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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 14:11

2 Spider_man_1975.jpg

 

 

Les dernières intégrales de Spider-man se profilent avec « Spider-man, l’intégrale 1975 » de Gerry Conway (scénario) et Ross Andru (dessins).

Dans le premier épisode, Spider-man prend la mesure du Grizzly, en réalité un simple catcheur aigri contre Jonah Jameson après que celui-ci est brisé sa carrière, et doté par le Chacal d’un exosquelette décuplant sa force.

Puis alors que Parker a toujours les pires difficultés à concilier vie privée, études et activités nocturnes super héroïques, son ennemi Mysterio pourtant mort en prison, le fait tourner en bourrique en utilisant ses fameuses illusions destinées à brouiller les pistes.

Après avoir difficilement neutralisé son persécuteur, Spidey comprend que ce Mysterio était en réalité un ami cascadeur ayant revêtu les armes du criminel.

Spidey retrouve ensuite son ami/ennemi le Punisher pour démanteler une organisation para militaire visant à faire des expériences de gaz toxiques sur des cobayes humains.

Au cours d’un âpre combat dans une jungle asiatique aux forts aspects du Viet Nam, le Punisher et Spider-man tuent le principal instigateur du projet, Moses Magnum, un noir élancé, mégalomane et accessoirement expert en close combat.

Puis une sombre histoire de rançon amène le Tisseur à Paris pour vaincre de manière assez ridicule à l’aide d’un ventilateur (!) le criminel français appelé le Cyclone.

Ennemi médiocre toujours avec le retour du Scorpion (sorte de Lézard de série B) qui a au moins le mérite de distraire suffisamment Spidey pour l’empêcher de penser à Gwen Stacy curieusement revenue d’entre les morts pour retrouver Parker.

Même si Gwen est bien authentifiée, le mystère ne finira de s’élucider qu’avec les derniers épisodes concernant le Chacal ennemi récurrent (et grotesque !) de Spider-man.

Avant ce dénouement tant attendu, le tandem Conway/Andru nous offre une succulente aparté mettant brièvement aux prises Spider-man et l’organisme végétal sensitif appelé l’Homme-chose sur fond de revanche acharnée de l’indécrottable Lézard.

Tout rentre en effet dans l’ordre à la fin de cette histoire, avec un Lézard guéri par un scientifique au bord du suicide (Edmond Arnstead) et le retour de l’Homme-chose plus solitaire que jamais dans ses chers marais floridiens.

Dans la dernière ligne droite, l’inamovible Chacal essaye d’entrainer le criminel latino américain Tarentule pour tuer son ennemi ce qui manque de peu de réussir après que le duo criminel ait projeté Spidey  enchainé du haut d’un pont.

Tarentula mis hors d’état de nuire, le Chacal révèle sa véritable identité, celle du professeur de Peter Parker le Docteur Warren, secrètement amoureux de Gwen Stacy et désireux de lui faire payer sa mort.

Brillant scientifique, le professeur Warren a utilisé ses dons pour créer un clone de Gwen mais également de Spider-man pour le tuer.

Après une lutte farouche contre son double, Spidey ne peut empêcher la mort du professeur Warren assez tardivement (et artificiellement !)  repenti.

S’en est donc fini du Chacal, ennemi récurrent et un tantinet pénible du Tisseur.

Pourtant Parker ébranlé par la seconde perte de Gwen qui le quitte, et par des doutes sur sa véritable identité, parvient à se rassurer en passant les tests du Docteur Connors et surtout en triomphant d’un de ses ennemis héréditaires le professeur Smythe créateur de robots mécaniques complexes arachnoïdes ou répliques du Vautour, de l’Homme-sable et du Caid.

Pour ne pas totalement laisser en plan le lecteur, Len Wein fait ressortir dans un ultime aventure le puissant Shocker qui sous estimé par le Tisseur parvient à l’assommer sous des gravats en le laissant en fâcheuse posture.

En conclusion, « Spider-man, l’intégrale 1975 » n’a rien de bien excitant à se mettre sous la dent.

Les dessins de Ross Andru sont toujours très plaisants mais mis à part le plaisant cross over Spider-man/Homme-chose toujours très mystérieux et inquiétant, les aventures du Tisseur de toile sont plutôt au calme plat.

Dans ce registre, les improbables Grizzly et Cyclone sont vite oubliés (malgré le sympathique clin d’œil à Paris !) et on est absolument ravi d’en finir avec le lamentable Chacal qui ne trouve rien de mieux que de s’allier avec un ramassis de looser animaliers comme la Tarentule ou le Scorpion.

