Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 13:19

Nous replongeons par le plus grand des hasards dans l’histoire profonde du comic book avec « Nova n°28 » sorti en France en 1980 chez ce bon vieil éditeur de Lug.

Ce « Nova n°28 » éternel petit mais toujours excitant format place cette fois Spider-man en tête de liste avec une aventure concoctée par Bill Mantlo (scénariste) et Jim Money (dessinateur) dans laquelle notre bon vieux monte en l’air new yorkais doit se colletiner avec un ennemi redoutable, Carrion, étrange mort vivant réincarné par clonage de son créateur le professeur Warren, avec comme idée fixe de créer une araignée non humaine à partir du sang de Spider-man sanglé sur une table d’opération et en fichue posture !

Heureusement l’arrivée imprévue du second couteau Darter, ex acolyte de Carrion se rebellant contre son maitre produit la diversion escomptée à Spiderman pour se libérer.

La plus grand confusion éclate ensuite avec un combat particulièrement médiocre amenant la mort de Darter tué par Carrion pour sa trahison, la fausse intervention du Tigre blanc qui tourne rapidement court et enfin l’araignée de synthèse, immonde pate informe immunisée contre les redoutables pouvoirs de mort de Carrion qui se retourne contre lui et le tue à son tour laissant un Spidey épuisé et passablement secoué par une pareille épreuve.

On monte de plusieurs divisions avec Stan Lee et Jack Kirby qui offrent de belles pages old school du Surfer d’argent, permettant de comprendre sa rébellion contre son maitre Galactus puis son châtiment de rester lui l’éternel voyageur de l’espace comme un paria sur Terre.

Dans cet épisode, le Surfer tente tant bien que mal de s’intégrer dans la population humaine en changeant d’apparence mais trop naïf se fait agresser par des voyous ce qui le pousse à se révolter de nouveau et à rester tel qu’il est réellement.

On termine par les 4 Fantastiques pris en main par Roy Thomas sur des dessins de John Buscema, avec un belle aventure amenant nos héros new yorkais au Rudyarda, pays fictif d’Afrique pour voler au secours de leur ami la Panthère noire, parti chercher un appareil volé appelé Vibrotron, sensé augmenter les pouvoirs d’absorption du Vibranium principale richesse du Wakanda.

Pays pratiquant l’apartheid, le Rudyarda ressemble pour beaucoup sans le nommer à l’Afrique du Sud de l’époque avec un régime profondément inégalitaire pour les noirs.

C’est en avion que la Chose et la Torche humaine se rendent sur place, délivrent la Panthère détenue prisonnière et comprennent que les voleurs ont agi pour le terrible Klaw, maitre du son qui entre alors en piste.

Le combat entre les FF, la Panthère noire et Klaw est comme souvent intense et se solde par la défaite de ce dernier, avec sa griffe sonique détruite par la poigne d’acier de la Chose et la destruction du Vibrotron avec l’un des voleurs.

En conclusion, « Nova n°28 » est en réalité malgré la qualité de ses intervenants et des dessins toujours propres, plutôt décevant et plat.

Face à un ennemi de Spider-man pourtant délicat en raison de ses immenses pouvoirs : intangibilité, contact mortel, super force et télépathie, Mantlo cafouille abondamment dans une intrigue confuse n’exploitant pas les potentialités du personnage.

Le Surfer d’argent est certes toujours intéressant mais l’intrigue ici présente tient plus lieu de prélude/interlude à une autre histoire qu’on imaginerait plus consistante et structurée.

Quand aux FF, malgré la présence toujours excitante d’un criminel puissant et féroce comme Klaw et celle additionnelle de la Panthère noire avec comme toile de fond une critique de l’apartheid d’Afrique du Sud, reconnaissons que cette histoire à dormir debout du Vibrotron (non ce n’est pas un sex toy des années 80 !) s’avère plus que poussive.

Les FF s’en sortent pourtant le mieux de ce 28ième numéro, qui déçoit franchement au regard des forces réunies pour l’occasion.

Nova n°28 (Bill Mantlo, Stan Lee, Roy Thomas, Jim Mooney, Jack Kirby, John Buscema)
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 18:54

nova_157.jpg2

 

 

Nouveau saut dans le temps avec « Nova n°157 ».

Paru en 1991, « Nova n°157 » continue à donner la part belle aux Fantastiques pris en main par John Harkness (scénario) et Rich Buckler (dessins).

Dans ce numéro assez confus, des copies des vrais Fantastiques crée par le gardien Aron avec une Chose encore plus difforme et une Miss Marvel elle aussi revêtue de pierre prennent la place des vrais et impose une taxe payante pour leurs service ce qui provoque la colère des Vengeurs (Thor, Captain america, Hercule, Docteur Strange) , venus sur place leur réclamer des comptes.

Téléportés au Canada en plein combat, les Fantastiques un brin déboussolés retrouvent leurs doubles aux prises avec leurs ennemis les Terrifics (le Sorcier, Klaw, Titania)

Une lutte entre vrais et faux Fantastiques avec les Terrifics au milieu s’engage alors, le tout se montrant particulièrement difficile à suivre.

Les clones sont finalement terrassés et les Terrifics prennent la fuite, sous les yeux amusés de Aron qui reconnait avoir joué avec les FF avant de s’éclipser avec une totale insouciance !

Place ensuite au génial John Byrne qui tente de lancer la sculpturale Miss Hulk dans un épisode disons le franchement à dormir debout ou la belle se trouve catapultée dans l’espace par une fusée spatiale et prise en charge par le ridicule Razorback travaillant avec un dénomé Poppa le gérant d’une station spatiale chargée d’accueillir des routiers de l’espace.

Alors que Poppa attend des nouvelles de son associé Ulysse, son camion spatial percute violemment la station, laissant apparaitre de sa carcasse un monstre poilu géant appelé Xemnu.

