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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 17:40

Iron-man reste sous les feux de la rampe avec « Marvel heroes n°13, pièce à conviction ».

Sorti en 2008, ce treizième volet des Marvel heroes commence par une histoire signée Jeph Loeb (scénario) et Ed Mc Guiness (dessins), dans laquelle Susan Hill devenue la directrice du puissant S.H.I.E.L.D, enquête sur l’arme responsable de la mort de l’Abomination.

Mais l’héliporteur du S.H.I.E.L.D conçu par Tony Stark en personne est victime d’une attaque surprise du Hulk rouge, beaucoup plus sauvage et meurtrier que son homologue vert.

Une fois Miss Hulk mise KO, Iron-mana reste le seul à être en mesure de stopper cette brute et si il échoue à vaincre ce Hulk maléfique, empêche in extremis l’héliporteur endommagé par la furie rouge de s’écraser sur New-York en mettant à contribution ses autres armures.

On termine ce cours épisode musclé par Bruce Jones, agressé dans le Nevada par ce même Hulk rouge et se transformant en colosse bleu appelé A-bomb rappelant vaguement l’Abomination.

Changement de cadre avec Brian Bendis (scénario) et Mark Bagley (dessins) qui place Sentry et Iron-man en plein décalage temporel dans le New-York du passé proche, après que le Docteur Fatalis ait perdu le contrôle d’une plateforme temporelle.

Piégé dans le temps, ce trio contre nature est forcé de s’allier pour trouver un moyen de revenir dans le présent et décide d’utiliser les installations High tech de Red Richards, le leader scientifique des 4 Fantastiques.

Sentry est envoyé en éclaireur au Baxter building, se débarrasser de manière spectaculaire du pourtant redoutable Chose.

Une fois pénétré dans le laboratoire de Richards, Fatalis effectue les manipulations nécessaires pour revenir dans le présent, dans son château de Latvérie.

Mais à leur arrivée sur place, Sentry et Iron-man sont harponnés par Miss Marvel pour leur éviter une horrible explosion.

Du coté de l’Initiative, courageuse tentative de Dan Slott/Christos Cage (scénario) et Stefano Caselli (dessins) pour renouveler l’équipe des Vengeurs dans laquelle les puissants cerveaux de Iron-man, Mr Fantastic et Hank Pym (Pourpoint jaune), se réunissent pour créer des camps d’entrainement dans chaque états des USA pour discipliner les jeunes super héros.

Le premier d’entre eux Camp Hammond est monté Stamford (Connecticut) et montre de jeunes super héros (L’homme fourmi, Crusader, Mélée, Geldoff, Dragon lord, Geiger, Red 9) sous la responsabilité du Maitre de corvée, ex criminel reconverti en instructeur en raison des ses incroyables capacités d’apprentissage.

Mais une parole de travers de l’homme fourmi alias GI fourmi, provoque la colère de Stature (Cassie Lang) la fille de l’Homme fourmi qui se change en géante pour écraser son adversaire qui réplique de la même manière pour ajuster sa taille à dix mètres, forçant Pourpoint jaune à aussi se transformer en géant.

C’est la confusion la plus totale dans la camp avant que le Maitre de corvée ne réagisse en frappant les jarrets, talons d’Achille des trois géants.

Mais la tentation d’utiliser un clone de Michael Van Patrick, tué lors de la première Initiative est trop forte pour Pym qui déclenche la folie de ce nouveau MVP une fois à nouveau en possession de la redoutable arme appelée le tactigon.

L’horreur reprend, avec la mort du Baron Von Blitzschlag scientifique du projet, la grave blessure de Pym, le massacre des autres clones, des nouvelles recrues, d’une partie des anciennes (Trauma, Thor girl) auquel échappe miraculeusement le Maitre de corvée.

Seul Gantelet armé lui aussi d’un tactigon semble en mesure de rivaliser avec ce nouvel MVP…

En conclusion, « Marvel heroes n°13, pièce à conviction » est une tenative plus ou moins réussie de combiner anciens et nouveaux personnages Marvel.

Du coté des valeurs sures, le style académique de Mc Guiness montrant un Iron-man luttant une énième fois contre un Hulk maléfique et une sucession de gros malabars irradiés frisant l’overdose de rayons gammas.

Du coté de la nouveauté, le pénible projet Intiative prenant une place excessive avec des jeunes héros aux pouvoirs minables, sans une once de charisme ni d’épaisseur avec en supplément le graphisme poussif de Caselli.

Difficile également d’éprouver une quelconque joie face à une bonne vieille histoire de voyage temporelle concoctée par Bendis, même si le trait très 70-80 de Bagley n’est pas dénué de finesse et de charme.

On pourra donc au final se passer de ce Marvel heroes franchement passable !

Marvel heroes n°13, pièce à conviction (Jeph Loeb, Ed Mc Guiness, Brian Bendis, Mark Bagley, Dan Slott, Chris N Cage, Stephano Caselli)
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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 20:19

Sorti en 2008, « Marvel heroes, hors série n°3, house of M : Vengeurs » prend place dans le cadre de la réécriture de la réalité Marvel par la Sorcière rouge devenue folle.

Dans ce monde alternatif, les rôles sont inversés, Magneto domine le monde, les mutants devenant la race dominante et les humains la minorité malmenée.

Sur un scénario de Chris N Cage et des dessins de Mike Perkins, on suit l’évolution du charismatique Luke Cage, pur produit de la communauté afro-américaine de New-York, qui fraichement sorti de prison, s’empresse de régler ses comptes avec un gangster mutant de Harlem, un certain Willis Stryker qui bien qu’ami d’enfance, l’a doublé, l’envoyant en prison pour le meurtre de sa petite amie de l’époque, Reva.

Ayant bénéficié en prison d’un traitement scientifique faisant de lui un surhomme au corps invulnérable destiné à faire de lui un soldat contre les mutants, Cage profite de ses nouvelles capacités pour s’enfuir.

Malgré sa mutation faisant de lui un pseudo reptile doté de griffes, crocs et d’un venin, Stryker a clairement le dessous face à Cage dans son club miteux et se résout à se faire exploser plutôt que de se rendre.

Après victoire contre Stryker, Cage s’établit à Hell’s kitchen rebaptisé Sapien town et devient l’un des chefs de bande les plus respecté.

Au fil des rencontres, il délaisse les petits frappes du quartier pour s’entourer d’une équipe de super héros en free lance comme Œil de faucon, Iron-fist, Moon-knight, Oiseau moqueur et enfin Tigra blessée à l’épaule lors d’une mission d’infiltration des mutants.

Mais la police inféodée à présent aux mutants charge Misty Knight d’infiltrer le gang de Cage pour le faire tomber.

Après une bagarre de rue contre les Dragons, gang de super héros asiatiques (Shang-chi, les Fils du tigre, Mantis, Spadassin), Misty fait ses preuves mais tarde à pénétrer les secrets des collègues de Cage, par nature discrets.

Le FBI frappe un grand cou en recrutant le Punisher et en faisant pression sur sa famille pour rejoindre la Confrérie, une équipe gouvernementale composée de Thunderbird, Colosse, Avalanche, Boum-boum, le Maitre de corvée et Feral.

Misty est chargée d’organiser un guet apens à Cage et son équipe afin que la Confrérie lui règle son compte.

L’attaque a lieu en plein affrontement avec les Dragons, mais Tigra sauve in extremis Cage d’une balle en adiamantium tirée par distance par le Maitre de corvée.

Misty est incapable d’achever Cage à l’aide d’un pistolet à adamantium et tire à la place sur le Colosse, blessant son corps invulnérable à l’œil, retournant ensuite la situation à l’aide de son bras bionique.

La Confrérie est contrainte de reculer et même le Punisher voit son arme bloquée par une flèche d’Œil de Faucon.

Au gré d’alliances avec les Dragons et même le vénéneux maitre du crime le Caid et ses super assassins (Elektra, Gladiator, Tireur, Typhoid, Chatte noire).

Un rapprochement a alors lieu entre Cage et le Punisher, qui se propose de les aider en échange d’une mise en sécurité de lui et sa famille au Wakanda.

Découvert pas le Maitre de corvée, Cage charge le tueur de Tigra, résistant à tout son arsenal à l’aide se peau invulnérable et le rendant invalide à vie.

Alors que Cage flirte avec Misty, la Confrérie s’allie avec le vénal Caid, qui lâche ses tueurs impitoyables sur la malheureuse Chatte noire, maillon faible de son organisation et indicatrice de Cage.

Le final montre un combat de grande ampleur entre Cage et ses alliés face à la Confrérie et les tueurs du Caïd.

