète Polémachus, pour chercher l’aide du dieu du tonnerre Thor.

Incapable de trouver Thor, Arkon se rabat sur Tornade des X-men qu’il parvient à enlever au moyen d’éclairs télétransporteurs.

Mais Arkon finit par céder face à la furie des X-men et est maitrisé par une puissante frappe de Colossus rendu fou par la disparition de son amie.

Cyclope utilise habilement ses connaissances sur les éclairs d’Arkon pour téléporter les X-men sur Polémachus et exiger la libération de Tornade contre celle d’Arkon.

Mais le résultat n’est pas celui escompté et les X-men doivent affronter tout le peuple d’Arkon qui fait bloc pour secourir son souverain.

Malgré une farouche résistance, Diablo parvient à retrouver Tornade mais découvre qu’elle a décidé de servir Arkon et les siens de son plein gré.

Lorsque en effet les X-men comprennent que Tornade est la seule capable de réalimenter le générateur principal de Polémachus crée par Iron-man et alimenté initialement par Thor, ils changent de position et décident eux aussi d’aider le fier et maladroit Arkon.

Tornade fermement tenue par Colossus libère donc toute sa puissance solaire pour frapper le corps de Cyclope qui transforme cette énergie colossale en rafale optique d’une puissance terrifiante, qui provoque le redémarrage du générateur et redonne lumière et énergie à Polémachus.

Célébrés comme des héros sur place, les X-men préfèrent néanmoins sagement rentrer chez eux avec le sentiment du devoir accompli.

En conclusion, chacun des deux histoires de « X-men, descente aux enfers » sont dans leurs styles respectifs de véritables chef d’œuvres.

L’idée de s’inspirer de l’œuvre de Dante pour raconter une plongée des X-men en Enfers pour secourir l’âme de leur ami Diablo est géniale et permet à John Romita Jr de donner vie à tout un univers aussi sophistiqué qu’infernal.

Plus classique, l’intervention des X-men pour secourir un monde privé d’énergie par l’intermédiaire de la mutante aux pouvoirs de déesse Tornade, revêt également sa part de noblesse et le style graphique de Perez éclabousse de toute sa classe cette aventure très typée Science Fiction.

Génial sur le fond et superbe sur la forme, « X-men, descente aux enfers » mérite assurément une place de choix dans la bibliothèque de tout fan de comics qui se respecte et pourra être lu et relu à tout âge de la vie comme tout chef d’œuvre qui se respecte !

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 21:00

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Déjà entrevu dans les intégrales des X-men, « X-men contre Vengeurs » était à la base un Récit Complet Marvel écrit en 1987-88 par Roger Stern sur des dessins de Marc Silvestri.

Avant de mettre en scène un affrontement entre deux équipes emblématiques, Stern s’attache à construire un récit tenant la route dans lequel une base extra terrestre de Magnéto s’écrase sur Terre, provoquant un revirement d’un criminel en apparence pacifié pour récupérer le précieux équipement se trouvant à l’intérieur.

Outre les X-men fort logiquement partis à la recherche de leur ex allié, les Vengeurs ayant récupéré une partie des débris se mettent également sur la piste d’un personnage accusé de plusieurs attentats contre les Etats-Unis d’Amérique.

Ils ignorent que les Super soldats soviétiques qui ont du traité une catastrophe ferroviaire en raison de la chute d’autres débris de la base, ont également décidé de traquer le maitre du magnétisme jugé comme terroriste contre l’URSS.

Toutes les pistes convergent alors dans un jungle au fin fond du Cambodge ou se situe la partie principale de la base.

Alors que Magnéto est pris par surprise par le pouvoir de contrôle mental du Docteur Druid et semble disposé à se laisser arraisonner, les X-men et les Super soldats soviétiques surgissent.

Tandis que les X-men couvrent l’évacuation de Magnéto, les Vengeurs défont les Super soldats en utilisant l’avantage décisif de Captain marvel, capable en se changer en ondes électromagnétiques détraquant les armures d’adversaires redoutables comme la Dynamo pourpre et l’Homme de titanium, Docteur Druid achevant de neutraliser les soldats en forçant mentalement Nébuleuse noire à les enfermer dans ses liens quasi indestructibles.

Les X-men aident Magnéto a retrouver la base pour la détruire mais se heurtent aux Vengeurs dans un combat bref mais plaisant notamment dans le match de costaudes entre Miss Hulk et Malicia.