Gerry Conway (scénario) et Sal Buscema (dessins) offrent une plaisante récréation à Spider-man, aux prises avec un ennemi difficile à prendre au sérieux, le ridicule Piégeur et ses pistolets lanceurs de colle ultra résistante.

En réalité le Piégeur entre dans un plan de plus grande envergure destiné à inverser les ennemis de plusieurs super criminels (Fatalis, Magneto, le Caid, le Sorcier) afin de les surprendre et de les vaincre.

Ivre de reconnaissance, le Piégeur ennemi de Daredevil, clame un peu trop tôt avoir tué Spider-man pris par sa nouvelle colle à prise ultra rapide, mais est totalement pris de court lorsque Spidey qui a hérité de pouvoirs supplémentaires (projection d’énergie, animation de sa toile)  après un choc électrique le bat aisément.

On termine avec le must, le Surfer d’argent, mon super héros préféré, toujours coaché par les géniaux Jim Starlin (scénario) et Ron Lim (dessins), avec cette fois un superbe face à face avec Thanos, revenu une nouvelle fois d’entre les morts, qui tente de lui exposer sa philosophie justifiant la destruction de la moitié de l’univers pour équilibrer le ratio entre espèces vivantes et mortes, avec une logique fondée sur la nécessité d’alimenter le cycle de créations et destruction confondante de justesse.

Le Surfer se rebiffe contre des moyens aussi radicaux, mais Thanos le manipule, le faisant voyager sur Terre pour qu’il recueille des bactéries afin d’infecter malgré lui un monde extra terrestre appelé Salaria peuplé de petits êtres inoffensifs.

Pris entre sa volonté d’arrêter Thanos et le dilemme de sauver, le Surfer prend finalement la décision de laisser fuir le titan et répare le mal en injectant un antidote aux survivants de Salaria.

Il ignore que sur un autre monde, Drax le destructeur, ennemi naturel de Thanos est revenu à la vie dans le but d’accomplir sa mission.

En conclusion, le temps passe et « Nova n°157 » s’érode.

Malgré le talent graphique irréprochable de Buckler, les aventures des Fantastiques ne ressemblent à rien et meme le génial Byrne, se montre assez peu inspiré avec cette délirante histoire de routiers de l’espace dans laquelle il plonge la sexy et athlétique Miss Hulk.

Spider-man semble lui en dessous de tout face un ennemi ridicule, meme si Conway semble ménager une suite plus intéressante.

Il reste le Surfer d’argent pour hausser le niveau, avec face à lui sans doute le pire criminel de l’espace, Thanos, infiniment supérieur aux redoutables Fatalis et autres Méphisto qu’il surclasse en pouvoir et en intelligence.

Compte tenu de mon fort attrait pour le mythique Surfer d’argent qui combine majesté des images avec réflexions philosophiques sur l‘équilibre nécessaire entre vie et mort , « Nova n°157 » reste cependant digne d’intérêt, mais pour combien de temps ?

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 17:56

nova_139.jpg4.gif

 

 

Nous sommes à présent en 1989 avec « Nova n°139 ».

Byrne a laissé les rênes des 4 Fantastiques aux réputés Steve Englehart (scénario) et John Buscema (dessins) et le duo montre une équipe ou la Chose est devenue leader suite au retrait des époux Richards pour élever leur jeune fils Franklin, grandement perturbée par l’arrivée de l’Inhumaine Crystal, venue s’expliquer avec son mari, le turbulent Vif-argent détenu dans une cellule du Baxter Building en raison de ses brusques accès de démence.

La proposition de la Chose pour que Crystal capable de maitriser les éléments, réintègre l’équipe est très mal perçue par la Torche, qui a été longtemps son petit ami et avant de se mettre avec Alicia, la propre ex de Grimm.

L’explication est musclée entre les deux plus bouillants membres des FF, mais elle n’est en rien comparable à celle entre Vif-argent d’une brutalité sans commune mesure et Crystal.

Le mutant renie ses liens de mariage avec la belle et déchaine son pouvoir de supervitesse contre elle, mais l’élementale parvient in extremis à triompher et à dompter la crise de folie de son mari.

Les choses semblent alors se normaliser, Richards mettant au point un sérum pour permettre à Crystal de séjourner sans dommage loin du fief des Inhumains, tandis que la Torche, Alicia et Jane acceptent l’idée d’un retour.

Mais l’arrivée impromptue de Fatalis provoque un brusque regain de tension, et Paul Neary (dessins) montre alors un monarque prêt à tout pour enlever Franklin Richards à ses parents afin d’utiliser ses immenses pouvoirs cosmique pour l’aider à arracher sa Mère des griffes du seigneur du Mal, Méphisto, qu‘il ne peut malgré son génie, défier seul.

Après le refus prévisible des parents, Fatalis déchaine une armée de robots contre les FF et enlève par force Franklin, ce qui oblige les FF meme désorganisés à se mobiliser pour se lancer à sa poursuite.

Gerry Conway (scénario) et Sal Buscema (dessins) prennent alors en charge Spider-man, qui s’allie par un concours de circonstances au justicier controversé le Punisher  en guerre contre le redoutable chef mafieux Tombstone, qui a tué un de ses amis avocats et grièvement bléssé Joe Robertson, éditeur et ami de Peter Parker au Daily Bugle.

Dans les faits, le géant albinos se montre un adversaire terrible, attirant le Punisher dans un guet append, et le soumettant au pouvoir d’un mutant appelé le Persuadeur afin d’annihiler sa volonté, tandis que Parker tente désespérément de faire témoigner un Robertson cloué sur son lit d’hôpital contre son ennemi Tombstone.