Cette fois, Cage est contraint de s’enfuir, abandonnant bon nombres de ses alliés de Chinatown et du Bronx pour se faire téléporter par la Cape.

La riposte de chef de Sapien town est néanmoins terrible car il s’en prend directement au Caid dans ses propres bureaux, au cours d’un combat confus ou Typhoid, la seule à pouvoir vaincre Cage en perturbant son esprit, est neutralisée pour permettre un règlement de compte musclé dans lequel le Caid est tabassé à mort.

Une fois le Caid écarté, Cage libère ses alliés en prison pour constituer le maximum de forces afin de prendre d’assaut le commissariat ou se trouve la Confrérie.

Encore une fois le combat est âpre, de grande ampleur et un peu confus, Cage vainquant Thunderbird après un intense face à face physique entre les deux surhommes.

En représailles, Thunderbird est démis de ses fonctions et la Confrérie dissoute par Magnéto en personne, ce qui laisse Cage, Misty et leur groupe en position de force à Sapien town.

En conclusion, « Marvel heroes, hors série n°3, house of M : Vengeurs » est un comic contemporain de bon niveau proposant une plaisante variation de l’univers Marvel, dans lequel Luke Cage, le bagarreur black des rues, devient le chef de nouveaux Vengeurs reconstitués pour faire face à un gouvernement sous la coupe de Magnéto.

Le récit de Cage est très riche, peut être même un peu trop, avec un foisonnement de super héros ou criminels, qui n’apparaissent, revers de la médaille que fugacement.

Malgré cela on appréciera l’atmosphère de guerre des gangs urbains, le rythme de l’histoire, les combats spectaculaires notamment entre Cage et Thunderbird, ainsi que le style soigné et puissant de Perkins.

Peut être pas un chef d’œuvre donc mais très respectable..

Marvel heroes, hors série n°3, house of M : Vengeurs (Chris N Cage, Mike Perkins)
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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 12:28

Retour au comics avec « Marvel heroes n°36, siège » sorti en 2010.

Scindé en quatre courtes histoires assez hétérogènes, ce numéro 36 se place dans un premier temps dans le présent avec Norman Osborn le fameux Bouffon vert qui a pris le contrôle des Vengeurs et lance le redoutable Maitre de corvée et ses troupes à l’assaut ni plus ni moins que d’Asgard, le légendaire royaume des dieux nordiques.

On retrouve Christos N Cage au scénario et Mahmud Asrar au dessin pour développer un personnage de second voir troisième range chez Marvel, connu surtout pour ses capacités d’apprentissages surnaturelles et ses aptitudes en maniement d’armes blanches.

Le Maitre de corvée révèle également sa lassitude de n’être qu’un mercenaire vendant ses talents d’instructeur aux criminels les plus offrants et cherche dans cet assaut d’envergure à entrer dans l’histoire comme un tueur de Dieux.

A la tête d’une troupe hétérogène aux talents divers, le Maitre de corvée trouve dans Constrictor un allié important qui finit malgré sa peur par se ranger à ses rêves de grandeur.

Le combat s’engage alors sur Asgard, mettant aux prises super héros et soldats Asgardiens.

Tandis que les derniers Vengeurs rebelles à l’autorité d’Osborn (Justice, Night-fighter, Ultragirl, Tigra) tentent de démontrer son implication dans un coup monté sensé légitimer son attaque contre Asgard, les plus puissants héros de la Terre dont Sentry, réputé être invincible, attaquent Thor de front.

Le dieu du tonnerre finit par tomber sous les attaques conjugués de Sentry, Iron patriot, Rayon X, Opale, Miss Marvel sous la supervision du Maitre de corvée et de Diamondback qui participent à l'assaut final.

Après ce grand choc, les Vengeurs dessinés par Neil Edwards sur un scénario de Dan Slott, reviennent à l’honneur face à Loki, qui capturé et torturé, implore l’aide de son demi frère Thor pour mettre fin à son supplice.

En réalité, les Vengeurs quasi intraitables avec Hercule, Vision, Vif argent, la géante Cassie dirigés par Jonas cherchent à retrouver la Sorcière rouge et vont jusqu’aux régions lointaines d’Asgard affronter des Trolls et ensuite capturer Loki pour lui demander des comptes.

Après un bref accrochage avec le fougueux Vif argent, Thor obtient la libération de Loki et promet de lui faire subir un interrogatoire par Balder le souverain actuel d’Asgard.

Pendant ce temps là, le robot Jocaste resté au manoir des Vengeurs, semble connectée à son père Ultron qui prépare vraisemblablement une nouvelle attaque.

Toujours sous les feux de l’actualité, Thor dessiné par Billy Tan sur un scénario de Kieron Gillen, désireux de sauver Kelda mourante, affronte ensuite dans les denses forets de Latvérie ou les Asgardiens ont élu domicile, Fatalis qui a revêtu et domestiqué l’armure du puissant Destructeur, tueur de dieux crée par Odin en personne.

Tandis que Balder et ses soldats luttent face aux horribles cyborgs Asgardiens de Fatalis pour protéger le corps de Kelda, Thor finit après un intense combat par vaincre Fatalis et détruire l’armure du Destructeur qu’il contrôlait.

Kelda est au final sauvée mais Balder confirme ensuite de vive voix le bannissement de Thor.

L’alliance secrète entre Fatalis éprouvé par son échec et Loki manipulant en sous main Balder se confirme.

Enfin pour terminer on retrouve avec Jeff Parker (scénario) et Gabriel Hardman (dessin) notre bon vieux Hulk en Autriche dans une aventure nimbée de mystère au cours de laquelle, Bruce Banner est manipulé par Victoria Frankenstein pour opérer une transfusion sanguine afin de redonner vie au légendaire Monstre de Frankenstein.

Fort logiquement le réveil de Frankenstein doté d’une parcelle de la force de Hulk se solde par un affrontement entre les deux monstres, qui force l’armée à intervenir.

Les deux paria font ensuite cause commune, détruisant les soldats et leurs machines, avant de se séparer dans la foret et unis à présent par un lien intime.

En conclusion, « Marvel heroes n°36, siège » donne au lecteur à boire et à manger.

Bien que centrées majoritairement autour de Thor, les histoires paraissent assez décousues et plutôt difficiles à suivre.

Ratage complet pour celle médiocrement dessinée concernant à la capture par des moyens scientifiques de Loki, fort gout de déjà vu pour la rencontre Hulk-Frankenstein avec un graphisme gothique abominable de Hardman, puis plus de réussite sur l’excitante et audacieuse entreprise d’un Maitre de corvée en quête de gloire en tuant un dieu ou enfin le combat de poids lourd de Thor contre un Fatalis possesseur d’une parcelle du pouvoir divin du Destructeur.

Au final, inégal donc comme toute la série Marvel heroes mais pas totalement dénué d’intérêt !

Marvel heroes n°36 (Christos N Cage, Mahmud Asrar, Dan Slott, Neil Edwards, Kieron Gillen, Billy Tan, Jeff Parker, Gabriel Hardman)
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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 22:48

Il est étonnant de constater que même après un franchement mauvais premier opus en 2007, les réalisateurs Mark Neveldine et Brian Taylor, furent chargés en 2012 de « Ghost rider 2, l’esprit de la vengeance ».

On retrouve ici un Johnny Blaze (Nicolas Cage) tiré de sa retraite d’ermite torturé en Roumanie par un prêtre nommé Moreau (Idriss Elba) pour retrouver Danny (Fergus Riordan) un enfant recherché par son pire ennemi Roarke (Ciaran « César » Hinds) l’une des nombreuses incarnations terrestres du Diable afin de réincarner son fils Satan.

S’accrochant au mince espoir de voir la malédiction le transformant en Ghost rider dès qu’il se trouve au contact du mal, Blaze se transforme en Rider pour retrouver plus facilement Danny qui a été pris sous la protection de sa mère Nadya (Violante Placido) séduisante voleuse repentie qui tente d’échapper aux envoyés de Roarke, des gangsters roumains dirigés par Ray Carrigan (Johnny Whitworth).

Malgré leur armement, les gangsters ne pèsent pas lourd face aux pouvoirs du Rider, qui brule leur âme, désintégrant leur enveloppe corporelle.

Seul, Carrigan qui utilise une arme plus puissante, parvient à le sonner suffisamment pour s’en sortir vivant et kidnapper l’enfant.

Blaze se réveille sonné à l’hôpital et comprend que Roarke a utilisé ses pouvoirs pour brouiller les pistes et rendre Danny indétectable.

Malheureusement, l’enfant est solidement gardé, et Nadya a besoin des pouvoirs du Rider pour faire pression sur les voyous et retrouver la trace de Danny.