Avec la fin du Chacal et la fausse résurrection de Gwen Stacy (exécutée sous la pression des lecteurs mécontents !) se termine un cycle assez pénible avec un criminel caricatural au costume (griffes/crocs) aussi ridicule que ses motivations étaient obscures.

Il est donc temps à présent de passer à autre chose …

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 20:42

3 Spider_Man_1974.jpg

 

 

Poursuite logique des aventures sixties de Spider-man avec « Spider-man, l’intégrale 1974 » ou Gerry Conway prend les rênes des scenario avec le dessinateur Ross Andru.

On retrouve Spider-man dans ses démêlés avec le Vautour qui s’avère en fait être un biologiste le docteur Shallot, utilisant ses travaux sur les mutations organiques pour acquérir les pouvoirs d’un des ennemis les plus célèbres.

Malin, Spidey remonte la piste du docteur responsable de l’assassinat d’une de ses assistantes, et le force à inverser sa mutation.

Un autre adversaire récurrent du Tisseur prend alors la suite avec le Chacal, habile manipulateur qui oriente la hargne du Punisher contre les criminels afin de l’amener à éliminer son ennemi.

Après quelques échanges intenses et la domination logique de Spidey sur le Punisher, celui-ci s’aperçoit de son erreur et reprend ses activités de justicier solitaire.

Mais le Chacal n’a pas dit son dernier mot et utilise ensuite la rancœur du parrain de la pègre Hammerhead pour réenclencher une guerre contre le Docteur Octopus.

En étrennant sa Spider-mobile (voiture assez ridicule bricolée par la Torche), Spidey s’immisce dans cette guerre des gangs au pire moment, en apprenant que sa chère Tante May s’apprête à épouser Octopus.

Très déterminé à arracher sa tante à l’influence d’Octopus, Spider-man suit son ennemi jusqu’à une base secrète perdue sur une ile du Canada.

L’intervention d’un Hammerhead plus hargneux que jamais, permet à Spidey d’enlever sa tante juste avant que le maffieux à cran d’acier ne perfore la cuve du réacteur privé alimentant l’ile d’Octopus, provoquant une explosion générale.

La suite fait la part belle à l’Homme de métal, criminel torturé recherchant désespérément un traitement pour empêcher la fusion définitive de son corps et sa mort.

Devant un ennemi aussi puissant et poussé à bout, Spider-man a bien des difficultés et ne peut empêcher le malheureux dévoré par la souffrance de se jeter dans un fleuve.

Avec Gil Kane aux dessins, survient alors une petite série horrifique avec le loup garou Man Wolf (le fils de Jonah Jameson) enrôlé contre son gré par le vampire vivant Michael Morbius pour terrasser Spider-man

Faisant preuve d’habilité face à ces deux ennemis frappés de malédiction occulte, Spider-man parvient à arracher le robuste Man Wolf à l’emprise de son tourmenteur.

On change le scénariste (Len Wein), on reprend Ross Andru aux dessins pour poursuivre les aventures horrifiques de l’Homme araignée qui croise Dracula en personne lors d’obscures aventures sur un cargo à la recherche d’un médecin détenteur d’un remède révolutionnaire pour guérir la grippe.

Domaine naval toujours avec la première apparition du criminel sud américain la Tarentule (Anton Miguel Rodriguez), qui prend avec deux mercenaires en otage les passagers d’un ferry en exigeant une rançon auprès de la Mairie de New-York.

Présent sur le ferry en belle compagnie (l’inamovible Mary Jane Watson et un Liz Allen dite la blonde de service), Peter Parker ne perd pas un instant pour revêtir ses habits de super héros.

Mais il sous estime les pointes venimeuses de la Tarentule et se trouve neutralisé aux pieds de son ennemi.

Fort heureusement, une intervention venue de nulle part du Punisher vient changer la donne et permettre à Spider-man de vaincre la Tarentule.

On change de registre ensuite pour aborder celui de l’Asie représenté par une association entre le maitre en karaté Shang Li luttant contre un mystérieux criminel asiatique se définissant comme le Docteur Fu Manchu.

Bien entendu, avant de s’allier à lui, Shan Li manipulé affronte Spider-man dans un combat plaisant mettant aux prises arts martiaux et capacités arachnides surhumaines.