Pour terminer, on change brutalement de dimension avec le Surfer d’argent de Steve Englehart (scénario) et Ron Lim (dessins) pris dans une intense bataille cosmique top niveau mettant aux prises deux géants du panthéon de l’Univers, Galactus tentant de repousser une invasion de l’Intermédiaire, puissance élémentaire du monde imaginaire symbolisant la frontière entre Ordre et Chaos tentant d’envahir le monde réel.

La lutte entre les deux titans de l’espace avec pour arbitres de luxe le Surfer d’argent, Nova , les Fantastiques et les Doyens de l’Univers ressuscités de leur destruction par Galactus, est digne de figurer dans les annales de Marvel.

Alors que la lutte se rapproche d’un trou noir symbolisant la frontière entre les deux mondes, ou l’Intermédiaire semble avoir le dessus, les hérauts et les doyens combinent leurs pouvoirs pour propulser l’Intermédiaire dans son royaume d’origine ou il est sévèrement châtié pour sa rebellion par ses maitres, Ordre et Chaos, ce qui met fin à la menace d’invasion.

En conclusion, meme si l’absence de Byrne semble affecter sensiblement la qualité des aventures des Fantastiques, Englehart et ses dessinateurs s’en sortent plutôt honorablement et parviennent à maintenir un bon niveau global.

De son coté, Spider-man sous l’impulsion de Conway progresse véritablement avec l’apparition d’un criminel de premier rang, véritablement effrayant et charismatique Tombstone et de toute l’atmosphère de polar qui suit.

Le lecteur est enfin subjugué par l’aventure incroyable imaginée par Englehart et exécuté de main de maitre par le génial Lim, avec cet affrontement homérique ou l’omnipotent Galactus trouve un ennemi à sa mesure, capable de lui causer de sérieux dommage.

Entre science fiction de haut niveau et polar épicé, le lecteur ne peut donc que jubiler de satisfaction !

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 20:42

strange_origine_286.jpg4.gif

 

 

Nous sommes toujours en 1993 avec « Special Strange Origines n°286 ».

Ici Steve Englehart poursuit en 1973 avec John Buscema (dessins) la saga du Surfer d’argent avec une séduisante aventure ou le vagabond de l’espace doit faire face à une attaque de grande envergure des Krees qui décident d’une nouvelle invasion contre la planète Terre.

Grandement affaibli par une machine Kree qui a drainé une partie de son pouvoir cosmique, le Surfer trouve finalement les ressources pour retrouver ses agresseurs qui avaient infiltré la population humaine.

Mais les Krees font appel via leur chef l’Intelligence suprême, à un adversaire particulièrement redoutable, une horrible créature appelée Mangog, capable de mettre à mal Thor lui-même.

Le Surfer qui a pris contact avec Mantis et son fils Rameau, qui en raison de son ascendance extra-terrestre de communiquer avec les espèces végétales de l’univers et de lui transmettre des informations sur sa chère Shalla-Bal, doit donc faire face à ce nouvel et redoutable ennemi.

Allié à Mantis et Rameau, qui malgré leurs capacités hors normes ne peuvent rien contre la force brute de Mangog, le Surfer constate qu’il ne peut lui non venir à bout d’un ennemi aussi invulnérable.

Le Surfer change alors de tactique lorsque Mangog prend en otage Rameau et lui propose de lui donner son pouvoir en échange de la vie de l’enfant.

Mangog réalise ensuite que la pureté du Surfer contrarie sa nature profonde centrée sur la haine et disparait aspiré par le néant.

En guise de bonus, quelques planches de Ron Marz (scénario) et Ron Lim (dessins) pour retracer rapidement son histoire.

Deuxième épisode, cette fois consacré à Iron-fist gâté par le duo de rêve Chris Claremont (scénario)-John Byrne (dessins).

Cette fois, le super héros maitre des arts martiaux doit échapper avec son amie Colleen Wing à des tueurs lancés à leur trousse dans le Grand Nord canadien.

Colleen a en effet besoin de son partenaire pour la seconder dans un contrat de protection d’un canadien appelé Hogarth mais arrivés sur place, les deux héros à louer tombent sur Dents de sabre et ses hommes qui les mettent en fuite.

Mais Iron-fist et Colleen échappent aux tueurs et reviennent au chalet High tech de Hogarth pour empêcher que Dents de sabre le livre à son rival.

La lutte entre Iron-fist et Dents de sabre est très plaisante, et le héros triomphe malgré avoir été aveuglé, de son bestial adversaire.

Bien entendu, une fois Dents de sabre terrassé d’un unique coup bien placé, ses hommes se rendent sans discuter et Hogarth peut ainsi être libéré.

En conclusion, « Special Strange Origines n°286 » est un excellent cru avec des personnages qui bien que différents, demeurent très charismatiques.

On se régale malgré le style un peu daté de Buscema de la grandeur des aventures du Surfer tandis que le style puissant et majestueux de Lim compense l’absence de scénario de la seconde partie.

Servi par les dessins géniaux de Byrne, Iron-fist trouve avec un Dents de sabre un peu décevant, un adversaire à sa mesure, avec un bel antagonisme entre la force bestiale et la maitrise technique.

Tout concourt donc à rendre ce « Special Strange Origines n°286 » parfaitement savoureux.

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 20:04

strange_origine_241.jpg3.gif

 

En 1990, « Special Strange Origines n°241 » voit le jour.

Dans sa première partie, ce numéro s’attache à décrire les origines de Miss Hulk, Jennifer Walters, la cousine de Bruce Banner, le véritable Hulk.

Sous l’égide du prolifique Stan Lee (scénario) et le coup de crayon de John Buscema, l’avocate Walters, prise pour cible par Trask un gangster pour avoir défendu un de ses rivaux, est atteinte par une balle en rentrant chez elle, ce qui pousse son cousin en cavale à lui faire une transfusion de sang pour lui sauver la vie.