Un nouveau combat s’engage dans une carrière abandonné contre Carrigan et ses hommes, dotés de bazookas d’une puissance de feu terrible, qui oblige le Ghost rider a user de sa flamme démoniaque pour contrôler une immense machine à excavation et détruire ses ennemis.

Guidé par Moreau qui semble connaitre des secrets mystiques, Danny est alors amené dans un lieu de montagne ultra secret ou il rencontre des moines vivant coupés du monde.

Moreau permet à Blaze de le débarrasser de sa malédiction mais Methodius (Christophe Lambert) le chef des moines, a également comme dessein de sacrifier Danny pour empêcher Roarke d’accomplir le rituel magique faisant renaitre son fils Satan.

Il est pourtant stoppé par net par Carrigan transformé par Roarke en démon Blackout et capable de corrompre toute matière vivante ou non.

Malgré leur combativité, les moines sont tués par un adversaire quasi invincible et Danny a nouveau enlevé.

Il est remis à Roarke qui peut donc devant une assemblée démoniaque invoquer la cérémonie. Moreau tente l’impossible mais est tué par Blackout.

Contre toute attente, Danny aide Blaze impuissant sans son pouvoir, lui insufflant une partie de l’âme démoniaque de Satan pour lui restituer les pouvoirs du Rider.

Le Ghost rider peut alors lutter d’égale à égal avec Blackout et finit par le tuer, non sans une lutte spectaculaire et indécise.

Roarke est ensuite envoyé sans ménagement au fin fond de l’écorce terrestre, rejoindre sa demeure en enfer.

En conclusion, si l’indulgence était encore de mise sur le premier Ghost rider, cinq années après, elle ne l’est plus pour « Ghost rider 2, l’esprit de la vengeance ».

Le scénario est d’une très grande faiblesse, avec un match à distance sans souffle entre Ghost rider et son ennemi le Diable aux pouvoirs bien amoindris.

Sans ennemi à sa mesure, si ce n’est le pale Blackout, Ghost rider casse du malfrat roumains dans des décors industriels particulièrement cheaps et hideux.

Ce n’est pas la présence d’un Christophe Lambert cachetonnant en moine tatoué ou de la sexy Placido, qui suffisent à relever le niveau et arracher ce second Ghost rider à sa fange de putride nullité.

En renouvelant le choix d’un Nicolas Cage vieux et usé malgré la chirurgie esthétique, les réalisateurs ne rendent pas service au personnage de comics, dont on finit par douter de la réelle épaisseur au vu des piètres adaptions cinématographiques dont il fait l’objet.

A mille lieues des « Avengers », « Gardiens de la galaxie » ou « Captain america », « Ghost rider 2, l’esprit de la vengeance » constitue et on le peut le regretter le fond du fond du panier des comic books.

Ghost rider 2, l'esprit de vengeance (Mark Neveldine, Brian Taylor)
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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 16:42

Au risque de ne pas respecter à la lettre la chronologie voici « Marvel heroes n°18 : le fracas du tonnerre » sorti en 2009.

Avec les Vengeurs de Brian Michael Bendis (scénario) et John Romita Jr (dessins) nous sommes en pleine Secret invasion des skrulls avec Hank Pym (encore lui) en proie à d’importantes difficultés de couple avec sa femme la Guêpe, se laisse imprudemment approcher par une sémillante étudiante lors d’un congrès et comprend trop tard qu’un skrull est dans son lit.

Le skrull prend l’apparence de Pym rendu précieux par ses connaissances sur le point faible de la technologie de Stark : systèmes organiques équipant son armure et tous les systèmes livrés aux Vengeurs et au S.H.I.E.L.D mais également par son implication dans le projet Initative, visant à doter chacun des États-Unis d’Amérique, un groupe de super héros locaux protecteurs.

Avec l’Initative de Christos N Cage (scénario) et Stefano Caselli (dessins), sous l’apparence de Pourpoint jaune, capable de devenir un géant ou une fourmi, mais également de décocher des rafales de venin, Pym leurre pendant des mois ses proches alors qu’en réalité le skrull utilise les nouvelles facultés d’absorption des pouvoirs des super héros acquises après avoir capturé et étudié les Illuminatis (Red Richards, Docteur Strange, Iron-man, Flèche noire, Professeur X).

Si les habitudes alimentaires parfois étrange de ce nouveau Pym éveille la suspicion de Crusader un autre skrull infiltré dans le camps de l’Initiative de Camp Hammond (Connecticut), le faux Pym parvient à donner le change avec assurance.

Le récit bascule vers Hawaï ou le super héros 3D-man part prendre la direction d’une nouvelle équipe de super héros devant surveiller les océans, mais comprend que ses lunettes lui permettent de découvrir un skrull infiltré dans l’équipe, Magnitude.

Ce puissant skrull doté des pouvoirs des X-men (Polaris, Havok, Sunfire, Hurleur) blesse grièvement à lui seul toute la jeune équipe avant d’être tué à coup de sabre par le valeureux 3D-man.

Ayant compris l’urgence de la situation, 3D-man se fait téléporter à Camp Hammond pour avertir les autres super héros, avant d’être victime d’une stratégie de Crusader qui l’amène à considérer tout le monde comme un skrull !

Plus de muscles, d’énergie et d’action avec le Hulk rouge de Jeph Loeb (scénario) et Ed Guiness (dessins) véritable brute sans limite qui accomplit l’exploit de vaincre Thor en le propulsant dans l’espace pour annuler l’effet du sortilège d’Odin empêchant quiconque de soulever son divin marteau, pour lui arracher et le rejeter violemment sur une planète déserte ou il demeure seul blessé et humilié.

Mais le retour du Hulk rouge sur Terre ne passe pas inaperçu et alerte Iron-man, Red Richards et Susan Hill la directrice du S.H.I.E.L.D qui mettent en place un plan pour l’intercepter en récupérant le Hulk vert enseveli par son rival sous le Golden Gate de San Fransisco.

Le Hulk vert est remonté de l’eau par A-Bomb et découvre Arès, Miss Hulk, la Chose, la Torche humaine et Namor qui venus prêter main forte à Iron-man pour sa récupération.

Toujours ce bon vieux Thor mais moins malmené par John Michael Straczynski (scénario) et Olivier Coipel (dessins).

Alors que les Asgardiens prennent leurs marques aux Etats-Unis que le jeune humain William courtise la déesse Kelda, le nouveau roi Balder est aiguillé par le Loki féminin pour débusquer des Géants de glaces sévissant dans des contrées reculées de la Terre ou ils enlèvent et tue des humains.

Fidèle à la tradition guerrière d’Asgard, Balder se rend par la magie de Loki sur place pour être attaqué par trois Géants dirigés en fait par lui.

Mais Loki le fourbe intervient et tue en traitre un des Géants afin de gagner les faveurs du noble Balder.

De manière plutôt grotesque, Balder et Loki sont relâchés par le shérif local et récupérés par Thor.

Fourbe jusqu’au bout des griffes, Loki insinue à Balder qu’il était en réalité le fils d’Odin et donc au moins aussi apte que Thor à régner sur Asgard.

En conclusion, « Marvel heroes n°18 : le fracas du tonnerre » constitue une bonne surprise.

Même si je n’apprécie pas outre mesure les skrulls et leurs fatigantes métamorphoses, cette Secret invasion se présente plutôt bien avec l’attaque surprise d’un Hank Pym, qui bien que génie scientifique n’en a pas moins des problèmes de couple et des pulsions sexuelles d’homme mur.

Peu à peu les skrulls capables à présent de concurrencer voir surpasser les super héros tissent leur toile et leur plan d’invasion ce qui se traduit par un épisode de l’Initative assez original d’où ressurgit des profondeurs des années 70 le sympathique 3D-man et ses lunettes old-school permettant de voir les skrulls en dépit de leurs nouvelles capacités de dissimulation.

Du coté graphique on est au dessus de ce qui sera fait en 2010 avec le solide Romita Jr et un honnête Caselli.

Rien à dire en revanche sur le duo Loeb-Guiness qui se surpasse avec un combat épique entre Thor et ce diable d’Hulk rouge, capable de triompher par une ruse fantastique d’un adversaire aussi redoutable que le Dieu du tonnerre avant de laisser en suspens le retour du Hulk vert face à une impressionnante équipe de super héros de choc venue le récupérer.

Le contraste avec le Thor de Straczynski est flagrant mais même si le manque de rythme caractérise toujours cette version d’un Asgard in the USA, le style élégant et racé de Coipel permet tout de même de s’émerveiller.

Histoires bien bâties donc, dessinateurs de bon niveau et un Hulk rouge en hors classe, font que ce 18ième numéro de Marvel heroes fait passer un (très) agréable moment à sa lecture.

