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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 17:40

Iron-man reste sous les feux de la rampe avec « Marvel heroes n°13, pièce à conviction ».

Sorti en 2008, ce treizième volet des Marvel heroes commence par une histoire signée Jeph Loeb (scénario) et Ed Mc Guiness (dessins), dans laquelle Susan Hill devenue la directrice du puissant S.H.I.E.L.D, enquête sur l’arme responsable de la mort de l’Abomination.

Mais l’héliporteur du S.H.I.E.L.D conçu par Tony Stark en personne est victime d’une attaque surprise du Hulk rouge, beaucoup plus sauvage et meurtrier que son homologue vert.

Une fois Miss Hulk mise KO, Iron-mana reste le seul à être en mesure de stopper cette brute et si il échoue à vaincre ce Hulk maléfique, empêche in extremis l’héliporteur endommagé par la furie rouge de s’écraser sur New-York en mettant à contribution ses autres armures.

On termine ce cours épisode musclé par Bruce Jones, agressé dans le Nevada par ce même Hulk rouge et se transformant en colosse bleu appelé A-bomb rappelant vaguement l’Abomination.

Changement de cadre avec Brian Bendis (scénario) et Mark Bagley (dessins) qui place Sentry et Iron-man en plein décalage temporel dans le New-York du passé proche, après que le Docteur Fatalis ait perdu le contrôle d’une plateforme temporelle.

Piégé dans le temps, ce trio contre nature est forcé de s’allier pour trouver un moyen de revenir dans le présent et décide d’utiliser les installations High tech de Red Richards, le leader scientifique des 4 Fantastiques.

Sentry est envoyé en éclaireur au Baxter building, se débarrasser de manière spectaculaire du pourtant redoutable Chose.

Une fois pénétré dans le laboratoire de Richards, Fatalis effectue les manipulations nécessaires pour revenir dans le présent, dans son château de Latvérie.

Mais à leur arrivée sur place, Sentry et Iron-man sont harponnés par Miss Marvel pour leur éviter une horrible explosion.

Du coté de l’Initiative, courageuse tentative de Dan Slott/Christos Cage (scénario) et Stefano Caselli (dessins) pour renouveler l’équipe des Vengeurs dans laquelle les puissants cerveaux de Iron-man, Mr Fantastic et Hank Pym (Pourpoint jaune), se réunissent pour créer des camps d’entrainement dans chaque états des USA pour discipliner les jeunes super héros.

Le premier d’entre eux Camp Hammond est monté Stamford (Connecticut) et montre de jeunes super héros (L’homme fourmi, Crusader, Mélée, Geldoff, Dragon lord, Geiger, Red 9) sous la responsabilité du Maitre de corvée, ex criminel reconverti en instructeur en raison des ses incroyables capacités d’apprentissage.

Mais une parole de travers de l’homme fourmi alias GI fourmi, provoque la colère de Stature (Cassie Lang) la fille de l’Homme fourmi qui se change en géante pour écraser son adversaire qui réplique de la même manière pour ajuster sa taille à dix mètres, forçant Pourpoint jaune à aussi se transformer en géant.

C’est la confusion la plus totale dans la camp avant que le Maitre de corvée ne réagisse en frappant les jarrets, talons d’Achille des trois géants.

Mais la tentation d’utiliser un clone de Michael Van Patrick, tué lors de la première Initiative est trop forte pour Pym qui déclenche la folie de ce nouveau MVP une fois à nouveau en possession de la redoutable arme appelée le tactigon.

L’horreur reprend, avec la mort du Baron Von Blitzschlag scientifique du projet, la grave blessure de Pym, le massacre des autres clones, des nouvelles recrues, d’une partie des anciennes (Trauma, Thor girl) auquel échappe miraculeusement le Maitre de corvée.

Seul Gantelet armé lui aussi d’un tactigon semble en mesure de rivaliser avec ce nouvel MVP…

En conclusion, « Marvel heroes n°13, pièce à conviction » est une tenative plus ou moins réussie de combiner anciens et nouveaux personnages Marvel.

Du coté des valeurs sures, le style académique de Mc Guiness montrant un Iron-man luttant une énième fois contre un Hulk maléfique et une sucession de gros malabars irradiés frisant l’overdose de rayons gammas.

Du coté de la nouveauté, le pénible projet Intiative prenant une place excessive avec des jeunes héros aux pouvoirs minables, sans une once de charisme ni d’épaisseur avec en supplément le graphisme poussif de Caselli.

Difficile également d’éprouver une quelconque joie face à une bonne vieille histoire de voyage temporelle concoctée par Bendis, même si le trait très 70-80 de Bagley n’est pas dénué de finesse et de charme.

On pourra donc au final se passer de ce Marvel heroes franchement passable !

Marvel heroes n°13, pièce à conviction (Jeph Loeb, Ed Mc Guiness, Brian Bendis, Mark Bagley, Dan Slott, Chris N Cage, Stephano Caselli)
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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 15:29

Toujours en 2008 voici « Ultimates n°37 : sexe, mensonges et Dvd ».

Jeph Loeb (scénario) et Joe Madureira (dessins) mettent en scène des Ultimates remaniés avec Tony Stark aux commandes, Valkyrie et un Œil de Faucon sans arc en guise de nouveautés.

Alors que le playboy Stark est victime d’une sextape le montrant en pleine action avec un de ses nombreuses conquêtes, le terrible Venom fait une entrée en force à la recherche d’une mystérieuse femme.

Véritable brute sanguinaire à la force impressionnante, Venom prend par surprise Thor et se montre un adversaire trop coriace pour Œil de Faucon, la Guêpe et la courageuse Panthère noire qui malgré sa bravoure se retrouve catapultée à plusieurs kilomètres à la ronde.

Il faut ni plus ni moins que Thor déchaine la foudre contre lui pour venir au secours de sa chère Valkyrie et finir par terrasser le monstre.

La Guêpe s’entretient ensuite avec Captain america de ses doutes sur le caractère ombrageux et violent de Œil de Faucon, de la relation passionnelle entre Vif argent et la Sorcière rouge, puis découvre Hank Pym inconscient à son laboratoire.

Ceci n’est que le prélude à une nouvelle tragédie, l’assassinat en pleine rue de la Sorcière rouge qui meurt dans les bras de son frère.

Les Ultimates toujours avec Warren Ellis (scénario) et Cary Nord (dessins) dans un épisodes ou Tony Stark accepte d’aider Bruce Banner à créer des nanotechnologies lui permettant de contrôler l’incroyable poussée de stress faisant de lui Hulk.