Remise de ses blessures, Jennifer découvre alors qu’elle possède les mêmes attributs que Hulk et est capable sous l’effet du stress, de se muer en Miss Hulk, une femme-monstre inarretable.

Ces pouvoirs même mal maitrisés, sont une aide précieuse contre les tenaces gangsters qui reviennent à la charge pour accomplir leur contrat.

Jennifer parvient à assurer son travail et à convaincre les anciens hommes de main de Trask, pour témoigner contre leur ancien patron contre une remise de peine.

Mais au cours d’une ultime tentative des tueurs, son amie Jill est assassinée malgré une intervention assez chaotique de Miss Hulk.

Même si Jennifer remporte finalement son procès, le triomphe est profondément amer, avec en toile de fond, l’idée que sa vie ne sera plus jamais la même.

Dans la seconde partie du numéro, Roy Thomas (scénario) et Gil Kane (dessins), nous livrent les origines du super héros Iron-fist, alors qu’il livre un combat acharné dans un sanctuaire secrets d’arts martiaux de Kun-lun situé en plein Himalaya.

On découvre que Iron-fist en réalité Daniel Thomas, a perdu ses parents dans une expédition d’alpiniste en Himalaya.

L’associé de son père, aveuglé par la recherche de la gloire, a refusé de secourir le petit Daniel et sa mère, les livrant de fait à une mort atroce.

Mais le courage et le sacrifice de sa mère tuée par des loups, ont permis à Daniel de survivre et d’être recueilli dans ce fameux monastère ou il appris les arts martiaux par les prêtres de Kun-lun.

Face à un adversaire colossal, à la force inhumaine car robotisé, Daniel puise dans son passé la force de dépasser le sentiment de défaite qui l’habite et délivre son fameux maitre coup, le poing de fer, qui rend son poing quasi invulnérable pour détruire le robot et de réussir l’épreuve imposée par les ses pairs.

En conclusion,  sans être génial ou parfaitement inoubliable, « Special Strange Origines n°241 » n’en est pas moins bien ficelé et très plaisant à la lecture.

La naissance de Miss Hulk tient tout à fait la route, avec le coup de crayon habile de Buscema qui crée un personnage d’amazone athlétique et sexy.

On lui préfère cependant celle d’Iron-fist, inspirant sans doute la trame de « Batman returns », avec le drame familial de la perte des parents, puis l’ascèse de l’entrainement sans relâche pour la maitrise des arts martiaux afin de maitriser le poing de fer, sorte de quintessence martiale couronnant l’union physique et spirituelle du combattant pour faire de lui un authentique super héros.

Héros de seconds plans, Miss Hulk et Iron-fist font toutefois aujourd’hui partie des valeurs sures de l’univers Marvel et méritent, à ce titre, comme ce Special Strange origines, le respect.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 11:31

special_strange_35.jpg4.gif

 

 

Même après le drame de la mort de Jean Grey, les X-men ne connaissent pas de véritable temps mort et après un numéro de transition, vient « Special Strange n°35 » en 1984.

Le duo Chris Claremont/John Byrne est toujours aux commandes et proposent un numéro particulièrement excitant au cours duquel Wolverine et Diablo prêtent main forte à la Division alpha pour combattre Wendigo, créature mythique canadienne pouvant tenir la comparaison question force et invulnérabilité avec Hulk.

Wendigo qui a pris possession d’un individu lambda, a enlevé une mère et sa fille dans l’intention de les dévorer.

Même avec l’aide de Wolverine et Diablo, Wendigo se montre un adversaire redoutable et il faut alors que Harfang se transforme en féroce serval et se jette sur lui dans un corps à corps bestial pour finalement le mettre hors combat.

Shaman peut ainsi utiliser sa magie pour chasser l’esprit du Wendigo et permettre de récupérer Baptiste, l’homme possédé.

Une fois l’épisode Wendigo achevé, le duo entame une nouvelle saga futuriste ou Kitty Pride (Shadowcat), rescapée d’un futur alternatif ou les robots Sentinelles ont pris le contrôle des Etats-Unis, décimé non seulement les mutants mais également la plupart des super héros.

La mutante Rachel, fille de Jean Grey et héritière de ses pouvoirs télépathiques et télékinesistes, transfère la conscience des mutants survivants dans l’esprit de la Kitty des années 80 afin de modifier le cours de l’histoire.

Victime d’une malaise en pleine séance d’entrainement dans la salle des dangers, Kitty raconte son histoire aux X-men des temps modernes, qui finissent par la croire.

Dans le futur, tandis que les X-men survivants (Rachel, Colossus, Wolverine, Tornade) luttent dans un New York transformé en champs de ruines, avec acharnement contre les Sentinelles supérieures en nombre, les X-men des années 80 se rendent au Sénat américain pour empêcher l’assassinat du sénateur Kelly par la Confrérie des mauvais mutants, acte que Kitty estime fondateur de la guerre anti mutants.

Chez Spider-man, Chris Claremont épaulé de Sal Buscema (dessins), aide l’Invisible/Jane Storm à combattre la Mafia qui a enlevé son fils Franklin.

Sur fond de polar dans le Harlem des gangsters des années 70, le duo n’a pas grandes difficultés à obtenir gain de cause contre des malfrats certes armés mais dépassés.

On termine par un nouvel épisode de la Chose, qui scénarisé par Mark Gruenwald et Ralph Macchio sur des dessins de George Perez, voit la menace de Klaw s’évanouir d’elle-même pour rencontrer un être encore plus redoutable, Blacksun alias le Docteur Lightner, devenu après l’assemblage d’un dispositif complexe NTH, une créature monstrueuse, doté du pouvoir absorbeur d’un trou noir.
Devant la dangerosité de Blacksun, tous les super héros du projet Pégasus s’allient pour tenter d’arrêter cette créature surpuissante.