Marvel heroes n°18 : le fracas du tonnerre (Brian Michael Bendis, Jeph Loeb, John Michael Straczynski, Christos N Cage, John Romita Jr, Ed Mc Guiness, Olivier Coipel, Stefano Caselli)
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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 15:28

Voici en 2010, fort logiquement « Marvel heroes n°28, victoire totale » la fin provisoire de l’histoire débutée le mois précédent dans le même magazine.

A tout seigneur tout honneur, Hulk de Jeph Loeb (scénario) et Ed Mc Guiness (dessins), dans la suite du match à mort entre les pions des Doyens de l’univers, le Grand maitre et le Collectionneur.

Le vicieux Hulk rouge ayant tué le Hulk vert qui sur la réserve lui proposait une alliance contre le Grand maitre se voit gratifié par le Collectionneur qui remporte ainsi la première manche et est remis dans le jeu pour faire encore plus pencher la balance.

Le manipulateur en chef Psycho-man ayant étrangement réussi à asservir deux personnalités aussi fortes que Terrax et le Surfer d’argent est le premier à faire les frais de l’arrivée du Hulk rouge dans son Microvers et se fait réduire en miette par un adversaire insensible à toute forme d’émotions autre que la haine.

Sur sa lancée, ce Hulk démoniaque et surpuissant décapite par surprise son partenaire Terrax et étrangle le Surfer d’argent en révélant o surprise qu’il absorbe également l’énergie cosmique.

Il faut donc le croire pour le voir mais Hulk juché sur le surf du Surfer et armé de la hache de Terrax ne fait qu’une bouchée de Requin tigre, Namor avant de filer sous le nez du puissant Dormammu.

Ce Hulk rouge n’ayant peur de personne trouve néanmoins ses limites face à Galactus qui fou de rage a préalablement tué Strange et Mordro pour leur ingérence dans ses affaires, et est brutalement déchu des pouvoirs volés à ses hérauts.

Rapatrié par le Collectionneur et le Grand maitre, le Hulk rouge n’accepte pas de se voir frustré de sa victoire et tue de rage le Grand maitre, obligeant le Collectionneur à faire revivre le Hulk vert pour arrêter cette folie.

Mais malgré sa victoire sur son coriace adversaire, le Hulk vert comprend que celle-ci sera amère car seul le Grand maitre pouvait ressusciter son amour Jarella, ce qui fait jubiler ce salopard de Hulk rouge.

Les Vengeurs de Dan Slott (scénario) et Stephen Segovia (dessins) luttent toujours contre le H.A.M.M.E.R crée par Norman Osborn en remplacement du S.H.I.E.L.D et Hank Pym qui tente de récupérer auprès de Red Richards des Fantastiques un appareil appelé le vibreur dimensionnel co-crée avec Bill Foster se heurte à un refus catégorique du leader des Fantastiques, ce qui déclenche une opération musclée inévitable contre le Baxter building.

Tandis que Captain america et Vif argent se rendent en Chine pour rejoindre un des ses groupes de super héros locaux indépendants afin de lutter contre une alliance potentielle entre Inhumains et gouvernement chinois, les Vengeurs camouflés physiquement via des inducteurs crées par Pym attaquent le building des Fantastiques afin de récupérer le précieux appareil.

On passe ensuite chez Thor de John Michael Straczynski (scénario) et Marko Djurdjevic (dessins) qui prend contact avec le Docteur Strange pour réparer son fameux marteau endommagé en usant de sa propre essence divine, ce qui le lie encore plus à lui, faisant que sa destruction entrainerait sa propre mort.

Une fois ce difficile problème réglé, Thor part à l’hôpital pour constater la mort de la vieille femme Madame Chambers nécessaire pour le retour à la vie de sa compagne Sif, tuée après le Ragnarok.

En Latvérie ou ont élu domicile les Asgardiens, l’ambiance est plus à la stratégie entre gouvernants et si le nouveau roi Balder craint que l’inactivité de ses dieux conduisent à une guerre civile, Loki se rapproche de Fatalis avec des idées dévoilant des plans toujours plus maléfiques.

Du coté des Roméo et Juliette de l’histoire, le jeune américain William est mal toléré par quelques brutes asgardiennes et doit être protégé par la déesse Kelda pour ne pas être tué.

On termine par l’Initative de Christos N Cage (scénario) et Humberto Ramos (dessins) on suit les démêlées de l’équipe de desperados embauchés par l’ancien S.H.I.E.L.D face à deux créatures surnaturelles de l’Hdyra, Roughhouse incarnation du colosse à la force surhumaine et Bloodscream redoutable vampire aux capacités de régénération quasi infinies.

Face à deux adversaires aussi redoutable, Constrictor et Tyhpoid font la différence et le Maitre de corvée fait astucieusement mine de vouloir rejoindre Hydra pour pénétrer dans les sous sols de leur base et prendre par surprise les mercenaires.

Au cours du combat, Tyhpoid laisse sa part de folie l’envahir et s’enfuit seul dans une galerie sous terraine et l’Homme-fourmi surgit de nulle part pour triompher une nouvelle fois de Roughhouse et Bloodscream.

Komodo qui a été relâchée par un Hardball plein de remord est finalement arrêté et livré aux agents de la H.A.M.M.E.R.

Malgré cet échec relatif, le commando est reçu avec les honneurs par Osborn qui après mis Harball dans une prison top secrète, propose au Maitre de corvée de diriger l’Initative.

En conclusion, « Marvel heroes n°28, victoire totale » se situe légèrement au dessus de son prédécesseur.

Le dénouement de la saga stéroidée des Hulks embringués dans les jeux kingsize du Grand maitre fait plus que surprendre avec une mise en valeur de l’amoral Hulk rouge qui tue et triomphe d’à peu près tout ce qui bouge avec une facilité irritante (Hulk, hérauts de Galactus, Doyen de l’univers) avant d’être finalement stoppé par la référence Galactus.

Du coté de chez Thor l’intrigue se tend un peu plus avec une menace sous terraine qui tarde cependant à éclore et qui rend cette aventure certes adulte et cérébrale au final plutôt ennuyeuse.

Les Vengeurs enlaidis par Segovia patinent toujours dans la semoule et on ne croit pas vraiment que l’annonce toute proche d’un match contre les 4 Fantastiques puissent raviver la flamme déclinante.

La surprise pourrait venir de l’Initative en raison de la bande d’anti héros des Black ops du S.H.I.E.L.D mais les dessins mauvais de Ramos restent tout de même un handicap très lourd pour apprécier une série qui aurait sans doute mieux été perçu avec un autre dessinateur.

En résumé, malgré Hulk, ce « Marvel heroes n°28, victoire totale » a toujours beaucoup de mal à se trouver au niveau des scénario et plus grave au niveau des dessinateurs qui reconnaissons le ne sont pas au niveau de leurs glorieux ainés.

Rendez nous Chris Claremont, Jim Starlin, John Byrne, Frank Miller et Georges Perez !

Marvel heroes n°28 : victoire totale (Jeph Loeb, John Michael Straczynski, Dan Slott, Christos N Cage, Ed Mc Guiness, Mirko Djurdjevic, Stephen Segovia, Humberto Ramos)
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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 08:31

Vous aurez compris que les comics ne sont jamais loin dans ces colonnes, aussi voici « Marvel heroes hors série n°5 : civil war : house of M » de Christos N Gage (scénario) sur des dessins de Andrea Divito.

Sorti en 2009, ce hors série utilise le postulat de base bien pratique de la recréation de l’univers Marvel par les pouvoirs de la Sorcière rouge pour montrer la nouvelle croisade de Magneto, victime des camps de concentration nazi de 1944, avant de prendre conscience de ses immenses pouvoirs magnétiques et de décider de faire des homo superior l’espèce dominante au détriment des humains.

Face à lui, le gouvernement américain réagit autorise le savant Bolivar Trask a utiliser les Sentinelles, ces immenses robots tueurs de mutants.

Dans un premier temps, Magnéto cherche en Egypte une alliance avec le mutant réputé immortel Apocalypse, seul capable de concurrencer ses pouvoirs et son autorité.

Mais entre deux personnalités aussi fortes un conflit idéologique ne tarde pas à éclater et Magnéto finit par vaincre Apocalypse en menaçant de détruire les particules électromagnétiques formant son esprit.

Devenu le leader incontesté des mutants, Magnéto est également le plus efficace contre les Sentinelles construites à base de métal.

Il recrute les détenus le Colosse et Unus qui deviennent des membres de sa garde rapprochée aux cotés de ses enfants Vif argent, Sorcière rouge et Polaris.

