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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 16:42

Au risque de ne pas respecter à la lettre la chronologie voici « Marvel heroes n°18 : le fracas du tonnerre » sorti en 2009.

Avec les Vengeurs de Brian Michael Bendis (scénario) et John Romita Jr (dessins) nous sommes en pleine Secret invasion des skrulls avec Hank Pym (encore lui) en proie à d’importantes difficultés de couple avec sa femme la Guêpe, se laisse imprudemment approcher par une sémillante étudiante lors d’un congrès et comprend trop tard qu’un skrull est dans son lit.

Le skrull prend l’apparence de Pym rendu précieux par ses connaissances sur le point faible de la technologie de Stark : systèmes organiques équipant son armure et tous les systèmes livrés aux Vengeurs et au S.H.I.E.L.D mais également par son implication dans le projet Initative, visant à doter chacun des États-Unis d’Amérique, un groupe de super héros locaux protecteurs.

Avec l’Initative de Christos N Cage (scénario) et Stefano Caselli (dessins), sous l’apparence de Pourpoint jaune, capable de devenir un géant ou une fourmi, mais également de décocher des rafales de venin, Pym leurre pendant des mois ses proches alors qu’en réalité le skrull utilise les nouvelles facultés d’absorption des pouvoirs des super héros acquises après avoir capturé et étudié les Illuminatis (Red Richards, Docteur Strange, Iron-man, Flèche noire, Professeur X).

Si les habitudes alimentaires parfois étrange de ce nouveau Pym éveille la suspicion de Crusader un autre skrull infiltré dans le camps de l’Initiative de Camp Hammond (Connecticut), le faux Pym parvient à donner le change avec assurance.

Le récit bascule vers Hawaï ou le super héros 3D-man part prendre la direction d’une nouvelle équipe de super héros devant surveiller les océans, mais comprend que ses lunettes lui permettent de découvrir un skrull infiltré dans l’équipe, Magnitude.

Ce puissant skrull doté des pouvoirs des X-men (Polaris, Havok, Sunfire, Hurleur) blesse grièvement à lui seul toute la jeune équipe avant d’être tué à coup de sabre par le valeureux 3D-man.

Ayant compris l’urgence de la situation, 3D-man se fait téléporter à Camp Hammond pour avertir les autres super héros, avant d’être victime d’une stratégie de Crusader qui l’amène à considérer tout le monde comme un skrull !

Plus de muscles, d’énergie et d’action avec le Hulk rouge de Jeph Loeb (scénario) et Ed Guiness (dessins) véritable brute sans limite qui accomplit l’exploit de vaincre Thor en le propulsant dans l’espace pour annuler l’effet du sortilège d’Odin empêchant quiconque de soulever son divin marteau, pour lui arracher et le rejeter violemment sur une planète déserte ou il demeure seul blessé et humilié.

Mais le retour du Hulk rouge sur Terre ne passe pas inaperçu et alerte Iron-man, Red Richards et Susan Hill la directrice du S.H.I.E.L.D qui mettent en place un plan pour l’intercepter en récupérant le Hulk vert enseveli par son rival sous le Golden Gate de San Fransisco.

Le Hulk vert est remonté de l’eau par A-Bomb et découvre Arès, Miss Hulk, la Chose, la Torche humaine et Namor qui venus prêter main forte à Iron-man pour sa récupération.

Toujours ce bon vieux Thor mais moins malmené par John Michael Straczynski (scénario) et Olivier Coipel (dessins).

Alors que les Asgardiens prennent leurs marques aux Etats-Unis que le jeune humain William courtise la déesse Kelda, le nouveau roi Balder est aiguillé par le Loki féminin pour débusquer des Géants de glaces sévissant dans des contrées reculées de la Terre ou ils enlèvent et tue des humains.

Fidèle à la tradition guerrière d’Asgard, Balder se rend par la magie de Loki sur place pour être attaqué par trois Géants dirigés en fait par lui.

Mais Loki le fourbe intervient et tue en traitre un des Géants afin de gagner les faveurs du noble Balder.

De manière plutôt grotesque, Balder et Loki sont relâchés par le shérif local et récupérés par Thor.