Cette diversion permet à Magnéto de faire exploser sa base, de récupérer son casque et de profiter de l’effet de souffle pour s’échapper avec les X-men doté de son précieux butin.

Ils ignorent que Druid a pris place dans le Lockheed pour les pister.

Le télépathe a le temps de contacter ses coéquipiers avant d’être détecté et neutralisé.

L’action se déplace alors à Singapour, ville que les X-men et Magnéto cherchent à quitter par cargo afin de pallier à une défaillance de leur Lockheed.

Ils sont rattrapés par des Super soldats soviétiques ivres de revanche après leur déconvenue cambodgienne.

L’intensité du combat est telle que la Dynamo pourpre détruit les moteurs afin d’arrêter le cargo au mépris de l’équipage et des passagers civils.

Le combat se mue alors en opération de sauvetage et provoque un revirement des Supers soldats contre la Dynamo aux méthodes jugées criminelles.

De retour à Singapour, Magnéto pris en main par Tom de Falco (scénario) et Josef Rubinstein (dessins) parvient via un réseau de mutants asiatiques, à rendre son casque de nouveau opérationnel pour abolir les préjugés anti mutants des esprits humains.

Mais un test sur Captain america montre que le contrôle exercé par le casque ne change pas fondamentalement la donne.

Jugé par une cour internationale, Magnéto utilise néanmoins à distance son casque pour influencer le jury anti-mutant et arracher ainsi un non lieu qui lui permet d’échapper à une condamnation.

En conclusion, « X-men contre Vengeurs » est un beau face à face soigneusement préparé par Stern, qui fait de l’arrestation de Magnéto le thème central de récit.

Les super puissances de la guerre froide interviennent donc en mettant sur leurs rangs leurs meilleurs représentants, ce qui permet de revoir avec plaisir des héros soviétiques souvent moins exposés mais au moins aussi intéressants que leurs homologues américains.

Pour être honnête, le choc entre X-men et Vengeurs laisse sur sa faim, avec comme trop souvent en pareil cas, des matchs brefs ne débouchant sur aucun vainqueur.

De son coté, Magnéto reste toujours conforme à son personnage idéaliste mais déterminé à tous les moyens pour arriver à ses fins quitte à outrepasser les sempiternelles libertés individuelles si chères aux américains symbolisés par Captain america.

Enfin, on appréciera le style de Silvestri qui donne ici sa vision toute personnelle et excitante de héros maintes fois dessinés.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 15:49

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Retournons au milieu des années 90, 1995 plus exactement pour « Titans n°200 » qui correspond à la période charnière ou j’ai décroché durablement de la lecture des comic books.

Repris par Semic depuis quelques années déjà, ce numéro spécial du mythique Titan propose des versions ultra modernisées de nos bon vieux super héros avec pour commencer des X-men revisités par Scott Lobdell (scénarios) et Richard Bennett (dessins).

Dans cette épisode, Mystik plus haineuse que jamais contre les humains assassine le général Guadier, qui travaillait pour Graydon Creed politicien anti mutants.

Lorsque Diablo et Malicia se rendent comme Creed à l’enterrement du général sur ordre de Forge, ils subissent de plein fouet l’attaque de Mystik qui avait piégé le cercueil.

Tandis que Malicia absorbe le plus gros de l’impact de la bombe, Diablo aux prises avec le sexy métamorphe reçoit de troublantes révélations sur un possible lien de famille entre lui et elle.

Aidés par Forge qui tient vaillamment tête à l’agressif Creed, Diablo et Malicia suivent le politicien jusqu’à sa demeure.

Au cours du trajet ils évoquent leurs souvenirs communs, Malicia recueillit par Mystik dans son enfance et qui nourrir un rapport d’amour-haine avec elle, et Diablo dont les origines se perdent dans un passé trouble autour de la vie dans un cirque itinérant.

Mais sur place, le féroce Creed attend Diablo et lui révèle qu’ils ont la même mère Mystik, sauf que lui est humain contrairement à Diablo.

Choqué par la découverte de sa filiation avec Mystik et son père Dents de sabre, Diablo trouve assez de ressources pour maitriser Creed et prendre sa place afin de le soustraire à la haine vengeresse de Mystik qui renie son propre fils.

Profitant du chaos de la lutte, Creed remonte dans son hélicoptère de combat et bombarde le trio Diablo-Malicia-Mystik.

L’invulnérable Malicia qui a seule la capacité de détruire l’hélicoptère renonce finalement en tentant de secours Mystik, qui se laisse finalement tomber dans une cascade vertigineuse.