Les deux hommes s’entendent et Banner accepte de se prêter à une expérience dans un labo secret de Stark afin de recueillir des données sur le processus de transformation.

L’expérience, observée à distance par un super criminel appelé le Leader, est à haut risque et vise à provoquer la transformation de Banner en Hulk en simulant l’ambiance de la planète Venus, afin de le soumettre à un stress environnemental suffisant.

L’expérience reste à haut risques et Hulk est à deux doigts de provoquer une catastrophe en adaptant automatiquement son organisme aux conditions vénusiennes avant d’être finalement stoppé in extremis par une équipe de sécurité doté de sérum inverseur de processus.

En conclusion, « Ultimates n°37 : sexe, mensonges et Dvd » est un heureuse surprise qui relève fortement le niveau par rapport au niveau précédent.

Le style ultra sombre de Madureira colle bien à l’atmosphère de violence et de doutes de ces nouveaux Ultimates et l’assassinat de la Sorcière rouge constitue un sommet de dramaturgie.

Coté action, le choc avec le terrible Venom permet de rassasier le lecteur avide de sensations fortes.

Les autres auteurs Ellis et Nord ne sont pas en reste et l’association Stark-Banner dans le but de soigner ce dernier est des plus alléchantes avec en ligne de mire une plus grande compréhension du processus intime aboutissant à la mutation du frêle et intelligent Banner en brute invincible et stupide.

Excitant et intelligent, ce « Ultimates n°37 : sexe, mensonges et Dvd » est donc à recommander.

Ultimates n°37 : sexe, mensonges et Dvd (Jeph Loeb, Warren Ellis, Joe Madureira, Cary Nord)
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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 07:40

Nous sommes maintenant en 2008 avec « Ultimates n°36 : ultimate power ».

Ici Jeph Loeb (scénario) et Greg Land (dessins), on retrouve nos chers Vengeurs/Ultimates dans l’univers parallèle de l’Escadron suprême ou se déchaine un énorme Hulk gris.

A dire vrai l’action est plutôt confuse car la Sorcière rouge a par mégarde amené dans cet univers une version supplémentaire de l’Escadron suprême dont les effectifs sont de fait doublé.

Du coté des forces terrestres, Captain america, la Torche humaine et Wolverine ne pèsent malgré leur courage pas bien lourd face à un Hulk en furie, et même le puissant Super skrull qui a revêtu son apparence et une partie de ses attributs ne peut contenir la rage féroce du géant gris/vert.

Hulk pourtant fléchi sous un tir de barrage de excusez du peu ! Thor, Tornade et deux Hypérions avant d’être terrassé par une action conjointe intelligemment menée de Spider-man, l’Invisible et de la Chose qui pore le dernier punch le mettant KO.

Une fois la menace Hulk écarté, les Ultimates s’expliquent avec l’Escadron, expliquant que les expériences de Mr Fantastic ne sont en rien responsable des morts de leur univers mais que le coupable est plutôt à chercher du coté du Docteur Fatalis en collaboration avec Nick Fury du S.H.I.E.L.D qui est arrêté et livré à l’Escadron en attendant mieux.

Par mesure de sécurité Zarda la compagne d’Hyperion accompagne les Ultimates sur Terre après que la Sorcière rouge ait fait le ménage dans les différentes réalités parallèles.

Toujours dans un monde parallèle, on trouve avec Mike Carey (scénario) et Brandon Peterson (dessins) une Vision futuriste et féminisée luttant aux coté du Faucon (Sam Wilson) et d’un ex savant de l’AIM appelé Tarleton devenu un horrible être biomécanique contre une version robotisée de Galactus appelé Gah Lak Tus s’apprêtant comme c’est original à dévorer cette bonne vieille planète Terre pour son quatre heures.

Lorsque ce trio improbable comprend que Gah Lak Tus va forer un trou pour atteindre le noyau terrestre et s’en repaitre, il élabore une stratégie pour utiliser les ailes métalliques du Faucon afin de percer le champs de plasma du dévoreur des mondes.

Les ailes du Faucon canalisent donc l’énergie envoyé par l’affreux Tarleton et la Vision peut ainsi entrer dans l’enceinte.

Mais les défenses internes de Gah Lak Tus restent trop formidables même pour un androïde aussi évolué que Vision, et c’est finalement Tarleton qui trouve la solution en faisant exploser une fillette androïde appelée Dima, ce qui l’affaiblit suffisamment pour porter ensuite le coup de grâce.

Une fois le problème Gah Lak Tus résolu, la Vision n’accepte pas la stratégie de Tarleton et le détruit, tout en ignorant que la coriace crapule survit sous la forme d’un module unique et appelle l’A.I.M au secours.

En conclusion, « Ultimates n°36 : ultimate power » est une tentative audacieuse de rénovation de l’univers Marvel qui n’aboutit pas sur grand-chose.

Loeb ne se foule pas beaucoup en balançant ce bon vieux Hulk face à une association bizarre Ultimates/Escadron suprême, ces derniers étant comme si cela ne suffisait pas doublés.

En plus de ce scénario confus, le style graphique réaliste froid et laid de Land n’enjoint pas à un plaisir visuel intense.

Dans un style graphique complètement différent car beaucoup trop chargé et coloré, Peterson ne fait pas beaucoup mieux et le scénario de Carey montrant une Vision femelle avec deux alliés improbables face à une horrible incarnation de Galactus ne peut que s’avérer repoussante.

J’ai donc chercher des raisons d’aimer cet Ultimates et mis à part une petite baston avec Hulk et la Chose (vue 100 fois), je n’en vois aucune, ni du point de vue des scénario et encore moins du coté des dessins, peu attirants.

Who’s next ?

Ultimates n°36 : ultimate power (Jeph Loeb, Mike Carey, Greg Land, Brandon Peterson)
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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 16:42

Au risque de ne pas respecter à la lettre la chronologie voici « Marvel heroes n°18 : le fracas du tonnerre » sorti en 2009.

Avec les Vengeurs de Brian Michael Bendis (scénario) et John Romita Jr (dessins) nous sommes en pleine Secret invasion des skrulls avec Hank Pym (encore lui) en proie à d’importantes difficultés de couple avec sa femme la Guêpe, se laisse imprudemment approcher par une sémillante étudiante lors d’un congrès et comprend trop tard qu’un skrull est dans son lit.