Fourbe jusqu’au bout des griffes, Loki insinue à Balder qu’il était en réalité le fils d’Odin et donc au moins aussi apte que Thor à régner sur Asgard.

En conclusion, « Marvel heroes n°18 : le fracas du tonnerre » constitue une bonne surprise.

Même si je n’apprécie pas outre mesure les skrulls et leurs fatigantes métamorphoses, cette Secret invasion se présente plutôt bien avec l’attaque surprise d’un Hank Pym, qui bien que génie scientifique n’en a pas moins des problèmes de couple et des pulsions sexuelles d’homme mur.

Peu à peu les skrulls capables à présent de concurrencer voir surpasser les super héros tissent leur toile et leur plan d’invasion ce qui se traduit par un épisode de l’Initative assez original d’où ressurgit des profondeurs des années 70 le sympathique 3D-man et ses lunettes old-school permettant de voir les skrulls en dépit de leurs nouvelles capacités de dissimulation.

Du coté graphique on est au dessus de ce qui sera fait en 2010 avec le solide Romita Jr et un honnête Caselli.

Rien à dire en revanche sur le duo Loeb-Guiness qui se surpasse avec un combat épique entre Thor et ce diable d’Hulk rouge, capable de triompher par une ruse fantastique d’un adversaire aussi redoutable que le Dieu du tonnerre avant de laisser en suspens le retour du Hulk vert face à une impressionnante équipe de super héros de choc venue le récupérer.

Le contraste avec le Thor de Straczynski est flagrant mais même si le manque de rythme caractérise toujours cette version d’un Asgard in the USA, le style élégant et racé de Coipel permet tout de même de s’émerveiller.

Histoires bien bâties donc, dessinateurs de bon niveau et un Hulk rouge en hors classe, font que ce 18ième numéro de Marvel heroes fait passer un (très) agréable moment à sa lecture.

Marvel heroes n°18 : le fracas du tonnerre (Brian Michael Bendis, Jeph Loeb, John Michael Straczynski, Christos N Cage, John Romita Jr, Ed Mc Guiness, Olivier Coipel, Stefano Caselli)
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18 avril 2014 5 18 /04 /avril /2014 12:54

Toujours dans le domaine des comics contemporains voici « Marvel heroes n°12, qui est Hulk ? » d’octobre 2008.

Au programme ni plus ni moins que la crème de la crème : Hulk, les Vengeurs et Thor.

Et pour commencer ce programme alléchant Jeph Loeb (scénario) associé à Ed Mc Guinness (dessins) nous plongent dans une passionnante enquête en Russie pour découvrir qui a assassiné un être aussi puissant que l’Abomination.

Dans ce monde post World War Hulk, ou Bruce Banner est reclus et maitrisé dans une prison hautement sécurisée de l‘armée américaine, Doc Samson et Miss Hulk se rendent à l’ouest de la ville d’Odessa pour enquêter sur place.

Soutenu par Iron-man, le commandant Hill nouvel directrice du S.H.I.E.L.D et l’inévitable général Ross, le duo imagine une agression d’une puissance terrifiante aboutissant à la destruction de la ville et ensuite à l’assassinant de l’Abomination par une sorte d’arme à feu d’une puissance suffisante pour percer l’épaisse peau du rival russe de Hulk.

Mais la Garde d’hiver (Grande ourse, Dynamo Pourpre, Nébuleuse noire et le Gardien rouge) font irruption entendant bien faire respecter les droits du sol russe pour mener à bien cette ténébreuse enquête.

L’affrontement physique devient vite inévitable et après que les super héros américains aient pris un léger avantage sur leurs homologues, une jeune fille rescapée fait son apparition en répétant inlassablement le mot rouge, ce qui laisse à penser à l’existence d’un Hulk rouge différent de Banner emprisonné aux Etats-Unis.

Samson et Ross se voient donc contraints de rebrousser chemin afin de demander de l’aide au détenu le plus dangereux du monde …

Sans réellement pouvoir souffler, le lecteur est propulsé dans les aventures des Vengeurs (Iron-man, Wonder-man, Sentry, Arès, Miss Marvel, Spider-woman, la Veuve noire) dessinés par Mirko Djurdjevic, qui prennent d’assaut le château de Fatalis en Latvérie pour l’arrêter suite à la diffusion d’un virus mortel sur Terre.