Plus classique, la suite de l’intégrale voit le retour de l’ennemi juré du Tisseur, le Bouffon vert, dont le fils Harry Osborne, lui aussi passablement perturbé psychologiquement reprend l’activité après la mort de son père.

Ultra agressif et déterminé, le Bouffon vert découvre la double identité de Parker et détruit son appartement en y faisant exploser une bombe, blessant à l’occasion Mary Jane.

Comme d’habitude, la lutte est farouche entre deux ennemis irréductibles mais Spider-man a finalement le dessus, remettant le fragile Harry aux autorités.

Pour terminer, la part belle est faite à deux ennemis de moindre calibre, le mutant Psychum qui asservit un quartier entier de New-York grâce à ses pouvoirs télépathiques avant de buter sur la résistance de Spider-man et le truculent Grizzly, colosse à la force titanesque embauché par l’increvable Chacal pour dominer son ennemi.

En conclusion, « Spider-man, l’intégrale 1974 », est de bonne facture pour un comics des années 60.

Le tandem Conway-Andru puise dans la galerie des ennemis historiques de super héros (Vautour, Octopus, Bouffon vert) mais apporte quelques variations intéressantes avec Hammerhead et la filiation des Osborne.

Les tentatives horrifiques sont moins réussies selon moi, l’Homme loup et Morbius étant des ennemis de seconde zone, quand à Dracula, son match avec le Tisseur est bizarrement avorté.

Si le Chacal, ennemi hideux et superficiel ne contient rien d’intéressant, des personnages nouveaux comme la Tarentule, Psychum ou le Grizzly apportent un peu de fraicheur dans les aventures de Spider-man.

Coté vie privée rien de bien neuf pour Parker qui oscille entre gentils flirts (Mary Jane, Liz remplaçante trop clonée sur la malheureuse Gwen Stacy) et devoirs envers sa mère de substitution, la fragile Tante May.

Enfin, si le style de Kane demeure le plus fin de tous, celui de Andru reste néanmoins tout à fait correct pour l’époque.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 16:53

2Spider_Man_1973.jpg

 

 

Comics toujours avec « Spider-man, l’intégrale, 1973 ».

Ici Stan Lee et Gerry Conway sont toujours aux commandes, tandis qu’aux dessins John Romita Jr, Gil Kane et Ross Andru se partagent la tache.

Vous l’aurez compris en lisant mes chroniques, je ne suis pas un grand fan de Spider-man, son univers de gentil étudiant proche de sa tante, sa gouaille assommante lorsqu’il affronte ses adversaires et ce coté middle size héros, plus puissant qu’un Daredevil, Batman ou un Punisher mais très loin d’un Iron-man  d’un Hulk ou d’un Thor.

Le premier épisode dessiné par John Romita Sr, est à vrai dire assez étrange, puisque Spidey affronte en pleine campagne électorale New yorkaise un monstrueux colosse appelé le Smasher qui est sans que l’on comprenne bien pourquoi hostile au favori de l’élection Richard Raleigh, qui fait de la lutte anti corruption son leitmotiv.

Après de fatigants assauts ou Spider-man ne parvient qu’à survivre face à la puissance brute de son adversaire, notre héros finit par découvrir que le Smasher est téléguidé par Raleigh lui-même déguisé en criminel masqué appelé le Disruptor.

Au cours du combat final, le Smasher se rebelle et tue son maitre sous les yeux de Spider-man qui préfère faire de Raleigh un martyr en préservant sa personnalité schizophrénique.

Dans la suite, alors que le veinard Parker est gentiment tiraillé entre ses deux superbes amies, la bonde Gwen Stacy et la rousse Mary Jane Watson, on monte  en gamme avec Roy Thomas du coté des biscottos puisque Spider-man affronte Hulk en personne au cours d’un fumeuse aventure au Canada.

Plus invincible, brutal et stupide que jamais, Hulk ravage le pays, sans que Spider-man ne puisse faire autre chose que le distraire.

Avec Gerry Conway au scénario et Gil Kane aux dessins, Spider-man retrouve son vieil ennemi Norman Osborn, dont l’esprit bascule peu à peu dans la folie pour redevenir le Bouffon vert.

L’affrontement entre les deux adversaires est tellement intense qu’il provoque la mort de Gwen Stacy dans les bras d’un Spider-man dévasté de douleur.

La mort de Gwen tombée du pont de Georges Washington est réputée être l’un des moments forts de l’histoire du monte en l’air qui devient beaucoup plus brutal ce qui aboutit à la mort pseudo accidentelle du Bouffon vert, empalé par sa planche volante.