Le skrull prend l’apparence de Pym rendu précieux par ses connaissances sur le point faible de la technologie de Stark : systèmes organiques équipant son armure et tous les systèmes livrés aux Vengeurs et au S.H.I.E.L.D mais également par son implication dans le projet Initative, visant à doter chacun des États-Unis d’Amérique, un groupe de super héros locaux protecteurs.

Avec l’Initative de Christos N Cage (scénario) et Stefano Caselli (dessins), sous l’apparence de Pourpoint jaune, capable de devenir un géant ou une fourmi, mais également de décocher des rafales de venin, Pym leurre pendant des mois ses proches alors qu’en réalité le skrull utilise les nouvelles facultés d’absorption des pouvoirs des super héros acquises après avoir capturé et étudié les Illuminatis (Red Richards, Docteur Strange, Iron-man, Flèche noire, Professeur X).

Si les habitudes alimentaires parfois étrange de ce nouveau Pym éveille la suspicion de Crusader un autre skrull infiltré dans le camps de l’Initiative de Camp Hammond (Connecticut), le faux Pym parvient à donner le change avec assurance.

Le récit bascule vers Hawaï ou le super héros 3D-man part prendre la direction d’une nouvelle équipe de super héros devant surveiller les océans, mais comprend que ses lunettes lui permettent de découvrir un skrull infiltré dans l’équipe, Magnitude.

Ce puissant skrull doté des pouvoirs des X-men (Polaris, Havok, Sunfire, Hurleur) blesse grièvement à lui seul toute la jeune équipe avant d’être tué à coup de sabre par le valeureux 3D-man.

Ayant compris l’urgence de la situation, 3D-man se fait téléporter à Camp Hammond pour avertir les autres super héros, avant d’être victime d’une stratégie de Crusader qui l’amène à considérer tout le monde comme un skrull !

Plus de muscles, d’énergie et d’action avec le Hulk rouge de Jeph Loeb (scénario) et Ed Guiness (dessins) véritable brute sans limite qui accomplit l’exploit de vaincre Thor en le propulsant dans l’espace pour annuler l’effet du sortilège d’Odin empêchant quiconque de soulever son divin marteau, pour lui arracher et le rejeter violemment sur une planète déserte ou il demeure seul blessé et humilié.

Mais le retour du Hulk rouge sur Terre ne passe pas inaperçu et alerte Iron-man, Red Richards et Susan Hill la directrice du S.H.I.E.L.D qui mettent en place un plan pour l’intercepter en récupérant le Hulk vert enseveli par son rival sous le Golden Gate de San Fransisco.

Le Hulk vert est remonté de l’eau par A-Bomb et découvre Arès, Miss Hulk, la Chose, la Torche humaine et Namor qui venus prêter main forte à Iron-man pour sa récupération.

Toujours ce bon vieux Thor mais moins malmené par John Michael Straczynski (scénario) et Olivier Coipel (dessins).

Alors que les Asgardiens prennent leurs marques aux Etats-Unis que le jeune humain William courtise la déesse Kelda, le nouveau roi Balder est aiguillé par le Loki féminin pour débusquer des Géants de glaces sévissant dans des contrées reculées de la Terre ou ils enlèvent et tue des humains.

Fidèle à la tradition guerrière d’Asgard, Balder se rend par la magie de Loki sur place pour être attaqué par trois Géants dirigés en fait par lui.

Mais Loki le fourbe intervient et tue en traitre un des Géants afin de gagner les faveurs du noble Balder.

De manière plutôt grotesque, Balder et Loki sont relâchés par le shérif local et récupérés par Thor.

Fourbe jusqu’au bout des griffes, Loki insinue à Balder qu’il était en réalité le fils d’Odin et donc au moins aussi apte que Thor à régner sur Asgard.

En conclusion, « Marvel heroes n°18 : le fracas du tonnerre » constitue une bonne surprise.

Même si je n’apprécie pas outre mesure les skrulls et leurs fatigantes métamorphoses, cette Secret invasion se présente plutôt bien avec l’attaque surprise d’un Hank Pym, qui bien que génie scientifique n’en a pas moins des problèmes de couple et des pulsions sexuelles d’homme mur.

Peu à peu les skrulls capables à présent de concurrencer voir surpasser les super héros tissent leur toile et leur plan d’invasion ce qui se traduit par un épisode de l’Initative assez original d’où ressurgit des profondeurs des années 70 le sympathique 3D-man et ses lunettes old-school permettant de voir les skrulls en dépit de leurs nouvelles capacités de dissimulation.

Du coté graphique on est au dessus de ce qui sera fait en 2010 avec le solide Romita Jr et un honnête Caselli.

Rien à dire en revanche sur le duo Loeb-Guiness qui se surpasse avec un combat épique entre Thor et ce diable d’Hulk rouge, capable de triompher par une ruse fantastique d’un adversaire aussi redoutable que le Dieu du tonnerre avant de laisser en suspens le retour du Hulk vert face à une impressionnante équipe de super héros de choc venue le récupérer.

Le contraste avec le Thor de Straczynski est flagrant mais même si le manque de rythme caractérise toujours cette version d’un Asgard in the USA, le style élégant et racé de Coipel permet tout de même de s’émerveiller.

Histoires bien bâties donc, dessinateurs de bon niveau et un Hulk rouge en hors classe, font que ce 18ième numéro de Marvel heroes fait passer un (très) agréable moment à sa lecture.

Marvel heroes n°18 : le fracas du tonnerre (Brian Michael Bendis, Jeph Loeb, John Michael Straczynski, Christos N Cage, John Romita Jr, Ed Mc Guiness, Olivier Coipel, Stefano Caselli)
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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 15:28

Voici en 2010, fort logiquement « Marvel heroes n°28, victoire totale » la fin provisoire de l’histoire débutée le mois précédent dans le même magazine.

A tout seigneur tout honneur, Hulk de Jeph Loeb (scénario) et Ed Mc Guiness (dessins), dans la suite du match à mort entre les pions des Doyens de l’univers, le Grand maitre et le Collectionneur.

Le vicieux Hulk rouge ayant tué le Hulk vert qui sur la réserve lui proposait une alliance contre le Grand maitre se voit gratifié par le Collectionneur qui remporte ainsi la première manche et est remis dans le jeu pour faire encore plus pencher la balance.

Le manipulateur en chef Psycho-man ayant étrangement réussi à asservir deux personnalités aussi fortes que Terrax et le Surfer d’argent est le premier à faire les frais de l’arrivée du Hulk rouge dans son Microvers et se fait réduire en miette par un adversaire insensible à toute forme d’émotions autre que la haine.