Le combat face à une armée de robots défensifs est dantesque et Iron-man devenu directeur du S.H.I.E.L.D parvient à pénétrer dans les appartements du monarque en personne.

Bien entendu Fatalis ne se laisse pas faire et le lecteur en prend encore une fois plein les yeux dans son combat d’armures technologiques hors du commun.

Assez habilement, Fatalis triomphe pourtant d’Iron-man en utilisant des sources d’énergie magique, attaques contre lesquelles la technologie ne suffit pas et seule la puissance brute indiscutable de Sentry suffit à le pousser à rebrousser chemin vers une salle des machines ou il disparait en utilisant ses capacités à voyager dans le temps.

Mais au cours de sa fuite dans le temps, Fatalis emporte avec lui Iron-man et Sentry dans un passé proche ou il entend bien se venger.

On bascule ensuite dans l’univers de Thor scénarisé par John Michael Straczynski et dessiné par Olivier Coipel, avec une cohabitation difficile entre les Asgardiens venus s’établir sur Terre et les habitants d’une petite ville américaine, peu accoutumés à côtoyer d’aussi étranges voisins.

Pour des raisons obscures, Thor se rend à la fin de l’épisode dans l’espace et fait donner toute sa puissance pour faire revenir sur Terre des êtres disparus.

Mais l’effort est tel que le dieu du tonnerre tombe et s’écrase sur le sol de la planète.

Par la suite, une mini aventure nous montre la naissance de MVP alias Michael Van Patrick et de trois clones de Spider-man crées par les savants nazis pour trouver une réponse au fameux Captain america, puis en prévision de l’invasion secrète des horribles Skrulls, une nouvelle équipe de teenagers reprenant les pouvoirs de super héros américains des années 40 (Aigle bleu, Miss america, Espoir, Glaçon, Petit bolide, le Révolutionnaire, 2-D), met en déroute un super criminel de seconde zone nommé Flagsmasher qui s’en prenait aux symboles de l’Amérique.

Lorsqu’on comprend que le jeune super héros appelé le Révolutionnaire est en fait un Skrull infiltré on se dit que le plan des redoutables métamorphes est en route.

On termine enfin par un petit amusement concocté par Stan Lee et Kevin Mc Guire (dessins) afin de rendre hommage au créateur des Vengeurs, en le mettant en scène en pleine négociations avec des égos surdéveloppés au moment de créer l’équipe dans les années 60.

En conclusion, difficile de faire la fine bouche devant ce « Marvel heroes n°12, qui est Hulk ? » tant les scénaristes et dessinateurs nous régalent.

Superbe est la progression de l’enquête pour trouver quel Est-ce nouveau Hulk rouge féroce capable de tuer en faisant usage d’une arme d’origine inconnu un adversaire aussi redoutable que l’Abomination.

Excitant est le combat entre Vengeurs et Fatalis capable de manipuler la magie et de voyager dans le temps ce qui ajoute encore de nouvelles capacités inédites à cet arsenal déjà conséquent.

On sera plus réservé sur les errements des Asgardiens sur Terre emmenés par un Thor reconverti en pasteur divin, même si les dessins de Coipel restent magnifiques et complètement désintéressé par les énièmes tentatives de recycler des anciennes gloires de Marvel à travers des gamins sans épaisseur avec en toile de fond les éternels et surestimés Skrulls.

Rien de bien intéressant non plus dans le petit plaisir personnel de Stan Lee, qui au final n’intéressera que lui.

Reste que « Marvel heroes n°12, qui est Hulk ? » tient avec les deux puissantes locomotives que sont Hulk et les Vengeurs, encore solidement la route en 2008.

Marvel heroes n°12 : qui est Hulk ? (Jeph Loeb, Stan Lee, John Michael Straczynski, Ed Mc Guinness, Mirko Djurdjevic, Olivier Coipel , Kevin Mc Guire)
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