La force physique de la Chose ou du Goliath noir sont sans effet, les rafales solaires de Quasar sont absorbées et même le champs neutralisateur de Aquarian ne peut pas arreter le vorace Blacksun dont le pouvoir croit à chaque assaut.

Une fois encore, le courage du Goliath noir marque les esprits car il n’hésite pas à se jeter sur Blacksun pour être directement absorbé.

Les héros forment donc une chaine humaine afin de permettre à Aquarian de pénétrer dans le corps de Blacksun, et de le détruire en utilisant son pouvoir de l’intérieur.

On comprend que l’affaire Pégasus va  se terminer et que la compagnie pétrolière Roxxon en était à l’origine …

En conclusion, même après la fin de la saga du Phénix noir, « Special Strange n°35 » ne déçoit pas et continue de tenir en haleine.

A l’exception de Spider-man, clairement en dessous de ses collègues, tout reste à un niveau prodigieusement élevé.

De manière assez incroyable le duo Claremont/Byrne parvient après l’effrayant épilogue canadien Wendigo, à lancer une nouvelle aventure excitante avec comme enjeu la disparition des X-men dans un futur alternatif apocalyptique dans lequel les Sentinelles auraient pris le contrôle.

Que dire enfin de la superbe conclusion des aventures de la Chose qui s’allie ici avec une belle galerie de héros de second plan (Quasar, Goliath noir, le christique Aquarian) terriblement attachants pour lutter contre des menaces aussi variées que impressionnantes dans une ambiance paranoiaco-scientifique.

Tout concourt donc à ravir le lecteur convaincu de vivre l’âge d’or du comic book !

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 21:42

4.gifstrange_179.jpg

 

 

Nous basculons en 1984 pour « Strange n°179 » ou sans surprise, Rom le héros du futur a laissé sa place à la Division alpha, magnifique pendant canadien des X-men.

Parmi les piliers du magazine, Iron-man est à présent incarné sous la plume du duo Dennis O’Neil/ Luke Mc Donnell, par James Rhodes, le garde du corps de Tony Stark, en raison de la déchéance de son patron, réduit à l’état de clochard des bas fonds en raison de son alcoolisme.

Bien entendu son rival industriel Obediah Stane, principal instigateur du piège qui s’est refermé sur lui, fait main basse sur Stark industries et tout les trouvailles scientifiques concernant la création d’armes haute technologie.

Fidèle à son ancien patron, Rhodes tient tête à Stane, mais finit pourtant par accepter de délivrer Indries Moommji, la superbe femme ayant conduit Tony à sa perte, d’un réseau d’espionnes.

Après avoir mis Stark en lieu sur chez sa mère, Rhodes revêtu de l’armure d’Iron-man fonce bille en tête à l’assaut de la forteresse des espionnes, parvient à déjouer ses mécanismes de défense (lance flammes, missiles, magma) et délivre l’irrésistible Indries, qui lui révèle n’avoir aucun pouvoir pour guérir Tony.

Déçu, Rhodes la laisse partir et vient ensuite défier Stane, tandis que Stark erre à nouveau sans but dans les rues …

Du coté de Spider-man, le Tisseur pris en main par Bill Mantlo (scénario) et Bob Hall (dessins) met au pas dans un centre commercial le criminel Speed Démon, sorte de Vif-argent de seconde zone.

Le duel est spectaculaire en raison de la vitesse du Démon, mais finalement rondement mené par Spider-man, plus malin et complet que son adversaire.

A tout seigneur, tout honneur, Frank Miller se surpasse avec Daredevil qui doit faire face à un Tireur qui après une évasion incroyable de sa prison, décide de poursuivre sa quête obsessionnelle contre son ennemi.

Mais avant de régler ses comptes, le Tireur qui soupçonne Murdock et Daredevil d’être la même personne, prend en chasse Elektra, la tueuse à gage qui l’a remplacé auprès du Caïd.

Il retrouve la sexy tueuse ninja au moment ou elle s’apprete à exécuter Foggy Nelson l’associé de Murdock, l’alter égo de DD et après une lutte somptueuse de grâce mortelle, la blesse mortellement à la gorge;

Mourante, Elektra parvient à se trainer jusqu’à la demeure de son amour Murdock …

En dernier lieu vient le premier épisode de la Division alpha, magnifiquement orchestré par John Byrne, autre géant de Marvel.

On trouve un groupe en plein désarroi car dissout par le gouvernement canadien et tentant de se réinsérer dans la vie dite civile, avec le nain Puck en videur, Shaman comme médecin, les jumeaux Aurora et Véga, comme champion de ski et professeur, le colossal Sasquatch comme scientifique, le leader Guardian ressassant son amertume auprès de sa femme Heather, tandis que l’amphibie Marina cultivant sa singularité.

Mais l’apparition d’une soudaine menace ésotérique pesant sur le Canada va pousser la Division à se réunir à nouveau …

En conclusion, « Strange n°179 » reste de très haut niveau.

Avec la descente aux enfers de Stark et l’interim de Rhodes, Iron-man continue de maintenir l’intérêt du lecteur se demandant quel sera l’avenir bien incertain du super héros et si Spider-man ne fait guère d’étincelles, les deux dernières parties se montrent réellement excitantes.

Daredevil atteint des sommets de dramaturgie avec le triangle fatal Daredevil-Tireur-Elektra, des combats d’une perfection techniques et d’une intensité sans égale et surtout le traumatisme de la mort d’Elektra.

Quand à Byrne, il donne lieu avec son style si beau et chaleureux à des débuts prometteurs d’un nouveau groupe de super héros potentiellement aussi attachant que les X-men.

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 20:02

strange_166.jpg4.gif

 

 

Comme je l’avais annoncé, voici un exercice qui pourra paraitre pour certains un peu vain mais auquel je tiens avec la chronique des vieux comics des années 80 édités à l’époque par la société lyonnaise Lug qui popularisera les productions Marvel en France et les fit découvrir à toute une génération dont je fais partie.

