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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 11:40

Sensiblement à la même période voit le jour « Marvel heroes n°15 : Secret invasion ».

Paru en janvier 2009, ce « Marvel heroes n°15 : Secret invasion » utilise toujours la combinaison réputée imparable Vengeurs-Hulk-Thor en variant le sens.

Cette fois le scénariste Brian Michael Bendis, patron de la série dans les années 2000 s’associe à Alex Maleev (dessins) pour montrer l’ex directeur du S.H.I.E.L.D, Nick Fury traqué et en cavale au Mexique, retrouvé par le comtesse Valentina Allegra elle-même agent double.

Mais Fury qui semble capable de dédoubler son corps astral pour se déplacer ne se laisse pas abuser et abat la comtesse qui se révèle être en réalité, un Skrull.

L’instinct du vieux chef se montre terriblement efficace et Fury tente de prévenir Maria Hill, la nouvelle directrice du S.H.I.E.L.D du danger qu’elle courre, sans grand succès disons le.

Fury passe au stade supérieur en approchant Spider-woman, elle-même agent du S.H.I.E.L.D pour la mettre en garde d’une possible infiltration de l’organisation gouvernementale par les Skrulls.

On change radicalement d’ambiance sous l’influence de John Michael Straczynscki (scénario) et Marko Djurdjevic (dessins) pour montrer un Thor venant en aide à son père Odin, mort et obligé après le Ragnarok d’affronter chaque jour le démon des enfers nordique, le puissant Surtur, qu’il doit repousser jour après jour, quitte à mourir et à renaitre éternellement dans le royaume des morts.

Tandis que Thor embarrassé du destin de son père tente de lui prêter assistance, son alter ego terrien le médecin Donald Blake retrouve l’infirmière Jade Foster avec qui il a eut une liaison compliquée.

Et lorsque Blake lui révèle qu’il cherche en elle l’esprit de Sif la compagne de Thor, cette annonce ne fait qu’empirer les choses.

Le médecin quitte cependant l’infirmière en de bons termes, tandis que Sif semble se réincarner dans le corps d’une vieille patiente agonisante, Mme Chambers.

Après avoir aidé son père à repousser Surtur, l’esprit de Thor revient finalement dans le royaume de vivants pour continuer à fonder une nouvelle Asgard sur Terre.

Beaucoup plus déroutante et chaotique apparait l’aventure de nouveaux jeunes Vengeurs imaginés par Dan Slott et Christos N Gage (scénarios), Stefano Caselli (dessins), dans laquelle Kia un clone du dénommé MVP (Michael Van Patrick) doté du tactigon bras artificiel lui conférant des pouvoirs fantastiques de projection d’énergie et de super force, sème le chaos et le destruction dans une base secrète gérée par l’agent Gyrich.

Même War Machine de faction dans la base ne peut arrêter Kia qui part affronter les nouveaux Vengeurs d’un projet appelé Initiative dans le Tennessee.

Doté de tels pouvoirs, Kia semble invincible et tue un à un ses adversaires : Justice, Guignol, Komodo avant que les vrais Vengeurs (Iron-man, Wonder-man, Miss Marvel, la Guêpe) ne viennent suite à l’appel de War Machine en renfort.

Mais même les Vengeurs ne parviennent pas à dominer l’invincible Kia et il faut attendre la ruse de la séduisante 7ième ciel pour le gazer puis l’intervention des trois MVP arachnéens pour placer un casque sur sa tête seul capable de le désactiver.

Enfin Jeph Loeb (scénario) et Art Adams (dessins) écrivent la suite tant attendue de Hulk pour montrer le nouveau Hulk rouge aussi féroce mais plus vicieux que le Hulk vert tuer un Wendigo dans la foret canadienne, notamment en utilisant des armes (pistolet et couteau) capable de terrasser une bête mystique quasiment immortelle.

