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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 20:04

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En 1990, « Special Strange Origines n°241 » voit le jour.

Dans sa première partie, ce numéro s’attache à décrire les origines de Miss Hulk, Jennifer Walters, la cousine de Bruce Banner, le véritable Hulk.

Sous l’égide du prolifique Stan Lee (scénario) et le coup de crayon de John Buscema, l’avocate Walters, prise pour cible par Trask un gangster pour avoir défendu un de ses rivaux, est atteinte par une balle en rentrant chez elle, ce qui pousse son cousin en cavale à lui faire une transfusion de sang pour lui sauver la vie.

Remise de ses blessures, Jennifer découvre alors qu’elle possède les mêmes attributs que Hulk et est capable sous l’effet du stress, de se muer en Miss Hulk, une femme-monstre inarretable.

Ces pouvoirs même mal maitrisés, sont une aide précieuse contre les tenaces gangsters qui reviennent à la charge pour accomplir leur contrat.

Jennifer parvient à assurer son travail et à convaincre les anciens hommes de main de Trask, pour témoigner contre leur ancien patron contre une remise de peine.

Mais au cours d’une ultime tentative des tueurs, son amie Jill est assassinée malgré une intervention assez chaotique de Miss Hulk.

Même si Jennifer remporte finalement son procès, le triomphe est profondément amer, avec en toile de fond, l’idée que sa vie ne sera plus jamais la même.

Dans la seconde partie du numéro, Roy Thomas (scénario) et Gil Kane (dessins), nous livrent les origines du super héros Iron-fist, alors qu’il livre un combat acharné dans un sanctuaire secrets d’arts martiaux de Kun-lun situé en plein Himalaya.

On découvre que Iron-fist en réalité Daniel Thomas, a perdu ses parents dans une expédition d’alpiniste en Himalaya.

L’associé de son père, aveuglé par la recherche de la gloire, a refusé de secourir le petit Daniel et sa mère, les livrant de fait à une mort atroce.

Mais le courage et le sacrifice de sa mère tuée par des loups, ont permis à Daniel de survivre et d’être recueilli dans ce fameux monastère ou il appris les arts martiaux par les prêtres de Kun-lun.

Face à un adversaire colossal, à la force inhumaine car robotisé, Daniel puise dans son passé la force de dépasser le sentiment de défaite qui l’habite et délivre son fameux maitre coup, le poing de fer, qui rend son poing quasi invulnérable pour détruire le robot et de réussir l’épreuve imposée par les ses pairs.

En conclusion,  sans être génial ou parfaitement inoubliable, « Special Strange Origines n°241 » n’en est pas moins bien ficelé et très plaisant à la lecture.

La naissance de Miss Hulk tient tout à fait la route, avec le coup de crayon habile de Buscema qui crée un personnage d’amazone athlétique et sexy.

On lui préfère cependant celle d’Iron-fist, inspirant sans doute la trame de « Batman returns », avec le drame familial de la perte des parents, puis l’ascèse de l’entrainement sans relâche pour la maitrise des arts martiaux afin de maitriser le poing de fer, sorte de quintessence martiale couronnant l’union physique et spirituelle du combattant pour faire de lui un authentique super héros.

Héros de seconds plans, Miss Hulk et Iron-fist font toutefois aujourd’hui partie des valeurs sures de l’univers Marvel et méritent, à ce titre, comme ce Special Strange origines, le respect.

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 20:42

3 Spider_Man_1974.jpg

 

 

Poursuite logique des aventures sixties de Spider-man avec « Spider-man, l’intégrale 1974 » ou Gerry Conway prend les rênes des scenario avec le dessinateur Ross Andru.

On retrouve Spider-man dans ses démêlés avec le Vautour qui s’avère en fait être un biologiste le docteur Shallot, utilisant ses travaux sur les mutations organiques pour acquérir les pouvoirs d’un des ennemis les plus célèbres.

Malin, Spidey remonte la piste du docteur responsable de l’assassinat d’une de ses assistantes, et le force à inverser sa mutation.

Un autre adversaire récurrent du Tisseur prend alors la suite avec le Chacal, habile manipulateur qui oriente la hargne du Punisher contre les criminels afin de l’amener à éliminer son ennemi.

Après quelques échanges intenses et la domination logique de Spidey sur le Punisher, celui-ci s’aperçoit de son erreur et reprend ses activités de justicier solitaire.

Mais le Chacal n’a pas dit son dernier mot et utilise ensuite la rancœur du parrain de la pègre Hammerhead pour réenclencher une guerre contre le Docteur Octopus.