Dans ce présent alternatif, Magnéto entre également en contact avec le télépathe Charles Xavier, qui bien que plus pacifique, finit par se rallier à ses velléités guerrières en constatant le traitement abject rappelant celui des camps de concentration dont sont victimes les mutants sur l’ile de Genosha.

Une grande opération de libération de l’ile est alors montée face aux autorités de l’URSS qui la gère et lance les Super soldats soviétiques pour en assurer la sécurité.

Une lutte spectaculaire entre mutants et Super soldats éclate mais alors que les mutants libérés de leur prison par Polaris et Vif argent semblent prendre le dessus sur leurs gardes, la Dynamo pourpre préfère faire écrouler le bâtiment plutôt que de le livrer aux troupes de Magnéto.

Ceci pousse Magnéto a réagir violemment et à provoquer la capitulation des gardes en menaçant d’engloutir l’ile sous toutes les couches de minerais de fer qu’elle contient.

Le triomphe de Magnéto est pourtant entaché de la mutilation de Xavier qui a les jambes brisés par l’éboulement de la prison mais ceci ne l’empêche pas d’établir sur Genosha une nouvelle nation entièrement dévouée aux mutants.

Se considérant comme un chef d’état, Magnéto tente de nouer des alliances avec d’autres nations qui auraient intérêt à s’opposer aux humains. Il obtient des aides de principe des Inhumains, des Atlantes et une certaine reconnaissance du Wakanda de la Panthère noire, ce qui comble Xavier mais ne suffit pas à l’exigeant maitre du magnétisme pour la guerre qui se prépare.

Il organise alors l’assassinat par Dents de sabre de Gayson Creed, fervent opposant aux mutants ce qui pousse Trask a employer un commando de trois super soldats pour pénétrer sur Genosha.

A la tête d’entre eux, Bucky Barnes devenu le Soldat de l’hiver, pénètre jusqu’au palais de Magnéto en se faisant appuyer par ses deux acolyte, le GI Nuke dont les capacités sont dopées par drogues mais surtout le redoutable Mimic capable d’absorber tous les pouvoirs des mutants de l’ile et de ce fait parfaitement redoutable.

Doté grosso modo des pouvoirs de Captain america, de son bouclier et d’un bras robotisé, le Soldat de l’hiver est un combattant redoutable capable de neutraliser le pourtant terrible Dents de sabre en enfonçant le bouclier dans son corps afin de le bloquer temporairement.

Très détermine voir fanatisé, Barnes plante un couteau dans le ventre de Xavier tandis que Mimic menace Magneto lui-même en déchainant tous les pouvoirs des mutants de l’ile contre lui.

L’impitoyable car complètement shooté soldat Nuke fait un carnage mais est finalement châtié par la Sorcière rouge qui le transforme en papillon.

Magnéto finit par trouver la clé contre Mimic en lui collant un collier inhibiteur de pouvoirs et le tue impitoyablement.

Il se heurte néanmoins à Bucky, qui le blesse par des armes non métalliques (couteau et balles) avant d’être tué par son propre bouclier retourné contre lui par magnétisme.

Après avoir constaté l’ampleur des dégâts par l’attaque causée, Magnéto riposter par une attaque frontale contre la Maison blanche, pourtant protégée par des Sentinelles non métalliques de Trask.

Face à ces monstres de technologie la lutte est plus équilibrée mais le gouvernement américains lance des missiles contre Genosha, qui sont heureusement désintégrés par la puissance de Flèche noire venu honorer sa promesse.

L’intensité de la lutte croit encore lorsque Magnéto, Polaris et Vif argent s’en prennent à l’héliporteur du S.H.I.E.L.D dans lequel Trask dirige les opérations.

Malgré des pertes énormes, Magnéto fait tuer Trask par une de ses Sentinelles, épargne les hommes du S.H.I.E.L.D et a le plaisir d’être rejoint par l’agent Carol Miss Marvel Danvers, qui trahit le S.H.I.E.L.D par fidélité envers son ami Xavier et transmet aux Nations Unies des preuves d’un complot anti mutant perpétré par les Etats-Unis d’Amérique.

La lutte acharnée se termine à Central Park ou les dernières Sentinelles sont mises à terre et ou Magnéto fait atterrir l’avion du président des Etats-Unis, finalement vaincu.

Ayant triomphé du principal état le menaçant, Magnéto acquiert toute se légitimité de chef d’état, fait inculper par les Nations Unies les dirigeants des Etats Unis d’Amérique et permet ainsi aux mutant de prendre une place dominante dans les pays du monde entier, comme par exemple en Egypte, ou Apocalypse devenu un lieutenant de Magnéto, règne.

Dans un discours émouvant, Magnéto rend hommage au martyr Xavier, à l’intégrité de Miss Marvel et avoue finalement à Vif argent, Wanda et Polaris qu’il est leur père, ce qui scandalise cette dernière qui a vu sa mère mourir seule d’un cancer.

En conclusion, même si pour être franc, j‘étais réticent à subir une nouvelle aventure de Magnéto contre le reste du monde, je dois reconnaitre que ce « Marvel heroes hors série n°5 : civil war : house of M » est une véritable merveille, régénérant à la perfection le mythe d’un des mutants les plus charismatiques du monde Marvel, doublé ici d’un visionnaire idéaliste et d’un chef d’état.

Le scénario de Gage est superbe, parfaitement huilé et s’emboite parfaitement pour montrer une belle variation de l’histoire de Magnéto (sans les X-men !) aboutissant à la lutte à mort contre le gouvernement des USA et à l’avènement de son règne avec un équilibre mondial certes fragile mais plus réaliste car obtenu par une guerre.

Gage exploite merveilleusement bien ses personnages, notamment le Soldat de l’hiver, Mimic et Nuke constituant un commando complémentaire capable de tuer Xavier et de menacer sérieusement Magnéto.

Dans un style un tantinet trop propre et glacé, Divito retranscrit malgré tout très bien la grandeur épique de cette aventure culminant par l’assaut de la maison Blanche et par une lutte dantesque contre les Sentinelles entre Washington et New-York.

Donc « Marvel heroes hors série n°5 : civil war : house of M » peut être considéré comme un petit chef d’œuvre contemporain.

Marvel heroes hors série n°5 : civil war : house of M (Christos N Gage, Andrea Divito)
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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 11:40

Sensiblement à la même période voit le jour « Marvel heroes n°15 : Secret invasion ».

Paru en janvier 2009, ce « Marvel heroes n°15 : Secret invasion » utilise toujours la combinaison réputée imparable Vengeurs-Hulk-Thor en variant le sens.

Cette fois le scénariste Brian Michael Bendis, patron de la série dans les années 2000 s’associe à Alex Maleev (dessins) pour montrer l’ex directeur du S.H.I.E.L.D, Nick Fury traqué et en cavale au Mexique, retrouvé par le comtesse Valentina Allegra elle-même agent double.

Mais Fury qui semble capable de dédoubler son corps astral pour se déplacer ne se laisse pas abuser et abat la comtesse qui se révèle être en réalité, un Skrull.

L’instinct du vieux chef se montre terriblement efficace et Fury tente de prévenir Maria Hill, la nouvelle directrice du S.H.I.E.L.D du danger qu’elle courre, sans grand succès disons le.

Fury passe au stade supérieur en approchant Spider-woman, elle-même agent du S.H.I.E.L.D pour la mettre en garde d’une possible infiltration de l’organisation gouvernementale par les Skrulls.

On change radicalement d’ambiance sous l’influence de John Michael Straczynscki (scénario) et Marko Djurdjevic (dessins) pour montrer un Thor venant en aide à son père Odin, mort et obligé après le Ragnarok d’affronter chaque jour le démon des enfers nordique, le puissant Surtur, qu’il doit repousser jour après jour, quitte à mourir et à renaitre éternellement dans le royaume des morts.

Tandis que Thor embarrassé du destin de son père tente de lui prêter assistance, son alter ego terrien le médecin Donald Blake retrouve l’infirmière Jade Foster avec qui il a eut une liaison compliquée.

Et lorsque Blake lui révèle qu’il cherche en elle l’esprit de Sif la compagne de Thor, cette annonce ne fait qu’empirer les choses.

Le médecin quitte cependant l’infirmière en de bons termes, tandis que Sif semble se réincarner dans le corps d’une vieille patiente agonisante, Mme Chambers.

Après avoir aidé son père à repousser Surtur, l’esprit de Thor revient finalement dans le royaume de vivants pour continuer à fonder une nouvelle Asgard sur Terre.