Loeb toujours lui avec Frank Cho aux dessins montre ce même Hulk rouge flanquer une raclée à sa cousine Miss Hulk tandis que Bruce Banner retrace depuis sa cellule le destin de l’Abomination (alias le russe Emil Blonsky) ennemi historique de Hulk depuis les années 80 avant d’être tué par le Hulk rouge.

En conclusion, malgré une certaine frilosité, « Marvel heroes n°15 : Secret invasion » se montre globalement plutôt convaincant.

Reconnaissons que le coté polar de la recherche de Fury et les dessins réalistes/crades de Maleev confèrent à l’ensemble un cachet particulier.

Si rien de particulièrement excitant ne se dégage du Thor, certes plastiquement parfait et si ces nouveaux jeunes Vengeurs de pacotille mal dessinés me laissent parfaitement indifférent, Loeb tient toujours fermement le cap avec son Hulk rouge méchant et vicieux, qui dégomme cette fois Wendigo et Miss Hulk après avoir réglé définitivement le cas du super criminel maudit, l’Abomination.

Bien entendu, ce 15 ième volet n’est sans doute pas un chef d’œuvre du comic book mais continent néanmoins assez d’ingrédients et d’habileté pour soutenir l’attention du lecteur averti que je suis.

Marvel heroes n°15 : Secret invasion (Brian Michael Bendis, John Michael Straczynscki, Dan Slot, Christos N Cage, Jeph Loeb, Alex Maleev, Marko Djurdjevic, Stefano Caselli, Art Adams, Frank Cho)
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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:06

spidey_78.jpg1.gif

 

 

En 1986, « Spidey n°78 » voit le jour.

Ce numéro met en scène des X-men bien modernisés par Dennis O’Neil (scénario) et Neal Adams (dessins).

Dans ce numéro, les X-men alertés par le couple ravageur Havok/Polaris, apprennent que leur mentor le Professeur-X est toujours en vie, une doublure ayant été tuée à sa place par le sub-humains Grotesk, et décident d’unir leurs forces pour lutter contre une invasion extraterrestres des Z’nox.

Après une courte période d’entrainement, les X-men embarquent sur une fusée et réussissent à déjouer les défenses de leurs ennemis pour pénétrer dans le vaisseau principal.

Tandis que leur attaque désoriente l’armada des envahisseurs, Xavier utilise ses pouvoirs télépathiques à leur maximum pour collecter l’énergie mentale de tous les humains ou mutants désireux de repousser l’attaque ennemi.

Cette énergie est canalisée par Polaris et Strange girl, puis convertie en rafales de plasma et rayon optiques de Havok et Cyclope pour frapper de plein fouet les Z’nox.

Incapable de résister à une attaque mentale de cette ampleur, les Z’nox battent en retraite et Xavier épuisé s’écroule, inconscient.

En 1986, les Guerres secrètes ne sont pas encore complètement achevées et Jim Shooter (scénario) et Al Milgrom (dessins) poursuivent l’aventure par la venue du Beyonder sur terre pour satisfaire sa curiosité face à ces mortels qui l’ont tellement diverti précédemment.

Sa présence est immédiatement détectée par le Professeur X à Los Angeles, ou le Beyonder donne par jeu d’immenses pouvoirs à un scénariste de film, Stewart Cadwall.

Grisé par cet afflux soudain, Cadwall doté d’une armure doré et d’une arme en forme d’éclair, provoque d’énormes dégâts à Hollywood.

Les X-men aidés de Magnéto, des Nouveaux mutants et de Captain america interviennent sur place pour mettre fin à la folie de Cadwall.

Au cours du combat, le Beyonder est mis à jour par la télépathe Rachel Summers.

Sous l’apparence corporelle de l’Homme molécule, le Beyonder expédie les Nouveaux mutants dans le néant, et survie à la férocité des représailles de Wolverine qui lui lacère le corps.

Les X-men subissent alors le même sort et disparaissent de la surface de la terre, tandis que Captain america aidé d’Iron-man, finit par désarmer Cadwall finalement abandonné par le Beyonder.