Le registre est certes moins tragique mais tout aussi musclé lorsque Spider-man affronte le super héros mercenaire afro américain Luke Cage payé par Jonah Jameson pour l’abattre pour lui faire payer la mort de son ami Norman Osborne.

Le combat est assez confus et équilibré avant que Cage ne s’aperçoive qu’il est assez proche de son ennemi et ne renonce à son contrat.
Jameson est toujours à l’honneur dans une aventure à dormir debout ou son propre fils John ancien cosmonaute se trouve possédé par une pierre lunaire faisant de lui un loup garou la nuit tombée.

Il faudra une nouvelle intervention de Spider man qui devra faire fi de sa haine pour Jameson afin de délivrer John de sa malédiction.

Malgré la qualité graphique remarquable de Ross Andru, la médiocrité est toujours de mise et sans doute supérieure lors de l’aventure suivante face au ridicule criminel le Kangourou dont les pouvoirs des membres supérieurs et inférieurs ont été augmenté par le scientifique récurrent Jonas Harrow.

Aveuglé par sa fureur, le Kangourou est détruit en voulant dérober des isotopes radio actifs pour laisser sa place au Vautour, ennemi traditionnel du Tisseur, qui après avoir tenté de tuer Mary Jane, lâche Spidey en fâcheuse posture en plein milieu des airs …

On termine par un retour vers le passé assez déroutant (1968 pour être précis) ou Stan Lee et John Romita Sr, ou le Bouffon vert plus acharné que jamais vient torturer Spider-man avant une lutte ultime d’une intensité phénoménale ou le tisseur triomphe in extremis.

En conclusion, malgré un dose massive d’action « Spider-man, l’intégrale, 1973 » ne parvient pas à faire monter assez le niveau pour rendre les aventures palpitantes.

Il y a certes du muscle au rendez vous avec l’improbable Smasher, Luke Cage et même Hulk mais leur utilisation est somme toute anecdotique, Spider man fuyant devant des ennemis plus puissants, et rossant sans trop forcer les seconds couteaux comme les ridicule Kangourou ou Loup garou.

Pour ne pas sombrer dans l’ennui total, il y a certes la trame de la mort de la belle Gwen Stacy, splendeur solaire éteinte bien théâtralement et les féroces empoignades avec le Bouffon vert, irréductible ennemi de Spider man, que la haine, les armes vicieuses et surtout la farouche détermination rendent unique dans le panthéon des ennemis du Tisseur.

Coté vie privée, c’est le calme plat pour Parker, plus occupé à grimper les gratte ciels qu’à réellement vivre comme le citoyen lambda, quitte à laisser sa chère tante aux mains faussement bienveillantes du Docteur Octopus.

Au niveau dessin, Romita Sr et Kane se valent, tout en étant légèrement inférieurs au style plus raffiné de Andru.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 21:03

X_men_integrale_1967.jpg2

 

 

Malgré l‘arrivée de Roy Thomas au scénario et les multiples dessinateurs dont Werner Roth, Ross Andru et Don Heck, « X-men, l’intégrale 1967 » ne marque pas de franche évolution dans les aventures du célèbre groupe de super héros mutants crées par le tandem Lee-Kirby dans les années 60.

Le premier personnage important à entrer en lice est le Hurleur, mutant irlandais doté de pouvoirs soniques redoutables lui permettant de voler et de mettre hors de combat pratiquement n’importe qui.

Manipulé par un mystérieux commanditaire appelé Facteur 3, le Hurleur aidé de son comparse l’Ogre s’en prend aux X-men dans le but d’enlever le Professeur Xavier.

Pris de vitesse et dépassés malgré la présence du mutant métamorphe Mimic à leurs cotés, les X-men empêchent in extremis l’enlèvement puis battent l’Ogre aux pouvoirs offensifs réduits à un arsenal de gadgets.

Capturé, le Hurleur révèle sa vraie nature pacifique et devient un allié historique des X-men.

La suite, assez anecdotique, introduit dans un cadre hivernal, le Super adaptoide, gigantesque robot ayant reproduit les pouvoirs des quatre vengeurs (Captain américa, Œil de Faucon, Giant Man et la Guêpe) cherchant à créer des répliques dociles les X-men dans sa quête de toute puissance.

Rude adversaire, le Super adaptoide parvient à séduire Mimic attiré par la nature métamorphe du robot.

Mais raisonné par les X-men, Mimic met fin au processus de transmutation provoquant ainsi la déroute du robot.