Sur sa lancée, ce Hulk démoniaque et surpuissant décapite par surprise son partenaire Terrax et étrangle le Surfer d’argent en révélant o surprise qu’il absorbe également l’énergie cosmique.

Il faut donc le croire pour le voir mais Hulk juché sur le surf du Surfer et armé de la hache de Terrax ne fait qu’une bouchée de Requin tigre, Namor avant de filer sous le nez du puissant Dormammu.

Ce Hulk rouge n’ayant peur de personne trouve néanmoins ses limites face à Galactus qui fou de rage a préalablement tué Strange et Mordro pour leur ingérence dans ses affaires, et est brutalement déchu des pouvoirs volés à ses hérauts.

Rapatrié par le Collectionneur et le Grand maitre, le Hulk rouge n’accepte pas de se voir frustré de sa victoire et tue de rage le Grand maitre, obligeant le Collectionneur à faire revivre le Hulk vert pour arrêter cette folie.

Mais malgré sa victoire sur son coriace adversaire, le Hulk vert comprend que celle-ci sera amère car seul le Grand maitre pouvait ressusciter son amour Jarella, ce qui fait jubiler ce salopard de Hulk rouge.

Les Vengeurs de Dan Slott (scénario) et Stephen Segovia (dessins) luttent toujours contre le H.A.M.M.E.R crée par Norman Osborn en remplacement du S.H.I.E.L.D et Hank Pym qui tente de récupérer auprès de Red Richards des Fantastiques un appareil appelé le vibreur dimensionnel co-crée avec Bill Foster se heurte à un refus catégorique du leader des Fantastiques, ce qui déclenche une opération musclée inévitable contre le Baxter building.

Tandis que Captain america et Vif argent se rendent en Chine pour rejoindre un des ses groupes de super héros locaux indépendants afin de lutter contre une alliance potentielle entre Inhumains et gouvernement chinois, les Vengeurs camouflés physiquement via des inducteurs crées par Pym attaquent le building des Fantastiques afin de récupérer le précieux appareil.

On passe ensuite chez Thor de John Michael Straczynski (scénario) et Marko Djurdjevic (dessins) qui prend contact avec le Docteur Strange pour réparer son fameux marteau endommagé en usant de sa propre essence divine, ce qui le lie encore plus à lui, faisant que sa destruction entrainerait sa propre mort.

Une fois ce difficile problème réglé, Thor part à l’hôpital pour constater la mort de la vieille femme Madame Chambers nécessaire pour le retour à la vie de sa compagne Sif, tuée après le Ragnarok.

En Latvérie ou ont élu domicile les Asgardiens, l’ambiance est plus à la stratégie entre gouvernants et si le nouveau roi Balder craint que l’inactivité de ses dieux conduisent à une guerre civile, Loki se rapproche de Fatalis avec des idées dévoilant des plans toujours plus maléfiques.

Du coté des Roméo et Juliette de l’histoire, le jeune américain William est mal toléré par quelques brutes asgardiennes et doit être protégé par la déesse Kelda pour ne pas être tué.

On termine par l’Initative de Christos N Cage (scénario) et Humberto Ramos (dessins) on suit les démêlées de l’équipe de desperados embauchés par l’ancien S.H.I.E.L.D face à deux créatures surnaturelles de l’Hdyra, Roughhouse incarnation du colosse à la force surhumaine et Bloodscream redoutable vampire aux capacités de régénération quasi infinies.

Face à deux adversaires aussi redoutable, Constrictor et Tyhpoid font la différence et le Maitre de corvée fait astucieusement mine de vouloir rejoindre Hydra pour pénétrer dans les sous sols de leur base et prendre par surprise les mercenaires.

Au cours du combat, Tyhpoid laisse sa part de folie l’envahir et s’enfuit seul dans une galerie sous terraine et l’Homme-fourmi surgit de nulle part pour triompher une nouvelle fois de Roughhouse et Bloodscream.

Komodo qui a été relâchée par un Hardball plein de remord est finalement arrêté et livré aux agents de la H.A.M.M.E.R.

Malgré cet échec relatif, le commando est reçu avec les honneurs par Osborn qui après mis Harball dans une prison top secrète, propose au Maitre de corvée de diriger l’Initative.

En conclusion, « Marvel heroes n°28, victoire totale » se situe légèrement au dessus de son prédécesseur.

Le dénouement de la saga stéroidée des Hulks embringués dans les jeux kingsize du Grand maitre fait plus que surprendre avec une mise en valeur de l’amoral Hulk rouge qui tue et triomphe d’à peu près tout ce qui bouge avec une facilité irritante (Hulk, hérauts de Galactus, Doyen de l’univers) avant d’être finalement stoppé par la référence Galactus.

Du coté de chez Thor l’intrigue se tend un peu plus avec une menace sous terraine qui tarde cependant à éclore et qui rend cette aventure certes adulte et cérébrale au final plutôt ennuyeuse.

Les Vengeurs enlaidis par Segovia patinent toujours dans la semoule et on ne croit pas vraiment que l’annonce toute proche d’un match contre les 4 Fantastiques puissent raviver la flamme déclinante.

La surprise pourrait venir de l’Initative en raison de la bande d’anti héros des Black ops du S.H.I.E.L.D mais les dessins mauvais de Ramos restent tout de même un handicap très lourd pour apprécier une série qui aurait sans doute mieux été perçu avec un autre dessinateur.

En résumé, malgré Hulk, ce « Marvel heroes n°28, victoire totale » a toujours beaucoup de mal à se trouver au niveau des scénario et plus grave au niveau des dessinateurs qui reconnaissons le ne sont pas au niveau de leurs glorieux ainés.

Rendez nous Chris Claremont, Jim Starlin, John Byrne, Frank Miller et Georges Perez !

Marvel heroes n°28 : victoire totale (Jeph Loeb, John Michael Straczynski, Dan Slott, Christos N Cage, Ed Mc Guiness, Mirko Djurdjevic, Stephen Segovia, Humberto Ramos)
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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:33

Plutôt difficile avouons le de se repérer dans la multitude de série Marvel heroes, icons, ultimates ou universe qui émaillent les productions des années 2000, aussi Est-ce avec une certaine suspicion que j’ai accueilli ce nouveau « Marvel heroes n°27 : fronts multiples » de janvier 2010.