Difficile à mon plus grand regret d’échapper aux sales gosses de Puissance 4 de Louise Simonson et June Brigman avec cette fois une attaque  de Carmody, l’ex patron des leur père, doté d’une pitoyable armure de cosmonaute lui permettant de voler.

Après quelques échauffourées en milieu scolaire, le costume de Carmody est finalement désactivé ce qui entraine une chute dans l’Hudson river.

En conclusion, « Spidey n°78 » coule complètement à pic.

Si le premier épisode des X-men, bien que classique (une attaque d’horribles extra terrestres !) parvient à tenir en haleine en raison d’un scénario bien ficelé et de dessins très adultes de Neal Adams, le reste des autres séries est franchement mauvais.

Shooter se fourvoie à vouloir donner une suite inutile à ses Guerres secrètes parfaites, montrant sur des dessins horribles de Milgrom, un Beyonder décalé et immature semant catastrophes sur catastrophes.

Enfin l’infantile Puissance 4 confirme à chaque fois son manque de fond et de forme.

Est il temps de passer à autre chose ?

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 20:55

X_men_integrale_1969-1970.jpg5

 

 

Poursuite de la collection des intégrales X-men avec « X-men, l’intégrale, 1969-1970 ».

Avec Stan Lee et Arnold Drake au scénario sur des dessins de Werner Roth et Don Heck, le lecteur est plongé dans le feu de l’action, ou Cyclope déguisé en Erik le Rouge, parvient à pénétrer dans la base secrète insulaire d’un Magnéto, à profiter de ses pouvoirs amoindris pour prendre le dessus sur son féroce lieutenant Mesmero pour appeler ses collègues X-men à la rescousse.

Si on ajoute le fait que Iceberg  parvient également à retourner Polaris en lui affirmant que Magnéto n’est pas son père, on comprend que Mesmero et ses quelques gardes, ne font pas longtemps le poids et contraignent Magnéto à détruire son ile secrète.

La belle Polaris rejoint temporairement les X-men et fait rapidement fondre le jeune Iceberg.

Puis le Fauve se trouve contraint par super criminel appelé El conquistador, de dérober un amplificateur électronique d‘une centrale, afin d’augmenter son armure électrique.

Les histoires s’entrecoupent, Barry Smith prend la plume pour décrire un savoureux choc entre les X-men et le fougueux Blastaar attiré sur terre par une machine infernale du Professeur-X.

On comprend que la puissance physique et le pouvoir explosif de Blastaar surclassent les X-men mais une remise en marche importune de la machine, propulse fort opportunément le dangereux extra terrestre dans sa zone négative natale.

Roth revient terminer l’aventure consacrée au Conquistador, dont les rêves de puissance sont annihilés par le pouvoir mental du Professeur qui trafique le dispositif électronique pour faire exploser la centrale.

Avec Heck, le récit prend une tournure plus structurée ou Alex Summers, le frère de Cyclope, est capturé par un mutant égyptien appelé le Pharaon moderne, afin d’utiliser son potentiel mutant pour centupler ses pouvoirs.

Les grands pouvoirs (projection d’énergie, hypnotisme, manipulation soniques) du Pharaon ainsi que ses gardes fanatisés, le rendent particulièrement redoutable et lui permettent de tenir tête à tous les X-men réunis venus secourir Alex.

Après une courte aparté consacrée à la révélation des pouvoirs d’Angel, le récit se poursuit dans l’Egypte des pyramides, ou le Pharaon emmène Alex et Cyclope, vaincu en combat singulier.

Les deux frères parviennent à se libérer et obtiennent l’aide appréciable des X-men.

Sous l’impulsion de Neal Adams, dessinateur de grand talent, les X-men ne parviennent à venir à bout du Pharaon et de ses troupes, et ce dernier parvient à transmuter l’énergie cosmique drainée par le corps d’Alex pour se transformer en une créature surpuissante appelée le Monolithe vivant.