Premier de cette sélection non exhaustive, « Strange n°166 » sorti en 1983.

Strange était de loin la publication mensuelle Lug la plus populaire et était constitué comme le chef de file, la référence absolue.

Cette souveraineté s’explique par la présence de trois super héros phares : Iron-man, Spider-man et Daredevil, dont les adaptations cinématographiques au moins pour les deux premiers, ont été des succès colossaux.

Ici, Iron-man dirigé par Dennis O’Neil sur des dessins de Luke Mc Donnell, se retrouve embarqué dans une aventure aussi originale qu’haletante, puisque devant défendre une plateforme sous-marine Stark prise d’assaut par les terroristes de l’A.I.M.

Changé en Iron-man, Tony Stark a pour mission de sauver les otages laissés au fond des mers par les terroristes.

Après avoir triomphé des mécanismes de sécurité de la plateforme, Iron-man consacre toute son énergie à colmater une admission d’eau dans la structure.

En situation critique, il reçoit l’aide imprévue de Moon knight, présent par hasard en civil parmi les otages, qui parvient à s’extraire de la plateforme et traquer dans les bas fond de New-York l’ingénieur concepteur du système de fermeture de la vanne pour sauver la situation, libérer Iron-man qui peut se focaliser sur la neutralisation des membres de l’AIM.

Le lecteur reste dans le domaine maritime avec un affrontement mémorable entre Spider-man venu aider l’oncle de Debbie à mettre au point un générateur sous marin et le Prince des mers rendu enragé par les perturbations du générateur sur son écosystème.

Le matche a lieu sur le cargo de l’expédition et Spider-man plus agile et malin que son adversaire aveuglé par son orgueil et sa rage, met à mal le grand Namor.

Mal en point, le Prince des mer trouve finalement un accord heureux avec Spider-man pour décaler l’implantation du générateur.

On remonte encore de plusieurs niveaux pour côtoyer le sublime avec Daredevil gouverné de main de maitre par Frank Miller, et un affrontement à mort avec son ennemi irréductible Tireur atteint d’une tumeur au cerveau et devenu un véritable danger public soumis à de violentes hallucinations.

Le premier choc a lieu dans un cinéma et le Tireur en sort vainqueur en prenant en otage deux spectateur et en tirant sur DD, sans toutefois faire mieux que le blesser superficiellement.

Mobilisant toute l’acuité de ses hyper sens, Daredevil parvient à localiser les otages du criminel en plein cœur de New-York et le combat acharné se termine dans les sous sols du métro, ou après une courte hésitation, DD épargne son adversaire inconscient.

L’épisode se termine sur l’annonce d’une opération chirurgicale ayant guéri le Tireur.

En guise de digestif, Bill Mantlo (scénario) et Sal Buscema (dessins), utilisent à nouveau l’univers sous marin du Princes mers pour l’associer à Rom, sorte de robot de l’espace dont l’activité principale était de lutter contre une race d’extra-terrestres polymorphes appelés les spectres.

Dans cette aventure, Rom aide Namor à débarrasser son royaume d’une invasion de spectre et lui permet de terrasser un monstre poilu assez grotesque lâché par lesdits spectres.

Au cours du combat, Sybille une jeune terrienne est gravement blessée et Namor est contrainte de la transformer en Atlante pour la sauver.

En conclusion, difficile même vingt ans après de bouder son plaisir à la lecture de cet excellent « Strange 166 ».

Portée par des dessins de qualité, l’aventure sous marine d’Iron-man se montre très originale et incroyablement prenante, tandis que Spider-man même surcoté par rapport à Namor (toute de même neuf fois plus fort que lui !) est tout de même sérieusement rehaussé par la présence d’un si noble adversaire.

Si le terne et éphémère Rom ne provoque rien de plus qu’un amusement policé, le chef d’œuvre crépusculaire, torturé et complexe crée par Miller pour donner toute sa mesure à l’affrontement Daredevil-Tireur, atteint pour moi le rang des meilleurs productions Marvel.

Tout concourt donc à faire de ce « Strange 166 » un petit régal à savourer avec délectation !

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2013 7 27 /10 /octobre /2013 17:18

hulk_aredit_12.jpg4.gif

 

 

Les comics des années 80 se suivent dans un foisonnement total et voici à présent « Hulk tome 12 » du distributeur Aredit Flash qui diffusaient aussi bien les productions Marvel que DC.

Nous sommes ici dans une aventure sortie en 1980 mais diffusée en 1985 en France, avec le duo imparable Bill Mantlo (scénario) et Sal Buscema (dessins).

Après avoir combattu Captain Marvel, autre héros star des années 80 à la fin malheureusement tragique, puis gagné sa compréhension, Hulk est renvoyé dans le micro-monde K’ai, pour enterrer la belle princesse Jarella qu’il a aimé passionnément.

Hulk découvre un monde dévasté, désertique, en pleine régression et livré à des bêtes sauvages.

Les sages du village lui expliquent que son dernier départ de K’ai a provoqué un tremblement de terre cataclysmique qui est à l’origine de la situation actuelle.

Mais Hulk continue d’être considéré comme le seul sauveur capable peut être de redresser une situation catastrophique.

Sur terre, Marvel tient tête au colonel Glenn Bolt, qui a pris le relais du général Ross tombé en dépression à la suite de ses échecs pour capturer le géant vert.

Lorsqu’il découvre une zone apparemment fertile, Hulk n’écoute pas les mises en garde de la population et décide d’aller y enterrer sa belle avant de permettre l’installation de son peuple.

En pénétrant dans la zone, Hulk est attaqué par la faune et la flore, capturé par des lianes puissantes et rencontre le propriétaire des lieux, le doyen de l’univers appelé le Jardinier, qui lui explique qu’après avoir récupéré le joyau de l’âme d’Adam Warlock, il a décidé de créer son propre jardin d’Eden sur K’ai en interdisant sous peine de mort toute interférence.

