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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 20:38

Un comics nouveau avec « Marvel heroes n°6, les chasseurs ».

Sorti en 2008, ce « Marvel heroes n°6, les chasseurs » commence par une aventure épique des Vengeurs de Brian Michael Bendis (scénario) et Frank Cho (dessins) pour montrer la folle équipée de Arès à l’intérieur du corps de Tony Stark dont la partie machine a été infiltré par un redoutable avatar féminin d’Ultron.

Guidé par les connaissances scientifiques de l’Homme-fourmi, le dieu olympien réduit en format miniature affronte fièrement les défenses technologiques de l’organisme robotique d’ Ultron.

L’attaque éclair de Sentry contre Ultron vient bouleverser la donne et mettre en péril le plan de sauvetage de Stark.

Ralenti par Wonder-man puis Miss Marvel, Sentry n’arrive pas à détruire Ultron et permet à Arès d’arriver jusqu’à son unité centrale pour lui inoculer le virus salvateur.

Ultron détruit, Stark est finalement tiré d’affaires, Sentry réalise que sa femme Lindy est encore en vie ce qui apaise finalement sa colère.

Wonder-man met les choses au point avec Miss Marvel avec qui il entretient un début de relation, définissant les rôles de chacun au sein de l’équipe.

L’histoire se termine sur l’arrivée de Spider-woman avec dans ses bras une skrull habillée comme Elektra.

Place ensuite à Greg Pak (scénario) et Gary Frank (dessins) pour montrer la revanche de Hulk après la destruction de Sakaar sa planète d’adoption et la mort de sa femme Caiera enceinte.

Avec les liés en guerre (Korg, Miek, Elloe, Brood, Hiroim) ses compagnons d’armes extra-terrestres, Hulk descend sur terre et se heurte à Iron-man à New-York tandis que Hercule, Angel, Namora… qui ont pris sous leur protection le jeune génie scientifique Amadeus Cho, cherchent sans succès une terre d’accueil pour lui auprès du Prince des mers.

Amadeus qui a prit en sympathie le géant vert tente de l’amadouer mais sa rage est telle que Hercule doit s’interposer pour encaisser des coups d’une violence inouïe que seul un dieu pourrait supporter.

Dans une autre aventure dessinée par Carlos Ferreira sur un scénario de Frank Tieri, une super équipe appelée l’Escadron gamma se reconstitue dans un laboratoire de l’AIM en Amérique du Sud, avec Griffon, Prodige, Mess et Monsieur Gidéon et un Hulk gris au service du général Ryker mis sous surveillance par le S.H.I.E.L.D.

On termine par retour une variation de la destruction de Sakaar concoctée par Greg Pak sur des dessins de Leonardo Kirk, dans laquelle ce n’est pas Caiera mais Hulk qui trouve la mort, sa compagne prenant la relève de la vengeance avec les liés en guerre.

Usant de l’ancienne force au niveau maximum, Caiera reconstitue Sakaar et lance une attaque d’une puissance inouïe contre la Terre.

En manipulant le pouvoir sonore de Flèche noire réduit à l’esclavage, Caiera anéantit Sentry et le Docteur Strange et tue personnellement Iron-man et Mister Fantastic.

Les autres super héros sont rapidement balayés ou réduit en esclavage à l’aide des disques de contrôle implantés dans leur corps et vingt ans après, Caiera qui règne sur Terre avec son fils, fait ériger une immense statue à l’effigie de Hulk…

En conclusion, « Marvel heroes n°6, les chasseurs » est au final plutôt inégal et décousu.

Le plus intéressant reste sans nul doute les aventures de Hulk scénarisé par le brillant Pak, qui exploite à merveille l’univers de Planet/World War Hulk pour proposer des histoires simples mais puissantes dans lesquelles Hulk plus puissant que jamais ou sa propre femmes, reviennent ivres de vengeance ravager notre bonne vieille Terre.

Pour le reste, les Vengeurs patinent en ressassant une histoire de ce brave Ultron devenu une femme quand à l’Escadron gamma, ce spin off tournant autour du géant vert a encore tout à prouver pour se forger sa propre identité.

Un peu décevant au final tout comme le faux combat entre Hulk et un Hercule se laissant dérouiller pour la bonne cause…

Marvel heroes n°6 (Brian Michael Bendis, Frank Cho, Greg Pak, Gary Frank, Frank Tieri, Carlos Ferreira, Leonardo Kirk)
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14 juillet 2015 2 14 /07 /juillet /2015 10:58

On reste dans le monde du comics avec « Marvel icons hors série n°14, jusqu’au bout » de Paul Jenkins (scénario) et Paul Gulacy (dessins).