Géant quasiment invincible, le Monolithe est brutalement vaincu par Alex qui parvient à inverser le processus de transformation.

Le jeune homme a à peine le temps de se remettre du choc de la révélation de son pouvoir mutant de projection d'onde de chocs, qu’une nouvelle menace émerge avec une soudaine attaque des sentinelles, robots géants pilotés par Larry Trask, le fils du créateur Bolivar, qui désire venger la mort de son père en s’en prenant aux mutants.

Revenus à New-York pour secourir Lorna, le Fauve et Iceberg sont capturés par les robots géants et découvrent avec stupeur que Alex, transformé en héros costumé Havok, a rejoint le camps de Trask.

Aidé par un juge appelé Chalmers, Trask lâche ses robots déchainés sur tous les mutants du monde, capturant des mutants de renom comme le Hurleur,  Angel, Unus, le Colosse, Vif Argent, le Crapaud, la Sorcière rouge, Mesmero ou le Pharaon moderne.

Mais aveuglé par sa haine, Trask bascule dans la radicalité et après un conflit avec Chamlers, perd le médaillon qui masquait son identité mutante.

Démasqué, il est neutralisé par ses propres créations qui deviennent alors autonomes.

Cyclope, le Fauve et Strange Girls grimés en Vif argent, le Crapaud et la Sorcière rouge volent alors au secours de leurs amis, mais c’est le sacrifice de Chamlers qui permet de libérer la totalité des mutants, y compris Havok qui a tardivement compris son erreur.

Cyclope use alors d’une ruse habile en manipulant la logique bornée des sentinelles pour les envoyer au cœur du soleil afin de neutraliser pour eux la source de toute évolution.

Le lecteur décidément gâté découvre ensuite le terrible secret du psychiatre Karl Lykos, qui se transforme en Sauron suite à une morsure de ptérodactyle durant un séjour dans la Terre sauvage.

Perturbée par le rejet de la famille de la femme qu’il aime, Lykos use de ses pouvoirs de vampire pour absorber l’énergie de Havok.

Pris en chasse par les X-men, le Sauron comprend que son pouvoir s’épuise vite et se sentant redevenir humain préfère hypnotiser Angel pour l’amener en lieu sur.

Après avoir absorbé les pouvoirs de Polaris, Lykos décide de se venger du père de se promise en le tuant, mais réalisant finalement sa folie, prend la décision de se suicider en se jetant du haut d’une falaise enneigée de la Terre sauvage.

L’histoire se poursuit avec une aventure en plein milieu de la Terre sauvage, ou Magnéto privé de pouvoirs, a élu domicile et mène d’horribles expériences génétiques sur les sauvages afin d’en faire des mutants.

Aidé par Ka-zar, le tarzan de la zone, les X-men partent secourir Angel et affrontent les créatures de Magnéto : Equilibrius, Gaza, Amphibius, Timberius, Cervico et Syrinx et Lorelei et finissent par les surclasser, pour ensuite détruire sa machine infernale et ruiner ses plans de grandeur.

La suite de l’intégrale reprise par Don Heck, est consacrée au mutant atomique japonais Feu du soleil, qui attaque de front Washington, afin de venger l’affront fait à son pays à Hiroshima.

Malgré ses pouvoirs, Feu du soleil est sérieusement contrarié dans ses plans par les X-men et renonce tout à fait à ses plans, après la mort de son père tué par un fanatique.

Avec Dennis O’Neil au scénario, les X-men affrontent une race d’extra terrestres Z’nox désirant conquérir la Terre et doivent joindre leurs efforts pour canaliser toute la puissance mentale des cerveaux humains capturée par le Professeur X et repousser psychiquement l’attaque des Z’nox.

L’effort épuise le Professeur X qui tombe en catalepsie.

Pour le secourir, les X-men, doivent contacter sous la plumme de Sal Buscema, Bruce Banner seul amène de ranimer par sa science le professeur.