Survient ensuite un nouveau héros, Blackwulf dessiné par Angel Medina sur un scénario de Glenn Herdling.

Ce super héros doté apparemment d’une force et vitesse surhumaine affronte en combat singulier la dénommée Sparrow tandis qu’un colossal amiral extra terrestre appelé Lord Tantale attire sur lui par ses manœuvres spatiales audacieuses la colère d’un étrange et puissant être cosmique.

Sans qu’on ait réellement eu le temps de comprendre de quoi il s’agissait réellement, on bascule sur la troisième partie de ce numéro avec un Excalibur new-look avec toujours Scott Lobdell au scénario et Ken Lashley aux dessins.

Téléportés dans une ancienne base de Stryfe, créateur d’un virus appelé legacy et de droides tueurs de mutants, Excalibur tente de percer les secrets d’un androïde appelé Zéro, qui semble être la cible de Stryfe, en raison du secret qu’il porte en lui.

De leur coté, le Professeur X et Moira Mc Taggert qui travaillent pour étudier legacy, comprennent que le virus a muté pour s’en prendre également à la population humaine.

Seul Zéro semble être amène de percer le secret du virus.

En conclusion, la tentative de modernisation intensive opérée dans « Titans n°200 » est un cuisant échec et ce n’est pas le graphisme ultra moderne des dessinateurs qui pourront pallier à la pauvreté des scénarios.

On se moque en réalité assez vite des origines de Diablo et de la personnalité de super méchant de ce Creed, tandis que le style surchargé de Bennett écœure plus qu’il ne séduit.

Sans préparation préalable, le terne Blackwulf reste incompréhensible et ne contient aucun élément donnant envie de comprendre ces aventures qu’on devine de grandes envergure.

Difficile aussi de se rattacher à Excalibur, ou des héros vaguement familiers (Captain britain, Warlock) évoluent dans un univers techno-organique abscons et particulièrement rebutant.

Pour moi, cette version newlook de Titan est donc largement à fuir !

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 18:30

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Paru en 1979, Spidey était pour moi la parution de Lug la plus faible, loin des Strange, Special Strange voir Titan ou autre Nova.

En témoigne « Spidey n°51 » sorti en 1984 et exhumé de mes archives personnelles.

Dans ce numéro présentant tout de même une Phénix des plus alléchantes, le lecteur découvre les premiers épisodes des X-men de 1967, avec Roy Thomas au scénario et Werner Roth aux dessins.

Ici nos mutants habillés selon leur vieux uniformes jaune et bleu interprètent mal un message d’alarme du Fantôme (le Hurleur) parti dans les montagnes d’Europe centrale à la recherche du groupe ennemi Facteur 3 et attaquent Spider-man aux Etats-Unis en le confondant avec un robot araignée.

Spider-man, qui vient de triompher du robot, ne comprend donc pas les raisons de cette attaque, mais fait mieux que se défendre, tenant tête à lui seul à tous les X-men réunis à l’exception de Strange girl qui parvient finalement à avertir ses coéquipiers de la méprise, ce qui met brutalement fin au combat et laisse un Spider-man trempé et furieux.

Après le classicisme, la nouveauté avec un nouveau venu, Crystar, fortement inspiré de l’univers héroic fantasy très en vogue dans les films à l’époque.

Mary Jo Duffy (scénario) et Brett Blevins (dessins), créent donc deux frères, Crystar et Moltar, régnant sur le royaume de Crystalium, qui se voient mis en garde par le magicien Ogéode qu’une catastrophe est imminente.

Les deux frères sont divisés par l’annonce du vieux magicien, qui annonce une attaque du sorcier Chaos, capable de faire déferler des hordes de monstres sur leur royaume.

Plus tard un autre sorcier nommé Zardeth, en réalité un serveur du Chaos, vient proposer aux princes de s’allier à lui dans la lutte finale entre bien et mal.

Très agressif, Zardeth pose un ultimatum aux princes qui se déchirent en un terrible conflit.

En effet, le bouillant Moltar souhaite rejoindre Zardeth tandis que Crystar s’y oppose.

Après que Warbow un proche des frères soit tué par Zardeth pour lui avoir crevé un œil, une lutte à mains nues éclate et provoque la mort de l’oncle des deux frères.

Dans la confusion et le stress, Moltar blesse mortellement également son frère Crystar qui agonise dans ses bras.