Sorti en 2007, « Marvel icons hors série n°14, jusqu’au bout » est entièrement dédié au personnage de Penance, ex Speedball (Robbie Baldwin), seul survivant d’une terrible catastrophe ayant abouti à la mort de 600 personnes à Stamford suite à une intervention ratée des New warriors pour maitriser le redoutable criminel explosif Nitro.

Vivant comme un fugitif en cavale, Robbie se sait traqué et ne vit que dans le désir obsessionnel de retrouver Nitro détenu par le Docteur Fatalis en Latverie après que le Prince des mers lui ait remis, afin de le tuer.

Armure doté de pointes, crane rasé, boucles d’oreilles, piercings et ouvrages sur le sado masochisme, Robbie déroute par son obsession des séries de chiffres, Norman Osborn nouvel homme fort du gouvernement américain chargé de le surveiller et de découvrir ses véritables intentions.

Sous l’aspect de Penance, super héros casqué capable sous l'effet de la douleur de produire d’incroyables rafales d’énergie cinétique, Robbie profite d’une mission des Thunderbolts (Moonstone, Swordsman, Venom) pour récupérer les codes d’accès aux missiles nucléaires dérobés par Fatalis.

Devant l’urgence de la situation, Osborn fait appel à Iron-man entré au service du gouvernement après la guerre civile entre super héros.

Mais Penance montre plutôt de l’intérêt pour Robot master, un ex criminel repenti protégé par le S.H.I.E.L.D pénètre ses systèmes de sécurité, se défait de ses robots gardiens et contraint le vieux cyborg a lui fournir le moyen d’activer les codes des missiles nucléaires pointés sur la Latvérie.

Penance se rend dans le Vermont et se heurte à Wolverine qui garde la base.

Fidèle à sa réputation, le teigneux mutant griffu refuse de céder et tente même de raisonner la vengeance de son adversaire, mais la puissance électrique de Penance est telle que même Wolverine ne peut le vaincre.

Arrivés à la rescousse, les Thunderbolts trouvent une base vide et des codes non activés.

Ils comprennent alors que Penance les a berné : il ne souhaitait pas détruire la Latvérie mais s’y rendre à bord du Faucon, leur avion high tech qu’il leur a dérobé.

Mis au courant de la situation par Red Richards, Fatalis refuse les excuses des Etats-Unis et se prépare à l’affrontement sur son sol.

Devant ses hommes décimés par le pouvoir sans égal de Penance, il décide d’affronter seul la menace.

Energie pure contre technologie, Fatalis triomphe in extremis de son redoutable adversaire, mais le combat provoque une surcharge des circuits de régulation du cœur nucléaire sur lequel Fatalis travaille dans le plus grand secret.

Redoutant la crise politique et une attaque des USA, Fatalis capitule et livre Nitro à Penance en échange de son départ.

Mais Nitro, libéré reste dangereux et fait exploser Penance à sa propre demande.

De manière incroyable, Penance résiste au pouvoir de Nitro et encaisse deux terribles explosions sans dommage sérieux.

Il prend alors une revanche cruel sur le criminel, le tabassant en énumérant les noms des victimes innocentes de la catastrophe de Stamford avant de le mettre dans son armure remplie de pointes et de le faire crasher à bord du Faucon.

Nitro survit miraculeusement mais demeure atrocement blessé/mutilé.

De son coté, Robbie est récupéré en pleine mer par Wolverine et se fond dans la vie civile, l’esprit apaisé après l’annonce de la création d’un mémorial aux victimes à Stamford.

En conclusion, « Marvel icons hors série n°14, jusqu’au bout » est le récit d’une vengeance inexpugnable inscrite dans le cœur et l’âme d’un super héros, autrefois plutôt léger et amusant en tant que Speedball, mais devenu une véritable machine à détruire torturée et SM sous les traits de Penance.

Transformation et ton radicaux donc dans ce comic particulièrement sombre et violent.

Le dessin de Gulacy est impeccable, peut être un peu trop propre mais rend hommage à de spectaculaires combat mettant aux prises Wolverine, Fatalis et Nitro face au super héros vengeur…

Contemporain, sans concession, efficace à défaut d’être inoubliable.

Marvel icons hors série n°14, jusqu'au bout (Paul Jenkins, Paul Gulacy)
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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 18:53

En 2013, sort « Kick ass 2 » de Jeff Wadlow soit trois ans après le premier succès de Matthew Vaughn.

On retrouve ici le toujours jeune Dave Lisewsky (Aaron Taylor Johnson), au physique particulièrement étoffé (merci les stéroïdes fournis aux jeunes acteurs), qui en l’absence de coéquipier digne de ce nom a raccroché son costume de justicier au rabais pour mener une vie d’étudiant plus rangée.