Mais les mutants se heurtent à son alter égo Hulk, qui malgré une jolie performance de Strange girl qui parvient à l’endormir temporairement, se révèle au final trop puissant pour être capturé par la force.

Banner conserve néanmoins assez de conscience pour aider les X-men à ranimer Xavier.

En conclusion, malgré quelques épisodes inutiles sur la genèse des héros (Angel, Strange girl), « X-men, l’intégrale, 1969-1970 » est une intégrale particulièrement riche et excitante.

La galerie des personnages est réellement passionnante avec l’arrivée du puissant mutant Havok capable d’envoyer de terrible ondes de choc et son flirt Polaris, qui finit par laisser tomber le pauvre Iceberg, pour le coup considérablement refroidi.

Coté ennemis, le choix est également pléthorique avec le Pharaon qui sous l’incarnation du Monolithe vivant est sans nul doute l’un des adversaires les plus puissants des X-men et dont le coté égyptien confère un surplus appréciable d’exotisme, les sentinelles à leur niveau de dangerosité maximum, l’arrivée du torturé Sauron et en bonus Feu du Soleil et Hulk qui viennent compenser un Magnéto certes affaibli mais toujours dangereux par le génie de son esprit.

Même si ces vieux X-men sont pour moi à la base moins intéressants que la version de Chris Claremont/John Byrne, le travail de Roy Thomas est ici de superbe qualité.

Coté dessins, l’arrivée de Neal Adams et son style travaillé/adulte, vient considérablement élever la représentation graphique de nos chers X-men.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 20:45

kree_skrulls.jpg3

 

 

Nous restons dans le registre souvent plaisant des comics vintage avec « Vengeurs : la guerre krees/skrulls » paru en 1971.

A l’origine de ce nouveau cross over galactique, le scénariste star des 70, Roy Thomas avec pour illustrer son propos les dessinateurs Neal Adams, Sal et John Buscema.

« Vengeurs : la guerre krees/skrulls » utilise le vieil antagonisme entre les deux races extra terrestres ennemies de toujours, avec comme enjeu principal de cette guerre, notre bonne vieille planète terre ou évoluent les Vengeurs.

Le héros maudit Captain Marvel, issu de la race kree, semble être l’élément clé du conflit.

On découvre le lien qui l’unit avec Rick Jones (ex ami de Hulk), jeune homme sans histoire, doté de néga-bracelets, lui permettant de faire prendre la place de Marvel, exilé en pleine dérive dans la zone négative.

Après un court interlude sans réelle importance ou le terrible Annihilus profite d’une brèche pour venir sur terre avant d’être sèchement renvoyé d’où il vient, Captain Marvel irradié et mal en point est finalement traité contre son gré par ses collègues Vengeurs (Vision, Sorcière rouge, Vif argent).

Coté kree, Ronan l’accusateur prend le pouvoir face à l’Intelligence suprême et lâche une puissante sentinelle sur les Vengeurs.

Le robot ne fait qu’une bouchée des Vengeurs en effectif réduit avec une Vision affaiblie par ses efforts pour soigner Marvel et n’a aucune difficulté à enlever Captain Marvel.

Puis le récit bascule brutalement vers l’Antarctique ou les Vengeurs se rendent à l’appel de Goliath (Œil de Faucon métamorphosé en Giant man plus viril) pour secourir Pourpoint jaune le mari de la Guêpe disparu dans une curieuse jungle artificielle perdue au milieu de la banquise.

En réalité, c’est encore une fois Ronan et sa sentinelle qui sont derrière tout cela avec la mise au point d’une machine infernale destinée à faire régresser l’humanité au stade amibien.

Ronan et la sentinelle se montrent une nouvelle fois trop forts pour les Vengeurs et les capturent tous à l’exception de Vif argent et Rick Jones.

Pire, Goliath est contrôlé mentalement et Pourpoint jaune soumis au rayon de l’évolution, a régressé jusqu’au stade de l’homme des cavernes.