Série phare de ce magazine reconnaissons le particulièrement vivace, le Hulk de Jeph Loeb (scénario) et Ed Mc Guinness (dessin) pris dans une passionnante aventure mettant aux prises deux Doyens de l’univers, le Grand maitre et le Collectionneur, s’affrontant par le biais de héros interposés catapultés dans des univers inhabituels pour eux.

Nous avons ainsi un match à mort entre les deux Hulk (vert et rouge) dans les profondeurs sous-marines d’Atlantis, entre le Surfer d’argent et Terrax dans le Microvers, entre un Requin tigre génétiquement amélioré et doté de dents en adamantium pour présenter un adversaire capable de lutter face au Prince des mers dans le monde mystique des sans-âme et enfin le Docteur Strange et son vieux rival le Baron Mordo.

Déçus par le trop grand équilibre de forces, les deux doyens corsent le jeu en introduisant les maitres des royaumes concernés Psycho-man, Galactus et Dormammu sachant que les forces qu’ils déchainent sont si puissantes qu’elles pourraient également se retourner contre eux.

On termine par l’avantage décisif du Hulk rouge sur le vert, qui fini embrocher par le trident de Neptune avec toute l’apparence d’une mort.

Beaucoup plus difficile à suivre sont en revanche ces Vengeurs considérablement remaniés par Dan Slott sur des dessins de Rafa Sandoval avec la prise de pouvoir de Norman Osborn possesseur de l’armure d’Iron-man et directeur d’une nouvelle association nommé H.A.M.M.E.R venue supplanter le bon vieux S.H.I.E.L.D de Fury.

Fier de sa nouvelle domination, Norman s’associe avec des êtres diaboliques aux intérêts voisins de siens comme Hood, Loki, Fatalis ou de manière plus discutable le Emma Frost et le Prince des mers.

Mais les véritables Vengeurs ne sont pas morts et tentent à l’aide des nouvelles recrues (Hulkling, Patriote, Wiccan, Speed, Œil de Faucon, Stature) aux pouvoirs largement inspirés des anciens héros de remonter une équipe autour de Hank Pym, Captain america, Vision, Jocaste, Hercule avec comme trait d’union l’énigmatique Sorcière rouge que cherche désespérément et à très haute vitesse son frère Vif argent.

Cette nouvelle équipe hybride défait un savant nazi réfugié en Argentine capable de contrôler des abeilles (sic!) puis le plus sérieux monstre marin Titan à Biarritz (France !) ou elle reçoit l’aide décisive de Vif argent qui peut ainsi réintégrer l’équipe.

Les Vengeurs ignorent cependant qu’ils sont épiés et traqués par Osborn et ses alliés.

Thor à présent, pris en main pat J Michael Straczynski (scénario) et Marko Djurdjevic (dessins) avec une exaspérante situation de statu quo dans laquelle, Asgard gouverné par Balder depuis la mort d’Odin, décide de s’établir chez Fatalis en Latvérie, pays montagneux et boisé plus similaire au grand Nord que les vastes plaines de l’Oklahoma.

Ce choix, fortement influencé par Loki réincarné en femme depuis Ragnarok, se justifie également par le caractère monarchique du régime de Latvérie, plus adapté aux Asgardiens que la démocratie républicaine des Etats-Unis.

Alors que Thor dont le marteau a été endommagé après avoir tué son grand père, parvient à se retransformer une nouvelle fois en le médecin Donald Blake, reçoit par Loki, l’annonce qu’après sa mort il a revêtu les traits de sa bien aimée Sif abritée elle dans le corps d’une vieille femme mourante mais que le processus va s’inverser et que la vielle femme mourra.

Enfin le déménagement des Asgardiens des Etats-Unis à l’Europe de l’Est n’est pas sans effet sur William un jeune américain bon teint tombé amoureux de la déesse Kelda, qu’il suit par amour dans son périple lointain.

Quatrième volet, l’équipe de l’Initiative scénarisée par Christos N Cage sur des dessins de Humberto Ramos.

On démarre par un drame, la mort de la recrue Michael Van Patrick tué lors d’un entrainement, ce qui aboutit à la fermeture du Camp Hammond (Connecticut) ou s’entrainait les membres de cette nouvelle équipe de jeunes super héros affiliés aux Vengeurs.

Dans cet univers, Norman Osborn est toujours la patron tout puissant du H.A.M.M.E.R et a toute autorité pour prendre les grandes décisions gouvernementales.

Alors que les esprits s’agitent après le drame de Camp Hammond, une équipe parallèle de mercenaires (Maitre de corvée, Constrictor, Typhoid, Bengale, Komodo) engagés par l’ancien S.H.I.E.L.D s’en prend un groupe de l’Hydra dirigée par Hardball et une femme mystérieuse appelée Scorpion

Cette joyeuse équipe de seconds couteaux attachants est forcée de reculer sous la violence de l’opposition qui utilise des cartouches de nanotechnologies inhibitrices de super pouvoirs.

Au cours de la retraite, malheureusement l’imprudente Komodo est capturée mais le pire pour l’équipe est de constater que le S.H.I.E.L.D n’est plus là, ce qui la prive de toute porte de sortie.

En conclusion, encore une fois Hulk est la véritable locomotive de ce « Marvel heroes n°27 : fronts multiples » avec des aventures simples, excitantes car réminiscences du Tournoi des champions des années 80 avec un formidable plateau des plus puissants héros Marvel.

Derrière on a du mal à suivre, tel ce Thor, plus adulte, réaliste et cérébral mais aussi prodigieusement ennuyeux avec une histoire mal branlée de cohabitation dieux-hommes sur Terre faisant figure de gueule de bois post Ragnarok.

Le pire restent cependant ce qui a été fait des Vengeurs, qui n’ont pas au moins la classe des dessins de Djurdjevic pour se racheter et patinent dans des histoires de renversements assez médiocres avec des personnages de faible épaisseur affreusement dessinés.

Le seul point qui demeure excitant de l’Initiative est de suivre des anti héros de niveau B comme Constrictor, le Maitre de corvée ou la sulfureuse Tyhpoid se débattre pour survivre.

En conclusion, vous l’aurez compris si il n’y avait pas le dynamisme de Hulk, on serait je le pense assez proche du naufrage complet !

Marvel heroes n°27 : fronts multiples (Jeph Loeb, John Michael Straczynski, Dan Slott, Christos N Cage, Ed Mc Guiness, Mirko Djurdjevic, Rafa Sandoval, Humberto Ramos)
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 12:54

Toujours dans le domaine des comics contemporains voici « Marvel heroes n°12, qui est Hulk ? » d’octobre 2008.