En étrennant sa Spider-mobile (voiture assez ridicule bricolée par la Torche), Spidey s’immisce dans cette guerre des gangs au pire moment, en apprenant que sa chère Tante May s’apprête à épouser Octopus.

Très déterminé à arracher sa tante à l’influence d’Octopus, Spider-man suit son ennemi jusqu’à une base secrète perdue sur une ile du Canada.

L’intervention d’un Hammerhead plus hargneux que jamais, permet à Spidey d’enlever sa tante juste avant que le maffieux à cran d’acier ne perfore la cuve du réacteur privé alimentant l’ile d’Octopus, provoquant une explosion générale.

La suite fait la part belle à l’Homme de métal, criminel torturé recherchant désespérément un traitement pour empêcher la fusion définitive de son corps et sa mort.

Devant un ennemi aussi puissant et poussé à bout, Spider-man a bien des difficultés et ne peut empêcher le malheureux dévoré par la souffrance de se jeter dans un fleuve.

Avec Gil Kane aux dessins, survient alors une petite série horrifique avec le loup garou Man Wolf (le fils de Jonah Jameson) enrôlé contre son gré par le vampire vivant Michael Morbius pour terrasser Spider-man

Faisant preuve d’habilité face à ces deux ennemis frappés de malédiction occulte, Spider-man parvient à arracher le robuste Man Wolf à l’emprise de son tourmenteur.

On change le scénariste (Len Wein), on reprend Ross Andru aux dessins pour poursuivre les aventures horrifiques de l’Homme araignée qui croise Dracula en personne lors d’obscures aventures sur un cargo à la recherche d’un médecin détenteur d’un remède révolutionnaire pour guérir la grippe.

Domaine naval toujours avec la première apparition du criminel sud américain la Tarentule (Anton Miguel Rodriguez), qui prend avec deux mercenaires en otage les passagers d’un ferry en exigeant une rançon auprès de la Mairie de New-York.

Présent sur le ferry en belle compagnie (l’inamovible Mary Jane Watson et un Liz Allen dite la blonde de service), Peter Parker ne perd pas un instant pour revêtir ses habits de super héros.

Mais il sous estime les pointes venimeuses de la Tarentule et se trouve neutralisé aux pieds de son ennemi.

Fort heureusement, une intervention venue de nulle part du Punisher vient changer la donne et permettre à Spider-man de vaincre la Tarentule.

On change de registre ensuite pour aborder celui de l’Asie représenté par une association entre le maitre en karaté Shang Li luttant contre un mystérieux criminel asiatique se définissant comme le Docteur Fu Manchu.

Bien entendu, avant de s’allier à lui, Shan Li manipulé affronte Spider-man dans un combat plaisant mettant aux prises arts martiaux et capacités arachnides surhumaines.

Plus classique, la suite de l’intégrale voit le retour de l’ennemi juré du Tisseur, le Bouffon vert, dont le fils Harry Osborne, lui aussi passablement perturbé psychologiquement reprend l’activité après la mort de son père.

Ultra agressif et déterminé, le Bouffon vert découvre la double identité de Parker et détruit son appartement en y faisant exploser une bombe, blessant à l’occasion Mary Jane.

Comme d’habitude, la lutte est farouche entre deux ennemis irréductibles mais Spider-man a finalement le dessus, remettant le fragile Harry aux autorités.

Pour terminer, la part belle est faite à deux ennemis de moindre calibre, le mutant Psychum qui asservit un quartier entier de New-York grâce à ses pouvoirs télépathiques avant de buter sur la résistance de Spider-man et le truculent Grizzly, colosse à la force titanesque embauché par l’increvable Chacal pour dominer son ennemi.

En conclusion, « Spider-man, l’intégrale 1974 », est de bonne facture pour un comics des années 60.

Le tandem Conway-Andru puise dans la galerie des ennemis historiques de super héros (Vautour, Octopus, Bouffon vert) mais apporte quelques variations intéressantes avec Hammerhead et la filiation des Osborne.

Les tentatives horrifiques sont moins réussies selon moi, l’Homme loup et Morbius étant des ennemis de seconde zone, quand à Dracula, son match avec le Tisseur est bizarrement avorté.

Si le Chacal, ennemi hideux et superficiel ne contient rien d’intéressant, des personnages nouveaux comme la Tarentule, Psychum ou le Grizzly apportent un peu de fraicheur dans les aventures de Spider-man.