Le Jardinier emporte la dépouille de Jarella pour l’enterrer, se détourne de Hulk et lance ses animaux sur le peuple de Jarella, mais Hulk redevenu Banner échappe aux lianes, avant de se retransformer en Hulk sous l’effet du stress.

Le second combat contre le Jardinier est épique, mais cette fois Hulk lutte pour sauver ce qu’il estime être son peuple et parvient à terrasser physiquement le puissant doyen après avoir vaincu moustiques, singes, tigres et dragon géants.

Ivre de rage, il jette le joyau au centre de la planète ce qui a pour effet de la fertiliser.

Devant l’émotion de Hulk au moment d’enterrer Jarella, le Jardinier comprend son erreur, fait amende honorable, entreprend de vivre en paix avec le peuple de Jarella puis ré-envoie Hulk dans le monde réel.

En seconde partie de ce succulent épisode, Bruce Jones (scénario) et Ron Frenz (dessins) prennent le relais des aventures de Ka-zar, sorte de Tarzan de série B crée par Marvel.

Ici, l’action stagne en raison d’une grave blessure occasionnée par une chute en luttant contre Kraven, aussi Spider-man consacre l’essentiel de son temps à réconforter la belle Shanna qui lui raconte en détail l’étendue de sa relation intime avec le tarzan de la Terre sauvage.

Après quelques pages assez érotiques autour des courbes parfaite de la Shanna, l’épisode se solde par la terrible nouvelle de la mort de Ka-zar.

On termine sur une note plus excitante, Mary Jo Duffy (scénario) et Kerry Gammill (dessins) mettent en scène Power man et Iron fist, qui volent au secours de leurs amies détectives Collen Wing et Misty Night, qui cherchant à récupérer un Tigre de jade dérobé par des voleurs, tombent sur plus forts qu’elles en la personne de Dents de sabre et Constrictor recrutés par les voleurs pour défendre leur bien.

Grièvement blessée aux cotes par les griffes de Dents de sabre, la sexy Misty est obligée de laisser Collen enfermée dans la salle du coffre, mais parvient à se trainer jusqu’à Time square pour demander de l’aide à leurs amis.

Iron-fist s’infiltre en utilisant sa maitrise des arts martiaux mais tombe sur le redoutable Dents de sabre qui l’attaque avec toute la férocité dont il est capable.

L’approche de Power man est plus directe mais son invulnérabilité partielle lui permet de triompher des gardes avant de se heurter à Constrictor et à ses tentacules d’adamantium à haute tension.

Power man est mis sur le reculoir par les terribles décharges électriques de Constrictor mais finit par triompher au courage en surmontant sa douleur pour empoigner les tentacules et expédier son adversaires sur un jet d’eau afin de le court circuiter.

De son coté, Iron-fist déchiré par les griffes de son bestial adversaire, finit par l’assommer dans la pénombre en simulant un KO.

Colleen est libérée de sa prison et le quatuor finit par sortir de ce piège en jubilant à l’idée de se partager les primes pour avoir retrouvé toutes les œuvres d’art dérobées.

En conclusion, « Hulk tome 12 » est le reflet parfait de la qualité des productions Marvel de l’époque.

L’aventure consacrée à Hulk est superbe, emplie de noblesse avec l’affrontement d’un demi dieu cosmique pour la noble cause de défendre un peuple en qui il possède une dette mais également de se séparer d’une des rares femmes qui ait pu aimer le monstre de jade.

On passera rapidement sur les aventures de Ka-zar, héros n’ayant pas assez de potentiel pour justifier une série consacrée à lui-seul, même si en toute objectivité la beauté érotique des quelques planches de Shanna enlaçant Ka-zar dans un eden naturel m’avait dans ma jeunesse émoustillé.
Impossible également de ne pas craquer pour les aventures de Power man et Iron fist merveilleux duo de super héros « humains » urbains incroyablement complémentaires et attachants.

Le graphisme superbe de Gammill le place au niveau des meilleurs dessinateurs de comics à l’égal d’un John Byrne, avec des personnages puissants, beaux et colorés.

Leurs adversaires de haute volée sont certes là pour les mettre en valeur, mais les personnages secondaires de Misty sexy rousse experte en arts martiaux et Colleen la black afro au bras robotisé, complètent à ravir ce superbe univers.

Une seule envie donc après ce « Hulk tome 12 » succulent, lire les autres !!

Partager cet article
Repost0
11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 17:15

Fantastic_four_1971.jpg3

 

 

« Fantastic four, l’intégrale 1971 » voit l’arrivée de John Buscema aux dessins en soutien de John Romita déjà apparu l’année précédente pour remplacer le vieux Jack Kirby aux coté de l’inamovible Stan Lee.

Avec Romita aux dessins, on termine laborieusement une aventure sans intérêt, ou les FF aident un scientifique pour sauver son fils, transformé en monstre irradiant d’énergie après une louable tentative de création d’une arme ultime destinée à arrêter la guerre du Viet Nam.

Ceci devient une habitude, c’est une nouvelle fois le génial cerveau scientifique de Richards qui permet au professeur de reconstituer la machine capable d’inverser la transformation de son fiston, ce qui soulage tout le monde, ouf.

Avec Buscema aux dessins, Richards parvient à mettre au point un processus fiable permettant à la Chose de se transformer à volonté en Ben Grimm, ce qui sur le papier se présente comme la solution idéale pour tous.

Tandis que Grimm tel le X-man Colossus, s’acclimate plus ou moins mal à ses multiples changement d’apparence, le récit prend un tournure bien étrange avec l’arrivée de Janus, ex ami d’université de Richards, qui dévoré par une double personnalité, a réussi à créer un double de lui-même issu de la zone négative, le Néga-man, usant des ses pouvoirs à des fins criminelles.