La troisième partie de Spidey, sans nul doute la plus intéressante des trois, voit Mary Jo Buffy (scénario) et Jerry Bingham (dessins) proposer sur mode de « Et si … » un mode alternatif, une variante de la mort de Phénix, ou Jean Grey finalement vivante, était guérie par la technologie Shi’ar de la possession du Phénix.

Revenue sur Terre sans pouvoirs et en apparence apaisée, Jean n’a pas le temps de savourer longtemps sa liberté retrouvée, puisque Lilandra demande leur aide pour secourir la planète Armara, menacée de destruction par une attaque de Galactus.

Sans hésiter, les X-men renforcés de Polaris et Havok vont sur Armara et se heurtent au terrible Terrax, héraut de Galactus, capable à l’aide de sa hache cosmique de commander à la terre.

Balayés par Terrax malgré une farouche résistance de Cyclope et Havok, les X-men sont finalement secourus par Jean, dont le pouvoir du Phénix se réveille sous l’effet du stress.

Déchainé, le Phénix aisément un adversaire pourtant redoutable en le dépouillant de ses pouvoirs …

En conclusion, trente ans après, « Spidey n°51 » reste au faible niveau d’intérêt que je lui portais dans les années 80.

Les aventures des X-men des années 60 grossièrement dessiné par Roth sont d’une platitude absolue, et Spider-man surcoté pour l’occasion, ridiculise Cyclope, le Fauve, Angel et Iceberg.

On reste sceptique sur l’introduction de Crystar, pale tentative d’histoire d’héroic fantasy dans l’univers Marvel avec une histoire et un graphisme bien naïfs.

Il reste cependant la belle aventure autour de Phénix qui trouve en Terrax et Galactus deux adversaires à sa mesure.

Difficile de résister à une aventure cosmique aussi majestueuse et si bien en forme par le trait fin et délié de Bingham.

Au final, un numéro franchement moyen qui sans le Phénix, sombrerait dans la médiocrité totale.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 21:47

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Petit retour vers la saga des X-men avec « Special Strange n°34 » sorti en 1983 et qui reçoit la tache difficile de redonner un nouvel allant à la série après la disparition du Phénix noir/Jean Grey, morte en martyr cosmique sur la Lune après une lutte homérique X-men contre Extraterrestres.

Chris Claremont (scénario) et John Byrne (dessins) se lovent dans l’esprit de Cyclope (Scott Summers) qui en plein enterrement, revit ni plus ni moins que toute l’histoire des X-men depuis leur création jusqu’à la mort de son amour Jean.

On retrouve donc quasiment toutes les étapes de l’histoire des mutants, avec les sempiternels combats contre Magnéto, les Sentinelles ou le Fléau, la disparition de membres (la mort d’Epervier), l’éviction progressive des membres originels (Angel, Fauve, Iceberg) puis le renouvellement pour revivre la montée en puissance du Phénix noir pour aboutit au triste constat du présent.

Choqué et brisé, Cyclope prend donc la courageuse décision de quitter les X-men, acte fort qui vient conclure la plus poignante scène de deuil que j’ai jamais lue dans un comic book.

Mais même sans Cyclope, la vie reprend ses droits avec l’arrivée d’une nouvelle recrue la jeune Etincelle (Kitty Pride) capable de se dématérialiser au travers d’objets solides.

De son coté, Wolverine accompagné de Diablo se rend dans son Canada natal pour prêter main forte à la Division alpha qui recherche une femme et un bébé enlevé par le puissant monstre des bois Wendigo.

Ayant déjà affronté Wendigo dans le passé, Wolverine accepte de traquer la bête, sans se douter qu’elle a déjà pris les devants et que le plus vulnérable Diablo se trouve le premier menacé.

Chez Spider-man, Steve Grant (scénario) et Gene Colan (dessins) provoquent un crossover entrainant l’alliance du Tisseur avec la Panthère noire contre un industriel véreux ayant arnaqué le Wakanda, état dont est la Panthère est le président.

Après une petite escarmouche, le duo de héros agiles et puissants triomphe sans réelle difficulté du super criminel appelé la Lame, recruté par l’industriel pour accuser la Panthère d’enlèvement.

On termine avec la Chose, toujours en état de grâce avec Mark Gruenwald-Ralph Macchio (scénario) et George Perez (dessins) pour proposer un nouvel épisode palpitant au sein du projet Pegasus, au cours duquel, le costaud de brique s’allie avec Quasar et Goliath noir pour contrer l’évasion deux criminels de top niveau : Solaar et Klaw.

