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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 22:19

Spider_man_1977.jpg3

 

Poursuite des aventures de Spider-man avec « Spider-man, l’intégrale 1977 »  avec la même pléiade de scénaristes et de dessinateurs.

Avec Len Wein au scenario et Ross Andru au dessin, les aventures de l’homme araignée commencent très fort par avec son kidnapping par le légendaire patron du la pègre New-Yorkaise le  Caïd au corps d'obése.

Aidé d’une machine infernale, le Caïd draine l’énergie vitale de Spider-man pour ramener à la vie son fils Richard blessé à la suite d’un combat entre Crane rouge et Captain america.

Spider-man agonisant reçoit l’aide de son ami le Docteur Connors qui lui fabrique une machine montée sur son lance toile afin de récupérer son énergie vitale.

Après une passionnante course contre la montre, Spider parvient à survivre et affronte la colère d’un Caïd déchainé par la mort de son fils.

Cette lutte acharnée se clôt par la disparition du Caïd dans les eaux du port.

La tension est maintenue par une formidable aventure autour de Stegron, très agressif homme dinosaure désireux de ranimer les dinosaures pour permettre le règne des reptiles sur l’humanité.

Stegron kidnappe le fils du Docteur Connors pour qu’il améliore sa machine à régénérer les reptiles morts, ce qui l’oblige à se transformer en Lézard.

L’affrontement un soir de Noel, entre Stegron et le Lézard avec Spider-man en arbitre tentant d’arrêter une horde de dinosaures lâchée sur New-York est un sommet qui se solde par une mort misérable de Stegron, dont le métabolisme de reptile ne supporte par le froid et la neige.

Puis l’abominable Jonah Jameson utilise un nouveau robot spidericide pour tenter vaincre son pire ennemi.

Mais les plans de Jameson rencontrent comme obstacle Feu Follet, mystérieux criminel composé de lumière pure et contraint par le scientifique Jonas Harrow à éliminer Spider-man pour sauver sa propre vie.

Le principe de l’affrontement en triangle est donc repris avec brio par Lein et Andru dans le cadre fantastique de la patinoire de Washington Square.

La mort de Feu Follet assassiné par Harrow alors qu’il se refusait à achever Spider-man est une douloureuse tragédie auprès de laquelle la menace du Docteur Faustus, pale sosie illusionniste du Caïd, fait triste figure.

Puis Marv Wolfman et Sal Buscema prennent la suite, avec une enquête policière digne d’Agatha Christie ou Nova fait équipe avec Spidey pour trouver l’identité de Photon criminel masqué ayant tué son oncle.

Malgré la sympathie qu’inspire le personnage de bolide extraterrestre de Nova, l’épisode se montre guère passionnant avec un criminel bien médiocre.

Bill Mantlo et Don Perlin prennent la relève pour une histoire ridicule ou Spider-man affronte des hommes de main habillés d’exo squelettes en forme d’araignée et payés pour faire toucher à un réalisateurde cinéma une juteuse assurance.

Scott Edelman et Jon Romita Jr ne font pas mieux avec une histoire de faux braquage démasqué par Spider-man avant que le retour de la paire Wein-Andru parvienne enfin à redonner un peu de prestige aux aventures du monte en l’air qui affronte l’homme de métal, criminel torturé dévoré par une horrible mutation portant son corps à la température d’un métal chauffé à blanc.

Désespéré et trop puissant pour Spidey, l’Homme de métal meurt après avoir pris en otage sa nièce Liz Allen, fiancé d’Harry Osborn.

La dernière aventure, assez relevée remet en scène le rugueux Punisseur qui s’allie à Spider-man pour lutter contre Hitman, mercenaire ayant un contrat pour éliminer Jonah Jameson.

Le final en haut de la statue de la liberté se soldant par la mort du tueur à gage uni par un lien fort au Punisseur est une grande réussite au suspens haletant.

En conclusion , « Spider-man, l’intégrale 1977 » ne brille qu’exclusivement que par l’association composée de Len Wein et Ross Andru qui savent créer de formidables histoires dotées des personnages complexes et torturés (Feu Follet, l’Homme de métal ) dans de formidables décors mettant en valeur la ville de New York.

Le duo raffolent des histoires en triangle ou Spider-man reçoit doit gérer deux adversaires ou un allié face à un ennemi bien établi.

A ce titre, on peut considérer les épisodes Feu Follet-Jameson et Stegron-Lézard comme deux des plus grands chef d’œuvre des aventures de l’homme araignée.

La fin de l’année 1977 est donc un très grand cru malheureusement gâché par l’intervention d’autres duo de scénaristes-dessinateurs beaucoup moins talentueux.

Mais ne boudons pas notre plaisir, cette intégrale souvent magique se déguste sans modération.

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