Coté vie privée rien de bien neuf pour Parker qui oscille entre gentils flirts (Mary Jane, Liz remplaçante trop clonée sur la malheureuse Gwen Stacy) et devoirs envers sa mère de substitution, la fragile Tante May.

Enfin, si le style de Kane demeure le plus fin de tous, celui de Andru reste néanmoins tout à fait correct pour l’époque.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 16:53

2Spider_Man_1973.jpg

 

 

Comics toujours avec « Spider-man, l’intégrale, 1973 ».

Ici Stan Lee et Gerry Conway sont toujours aux commandes, tandis qu’aux dessins John Romita Jr, Gil Kane et Ross Andru se partagent la tache.

Vous l’aurez compris en lisant mes chroniques, je ne suis pas un grand fan de Spider-man, son univers de gentil étudiant proche de sa tante, sa gouaille assommante lorsqu’il affronte ses adversaires et ce coté middle size héros, plus puissant qu’un Daredevil, Batman ou un Punisher mais très loin d’un Iron-man  d’un Hulk ou d’un Thor.

Le premier épisode dessiné par John Romita Sr, est à vrai dire assez étrange, puisque Spidey affronte en pleine campagne électorale New yorkaise un monstrueux colosse appelé le Smasher qui est sans que l’on comprenne bien pourquoi hostile au favori de l’élection Richard Raleigh, qui fait de la lutte anti corruption son leitmotiv.

Après de fatigants assauts ou Spider-man ne parvient qu’à survivre face à la puissance brute de son adversaire, notre héros finit par découvrir que le Smasher est téléguidé par Raleigh lui-même déguisé en criminel masqué appelé le Disruptor.

Au cours du combat final, le Smasher se rebelle et tue son maitre sous les yeux de Spider-man qui préfère faire de Raleigh un martyr en préservant sa personnalité schizophrénique.

Dans la suite, alors que le veinard Parker est gentiment tiraillé entre ses deux superbes amies, la bonde Gwen Stacy et la rousse Mary Jane Watson, on monte  en gamme avec Roy Thomas du coté des biscottos puisque Spider-man affronte Hulk en personne au cours d’un fumeuse aventure au Canada.

Plus invincible, brutal et stupide que jamais, Hulk ravage le pays, sans que Spider-man ne puisse faire autre chose que le distraire.

Avec Gerry Conway au scénario et Gil Kane aux dessins, Spider-man retrouve son vieil ennemi Norman Osborn, dont l’esprit bascule peu à peu dans la folie pour redevenir le Bouffon vert.

L’affrontement entre les deux adversaires est tellement intense qu’il provoque la mort de Gwen Stacy dans les bras d’un Spider-man dévasté de douleur.

La mort de Gwen tombée du pont de Georges Washington est réputée être l’un des moments forts de l’histoire du monte en l’air qui devient beaucoup plus brutal ce qui aboutit à la mort pseudo accidentelle du Bouffon vert, empalé par sa planche volante.

Le registre est certes moins tragique mais tout aussi musclé lorsque Spider-man affronte le super héros mercenaire afro américain Luke Cage payé par Jonah Jameson pour l’abattre pour lui faire payer la mort de son ami Norman Osborne.

Le combat est assez confus et équilibré avant que Cage ne s’aperçoive qu’il est assez proche de son ennemi et ne renonce à son contrat.
Jameson est toujours à l’honneur dans une aventure à dormir debout ou son propre fils John ancien cosmonaute se trouve possédé par une pierre lunaire faisant de lui un loup garou la nuit tombée.

Il faudra une nouvelle intervention de Spider man qui devra faire fi de sa haine pour Jameson afin de délivrer John de sa malédiction.

Malgré la qualité graphique remarquable de Ross Andru, la médiocrité est toujours de mise et sans doute supérieure lors de l’aventure suivante face au ridicule criminel le Kangourou dont les pouvoirs des membres supérieurs et inférieurs ont été augmenté par le scientifique récurrent Jonas Harrow.

Aveuglé par sa fureur, le Kangourou est détruit en voulant dérober des isotopes radio actifs pour laisser sa place au Vautour, ennemi traditionnel du Tisseur, qui après avoir tenté de tuer Mary Jane, lâche Spidey en fâcheuse posture en plein milieu des airs …

On termine par un retour vers le passé assez déroutant (1968 pour être précis) ou Stan Lee et John Romita Sr, ou le Bouffon vert plus acharné que jamais vient torturer Spider-man avant une lutte ultime d’une intensité phénoménale ou le tisseur triomphe in extremis.