Après les attaques successives de Deathlock, Nukleo et Thundra, les héros sont particulièrement sur leurs gardes et réagissent avec force à cette nouvelle évasion.

Tandis que le Docteur Lightner finalement démasqué comme le fauteur de troubles, parvient à se connecter à la machine infernale qui fera de lui un trou noir vivant, Solaar et Klaw sont repris.

Capable d’absorber par ses bracelets l’énergie solaire, Quasar défait facilement Solaar tandis que Klaw bien temporairement vaincu par la Chose, parvient à surprendre les héros et à les assommer par une terrible rafale sonore.

En conclusion, sans être aussi génial et culte que son prédécesseur, « Special Strange n°34 » confine toujours à l’excellence.

Rien ne semble pouvoir tarir l’inspiration du duo Claremont/Byrne, qui trouve les ressources de délivrer un épisode de deuil culte retraçant toute l’histoire des X-men magnifiée par le style génial de Byrne, mais qui embraye aussi sur une aventure forestière canadienne particulièrement prenante.

La Chose superbement dessinées par Perez est également toujours en état de grâce, avec un scénario scientifico-paranoïaque toujours captivant et l’apparition de deux super criminels de premier plan : le redoutable Solaar générant des rafales solaires et le encore plus puissant Klaw, maitre du son difficilement battable en raison de la spécificité et de l’immense variété de son pouvoir.

En comparaison, Spider-man fait tache, avec des scénario faiblards sans réelle construction logique et le style absolument affreux de Colan, qui au milieu de réels artistes comme Byrne ou Perez devrait se cacher de honte !

Mais globalement on passe toujours un excellent moment au début des années 80 avec les X-men !

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 17:56

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En 1995, le jalon fatal entre Lug et Semic a été franchi et « Special Strange n°96 » a donc changé de maison de distribution française ce qui se voit au style plus moderne marqué entre autre par une couverture en papier glacé.

Un nouvelle équipe formée de Scott Lobdell (scénario) et Jan Duuresma (dessins) montrent des X-men friables attaqués par de mystérieux mercenaires en armure se révélant en réalité être des amas de tentacules s’auto détruisant une fois faits prisonniers.

Tandis que Malicia infectée après avoir touché un de ces êtres pour lui dérober sa mémoire est sauvée une extremis par le pouvoir bioélectrique de Bishop, le Professeur Xavier demande à Tornade d’user de ses pouvoirs et de ses dons de voleuses pour dérober des informations concernant la mise au point d’un costume anti-Magnéto, ce qu’elle accepte de faire à contre cœur.

John Romita Jr prend le relais aux dessins, pour mettre en scènes des X-men au look considérablement modifié comme Angel muté en Archangel au ailes métalliques acérées, qui se trouve troublé par la réapparition de son amie décédée la jolie brune Candy Southern.

Aidé par les pouvoirs télépathiques de Jean Grey, Archangel comprend que Candy a été tuée par Cameron Hodge un être techno-organique et qu’il utilise son corps pour se régénérer après chaque dommage au combat.

Par amour, Candy se suicide donc afin de détruire l’affreux Hodge, ce qui brise une deuxième fois le cœur de Archangel.

On laisse alors la place à une nouvelle équipe de super héros adolescents au nom ridicule : les New Warriors : Marvel boy, Kid nova, Firestar, Silhouette, Namorita, Speedball et Night figther peut être le plus intéressant de tous et en tout cas le plus développé dans ce numéro.

En effet, ce jeune noir mué après la mort de ses parents en justicier mélangeant armure et techniques de close combat, vole seul à la rescousse de ses collègues capturés par des gangsters asiatiques, les Poisons.

Fabian Nicieza (scénario) et Javier Saltares (dessins) amène Night figther jusqu’au chef du gang Kimeiko Ashu qui lance sur lui un tueur en armure à l’équipement similaire.

Après une lutte intense dans une zone désaffectée, Night figther triomphe de son double qui périt écrasé par un train et délivre ses amis qui lui révèlent que leurs proches ont été pris en otages par Ashu, ce qui inhibe leur volonté de lutte.

Enfin en bonus, on a droit à un épisodes retraçant les origines du héros, qui explique son parcours à un jeune noir agonisant après avoir été victime de balles perdues entre gangs rivaux et dont la mort donne lui donne des envie de radicalité.