Au programme ni plus ni moins que la crème de la crème : Hulk, les Vengeurs et Thor.

Et pour commencer ce programme alléchant Jeph Loeb (scénario) associé à Ed Mc Guinness (dessins) nous plongent dans une passionnante enquête en Russie pour découvrir qui a assassiné un être aussi puissant que l’Abomination.

Dans ce monde post World War Hulk, ou Bruce Banner est reclus et maitrisé dans une prison hautement sécurisée de l‘armée américaine, Doc Samson et Miss Hulk se rendent à l’ouest de la ville d’Odessa pour enquêter sur place.

Soutenu par Iron-man, le commandant Hill nouvel directrice du S.H.I.E.L.D et l’inévitable général Ross, le duo imagine une agression d’une puissance terrifiante aboutissant à la destruction de la ville et ensuite à l’assassinant de l’Abomination par une sorte d’arme à feu d’une puissance suffisante pour percer l’épaisse peau du rival russe de Hulk.

Mais la Garde d’hiver (Grande ourse, Dynamo Pourpre, Nébuleuse noire et le Gardien rouge) font irruption entendant bien faire respecter les droits du sol russe pour mener à bien cette ténébreuse enquête.

L’affrontement physique devient vite inévitable et après que les super héros américains aient pris un léger avantage sur leurs homologues, une jeune fille rescapée fait son apparition en répétant inlassablement le mot rouge, ce qui laisse à penser à l’existence d’un Hulk rouge différent de Banner emprisonné aux Etats-Unis.

Samson et Ross se voient donc contraints de rebrousser chemin afin de demander de l’aide au détenu le plus dangereux du monde …

Sans réellement pouvoir souffler, le lecteur est propulsé dans les aventures des Vengeurs (Iron-man, Wonder-man, Sentry, Arès, Miss Marvel, Spider-woman, la Veuve noire) dessinés par Mirko Djurdjevic, qui prennent d’assaut le château de Fatalis en Latvérie pour l’arrêter suite à la diffusion d’un virus mortel sur Terre.

Le combat face à une armée de robots défensifs est dantesque et Iron-man devenu directeur du S.H.I.E.L.D parvient à pénétrer dans les appartements du monarque en personne.

Bien entendu Fatalis ne se laisse pas faire et le lecteur en prend encore une fois plein les yeux dans son combat d’armures technologiques hors du commun.

Assez habilement, Fatalis triomphe pourtant d’Iron-man en utilisant des sources d’énergie magique, attaques contre lesquelles la technologie ne suffit pas et seule la puissance brute indiscutable de Sentry suffit à le pousser à rebrousser chemin vers une salle des machines ou il disparait en utilisant ses capacités à voyager dans le temps.

Mais au cours de sa fuite dans le temps, Fatalis emporte avec lui Iron-man et Sentry dans un passé proche ou il entend bien se venger.

On bascule ensuite dans l’univers de Thor scénarisé par John Michael Straczynski et dessiné par Olivier Coipel, avec une cohabitation difficile entre les Asgardiens venus s’établir sur Terre et les habitants d’une petite ville américaine, peu accoutumés à côtoyer d’aussi étranges voisins.

Pour des raisons obscures, Thor se rend à la fin de l’épisode dans l’espace et fait donner toute sa puissance pour faire revenir sur Terre des êtres disparus.

Mais l’effort est tel que le dieu du tonnerre tombe et s’écrase sur le sol de la planète.

Par la suite, une mini aventure nous montre la naissance de MVP alias Michael Van Patrick et de trois clones de Spider-man crées par les savants nazis pour trouver une réponse au fameux Captain america, puis en prévision de l’invasion secrète des horribles Skrulls, une nouvelle équipe de teenagers reprenant les pouvoirs de super héros américains des années 40 (Aigle bleu, Miss america, Espoir, Glaçon, Petit bolide, le Révolutionnaire, 2-D), met en déroute un super criminel de seconde zone nommé Flagsmasher qui s’en prenait aux symboles de l’Amérique.

Lorsqu’on comprend que le jeune super héros appelé le Révolutionnaire est en fait un Skrull infiltré on se dit que le plan des redoutables métamorphes est en route.

On termine enfin par un petit amusement concocté par Stan Lee et Kevin Mc Guire (dessins) afin de rendre hommage au créateur des Vengeurs, en le mettant en scène en pleine négociations avec des égos surdéveloppés au moment de créer l’équipe dans les années 60.

En conclusion, difficile de faire la fine bouche devant ce « Marvel heroes n°12, qui est Hulk ? » tant les scénaristes et dessinateurs nous régalent.

Superbe est la progression de l’enquête pour trouver quel Est-ce nouveau Hulk rouge féroce capable de tuer en faisant usage d’une arme d’origine inconnu un adversaire aussi redoutable que l’Abomination.

Excitant est le combat entre Vengeurs et Fatalis capable de manipuler la magie et de voyager dans le temps ce qui ajoute encore de nouvelles capacités inédites à cet arsenal déjà conséquent.

On sera plus réservé sur les errements des Asgardiens sur Terre emmenés par un Thor reconverti en pasteur divin, même si les dessins de Coipel restent magnifiques et complètement désintéressé par les énièmes tentatives de recycler des anciennes gloires de Marvel à travers des gamins sans épaisseur avec en toile de fond les éternels et surestimés Skrulls.

Rien de bien intéressant non plus dans le petit plaisir personnel de Stan Lee, qui au final n’intéressera que lui.

Reste que « Marvel heroes n°12, qui est Hulk ? » tient avec les deux puissantes locomotives que sont Hulk et les Vengeurs, encore solidement la route en 2008.

Marvel heroes n°12 : qui est Hulk ? (Jeph Loeb, Stan Lee, John Michael Straczynski, Ed Mc Guinness, Mirko Djurdjevic, Olivier Coipel , Kevin Mc Guire)
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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 09:31

Le monde des super héros Marvel continue de m’attirer avec une nouvel œuvre contemporaine « Ultimates n°41 : ultimatum 1/3 » de 2009.

On retrouve dans la première partie signée Jeph Loeb (scénario) et Joe Madureira (dessins), un Magnéto ivre de colère après l’assassinat de sa fille la Sorcière rouge et qui après avoir rapatrié son corps dans son fief de la Terre sauvage entreprend de se venger sur l’espèce humaine.