Plus originale, l’épisode suivant plonge sous la plume de Jack Sparling, les X-men dans l’univers médiéval du Devin, puissant magicien capable de tenir tête à Thor.

Malgré les pouvoirs du mage, les X-men sortiront des pièges de son château et permettront à Xavier de le replonger dans le coma.

On passera rapidement sur la menace Cobalt-man, pale erzatz maléfique (mais pas trop ! ) d’Iron-man que les X-men arraisonneront sans trop de casse pour retrouver une aventure haute en couleur avec une nouvelle réapparition du Fléau, dont les colossaux pouvoirs physiques ont été ici augmentés des capacités psioniques de Xavier après une tentative malheureuse de traitement.

Gonflé à bloc, le Fléau se montre plus invincible que jamais, écartant les X-men comme des mouches et étant approché par le toujours énigmatique Facteur 3.

Il faudra un voyage astral de Jean Grey et Cyclope dans le cœur du rubis de Cyttorak à l’origine du pouvoir mystique du Fléau pour en ramener une réplique seule capable de faire disparaitre cet ennemi quasi indestructible.

Dan Adkins prend ensuite la relève dans les dessins pour une aventure peu passionnante avec les ennemis sous terrains de seconde zone que sont Tyrannus et L’Homme taupe, obsédés par la conquête du monde de la surface, dont la rivalité sans merci conduit à l’enlèvement du scientifique Ralph Roberts (ex Cobalt man) pour acquérir la supériorité technologique dans cette guerre sous terraine.

On appréciera pour la forme le duel entre Spider-man et les X-men sur fond de quiproquo autour du toujours invisible Facteur 3.

L’arrivée du dessinateur Ross Andru ne modifie pas le niveau assez faible des histoires assez avec Mekano, énième super criminel de bas étage aux pouvoirs reposant sur un exo squelette et il faut attendre la dernière partie du récit dessinée par Don Heck pour découvrir le fameux Facteur 3, Mutant Master régnant sur une base scientifique secrète dotée de robots et d’araignées mécaniques et commandant surtout par l’intermédiaire de son second Mimeto des sbires mutants particulièrement redoutables avec Unus, Vanisher, le Colosse et le Cerveau.

Mutant Master capture les X-men provoquant le crash de leur avion, et leur explique son plan de provoquer à l’aide d’agents infiltré un holocauste nucléaire pour exterminer les humains et provoquer l’avènement des mutants survivants.

Pour contre carrer ses plans, les X-men se scindent donc en deux équipes et vont de chaque coté du rideau de fer (USA et URSS) .

En URSS, Angel et Strange girl neutralisent le Vanisher et le Colosse en retournant le gaz du premier sur le second.

Aux USA, Cyclope, Iceberg luttent pied à pied avec Unus et le Cerveau avant une confrontation générale aboutissant à la mise à jour de la véritable nature du Mutant Master, un horrible monstre alien désirant l’éradication de toute espèce vivante, mutante ou humaine de la planète terre.

Cette révélation fait se retourner les alliés du Mutant Master qui conjuguent leurs forces avec les X-men pour le détruire.

En récompense de leur collaboration, les mutants criminels sont gracieusement laissés libre par les X-men qui se voient doté en épilogue de nouveaux costumes qui auront une durée de vie assez éphémère.

En conclusion, construit entièrement sur la menace diffuse d‘un ennemi ne se dévoilant que dans la dernière partie, « X-men, l’intégrale 1967 » n’est pas absolument renversant en terme de qualité.

Certaines histoires bouche trou mettant en scène des super criminels de second ordre sont à la limite du ridicules et sont à peine compensées par les apparitions de personnages de premier plans comme le Fléau ou Spider-man, ce dernier surclassant à lui tout seul des X-men hésitants.

On est certes heureux de voir pour la première fois le Hurleur mais son rôle ne se détache pas franchement au premier abord.

Reste l’aventure Facteur 3, qui compile assez maladroitement un ensemble d’ennemis historiques des X-men pour les mettre au service d’une créature Lovecraftienne adepte de l’apocalypse.

Un autre point négatif, la pauvreté du graphisme de tous les dessinateurs qui confère à l’ensemble un coté très daté.

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 22:19

Spider_man_1977.jpg3

 

Poursuite des aventures de Spider-man avec « Spider-man, l’intégrale 1977 »  avec la même pléiade de scénaristes et de dessinateurs.