En conclusion, « Special Strange n°96 » ne réussit pas pour moi son virage de modernité made in Semic.

Les nouveaux et talentueux dessinateurs ne sont pas en cause, mais plutôt les scénaristes qui mettent sur pieds des histoires sans réel enjeux ou on suit mollement les évolutions de personnages modifiés physiquement tout en conservant le terreau fertile du passé.

Aucune accroche donc pour les démêlés de Archangel face à une hideuse bouillie techno-organique et comment ne pas sursauter face à l’introduction des New Warriors, tentative évidente de rajeunissement du public Marvel par l’exposition de personnages adolescents aux pouvoirs honteusement pompés sur des super héros au passé glorieux (Nova, Namor, Captain Marvel).

Le seul personnage un tant soit peu original et joliment dessiné, Night figther contient lui aussi d’importante ressemblance avec Daredevil, avec un passé torturé l’amenant à pourfendre le crime urbain avec bâtons et casque.

Tout ceci n’est pas pour moi suffisant pour justifier d’une nécessité de poursuivre la lecture des Special Strange et conduira en 1995 à mon désintérêt définitif pour ce trimestriel devenu bimestriel.

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 23:00

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Le temps a passé et nous sommes à présent en 1985 avec « Special Strange n°39 ».

Dave Cockrum illustre les scénario de Chris Claremont pour amener les X-men explorer une ancienne base secrète de Magnéto située sous un volcan.

Sur place, les X-men tombent sur le gardien du lieu Garokk, un erzatz de dieu animé par un sentiment de haine contre Tornade, qui en raison de sa claustrophobie n’a pu le secourir lorsqu’il sombrait dans un gouffre.

Avec la moitié de son corps brulé et l‘autre aussi dure que le diamant, Garokk reste dangereux mais est finalement de nouveau précipité dans son trou.

En réalité, Magnéto est bien vivant et depuis une ile du triangle des Bermudes ou il a recueilli Cyclope et sa compagne Lee, a toujours des rêves de domination mondiale et n’hésite pas à menacer les principaux dirigeants de la planète.

Après la destruction d’un sous marin russe ayant osé l’attaquer, la chute du Lockbird à proximité du triangle des Bermudes, permet aux X-men d’approcher de la base pour constater qu’un champs de force annihile leurs pouvoirs.

Ceci ne les empêche pas de progresser ensemble avec Cyclope et de combiner leurs talents « humains » pour tenter de détruire une immense machine foreuse de Magnéto ..

Le scénariste Tom de Falco soutenu par le dessinateur Jerry Bingham met ensuite sur pied une très bonne aventure de Spider-man ou notre Tisseur s’allie au robot de second ordre Machine-man pour combattre le duo improbable composé de l’Homme sable et du Monocle, étrange criminel doté d’importants pouvoirs magiques issus en partie d’un dispositif électronique juché dans son dos.

Le combat face à des ennemis aussi puissant est original, plaisant et se termine par la capture de l’Homme sable.

On termine avec la Chose qui sur un scénario de Mark Gruenwald et des dessins de Jerry Bingham, s’envole dans les étoiles avec Icarus pour aller chercher sa chère et tendre Alicia Masters, enlevée par la déesse cosmique Elle aidée de Dragon-lune.

En réalité, Elle désire retrouver le corps de son époux Adam Warlock, dont le corps repose sur la contre Terre, planète crée par le Maitre de l’évolution.

Mais sur place, Elle découvre un monde dévasté et le corps inanimé du Maitre de l’évolution.

L’apparition de la Chose et d’Icarus venus chercher Alicia provoque un bref combat sans réel intérêt, car Elle est beaucoup trop puissante pour Icarus, tandis que Dragon Lune très inférieure physiquement à la Chose, a de grandes facilités pour le terrasser psioniquement.

Après que Alicia ait calmé son ami en lui disant qu’elle avait accompagnée Elle de son plein gré, les deux camps se réunissent pour ranimer le Maitre de l’évolution, comprendre qu’il a été terrassé par Warlock qui pensait que sa planète avait été laissé à l’abandon, avant de réaliser sur le coup que ladite planète avait belle et bien été volée.

Il est alors temps de comprendre qui a donc été assez puissant pour dérober une planète à son puissant créateur …

En conclusion, « Special Strange n°39 » est loin d’être un must de la série mais tient honnêtement son rang.

Les aventures des X-men, piètrement dessinés par le médiocre Cockrum, ont un fort gout de réchauffé avec ce bon vieux Magnéto et son gardien de seconde zone.