Beaucoup plus déroutante et chaotique apparait l’aventure de nouveaux jeunes Vengeurs imaginés par Dan Slott et Christos N Gage (scénarios), Stefano Caselli (dessins), dans laquelle Kia un clone du dénommé MVP (Michael Van Patrick) doté du tactigon bras artificiel lui conférant des pouvoirs fantastiques de projection d’énergie et de super force, sème le chaos et le destruction dans une base secrète gérée par l’agent Gyrich.

Même War Machine de faction dans la base ne peut arrêter Kia qui part affronter les nouveaux Vengeurs d’un projet appelé Initiative dans le Tennessee.

Doté de tels pouvoirs, Kia semble invincible et tue un à un ses adversaires : Justice, Guignol, Komodo avant que les vrais Vengeurs (Iron-man, Wonder-man, Miss Marvel, la Guêpe) ne viennent suite à l’appel de War Machine en renfort.

Mais même les Vengeurs ne parviennent pas à dominer l’invincible Kia et il faut attendre la ruse de la séduisante 7ième ciel pour le gazer puis l’intervention des trois MVP arachnéens pour placer un casque sur sa tête seul capable de le désactiver.

Enfin Jeph Loeb (scénario) et Art Adams (dessins) écrivent la suite tant attendue de Hulk pour montrer le nouveau Hulk rouge aussi féroce mais plus vicieux que le Hulk vert tuer un Wendigo dans la foret canadienne, notamment en utilisant des armes (pistolet et couteau) capable de terrasser une bête mystique quasiment immortelle.

Loeb toujours lui avec Frank Cho aux dessins montre ce même Hulk rouge flanquer une raclée à sa cousine Miss Hulk tandis que Bruce Banner retrace depuis sa cellule le destin de l’Abomination (alias le russe Emil Blonsky) ennemi historique de Hulk depuis les années 80 avant d’être tué par le Hulk rouge.

En conclusion, malgré une certaine frilosité, « Marvel heroes n°15 : Secret invasion » se montre globalement plutôt convaincant.

Reconnaissons que le coté polar de la recherche de Fury et les dessins réalistes/crades de Maleev confèrent à l’ensemble un cachet particulier.

Si rien de particulièrement excitant ne se dégage du Thor, certes plastiquement parfait et si ces nouveaux jeunes Vengeurs de pacotille mal dessinés me laissent parfaitement indifférent, Loeb tient toujours fermement le cap avec son Hulk rouge méchant et vicieux, qui dégomme cette fois Wendigo et Miss Hulk après avoir réglé définitivement le cas du super criminel maudit, l’Abomination.

Bien entendu, ce 15 ième volet n’est sans doute pas un chef d’œuvre du comic book mais continent néanmoins assez d’ingrédients et d’habileté pour soutenir l’attention du lecteur averti que je suis.

Marvel heroes n°15 : Secret invasion (Brian Michael Bendis, John Michael Straczynscki, Dan Slot, Christos N Cage, Jeph Loeb, Alex Maleev, Marko Djurdjevic, Stefano Caselli, Art Adams, Frank Cho)
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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 19:27

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Sorti en 2008, « Secret invasion » est une nouvelle grande saga Marvel dans la lignée des World War Hulk, Annihilation et autres Civil war des années 2000.

Toujours en 2008 parait dans la collection Marvel monster « Secret invasion, tome 2 » qui regroupe en réalité trois histoires globalement indépendantes et dont le seul léger fil conducteur est constitué de l’invasion de masse des Skrulls, race extra terrestre métamorphe poussée par la destruction de leur empire par des entités supérieures (Galactus, Annihilus), par une défaite contre leurs ennemis héréditaires Krees, mais également par une puissante prophétie religieuse à user de leurs facultés de transformation pour coloniser la Terre.

Disposant également de la capacité à copier les pouvoirs des super héros en sus de leur apparence, les Skrulls disposent à présent d’une puissance suffisante pour mettre en déroute les héros traditionnels du monde Marvel.

La première histoire, écrite par Paul Cornell et dessinée par Leonard Kirk montre la lutte entre Skrulls et super héros britanniques pour le contrôle du Royaume-Uni convoité par les Skrulls en raison du royaume d’Avalon et de ses êtres surnaturels détenteurs de pouvoirs magiques.

Sur ordre du MI 13, le leader Captain britain aidé d’un skrull félon appelé John, de Grimsdale et de la super héroïne Spitfire, mène la lutte pour défendre Avalon.

A Londres, le docteur Faiza Hussein qui soigne les blessés civils de cette sale guerre fait la connaissance du Chevalier noir, figure emblématique des héros made in UK et devient elle-même une super héroïne capable d’immobiliser et de soigner les êtres vivants.

La mort de Captain britain, se sacrifiant pour bloquer un missile skrull destiné à détruire Avalon, provoque un immense émoi dans la population britannique.

Les Skrulls s’engouffrent dans la brèche crée et envahissent le monde imaginaire, détruisant sans peine les créatures imaginaire à l’aide de leur puissant arsenal technomorphique.

Aidé par le seigneur Oberon, le trio survivant tente d’utiliser sans grand succès l’épée légendaire Excalibur et se montre vite débordé par la puissance de l’invasion.

Les Skrulls mettent donc la main sur les artefacts magiques de l’Angleterre et incarnent la puissance mystique résultante en l’un des leurs, un sorte de sorcier skrull à l’effigie de Docteur Strange.

Dès lors les héros restants sont balayés, John exécuté, le Chevalier noir grièvement blessé mais alors que tout semble perdu, Merlin l’enchanteur ressuscite Captain britain, qui armé d’Excalibur parvient après une lutte acharnée à tuer le sorcier skrull.

L’équilibre des forces bascule totalement lorsque les êtres maléfiques de l’imaginaire anglais qui gouvernés par le démon Satannish, éradiquent tous les Skrulls du sol anglais.
Après le triomphe héroïque de Britain et des siens, le récit bascule sans réelle transition sur l’aventure la plus audacieuse centrée sur le personnage pseudo mythologique d’Hercule flanqué d’Amadeus un adolescent doté de prodigieuses capacités intellectuelles et de son chiot coyote.

Sur un scénario de Greg Pak/Fred van Lente et des dessins de Rafa Sandoval, Hercule contacté brutalement par les Eternels Ikaris, Théna et Makkari est sommé de les rejoindre car appartenant selon le témoignage d’un géant céleste, à leur race.

Après un accrochage musclé plutôt destiné à étaler la puissance des protagonistes, le malentendu est dissipé et Hercule convoqué à une assemblée exceptionnelle de tous les dieux de la Terre : Inca, Egyptien, Africain, Japonais pour réagir face à la menace des dieux Skrulls : Kly’bn et son épouse Sl’gur’t qui cherchent en guidant l’invasion sur Terre à purement les remplacer.

Un commando de dieux est alors mis sur place pour terrasser les dieux Skrulls dans leur fief cosmique.

Hercule et son jeune ami représentent l’Olympe, Harfang de la Division alpha les dieux du Nord, Tecumotzin ou Ajak les dieux du Sud, Mikaboshi les dieux japonais et le sulfureux Atum, des dieux d‘Egypte, redouté de tous comme le dévoreur des dieux.

Ces deux dernières nominations font sortir Hercule de ses gonds car le fourbe dieu du mal Mikaboshi est réputé avoir décimé le royaume d’Olympe et Atum est l’ennemi par excellence.

Après de violentes explications auxquelles se mêlent Harfang et Ajak, la situation se normalise.

Devant la réticence des dieux africains à s’engager et l’absence des asgardiens jugés trop affaibli après un Ragnarok, le bouillant Hercule force les choses et embarque avec cette équipe hétéroclite sur un navire divin égyptien sensé les mener à bon port en voguant dans l’espace.

Pour trouver le chemin du royaume des dieux Skrulls, nos héros contactent le démon Cauchemar, maitre du royaume des rêves.

Mais en bon démon, Cauchemar tente de capturer les immortels en les enfermant dans leurs propres peurs, mais ceci est sans compter sans les capacités de dédoublement de Mikaboshi, qui lui permettent de se soustraire à leur ennemi et de lui subtiliser la carte menant jusqu’au dieux Skrulls tandis que Hercule parvenu à briser l’étreinte du rêve paralysant, rosse sévèrement le maitre des lieux.

Nanti de leur précieux parchemin, les héros parviennent sur place et affrontent tout d’abord d’étranges dieux cosmiques subalternes réduits en esclavage par les dieux Skrulls.

Pour vaincre l’un d’entre eux, doté d’une taille immense, Harfang est forcée de se changer en Neooqtoq, monstrueuse créature nordique seule amène de dévorer l’hideuse créature.

Mais la transformation est couteuse et semble irréversible.

Le commando de dieux laisse donc une Harfang méconnaissable et incontrôlable pour attaquer de front le couple de divinités Skrulls.