Après une apparition temporaire de Kirby pour brosser à rebours les prémisses de cette aventure tarabiscotée ou dans le passé, le Néga-man fut vaincu après une confrontation avec Janus, plus pacifique, Buscema revient dans le présent et montre le Néga-man acceptant de servir Annihilus pour sauver sa vie et lui fournir un moyen d’accès à la Terre.

Conscients de la menace, les FF se ruent sans Jane Storm dans la zone négative et affrontent de plein pied Annihilus, véritable maitre de ce monde étrange, lunaire et dangereux.

Dévoré par le pouvoir, le Néga-man essaie de se rapprocher du centre de la zone pour augmenter sa puissance et détrôner Annihilus mais disparait finalement englouti par atmosphère explosive pure.

Restés seul avec le redoutable Annihilus, les fantastiques profitent du sacrifice de Richards pour regagner la Terre, le leader des FF restant piégé et dérivant dans les confins de la zone.

Malgré d’étranges sautes d’humeur de Grimm, les FF forment une chaine pour lancer une balise à Richards, qui aidé par un sort de la sorcière Agatha Harkness, parvient à échapper à Annihilus et à regagner la Terre.

A peine remis de leurs émotions et de l’embarrassant cas Janus, les FF doivent faire face à l’un des multiples revirement de la Chose, rendu effectivement fou par le traitement de Richards.

Dévoré de rage, la Chose sillonne New-York à la recherche de tout ce qu’il peut casser et tombe sur le seul être qui lui soit supérieur dans ce domaine, Hulk.

Le combat entre les deux titans est une nouvelle fois, superbe, épique, digne des plus belles joutes Marvel et voit Hulk vaincre son adversaire à l’aide d’une seconde d’inattention, avouons le, bien commode.

Tandis que Richards peine à contenir l’ire des populations civiles, rendues folles par l’importance des dégâts du match Hulk-Chose, la Chose se remet péniblement de son retentissant KO pour comprendre qu’une nouvelle menace pèse sur le monde, l’arrivée annoncée par le puissant Gardien, d’un conquérant extraterrestre appelé Mastermind.

Suivant les recommandations du Gardien, les FF cherchent alors leur ennemi, sans comprendre que possédant la faculté de contrôle des esprit, Mastermind peut parfaitement se fondre dans la foule.

Le premier à le trouver est la Chose, qui même aidé par la Torche, comprend qu’il ne pourra vaincre un ennemi aussi puissant, capable d’effacer toute trace de leur rencontre dans leurs esprits.

Les pouvoirs occulte d’Agatha Harkness aident encore les FF puisque la sorcière parvient à entrer en contact avec le Gardien, qui leur révèle l’histoire de Mastermind, super guerrier de la race belliqueuse des Eternels, qui à la suite d’une cinglante défaite face à la planète Gigantus, reçut tout le pouvoir de l’esprit de son peuple et fut placé en hibernation dans un cocon spatial.

L’aventure se termine avec Archie Goodwin au scénario et voit Richards possédé par l’esprit de Mastermind secouru par ses coéquipiers dont les pouvoirs ne suffisent hélas pas.

Désespérée, L’Invisible se résout sous les conseils d’Agatha, à chercher de l’aide auprès du Docteur Fatalis, qui comprenant l’importance de la menace, accepte exceptionnellement de s’allier avec ses pires ennemis.

Fatalis apporte sa technologie à l’équipe, notamment un déflecteur psionique qui sert de bouclier au  attaques mentales du monstre.

Malgré son courage et la détermination du duo Torche/Chose, Fatalis est terrassé par le pouvoir de Mastermind, mais permet néanmoins à Richard de briser l’incroyable étreinte mentale du conquérant, juste avant de tuer sa propre femme.

Alors qu’on pensait que tout était perdu, apparait l’Etranger, déjà connu des X-men pour avoir châtié Magnéto en personne.

On apprend que l’Etranger est le prédateur naturel de Mastermind puisque dépositaire de l’esprit des habitants de Gigantus.

Le Gardien surgit alors pour expliquer que l’héroïque résistance des FF et de Fatalis a permis de retarder suffisamment Mastermind pour permettre à l’Etranger de le vaincre avant qu’il ne soit trop puissant.

La dernière aventure montre la quête de la Torche humaine pour retrouver sa bien aimée Crystal, manipulée par les filtres du sorcier Diablo, qui utilise ses pouvoirs élémentaux pour tenter de prendre le pouvoir d’un pays d’Amérique centrale tenue par un dictateur.

En conclusion, globalement inégal, « Fantastic four, l’intégrale 1971 » remporte toutefois largement la mise, car les pénibles voir incompréhensibles aventures du monstre irradiant et du ridicule Nega-man sont compensées par le match de titan Hulk vs Chose et surtout par la formidable aventure de Mastermind.

Avec ce nouvel ennemi aux pouvoirs sans limites, les FF trouvent un adversaire réellement épineux qui les obligent assez habilement à pactiser avec leur ennemi Fatalis dont le sacrifice constitue l’un des points culminant de l’intégrale.

Le lecteur trouvera donc son comptant de grandes luttes super héroïques et appréciera le style plus fin et délié d’un Buscema comparé à celui plus lourd et brutal du Kirby des années 60.

Et de se dire, que après dix ans d’existence, les FF sont encore une fois bien en forme à l’orée des années 70, compensant une certaine platitude des personnages : Richards dont le pouvoir ridicule d’élasticité est à peine compensé par ses bidouillages scientifiques, la Torche jeune homme immature et l’Invisible cantonnée dans un rôle de mère bien pratique pour la mettre en retrait, par une fantastique créativité d’adversaires ou d’univers parcourus.

Partager cet article
Repost0