Cerise sur le gâteau, les costumes ridicules de nos héros, avec mention spéciale à Shadowcat affublée d’un costume digne d’Arlequin.

La surprise provient donc de Spider-man, avec une aventure bien épicée brillamment dessinée par l’élégant Bingham qui peut ensuite mettre en lumière son talent dans un univers plus science fiction ou la Chose boxe plusieurs catégories au dessus de son niveau habituel avec des personnages cosmiques du niveau de Elle, Adam Warlock ou du Maitre de l’évolution.

A défaut d’être génial et de proposer autre chose que des X-men en chute libre, ce « Special Strange n°39 » demeure encore une fois digne d’intérêt.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 19:29

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Nous sommes toujours en 1984 avec la parutions trimestrielle « Special Strange n°36 » chez Lug, l’éditeur lyonnais diffuseur des productions Marvel en France durant ces années là.

Toujours au top de la forme, le duo Chris Claremont/John Byrne continue la passionnante aventure futuriste (de 203 !) des X-men avec pour tenter de préserver l’avenir de l’humanité, un affrontement inévitable dans le présent entre X-men et Confrérie des mauvais mutants désirant sous le commandement de Mystik assassiner le sénateur Kelly afin de déclencher la guerre totale entre humains et mutants.

L’affrontement dans le sénat est anthologique, Colossus et Wolverine unissant leurs pouvoirs pour venir à bout du redoutable Colosse et du plus en retrait Avalanche, Tornade douchant les créations incendiaires de Pyro, tandis que Diablo triomphe en combat singulier de la transformiste Mystik.

L’intervention de Kitty pour empêcher Destinée de tuer Kelly met fin à la tentative des Mauvais mutants et sauve en apparence la mise aux X-men du futur décimés lors d’une attaque désespérée contre le quartier général de Sentinelles.

Le seul problème est que Kelly a peine sauvé, agit pour rapprocher Shaw et Henry Peter Gyrich afin de mettre sur le pied le programme fatal des Sentinelles anti mutants …

Dans le second épisode, Byrne laisse son crayons à Bret Anderson pour un excellent épisode solo d’un Cyclope solitaire, reconverti en marin pécheur, qui doit lutter contre un puissant démon appelé Désespoir, capable de faire ressortir les pires cauchemars de l’esprit humain.

Allié à l’Homme-chose, étrange créature végétale des marais hyper sensible aux émotions, Cyclope lutte sur le plan psychologique contre ses propres démons intérieurs (la mort de Jean Grey, sa relation complexe avec son frère Alex) pour enfin parvenir à repousser le démon.

Claremont toujours avec cette fois Michael Nasser (dessins) pour une nouvelle aventure de Spider-man ou le super héros reçoit l’aide de Diablo pour vaincre Cutthroat, un tueur engagé par un mafieux pour l’éliminer.

Tireur d’élite doté de gadgets et d’une armure résistante, Cutthroat tente de prendre Spider-man par surprise dans un cirque avant d’être battu à la régulière par le duo formé avec Diablo.

Son commanditaire est par la même occasion arrêté.

On termine par une aventure récréative de la Chose dessinée par Marv Wolfman sur un scénario de Ralph Macchio.

Aidé par son ami la Torche humaine, la Chose intervient pour aider un jeune homme  imprudent à réaliser trois actes audacieux (être cow-boy, pompier, détective) avant d’épouser sa fiancée.

En conclusion, avec l’effondrement de la Chose et la gentille stagnation de Spider-man, « Special Strange n°36 » ne repose on pourrait s’en douter que sur le talent du duo Claremont/Byrne, qui continue d’émerveiller les lecteurs par des aventures ambitieuses, complexes et prodigieusement excitantes.

Sur des dessins impeccables, on suit avec ravissement les évolutions de nos chers mutants X-men se débattant entre passé et futur de …2013.

La rédemption de Cyclope, parti s’éloigner des X-men pour tenter de se reconstruire après la mort de Jean, est également d’une grande profondeur avec cet affrontement symbolique contre un démon appelé Désespoir.

En 1984, ce sont donc les X-men qui tiennent à bout de bras, Special Strange.

Pour combien de temps ?

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 11:31

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Même après le drame de la mort de Jean Grey, les X-men ne connaissent pas de véritable temps mort et après un numéro de transition, vient « Special Strange n°35 » en 1984.