Incapable de contrôler sa faim, le Mange-dieu se rue sur Sl’gur’t, l’engloutit mais explose face à ces incessantes transformations.

De son coté, le puissant Kly’bn tue Ajak et engage une lutte en un contre un contre Hercule.

L’affrontement est si violent que Amadeus, projeté dans l’espace est sauvé par Harfang parvenu à reprendre une conscience et une forme plus cohérente.

Utilisant les os divin de Ajak comme arme, Harfang poignarde Kly’bn dans le dos et le tue.

Hercule parachève le triomphe en détruisant le palais puis s’enfuit sur le dos d’Harfang en emportant avec lui Amadeus.

L’histoire se solde par l’étonnante victoire de ce diable de Mikaboshi sur Sl’gur’t qu’il est parvenu à surpasser en capacités métamorphiques.

Mikaboshi devient donc le nouveau dieu de l’empire Skrull !

La dernière histoire écrite par Christos N Cage sur des dessins de Sean Chen, est consacrée à War-machine, alias Jim Rhodey, devenu un clone d’Iron-man.

Dans cette partie plus terre à terre, les Skrulls piratent tous les systèmes crées par Tony Stark donc une bonne partie de la défense américaine mais pire que cela désactive l’armure d’Iron-man ce qui provoque la mort de Stark.

Prévoyant, le magnat industriel avertit par hologrammes Jim que son armure War-machine a été crée volontairement indépendante des autres systèmes Stark et le charge d’une mission de la plus haute importance en regagnant un satellite privé caché dans l’espace.

En chemin, War-machine doit se débarrasser de justesse d’un redoutable guerrier Skrull doté des pouvoirs de Drax, Dargon-lune, Nova et Comète.

Une fois dans le satellite, Jim rencontre Suzi Endo, une super héroïne doté de pouvoirs informatiques devenue fugitive en raison de son opposition à la loi de recensement de Civil war.

Malgré une méfiance bien compréhensible, Jim accepte de faire équipe avec Suzi pour utiliser le satellite comme armure ultra sophistiquée afin de faire face à une flotte Skrull.
Puisant dans ses ressources ultimes et dans les conseils avisés de Suzi pour tirer le meilleur parti de l‘armure satellite, War-machine détruit la flotte Skrull à lui seul, puis laisse Suzi en orbite pour voler au secours des super héros russes de la garde hivernale, défendant âprement une base nucléaire face à une attaque Skrull.

Mais la garde hivernale commandée par la Dynamo pourpre, obéissant aux anciens réflexes de la guerre froide, repousse malgré ses difficultés l’aide de War-machine qui pris en traitre par les Skrulls est capturé.

Rhodey étant maintenu artificiellement en vie par son armure qui fait de lui un cyborg, comprend qu’il est en danger de mort lorsque la curiosité scientifique malsaine des Skrulls les poussent à vouloir le disséquer sur un bloc opératoire.

Puisant dans ses ultimes ressources, Rhodey active des armes de dernier recours et parvient à récupérer son armure de War-machine.

Regonflé à bloc, il revient aider une garde hivernale submergée, qui finit par comprendre l’intérêt de s’allier pour vaincre les envahisseurs.

La lutte contre des Skrulls surpuissants est fantastiquement âpre, mais les héros de la garde hivernale composée de Darkstar, Garde rouge et Grande ourse, se subliment pour aider War-machine à détruire les ennemis.

Au final, War-machine absorbe l’énergie d’un Skrull décidé à se changer en bombe vivante et reçoit un bel hommage de son rival Dynamo pourpre qui couvre sa retraite auprès des autorités de son pays.

En conclusion, « Secret invasion, tome 2 » est un recueil forcément hétérogène mais très riche, puissant et vivant.

Disons le tout de go, je ne goute guère à l’intrigue d’une énième attaque des Skrulls, personnages simplistes et laids, constituant depuis toujours des faire valoir idéaux des super héros.

L’aventure de la Grande Bretagne parait un tantinet confuse et manquant de rythme avec plus grave des super héros britanniques, considérés à juste titre comme des personnages de série B voir C.

On est en revanche emportée par cette jolie adaptation de l’Odyssée mélangeant un aréopage excitant des dieux de l’histoire de l’humanité unis autour du personnage de gros bras de Hercule même si il demeurera toujours derrière le héros plus charismatique et complet de Thor.

Agréable et prenante est aussi l’aventure de War-machine, pour une fois mis en lumière par rapport à son encombrant modèle, Iron-man.

Au final, magie, mythologie et technologie sont les ingrédients permettant de réussir le mélange audacieux de cette Secret Invasion, respectable dans sa volonté de mettre en avant des héros de second niveaux (Hercule en dessous de Thor, War-machine en dessous de Iron-man et Captain britain en dessous de Captain america).

Si on ajoute à cela une qualité de dessins/encrage de haut niveau de tous les dessinateurs, on comprend qu’il serait bien bête de faire la fine bouche devant ce nouveau grand morceau de bravoure made in Marvel qui si il reste inférieur à ses homologues, n’en demeure pas moins interessant.

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 19:10

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Après le plaisir immense de  la lecture du premier volume du crossover cosmique Marvel « Annihilation, tome 1, au commencement », je me devais bien entendu de lire le second volume intitulé « Annihilation, tome 2,  les hérauts de Galactus » sorti en 2006.

Découpé en trois parties mettant à contribution des artistes différents, ce deuxième volume scénarisé par Javier Grillo Marxuach et dessiné par Gregory Titus, commence par mettre en avant le Super-skrull (Kl‘rt) doté à lui seul des pouvoirs des 4 fantastiques, qui à la suite de la destruction d’un système solaire Skrull par la vague d’Annihilation commandée par Annihilus, décide de partir en croisade pour mettre hors d’état de nuire l’arme maitresse du seigneur de la zone négative, la moissonneuse des lamentations, énorme structure organique capable de souffler un monde à elle seule.

Se heurtant à la frilosité et à l’incompétence des politiciens de sa race, Kl‘rt fait preuve de son esprit rebelle et indépendant pour outrepasser ses prérogatives et prendre seul les choses en main, même si cette action courageuse le met instantanément au banc de sa race.

Kl‘rt prend tout de même avec un lui un jeune mécanicien Skrull appelé R’kin, qui gagne sa confiance en se présentant à lui comme un admirateur.

Pris par le temps, Kl‘rt embarque son jeune allié, fait appel à ses anciens ennemis les 4 Fantastiques pour accéder à la zone négative afin de recruter des alliés avant d’essayer d’arrêter l’arme d’Annihilus à Zaragz’na ou réside son fils.

La bas Kl‘rt traque Hawal un savant insectoide d’Annihilus, qui a mis au point la moisonneuse des lamentations.

Il se rend sur la planète pénitentiaire d’Igoa ou l’horrible savant fait des expérimentations sur des prisonniers, et enfonce grâce à ses impressionnants pouvoirs combinés tous les obstacles pour prendre en otage Hawal.

Sur place, Kl‘rt se heurte aux anciens prisonniers d’Igoa qui viennent chercher leur revanche.

Après une lutte féroce, Kl‘rt prouve sa supériorité sur les prisonniers qui acceptent de le suivre dans sa quete.

Le Super-skrull se retrouve donc avec un bataillon d’etres aux pouvoirs surhumains dont les plus éminents représentants sont le colosse capable de se dédoubler Preak et l’androide Praxagora, capable de générer de fortes décharges de plasama.

Mieux encore, il contraint Hawal à lui créer un virus mortel pour abattre la moisonneuse en lui incorporant une de ses propres prothèses visant à le rendre docile.

Une fois son arme biologique mise au point, Kl‘rt élimine Hawal et accpete de laisser R’kin piloter le vaisseau capable de larguer la bombe.

Mais après une offensive particulièrement musclée, Kl‘rt et ses valeureux soldats sont trahis par R’kin qui a en réalité preté allégance à Annihilus pour des motifs vénals.

Ils tomblent donc logiquement aux mains de l’amiral Salo commandant de la moissonneuse qui prend un malin plaisir à détruire Zaragz’na sous ses yeux.

Mais Kl‘rt use de son pouvoir hypnotique le moins connu pour se libérer et fait un carnage dans le vaisseau amiral.

Après une cruelle vengeance contre le redoutable R’kin en réalité beaucoup plus imposant que sa chétive condition ne le laissait initialement penser, Kl‘rt absorbe la chaleur maximale de Praxagora pour générer une explosion interne si puissante qu’elle permet de détruire la moisonneuse des lamentations.

Par son sacrifice, Kl’rt est réhabilité et accède donc au statut de héros de l’empire skrull.