Mais Dave ignore que son exemple a crée des émules à New-York et que bon nombre d’adolescents se rêvent aussi en justiciers des rues tel le pittoresque Dr Gravity (Donald Faison), qui l’approche par le biais des réseaux sociaux.

Après une sévère baston de rue ou Gravity et sa fausse batte anti gravité sauve la mise à un Kick ass en fâcheuse posture face à deux voyous déterminés, les deux garçons sympathisent…

Mais Dave rêve de faire équipe avec Mindy Mc Ready alias Hit-girl (Choe Moretz), collégienne de 15 ans qui sèche les courts pour s’entrainer sans relâche dans un local aménagé afin de perpétrer l’exemple de son père Big daddy (Nicolas Cage) tué en pleine action.

A force de persévérance, Dave parvient à décrocher une période de formation avec la jeune tigresse et encaisse de sévères raclées tant la maitrise des sports de combat de sa partenaire est impressionnante.

Malgré cet entrainement sérieux, Dave se fait tout de même copieusement frapper dans une ruelle par quatre voleurs armés de couteaux et barres de fer.

Hit-girl doit alors intervenir, blessant au pied un des voleurs et mettant en fuite les deux autres, mais cet incident attire l’attention de son tuteur l’inspecteur Marcus Williams (Morris Chestnut) qui la prend en flagrant délit de séchage de cours.

La riposte est terrible et Mindy est obligée de remiser son costume de Hit-girl au vestiaire et retourner au collège subir les pires vexations des filles de son âge emmenées par la redoutable pimbèche Katie Deauxema (Lyndsy Fonseca).

Tandis que Mindy subit vexations sur vexations, Chris d’Amico (Christopher Mintz-Plasse) le fils de d’Amico (Mark Strong) tué au cours d’un combat face à Kick ass, tue sa mère, hérite de toute son immense fortune et décide de se venger en embrassant la carrière de super criminel sous le nom de Mother fucker.

Flanqué de son fidèle Javier (John Leguizamo), Chris emprunte les costumes de maitresse sado maso de sa mère, se tourne la tête après le braquage d’une épicerie.

Usant de son argent, le Mother fucker embauche des champions de free fight comme Chuck Liddell pour s’endurcir et constitue une véritable équipe de super criminels composée de Tumeur (Andy Nyman) un petit bagarreur teigneux, Mother Russia (Olga Kurkulina) catcheuse russe au physique de Dolph Lundgren, Black death (Daniel Kaluuya) l’un de ses sparrings partner habillé en ridicule Predator et Genghis carnage (Tom Wu) un ex mafieux asiatique. De son coté, Kick-ass ne reste pas inactif et pallie l’absence de Hit-girl en rejoignant par l’intermédiaire de Dr Gravity une autre équipe de super héros : Justice for ever.

Dirigée par Stars and stripes (Jim Carrey), un vieux colonel bourru armé d’un berger allemand nommé Eisenhower, l’équipe intègre la sexy Night bitch (Lindy Booth), Battle guy (Clark Duke) un ridicule joufflu ersatz en plastique de Captain america, un couple inspiré par la disparition de leur fils, Mr (Steven Mackintosh) et Mrs Tommy (Monica Dolan) et Insect man (Robert Ems) un homosexuel révolté.

Ensemble, Justice for ever fait parler d’elle après une spectaculaire descente chez des mafieux asiatiques trafiquants de jeunes femmes.

L’opération est une réussite en raison de la maitrise de Stars and stripes, la férocité de son chien qui mord férocement les testicules du patron pour le faire plier.

Mais Stars and stripes ne jouit pas longtemps de son triomphe puisque Mother fucker et sa bande le prennent par surprise, le tuant et le décapitant après avoir saccagé le QG de Justice for ever.

Mother fucker ne s’arrête pas là, découvre la double identité de Night bitch devenue la petite copine de Kick ass, la traque chez elle et l’envoie à l’hôpital.

A cette occasion Mother Russia révèle toute l’étendue de sa dangerosité en tuant/blessant à elle seule dix policiers dans une scène de massacre délirante.

La réaction de la police est terrible et conduit à l’arrestation de Mr Lisewsky (Garret M Brown), pris à tort pour Kick-ass.

Toujours plus vicieux, Mother fucker aidé par Ass kicker un super héros refoulé de Justice for ever, envoie deux tueurs liquider le vieil homme en prison pour faire souffrir son ennemi juré.

Aidé de Hit girl, qui a réussit à reprendre le dessus sur ses tourmenteuses du collège et des autres membres de Justice for ever, Kick-ass capture la Tumeur qui lui livre l’adresse de son patron et débarque dans le club de Mother fucker ou se trouve une armée du crime prête à mettre à sac New-York.