Meme si dans les faits, le fameux robot Ultron secrètement amoureux de la Sorcière, l’aurait tué par jalousie, l’histoire s’avère plus complexe que cela, puisque Ultron ayant revêtu l’apparence de son créateur Hank Pym alias le super héros Pourpoint jaune, a pour but de profiter de la guerre entre Magneto et l’équipe gouvernementale américaine des Ultimates, pour établir le règne de machines clonant et surpassant parfaitement les humains.

Sur la Terre sauvage, Wolverine qui a réussi avec Captain america déguisé en Panthère noire à vaincre étrangement facilement le Fléau par la charge surprise d’un tricératops rejoint les véritables Ultimates (Captain america, Thor, Iron-man, le Guêpe et l’Homme fourmi) pour affronter des clones d’eux-mêmes crées par Ultron/Pourpoint jaune afin de vaincre Magneto.

Mais la décapitation d’Ultron par l’Homme fourmi transformé en géant aboutit à l’arrêt des Ultimates clonés.

La révélation de l’identité du tueur de la Sorcière rouge n’adoucit pas la rage de Magneto, surtout après la nouvelle tragédie de la mort de Vif argent tué en s’interposant face à un projectile lancé par Œil de Faucon qui lui était destiné.

L’épisode s’achève donc sur un nouveau courroux de Magneto et la révélation que Fatalis manipulait en réalité Ultron ou celui qui se faisait passer pour tel.

Ultimatum, la seconde partie dessinée par David Finch s’inscrit dans la continuité de la revanche de Magnéto qui lance ni plus ni moins qu’un gigantesque tsunami sur la ville de New-York, engloutissant une partie de la ville sous les flots et tuant des millions de gens.

Les super héros comme les Ultimates, les X-men et les Fantastiques sont contraints de réagir face à l’ampleur du désastre et c’est finalement l’Invisible qui parvient en poussant son champs de force à sa puissance maximale à faire refluer l’énorme masse liquide.

Mr Fantastique qui croit sa femme tué par l’effort colossal s’en prend au Prince des mers qu’il soupçonne à tort d’être à l’origine de l’attaque.

On comprend que Fatalis également victime de dérèglements climatiques dans sa Latvérie natale n’est pour rien dans tout cela.

Seul le Professeur-X comprend que Magnéto a entrepris de dévaster la planète et prévient mentalement les super héros restants pour tenter de l’arrêter dans son projet fou.

En conclusion, « Ultimates n°41 : ultimatum 1/3 » ressemble pour moi à une nouvelle super baston générale entre Magnéto gonflé à bloc et gavé de haine contre l’ensemble de super héros.

Le scénario de Loeb n’apparait donc pas bien évolué et ce n’est pas ce brave éternel looser couteau de Ultron ratiboisé en moins de deux, qui parviendra avec son armée de clones au rabais à bouleverser cette donne élémentaire.

Un scénario faible alimenté par d’énormes ficelles comme la mort successive des deux enfants de Magnéto et le style laid et crade de Madureira contribuent à abaisser considérablement l’intérêt de ces Ultimates marqués de surcroit par une défaite humiliante et incompréhensible de l’ex invincible Fléau, terrassé on croit rêver par un gros lézard et pas un coup du bouclier de Captain america.

Il reste la seconde partie, beaucoup plus impressionnante dans sa réalisation avec un graphisme monumental de Finch mettant parfaitement en scène la catastrophe de New-York englouti.

Ceci demeure au final bien trop moyen pour pleinement passionner, ce que je ne peux que regretter compte tenu des protagonistes engagés !

Ultimates n°41 : ultimatum 1/3 (Jeph Loeb, Joe Madureira, David Finch)
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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 19:48

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Paru en 2002-2003 chez 100% Marvel, « Hulk, tome 3, gris » de Jeph Loeb (scénario) et Tim Sale (dessins) présente sous forme d’hommage une énième variation sur la genèse du monstre de jade réalisée dans les années 60 par le duo Lee-Kirby.

On retrouve donc le traditionnel point de départ raconté sous la forme d’aveux de Banner à son psychiatre Leonard Samson, avec l’accident nucléaire ayant conduit à l’exposition aux rayons gamma du physicien Bruce Banner faisant de lui sous l’effet de brusques poussées de stress un monstre invincible au cerveau plus que limité.

La seule variation est ici d’avoir un Hulk gris au lieu de vert, pour le reste la brute incontrôlable est persécutée par les troupes du Général Ross, le père de Betty, l’ex petite amie de Banner, qu’il essaie de recontacter maladroitement sous son alter égo mastodonte.

Dans sa quête quasi obsessionnel de capturer ou tuer Hulk, Ross contacte Rick Jones, le jeune homme que Banner a voulu protéger de l’explosion de la bombe nucléaire, et qui se sent à ce titre redevable au docteur.

Incontrôlable, Hulk prend d’assaut la prison ou est retenu Jones, agresse Ross, libère son ami et kidnappe la belle Betty pour la retenir maladroitement sous sa protection à l’instar d’un King Kong grisonnant.

Mais Hulk se heurte à son premier ennemi de valeur, Iron-man, qui vêtu de sa première armure de bibendum jaune engage un féroce combat à coups de rayons répulseurs de bottes propulsives.

Malgré son arsenal, son intelligence et sa combativité, Iron-man est finalement logiquement surclassé par Hulk qui frappe pendant le combat par inadvertance Betty.

Conscient d’avoir blessée son amoureuse, Hulk tente encore une fois gauchement de réparer les dégâts en la soignant et l’emmènes dans une grotte isolée et humide ou il espère naïvement la retenir ad vitam eternam.

Ross intervient alors en personne pour sauver sa fille et tente de vaincre Hulk à l’aide d’un hélicoptère de combat.

Son appareil est détruit et il se trouve pris en otage par Hulk.

Mais le vieux militaire est trop faible pour capituler et intime l’ordre à ses hommes de tirer sur le monstre, ce qu’ils refusent devant les risques de ricochets sur la peau épaisse de Hulk.

Au final, Hulk bizarrement ému par Betty en larmes devant cet affrontement entre son père et décide brusquement de quitter la scène du combat.

C’est alors Banner un peu paumé qui refera son apparition pour donner le change quand à sa double identité, ce qui conclut l’entretien avec Samson.

En conclusion, « Hulk, tome 3, gris » n’apporte au final strictement rien à l’histoire de Hulk et colle trop au modèle original pour présenter un intérêt.

L’histoire mainte fois rabâchée est connue de tous les amateurs de comics et voir Hulk face aux troupes du général Ross ou un Iron-man vintage et pataud, ne constitue pas un motif d’excitation suffisant.