La suite du récit scénarisée par Keith Giffen et dessinée par Andrea Di Vito, se situe sur Daedalus, ou les dernière troupes Kree commandée par Nova (Richard Rider) investi des pouvoirs de l’ordinateur Worldmind et Starlord (Peter Quill) tentent un ultime resistance face aux troupes d’Annihilus.

Bien entendu la présence d’êtres aussi exceptionnels que Ronan, Drax et Gamora, permettent de retenir suffisamment la monstreusue vague d’invasion pour permettre l’évacuation de la planète tandis que Firelord l’ex héraut flamboyant de Galactus, parvient à capturer Extirpia, la reine d’Annihilus.

Cet haut fait d’arme donne un coup d’arret temporaire à Annihilus dont les rapports sont toujours aussi houleux avec son allié Thanos qui lui a promis le lien entre biologie et pouvoir cosmique.

Mais la détention d’Extirpia par les Krees, fait oublier les plans de Thanos qui utilise la rancœur de deux anciens dieux cosmiques Ténébreux et Egide à l’égard de Galactus pour le capturer lui et l’enchainer lui et son Surfer à une prodigieuse machine capable d’analyser l’origine de son pouvoir.

La défaite d’un etre aussi puissant que Galactus constitue un veritable cataclysme cosmique dans l’univers, aussi la manoeuvre de Thanos pour capturer Dragon-lune, la fille télépathe de Drax, afin d’exercer une pression sur la créature crée pour le tuer apparait en comparaison comme anectodique.

De manière analogue aux Skrulls, les Krees semblent etre corrompus par une société de marchands, la maison Fiyero qui entrave leurs capacités de combattants.

La réaction de Ronan est alors brutale, provoquant l’annéantissement des généraux corrompus.

La récupération inattendue du corps préservé du Super-skrull est entachée par l’arrivée de Vorace, bras droit d’Annihilus doté d’immenses pouvoirs lui permettant de faire jeu quasi égal avec le Surfer d’argent.

Appuyé par un robot géant (du penseur fou) , l’ex héraut de Galactus Terrax, Paibok skrull particulièrement puissant et  l'étrange créature appelée Délinquant tous réduit à l’obeissance par la présence de vers dans leurs organisme, Vorace et ses horribles quills constituent une menance quasi inarretable.

La bataille prend une dimension confuse lorsque l’arrivée en secours des ex hérauts de Galactus (Firelod, Stardust, Red shit) alliés des Krees est contre balancée par de nouveaux renforts pour Vorace et les siens, les Centurions, troupe d’élite d’Annihilus dotée elle aussi de super pouvoirs.

Les Krees sont alors complètement submergés par l’arrivée de toutes les troupes insectoide d’Annihilus et sont évacués par un couloir temporel crée par Stardust.

Seul Drax reste sur place pour affronter les hordes d’Annihilus, prendre un vaisseau spatial et se diriger vers Uruma Minor ou se situe son ennemi héréditaire Thanos qui de son coté est parvenu à détourner à l’aide de sa fabuleuse machine l’énergie cosmique absorbée par Galactus pour nourrir les rêves de destruction de l’univers d’ Annihilus.

Lorsque les véritables projets d’Annihilus sont révélés à Thanos pour le pouvoir télépathique de Dragon-lune, celui-ci envisage de faire machine arrière et de libérer Galactus.

Mais Drax est en route pour accomplir son destin, se montrant vite comme une invincible force physique de la nature semant la mort de quiconque entrave son chemin comme la seconde reine Eradica.

Le Destructeur élimine Thanos avant qu’il ne libère Galactus, libère le Surfer d’argent seul capable de délivrer son maitre.

La mort de Thanos et la libération de Galactus sonne l’inexorable reflux des plans d’Annihilus mais Ronan, le Super-skrull et Nova partis en guerre contre les dirigeants de Fiyero découvrent sur la planète Hala que ceux-ci sont à la solde de Vorace présent sur place.

Après l’élimination des dernier Krees corrompus, la lutte est d’une intensité inouie entre Vorace, et Ronan aidé de Kl’rt et Praxagora .

Ce combat se solde par un magnifique coup d’éclat de Ronan qui brise son marteau cosmique pour briser le visage de Vorace.

Cet acte incroyable suffit à faire élire Ronan nouvel empereur Kree à la place de l’Intelligence supreme, finalement débranchée car agonisante.

Dés lors, le Surfer et Galactus déchainés écrasent les troupes d’Annihilus, avant que la tache de tuer le monarque de la zone négative en combat singulier ne revienne à Nova.

Après un combat acharné ou Phyla Marvell se montre determinante en subtilisant les bracelets quantiques augumentant le pouvoir de leur ennemi, Nova tue sous les yeux de Thanos compagnon de la mort, le tyran en lui arrachant l’épine dorsale.

La guerre se solde ensuite par un accord de partage de la galaxie entre Vorace et ses ceinturions, seuls rescapés de la vague d’Annihilation et Ronan soutenu par les hérauts.

Mais comme tout bon ennemi récurrent, l’abominable Annihilus semble renaitre finalement du ventre d’une de ses reines.

Sous la férule de nombreux artistes, la dernière partie du récit présente un épilogue de luxe mettant en scéne individuellement chaque ancien héraut de Galactus.

On suit ainsi Terrax très humilié d’avoir été réduit en esclavage par les vers d’Annihilus, qui prend une revanche sanglante sur ses bourreaux et qui aidé du Skrull Paibok, défait un puissant parasite de l’espace appelé Randau regnant en tyran sur une population dont il draine l’énergie.

Après avoir ni plus ni moins que coupé la planète en deux de sa hache cosmique,Terrax plus fier et indomptable que jamais reprend sa course solitaire dans l’espace.

On officie dans un registre un tantinet plus pacifique avec les superbes aventures de Stardust, créature incoporelle formée de particules d’énergie pure qui par désir de servir à nouveau son maitre Galactus, accepte de lui livrer en pature les quatre derniers survivants de sa race.

Firelord le héraut aux flammes cosmiques se montre plus brutal en traquant et éliminant les centurions de Vorace érigés en souverain, quitte à violer les traités de paix.

Mais sans surprise, l’aventure la plus extraordinnaire donne l’occasion au Surfer d’argent de venger son maitre Galactus en tuant à lui seul les redoutables anciens dieux appelés Egide et Ténébreux qui voulaient regner à nouveau sur l’univers.

Pour réussir cet exploit inconcevable, le Surfer manipule la cascade des energie qui a donné naissance aux dieux originels pour les absorber dans le néant originel.

En conclusion, « Annihilation, tome 2,  les hérauts de Galactus » arrive sans aucune difficulté au niveau du premier volume déjà si excitant et peut parfois prétendre le dépasser.

L’action est toujours aussi passionnante avec ce jeu complexe prenant place dans un space opera grandiose ou se déchainent des forces fantastiques dépassant l’entendement humain.

Deux des races extra-terrestres les plus emblématiques de Marvel sont mises à l’honneur, les ennemis irréductibles les hideux polymorphes Skrulls et les belliqueux humanoïdes Krees avec à chaque fois le schéma du rebelle à contre courant (Kl’rt et Ronan) finissant par renverser par son anticonformisme, son entetement et sa puissance une situaiton quasi desesperée.

On peut y avoir l’illustration d’un point de vue des comics que des situations exceptionnelles comme la guerre permettent à des êtres exceptionnels comme Charles de Gaulle, Abraham Lincoln, César ou Napoléon de prendre le pas sur les politiciens et les bureaucrates.

D’un point de vue plus pragmatique, Annihilus apparait comme un ennemi à la capacité de nuisance surgonflée puisque à présent capable de tenir tete à Thanos et de menacer l’univers entier.

Si Nova parait ic légèrement en retrait, l’anti-héros Drax (futur star de film ?) prend alors tout son envol en devenant le meurtrier le plus célèbre de l’univers.

Mais le plus passionnant restent pour moi, les personnages des hérauts de Galactus, dotés de pouvoirs exceptionnels, de personnalités différentes qui leur permettent de jouer des roles bien distincts auprés de leur maitre omnipotent.

La seule petite critique que je pourrais formuler pourrait etre vis-à-vis du style des dessinateurs (Titus, Di Vito) pour moi perfectible vis-à-vis de l’excellence du scénario notamment leur des dessins des insectes d’Annihilus, représentés souvent de manière assez grossière.

Cela ne suffit pourtant pas à amoindrir notre plaisir qui fait de ce génial crossover la plus palpitante des histoires Marvel de ses dix dernières années.

A relire pour le plaisir, l’affrontement muet du Surfer face aux Anciens Dieux dans un immense embrasement d’énergie cosmique … ou les superbes évolutions de Stardust face ses frères composés d’energie pure.

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