En conclusion, malgré un dose massive d’action « Spider-man, l’intégrale, 1973 » ne parvient pas à faire monter assez le niveau pour rendre les aventures palpitantes.

Il y a certes du muscle au rendez vous avec l’improbable Smasher, Luke Cage et même Hulk mais leur utilisation est somme toute anecdotique, Spider man fuyant devant des ennemis plus puissants, et rossant sans trop forcer les seconds couteaux comme les ridicule Kangourou ou Loup garou.

Pour ne pas sombrer dans l’ennui total, il y a certes la trame de la mort de la belle Gwen Stacy, splendeur solaire éteinte bien théâtralement et les féroces empoignades avec le Bouffon vert, irréductible ennemi de Spider man, que la haine, les armes vicieuses et surtout la farouche détermination rendent unique dans le panthéon des ennemis du Tisseur.

Coté vie privée, c’est le calme plat pour Parker, plus occupé à grimper les gratte ciels qu’à réellement vivre comme le citoyen lambda, quitte à laisser sa chère tante aux mains faussement bienveillantes du Docteur Octopus.

Au niveau dessin, Romita Sr et Kane se valent, tout en étant légèrement inférieurs au style plus raffiné de Andru.

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 17:58

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Plongée dans un univers beaucoup plus violent avec « American history X», film de Tony Kane sorti en 1998.

« American history X » raconte le parcours personnel de Derek Vinyard (Edward Norton) skinhead du quartier de Venise beach à Los Angeles, qui écope de trois ans de prison pour avoir assassiné des cambrioleurs noirs.

Nazi auto proclamé comme le montrent son crane rasé et ses tatouages à croix gammée, Vinyard a une influence sur son frère Daniel (Edward Furlong) jeune adolescent dérivant lui aussi vers la mouvance skinhead en réaction à la prise de contrôle des gangs afro et latino à LA.

Alerté par les écrits tendancieux de Daniel, son professeur noir Bob Sweeney (Avery Brooks) demande de lui raconter sa relation avec son frère alors en prison.

Ce devoir forcé va être l’occasion pour le jeune homme de raconter le parcours de Derek depuis la mort de leur père pompier tué en opération dans un ghetto par un dealer noir américain, jusqu’au crime en passant par l’embrigadement.

On découvre que le père de Derek avait déjà inculqué des principes racistes à son fils et que le drame de sa mort n’a fait que catalyser le processus l’amenant à tomber sous la coupe de Cameron Alexander (Stacey Keach) leader spirituel d’un groupuscule de skinheads regroupant des petits blancs paumés pour en faire des hommes d’actions accomplissant pour lui des basses besognes.

Mais en prison, Derek découvre l’âpreté des prisons américaines ou seule la protection d’un gang ethniquement et idéologiquement favorable peut le sauver de la mort.

Il rejoint donc un gang de sympathisants nazi qui le protège.

La prison l’oblige aussi à travailler avec un noir appelé Lamont (Guy Torry)  au service de blanchisserie.

D’abord réticent, Derek finit par être touché par la personnalité attachante de son collègue et les deux hommes sympathisent.

Mais un drame arrive lorsque Derek finit par exaspérer ses protecteurs par ses positions intransigeantes, ce qui lui vaut d’être battu et violé sous les douches.

Blessé et humilié, il lâche ses protecteurs et se place ostensiblement à coté de Lamont.

Alors qu’on pense que Derek va être éliminé par les gangs noirs, il échappe miraculeusement à son sort en raison de la protection discrète de son ami.

Cet acte change littéralement sa façon de voir les choses et l’oblige à une remise en cause de tout son engagement skinhead.

De retour à la vie civile, Derek se détache du mouvement skin, délaisse sa petite amie Stacey (Fairuza Balk) et frappe Cameron pour qu’il laisse Daniel tranquille.

Malgré les menaces qui pèsent sur lui, Derek parvient à raisonner Daniel pour l’extraire des gangs, mais ne peut malheureusement empêcher son meurtre par un adolescent noir.

En conclusion, « American history X », est un film particulièrement éprouvant plongeant le téléspectateur dans un monde de haine et de violence absolue.

Bien entendu Norton fait forte impression en tant que nazi repenti et sa transformation physique en dur parvient presque à faire oublier son physique élégant et fluet.

Le film est un peu manichéen et avance avec des gros sabots mais cette lourdeur présumée  est acceptable lorsqu’on sait que les gens qui rejoignent ses mouvements extrémistes ne versent généralement pas dans la finesse.