Mais la courageuse attaque de Vif argent et Rick offrent une diversion suffisante pour permettre aux Vengeurs de se libérer et détruire la machine infernale.

La nouvelle d’une attaque d’envergure des skrulls contre le royaume des krees oblige Ronan à mettre un terme à ses plans et laisser sa sentinelle s’auto détruire.
Le processus d’évolution s’inverse et Pourpoint jaune redevient normal.

De retour à New York, les Vengeurs doivent faire face à une montée imprévue du racisme anti alien, soigneusement entretenu par le politicien Craddock.

Ce climat de suspicion et de chasse aux sorcières fait immanquablement penser au Mc Carthysme et même si les Vengeurs attaqués de toute part, y compris de manière surprenante par leurs collègues Fantastiques, continuent de protéger Captain Marvel.

Malgré cela, l’étau se resserre lorsque Thor, Iron-man et Captain america dissolvent l’équipe pour la punir d’avoir aider Marvel, qui de toute façon a été une nouvelle fois capturé mais cette fois par les Skrulls.

Sous la plume de Neal Adams se déroule alors un interlude original ou l’Homme fourmi réduit sa taille pour explorer de l’intérieur le corps malade de la Vision et le réparer.

Guéri par l’intervention de son créateur, la Vision peut expliquer à Thor, Iron-man et Captain america l’agression surprise dont ont été victimes les Vengeurs par trois skrulls dotés de l’apparence et des pouvoirs des Fantastiques.

La contre attaque des Vengeurs a donc lieu et le quatuor de choc parvient aisément à vaincre les Fantastiques de série B, sans pouvoir empêcher leur chef le Super skrull de s’enfuir avec les Vengeurs prisonniers.

En plein combat, Goliath semble perdre ses pouvoirs et même la Vision infiltrée dans le cockpit du vaisseau comprend qu’il ne peut vaincre à lui seul le Super skrulls doté des pouvoirs des 4 Fantastiques et préfère abandonner ses amis.

Tandis que le Super skrull a le déplaisir de se voir détenu prisonnier sur son propre monde, l’empereur skrull fait pression pour que Marvel lui livre les secrets défensifs des krees en jouant à mettre en difficulté Vif argent et la Sorcière rouge face à des monstruosités de l’espace.

Sur terre, les Vengeurs utilisent les compétences scientifiques d’Iron-man pour démanteler en douceur un bataillon de soldats mandroides mandatés par le virulent Craddock et volent ensuite au secours de Flèche noire, le monarque des Inhumains à retrouver son trône une nouvelle fois usurpé par son frère Maximus.

Les Vengeurs sont ensuite aidés par Nick Fury qui leur fourni une navette spatiale du S.H.I.E.L.D pour se rendre dans le royaume des skrulls afin de libérer leurs amis détenus.

Même l’armada des croiseurs skrulls ne peut arrêter Thor, Iron-man et la Vision mais tandis que Captain Marvel parvient à gagner du temps en neutralisant l’arme anti kree que les skrulls l’ont forcé à créer, Rick Jones détenu dans le monde des krees révèle alors avec l’aide de l’Intelligence suprême d’étonnants pouvoirs qui lui permet à lui seul de paralyser krees et skrulls et de mettre ainsi fin au conflit.

Son action a également pour effet de dévoiler la véritable nature de Craddock, en réalité un skrull infiltré pour attiser sur terre la haine anti kree.

L’histoire se clôt ensuite lorsque Marvel fusionne avec Rick pour l’aider à se remettre de sa terrible épreuve.

En conclusion, « Vengeurs : la guerre krees/skrulls » est une aventure de grande envergure galactique mais qui manque pour moi de fond sur le scénario et surtout d’intensité pour atteindre les sommets escomptés.

La guerre entre krees et skrulls est en réalité peu passionnante, les derniers nommés étant malgré tout les plus intéressants en raison de leurs capacités d’infiltrations liées à leur nature métamorphe.