Le duo Chris Claremont/John Byrne est toujours aux commandes et proposent un numéro particulièrement excitant au cours duquel Wolverine et Diablo prêtent main forte à la Division alpha pour combattre Wendigo, créature mythique canadienne pouvant tenir la comparaison question force et invulnérabilité avec Hulk.

Wendigo qui a pris possession d’un individu lambda, a enlevé une mère et sa fille dans l’intention de les dévorer.

Même avec l’aide de Wolverine et Diablo, Wendigo se montre un adversaire redoutable et il faut alors que Harfang se transforme en féroce serval et se jette sur lui dans un corps à corps bestial pour finalement le mettre hors combat.

Shaman peut ainsi utiliser sa magie pour chasser l’esprit du Wendigo et permettre de récupérer Baptiste, l’homme possédé.

Une fois l’épisode Wendigo achevé, le duo entame une nouvelle saga futuriste ou Kitty Pride (Shadowcat), rescapée d’un futur alternatif ou les robots Sentinelles ont pris le contrôle des Etats-Unis, décimé non seulement les mutants mais également la plupart des super héros.

La mutante Rachel, fille de Jean Grey et héritière de ses pouvoirs télépathiques et télékinesistes, transfère la conscience des mutants survivants dans l’esprit de la Kitty des années 80 afin de modifier le cours de l’histoire.

Victime d’une malaise en pleine séance d’entrainement dans la salle des dangers, Kitty raconte son histoire aux X-men des temps modernes, qui finissent par la croire.

Dans le futur, tandis que les X-men survivants (Rachel, Colossus, Wolverine, Tornade) luttent dans un New York transformé en champs de ruines, avec acharnement contre les Sentinelles supérieures en nombre, les X-men des années 80 se rendent au Sénat américain pour empêcher l’assassinat du sénateur Kelly par la Confrérie des mauvais mutants, acte que Kitty estime fondateur de la guerre anti mutants.

Chez Spider-man, Chris Claremont épaulé de Sal Buscema (dessins), aide l’Invisible/Jane Storm à combattre la Mafia qui a enlevé son fils Franklin.

Sur fond de polar dans le Harlem des gangsters des années 70, le duo n’a pas grandes difficultés à obtenir gain de cause contre des malfrats certes armés mais dépassés.

On termine par un nouvel épisode de la Chose, qui scénarisé par Mark Gruenwald et Ralph Macchio sur des dessins de George Perez, voit la menace de Klaw s’évanouir d’elle-même pour rencontrer un être encore plus redoutable, Blacksun alias le Docteur Lightner, devenu après l’assemblage d’un dispositif complexe NTH, une créature monstrueuse, doté du pouvoir absorbeur d’un trou noir.
Devant la dangerosité de Blacksun, tous les super héros du projet Pégasus s’allient pour tenter d’arrêter cette créature surpuissante.

La force physique de la Chose ou du Goliath noir sont sans effet, les rafales solaires de Quasar sont absorbées et même le champs neutralisateur de Aquarian ne peut pas arreter le vorace Blacksun dont le pouvoir croit à chaque assaut.

Une fois encore, le courage du Goliath noir marque les esprits car il n’hésite pas à se jeter sur Blacksun pour être directement absorbé.

Les héros forment donc une chaine humaine afin de permettre à Aquarian de pénétrer dans le corps de Blacksun, et de le détruire en utilisant son pouvoir de l’intérieur.

On comprend que l’affaire Pégasus va  se terminer et que la compagnie pétrolière Roxxon en était à l’origine …

En conclusion, même après la fin de la saga du Phénix noir, « Special Strange n°35 » ne déçoit pas et continue de tenir en haleine.

A l’exception de Spider-man, clairement en dessous de ses collègues, tout reste à un niveau prodigieusement élevé.

De manière assez incroyable le duo Claremont/Byrne parvient après l’effrayant épilogue canadien Wendigo, à lancer une nouvelle aventure excitante avec comme enjeu la disparition des X-men dans un futur alternatif apocalyptique dans lequel les Sentinelles auraient pris le contrôle.

Que dire enfin de la superbe conclusion des aventures de la Chose qui s’allie ici avec une belle galerie de héros de second plan (Quasar, Goliath noir, le christique Aquarian) terriblement attachants pour lutter contre des menaces aussi variées que impressionnantes dans une ambiance paranoiaco-scientifique.

Tout concourt donc à ravir le lecteur convaincu de vivre l’âge d’or du comic book !

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