Que ce soit dans les gangs afro, latino hyper violents ou les mouvements skin se revendiquant comme d’authentiques américains, voulant défendre par la violence la race blanche, le processus d’embrigadement et d’allégeance à un chef est le même.

La même décérébration opère, avec la destruction de la cellule familiale sensée être protectrice, l’évolution dans un groupe vivant en marge de la société, avec comme seul moyen d’expression la violence aveugle.

Un film dur, âpre, par moment difficilement supportable qui restera pour moi dans le domaine de l’anecdotique.

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 20:38

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J’ai déjà publié ici des articles plutôt flatteurs sur le « Conan » de John Milius et sur celui de Robert E Howard, dans ce qu’on pourrait considérer comme l’une des plus grandes influences du mouvement heroic fantasy.

Piqué par la curiosité, j’avais donc hâte de découvrir la célèbre adaptation de Marvel réalisé en 1970.

« Conan, l’intégrale, volume 3 » est la troisième partie des aventures du barbare mis en bande dessiné par Barry Windsor Smith et Gil Kane sur des scénario de Roy Thomas.

Inutile ici de chercher des histoires très élaborées ou intellectuelles, les aventures du musclé cimmérien sont toutes calquées sur le même modèle à base de sorciers malfaisants, de soldats viking ou pseudo orientaux, de belles jeunes femmes en détresse et de créatures fantasmagoriques.

Tout d’abord, Conan attiré par une promesse d’or, accepte de travailler pour le compte de son vieil ennemi sorcier Zukala et de sa fille Zephra afin de retrouver un temple sacré ou git une puissante démone appelée Terhali capable de détruire le monde.

Zukala cherche en réalité à empêcher l’immortelle Xiombarg de réveiller Terhali.

Aidé par la magie du sorcier et par Elric de Melniboné, un combattant sorcier albinos dont l‘épée magique se nourrit du sang des morts, Conan affronte les sbires morts vivants de Xiombarg mais ne peut empêcher le réveil de la terrible Terhali.

Investi des pouvoir d’un dieu de l’ordre appelé Arkyn, Zephra se sacrifie pour vaincre Terhali.

Dans la seconde partie, Conan fait la connaissance sur un navire de Fafnir, grand Viking roux qui deviendra le compagnon du héros.

Après avoir fait naufrage, les deux hommes échouent sur une ile et prêtent main forte à une belle inconnue appelée Mitra pour reconquérir son royaume ou règne un tyran fantoche manipulé par Gothan un sorcier sournois et avide de puissance.

Mais la reconquête du royaume coutera finalement la vie à Mitra et aboutira à la destruction de l’ile.

La dernière partie voit Conan et Fafnir plonger dans une grande saga, ou ils engagent un siège aux cotés des troupes Hyrkanniennes pour délivrer l’homme dieu Tarim détenu par les Turaniens dans la cité maritime de Makkalet.

La lutte est épique avec prise d’assaut des murailles, duels à l’épée et volées de flèches sur les assaillants.

Conan parvient à tuer des géants morts vivants créés par la magie d’un sorcier Turanien mais son ami Fafnir est laissé mutilé après la bataille.

Ivre de rage, Conan accepte d’aller chercher Tarim même si ses motivations premières sont la vengeance.

Pour cela il doit vaincre encore un guerrier mort vivant et surtout un immense chien noir dans un terrible singulier.

Par la suite, Conan est manipulé par ses anciens alliés Hyrkanniens, qui le chargent de porter un message pour demander une aide contre l’encerclement des Turaniens.

Mais il est trahi en route et livré en sacrifice à un horrible crapaud géant.

Au final, Conan échappe au monstre et parvient à retrouver sa légendaire liberté.

En conclusion, « Conan, l’intégrale, volume 3 » ne peut être pour moi considéré comme un must de la bande dessinée.

Bien sur les aventures du barbare sont sympathiques mais elles sont aussi horriblement schématiques avec les méchants sorciers, des orientaux fourbes, des jolies femmes qui meurent à la fin pour ne pas encombrer le héros dans la suite de ses aventures.

Les hommes du nord sont forts, courageux, loyaux mais aussi frustres et très limités intellectuellement.

Je pensais également que le sexe serait plus présent à l’instar du film fort réussi de John Milius mais puritanisme américain oblige sans doute il n’en est rien.

Les histoires ne volent donc pas bien haut et finissent par lasser.

J’ai également été déçu par les dessins de la paire Windsor Smith-Gil Kane au graphisme assez pauvre.

Ceci est donc pour moi à réserver aux enfants ou jeunes adolescents.

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