Dans ce conflit stérile, Ronan et son symétrique le Super skrull sont les personnages les plus intéressants car considérés comme rebelles dans leurs propres camps.

Reste ensuite l’intervention de l’Intelligence suprême comme juge de paix, utilisant le brave Jones comme vecteur de la neutralisation du conflit.

Décevantes également sont les confrontations avec les Vengeurs, réduits à une équipe de petit calibre, qui à l’exception de la Vision ne pèse souvent pas bien lourd dans les combats.

Enfin au niveau du graphisme, Adams impose son style fin et élégant face à celui plus standard de Buscema.

« Vengeurs : la guerre krees/skrulls », un classique pour moi surestimé.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 23:23

X_men_integrale_1985_2.jpg3

 

 

Dans « X-men, l’intégrale 1985, tome deux », Chris Claremont aidé de Paul Smith et de Bob Wiacek donne libre court à son imagination débridée pour imaginer une grande fresque arctique dans laquelle, les X-men et la Division alpha trouvent un monde idyllique perdu dans le grand nord canadien ou vit une source magique permettant non seulement de guérir les traumatismes de mutants mais également aux humains d’acquérir des super pouvoirs et donc potentiellement d'abolir les tensions entre les deux espèces.

N’en croyant pas leurs yeux, Puck grandit, Cyclope et Malicia contrôlent leurs pouvoirs à volonté, Wolverine, Sasquatch et Aurora guérissent de leurs problèmes psychiques.

Tout semble aller pour le mieux pour Cyclope et Madelyne Prior (le clone de Jean Grey) dont la grossesse perturbe Rachel Summers, fille de Cyclope et de Jean Grey dans un futur alternatif bien sombre.

Mais toute médaille ayant son revers, les êtres magiques comme Shaman ou Harfang dépérissent inéluctablement pour disparaitre de ce monde.

Ce tableau idyllique met tout de même en alerte le Professeur Xavier ainsi que des mutants plus critiques comme Shadowcat, Wolverine et Talisman la propre fille de Shaman.

Tenace, Wolverine empêche les humains élevés au rang de super héros de mettre à mort la pauvre Harfang et de fortes dissensions éclatent alors au sein de la communauté.

Entre les partisans de l’extinction de la flamme et ceux de sa conservation, une courte mais intense lutte éclate ce qui pousse l’instigateur de ce miracle, le dieu asgardien Loki sommé par ses pairs de faire un acte bénéfique pour l’humanité à se dévoiler.

Courroucé qu’on puisse dédaigner son présent, Loki lâche ses géants des glaces contre les rebelles mais ceux-ci sont vaincus par les super héros.

Après une ultime tentative de chantage sur Madelyne Prior, Loki est forcé par les dieux supérieurs de reprendre son cadeau sans poser de conditions ce qu’il fait.

Par la suite John Romita Jr et Dan Green prennent le relais pour une aventure plus terre à terre et philosophique ou Magnéto est arraisonné par la Freedom Force un groupe de mauvais mutants repentis composés de Mystique, Pyro, le Colosse, Avalanche et Spirale.

Malgré l’intervention des X-men en sa faveur, Magnéto accepte à la surprise générale d’être jugé pour ses crimes.

Le procès est fixé à Paris.

Sans lien apparent, sous la plume d’Arthur Adams, le récit rebascule dans le fantastique avec le retour de Loki qui  fait enlever par l’Enchanteresse les Nouveaux mutants (Rocket, Solar, Illyana, Felina, Magma, Mirage, Karma, Warlock et Cypher) pour les téléporter en Asgard.

Outre la pure vengeance sur les X-men, le plan de Loki est de manipuler Tornade en lui faisant recouvrir le pouvoir de contrôler les éléments pour la mettre sur le trône vacant depuis la disparition d’Odin à la place de son frère Thor.