Si on ajoute à cela le graphisme sommaire de Tim Sale, on comprendra qu’il est difficile de s’enthousiasmer pour ce comic supplémentaire, surfant désagréablement sur les bonnes idées des maitres des années 60.

On serait donc fortement enclin à demander un peu plus d’audace et d’innovation chez Loeb !!

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 15:57

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3

 

 

Décidément attaché au personnage de Batman, Jeph Loeb est également à l’origine de la grande saga « Silence » avec Jim Lee au dessin.

Encore une fois, Loeb propulse le super héros nocturne dans une histoire très complexe ou ses ennemis habituels semblent manipulés par un nouveau et mystérieux adversaire au visage masqué par des bandelettes.

Après avoir déjoué une tentative d’enlèvement d’enfant orchestrée par son ennemi Killer Croc, Batman voit son filin sectionné alors qu’il se lançait à la poursuite de l’opportuniste Catwoman, qui avait dérobé la rançon livrée par les parents.

Victime d’une chute vertigineuse, Batman tombe inconscient et grièvement blessé dans les ruelles de Gotham.

Livré aux bandes de voyous, il s’en tire miraculeusement grâce à l’intervention de Huntress qui permet au système informatique piloté par Oracle (ex Batwoman) d’envoyer la Batmobile pour le secourir.

Tandis que Batman est soigné par son ami d’enfance le brillant neuro chirurgien Thomas Elliot, Catwoman manipulée par les phéromones chimiques de Poison Ivy, lui livre la rançon.

Remis de ses blessures, Batman utilise Killer Croc dont la mutation parait de plus en plus monstrueuse, pour remonter jusqu’à Catwoman qui lui révèle que Poison Ivy est à Metropolis la ville de Superman.

C’est sous la forme de Bruce Wayne que Batman s’y rend.

Il retrouve Poison Ivy à l’aide de Catwoman mais découvre que la vénéneuse femme a également envouté Superman pour lui faire office de garde du corps de luxe.

Batman utilise donc toute sa ruse et sa technologie pour tenir en respect le plus puissant héros de la terre et briser son envoutement.

Une fois Poison Ivy neutralisée, les deux amis se réconcilient.

Mais le répit pour le couple Wayne-Kyle est de courte durée puisque ils sont agressés par Harley Quinn, la petite amie du Joker en plein opéra.

Lors de l’affrontement, Thomas Elliot est tué par le Joker lui-même ce qui provoque des envies de meurtre chez Batman.

Le policier Jim Gordon intervient in extremis et empêche le héros de commettre l’irréparable.

Très tourmenté par la mort de son ami, Batman comprend après enquête que le Joker n’a pas tué Elliott.

Il reçoit l’aide de Dick Grayson et ensemble ils effectuent une mission de quasi routine pour arrêter le Sphinx après un hold up manqué.

Puis Harvey Dent/Double face refait une apparition.

Ayant été opéré, il semble avoir retrouvé son équilibre mental et se ranger à nouveau du coté de la loi.

Batman réoriente son enquête vers Ra’s Al Ghul, qui vit en ermite dans le désert nord africain et semble posséder via des cendres issues des puits de Lazare du pouvoir de régénérer les disparus.

Après l’avoir vaincu dans un duel au sabre, Ra’s lui révèle qu’un des ses ennemis à dérobé des cendres d’un des ses puits.

Puis Tim Drake (Robin) fait à nouveau irruption et finit malgré quelques friction par accepter la relation entre son maitre et Catwoman.

Après Robin, c’est au tour de l’Epouvantail de refaire surface.

Batman le bat mais ne peut obtenir beaucoup d’informations de ce psychopathe.

A l’issue de ce combat, il découvre que son ennemi principal semble être un Jason Todd, le troisième Robin mort jadis au combat.

Batman affronte à contre cœur son ancien protégé mais s’aperçoit qu’il s’agissait en réalité d’un faux, imité par le super criminel Gueule d’argile.

Le mystère reste donc aussi épais qu’une choucroute alsacienne pour notre pauvre Chauve Souris.

Aidé par Oracle, Batman prend alors conscience qu’il a été trahi par son ancien électronicien Harold en échange d’une opération chirurgicale.

Cette fois son adversaire l’homme aux bandelettes se révèle et Batman découvre avec stupeur qu’il s’agit de Elliot ivre de rancœur après que le père de Batman ait secouru ses parents dans l’accident de voiture qu’il avait provoqué.

Batman est sauvé par Harvey Dent qui tire sur Eliott ce qui provoque sa chute dans l’eau glacée.

Le dernier morceau du puzzle est le Sphinx qui a manipulé tous les criminels pour le compte d’Eliott en cherchant à toucher Batman en réactivant le souvenir du disparu Jason Todd.

Batman le rencontre dans sa cellule et le menace de le livrer à Ra’s Al Ghul si il divulgue sa double identité.

Le récit peut alors se conclure avec un semblant d’happy end entre Catwoman et la Chauve Souris la plus coriace de Gotham.

En conclusion, « Batman, silence » est un gros morceau du comic book made in DC.

Loeb confirme son penchant pour les histoires à tiroirs, truffées de personnages sortant souvent de nulle part pour venir perturber le cours du récit.

Par conséquent il est parfois difficile de ne pas perdre le fil et de ne pas trouver les retournements de situations quelques fois un peu gros.

Pourtant malgré ce défaut majeur, « Batman, silence » est une aventure riche et dense ou le super héros voit se fissurer les certitudes de sa petite enfance et découvrir qu’un de ses meilleurs amis était en réalité un de ses ennemis les plus acharnés.

Toujours fragile psychologiquement, Batman reçoit toutefois le support de Catwoman qui lui permet de consolider leur relation et de lui rappeler que tout solitaire qu’il est, il dispose d’une famille de proche autour de lui avec son majordome Alfred, Oracle, Drake et Grayson.

Et ce n’est à vrai dire pas de trop dans cette avalanche de périls ou resurgit toute la galerie d’ennemis de la Chauve Souris, le massif monstre Killer Croc, la sexy femme plante Ivy, le médiocre Epouvantail ou les plus traditionnels Sphinx, Joker ou Double Face.

Un mot enfin sur le style de Lee, incroyable de puissance et de majesté, surclassant en force la finesse désuète d’un Tim Sale.

Ce Batman viril, intelligent, en phase avec la technologie informatique est à vrai dire tout à fait en phase avec son époque.

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