Avec Len Wein au scenario et Ross Andru au dessin, les aventures de l’homme araignée commencent très fort par avec son kidnapping par le légendaire patron du la pègre New-Yorkaise le  Caïd au corps d'obése.

Aidé d’une machine infernale, le Caïd draine l’énergie vitale de Spider-man pour ramener à la vie son fils Richard blessé à la suite d’un combat entre Crane rouge et Captain america.

Spider-man agonisant reçoit l’aide de son ami le Docteur Connors qui lui fabrique une machine montée sur son lance toile afin de récupérer son énergie vitale.

Après une passionnante course contre la montre, Spider parvient à survivre et affronte la colère d’un Caïd déchainé par la mort de son fils.

Cette lutte acharnée se clôt par la disparition du Caïd dans les eaux du port.

La tension est maintenue par une formidable aventure autour de Stegron, très agressif homme dinosaure désireux de ranimer les dinosaures pour permettre le règne des reptiles sur l’humanité.

Stegron kidnappe le fils du Docteur Connors pour qu’il améliore sa machine à régénérer les reptiles morts, ce qui l’oblige à se transformer en Lézard.

L’affrontement un soir de Noel, entre Stegron et le Lézard avec Spider-man en arbitre tentant d’arrêter une horde de dinosaures lâchée sur New-York est un sommet qui se solde par une mort misérable de Stegron, dont le métabolisme de reptile ne supporte par le froid et la neige.

Puis l’abominable Jonah Jameson utilise un nouveau robot spidericide pour tenter vaincre son pire ennemi.

Mais les plans de Jameson rencontrent comme obstacle Feu Follet, mystérieux criminel composé de lumière pure et contraint par le scientifique Jonas Harrow à éliminer Spider-man pour sauver sa propre vie.

Le principe de l’affrontement en triangle est donc repris avec brio par Lein et Andru dans le cadre fantastique de la patinoire de Washington Square.

La mort de Feu Follet assassiné par Harrow alors qu’il se refusait à achever Spider-man est une douloureuse tragédie auprès de laquelle la menace du Docteur Faustus, pale sosie illusionniste du Caïd, fait triste figure.

Puis Marv Wolfman et Sal Buscema prennent la suite, avec une enquête policière digne d’Agatha Christie ou Nova fait équipe avec Spidey pour trouver l’identité de Photon criminel masqué ayant tué son oncle.

Malgré la sympathie qu’inspire le personnage de bolide extraterrestre de Nova, l’épisode se montre guère passionnant avec un criminel bien médiocre.

Bill Mantlo et Don Perlin prennent la relève pour une histoire ridicule ou Spider-man affronte des hommes de main habillés d’exo squelettes en forme d’araignée et payés pour faire toucher à un réalisateurde cinéma une juteuse assurance.

Scott Edelman et Jon Romita Jr ne font pas mieux avec une histoire de faux braquage démasqué par Spider-man avant que le retour de la paire Wein-Andru parvienne enfin à redonner un peu de prestige aux aventures du monte en l’air qui affronte l’homme de métal, criminel torturé dévoré par une horrible mutation portant son corps à la température d’un métal chauffé à blanc.

Désespéré et trop puissant pour Spidey, l’Homme de métal meurt après avoir pris en otage sa nièce Liz Allen, fiancé d’Harry Osborn.

La dernière aventure, assez relevée remet en scène le rugueux Punisseur qui s’allie à Spider-man pour lutter contre Hitman, mercenaire ayant un contrat pour éliminer Jonah Jameson.

Le final en haut de la statue de la liberté se soldant par la mort du tueur à gage uni par un lien fort au Punisseur est une grande réussite au suspens haletant.

En conclusion , « Spider-man, l’intégrale 1977 » ne brille qu’exclusivement que par l’association composée de Len Wein et Ross Andru qui savent créer de formidables histoires dotées des personnages complexes et torturés (Feu Follet, l’Homme de métal ) dans de formidables décors mettant en valeur la ville de New York.

Le duo raffolent des histoires en triangle ou Spider-man reçoit doit gérer deux adversaires ou un allié face à un ennemi bien établi.

A ce titre, on peut considérer les épisodes Feu Follet-Jameson et Stegron-Lézard comme deux des plus grands chef d’œuvre des aventures de l’homme araignée.

La fin de l’année 1977 est donc un très grand cru malheureusement gâché par l’intervention d’autres duo de scénaristes-dessinateurs beaucoup moins talentueux.

Mais ne boudons pas notre plaisir, cette intégrale souvent magique se déguste sans modération.

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