Obéissant à son maitre, la cruelle et belle Enchanteresse manipule la jeune sorcière Illyana pour en faire un double maléfique et docile, et téléporte les inexpérimentés Nouveaux mutants dans de multiples lieux magiques d’Asgard.

Devenue obèse Karma est lâchée dans le désert, Magma est changée en Elfe par un breuvage magique, Solar fait usage de sa force face aux rudes Vikings d’Asgard, Rocket côtoie les royaume sous terrain des nains, Félina découvre l’amour avec un homme loup blanc, quand à Mirage elle gagne la confiance d’authentiques Valkyrie qui en font l’une des leurs après qu’elle ait sauvé de la mort un magnifique cheval blanc ailé.

Mais tandis que Loki fait forger pour sa protégée Tornade un nouveau marteau enchanté, les Nouveaux mutant parviennent à surmonter leurs épreuves individuelles, à sa rassembler et à défaire leur ennemi l’Enchanteresse, neutralisée et livrée en pâture à S’ym un démon aux ordres de Illyana.

La menace de Loki pousse les véritable X-men à se rendre sur Asgard.

Entre le dieu du mal, 3 ou 4 ieme puissance Asgardienne et les X-men la lutte est acharnée d’autant plus que ces derniers luttent pour arracher Tornade à son emprise.

Au cours du combat ou interviennent Héla et les Nouveau mutants en renfort, Wolverine est mortellement blessé par le marteau de Tornade mais cet acte de courage provoque en elle le sursaut nécessaire pour échapper au contrôle de Loki.

Une nouvelle fois, Loki essuie un échec lorsque Tornade refuse de prendre les pouvoirs que lui offre le dieu du mal.

Devant leur détermination, il finit pourtant par les laisser partir en leur restituant la majeure partie de leurs gains obtenus sur place.

La dernière partie du récit ou John Romita Jr et Dan Green ressurgissent est entièrement consacrée au procès de Magnéto dans l‘ile de la cité à Paris, durant lequel des attentats terroristes surviennent pour faire accuser les mutants notamment les X-men.

Alors que Magnéto tente d’expliquer à la cour l’évolution de sa mentalité vers plus de pacifisme et de tolérance, il est brutalement agressé par deux jumeaux nommés Fenris désireux de venger la mort de leur mère.

Doté de capacité d’énormes quantités d’énergie lorsqu’ils sont réunis, Fenris occasionne d’important dégât au tribunal tandis que les X-men luttent en plein Paris touristique contre de coriaces mercenaires dotés d’armures à haute technologie.
Fenris est finalement repoussé et ses mercenaires vaincus mais la violence de l’affrontement laisse le professeur Xavier mourant dans les bras de Magnéto qui n’a d’autre choix que d’accéder à sa requête de reprendre à sa place la direction des X-men.

L’épisode se termine par l’enlèvement de Xavier par les Shi’ar pour une tentative ultime de le sauver ….

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1985, tome deux » est un sacré morceau débordant de créativité.

Il n’y a pas grand-chose à redire sur les scénario d’un Chris Claremont en grande forme avec la gigantesque fresque autour de Loki qui transporte nos amis mutants dans un univers de contes et de légendes nordiques.

Même les Nouveaux mutants, eternels membres de l’équipe B, s’en sortent tout à fait honorablement dans des dessins il est vrai somptueux de classe foisonnante de Arthur Adams le magnifique.

Bien entendu le procès  et la rédemption de Magnéto constituent un jalon important, même si il échappe au final à un jugement et si les lecteurs le préféreront sans doute plus ambigu et méchant.

L’action est au rendez vous avec des combats hauts en couleurs entre mutants et créatures nordiques avant de voir les affrontements classiques X-men/Mauvais mutants rehaussés du charme du cadre parisien avec tour Eiffel, cathédrale de Notre Dame et bateaux mouches sur la Seine !

Seul bémol, le style de Romita Jr, toujours assez peu élégant et largement perfectible à mon sens.

 

Pour le reste, haut niveau.

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