Le combat est âpre et confus mais Hit-girl parvient à vaincre le monolithe Mother Russia en s’injectant un shoot d’adrénaline pur tandis que Kick-ass domine Mother fucker qui tombe dans une cuve pour être dévoré par son propre requin.

Sans leur leader, les autres criminels ne tardent pas à capituler ou s’enfuir…

Apaisé, Kick-ass renonce pourtant à sa carrière de justicier masqué qui a couté trop de vies humaines autour de lui, dont celle, précieuse de son père qui désapprouvait ce mode de vie coupé des réalités.

En conclusion, encore plus déjanté que le premier volume, « Kick ass n°2 » surprend par son ton délirant et parodique du monde de ces super héros au rabais, ayant pour seuls arguments des costumes ridicules, une vague expérience du combat de rue et des armes non létales à peine améliorées.

Le coté trash du premier opus est certes présent, avec son haut degré de violence mais est contre balancé par le cabotinage d’acteurs lâchés en roue libre.

A la fois, divertissant, fun, ambigu et hardcore, « Kick-ass 2 » se nourrit de ses propres ambigüités pour se démarquer franchement des productions habituelles de super héros.

Et si le second opus sans Nicolas Cage mais avec Jim Carrey avait suffi a inverser la première (mauvaise) impression du premier ? Dommage que le succès commercial n'ait pas été à la hauteur.

Kick ass 2 (Jeff Wadlow)
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12 juillet 2015 7 12 /07 /juillet /2015 08:27

Impossible de sortir réellement de l’univers comics cet été, aussi voici « Marvel heroes hors série n°1, Submariner » de Matt Cherniss/Peter Johnson (scénario) et Phil Briones (dessins).

Sorti en 2008, cet hors série assez alléchant montrant un Namor au physique de nageur athlétique regagner son royaume sous marin sur fond de ville en flammes, se place dans le cadre d’une violente attaque terroriste sur le sol américain dans laquelle on péri 900 personnes.

Chargé de l’enquête en sa qualité d’agent gouvernemental post Civil war, Iron-man ne tarde pas à trouver des preuves de l’implication d’Atlantes dans l’attentat et ne tarde pas à contacter son vieil ami/ennemi, Namor qui provoque une réunion de crise dans son royaume sous marin d’Atlantis.

Le souverain qui détient toujours le criminel Nitro, dont le pouvoir explosif a déjà permis de dommages équivalent, comprend qu’un complot d’Atlantes dissident à vu le jour et qu’une des cellules infiltrés aux Etats-Unis qu’il a soigneusement mise en place s’est rebellée contre son autorité.

Pire, Namor déjoue un attentat en tuant Timoran, membre de son entourage proche, qui adhérait à des idées beaucoup plus radicales que lui vis-à-vis de la politique à adopter vis-à-vis du monde de la surface.

Poussé par les généraux, Iron-man déploie une petite armée sous marine du S.H.I.E.L.D pour menacer Atlantis ce qui obliger Namor a charger son ami le général Argos tandis qu’il tente (et réussit) une percée vers le monde de la surface après avoir écarté sans ménagement son rival en armure, réputé inférieur sous l’eau.

Cet échec force les généreux à employer Venom comme tueur gouvernemental afin de traquer et tuer Namor qui se rend chez les X-men pour bénéficier des pouvoirs télépathiques de Charles Xavier afin de localiser la cellule terroriste.

Il se heurte dans sa quête à Wolverine, garde du corps du professeur X, qui défend avec acharnement le mentor dans un combat aussi âpre que spectaculaire dans lequel la puissance physique écrasante et la relative invulnérabilité du Prince des mer finissent par faire la différence face au teigneux mutant griffu.

Une fois parvenu à ses fins, Namor localise les terroristes à Seattle et s’y rend immédiatement après avoir détruit aisément au passage deux robots sentinelles qui tentaient de l’arrêter.

Il est ralenti entre temps par Venom qui utilise un pistolet à nano technologie pour infecter le système respiratoire de son adversaire et le paralyser.

A terre et vulnérable, Namor est une proie facile pour le monstre colossal et effrayant qui le torture et le mutile en lui arrachant une partie de ses ailes.

Alors qu’on pense qu’il va être tué, Namor se ressaisit, son métabolisme atlante permettant de surmonter les effets de l’arme, détruit le pistolet puis écrase Venom en lui rendant la pareille en arrachant sa langue.

Blessé et soigné par Jane Richard des 4 Fantastiques, Namor parvient finalement à reprendre difficilement son vol pour Seattle, ou la cellule terroriste atlante continue ses actions en installant un système privant d’air les employés d’un building.

Alors qu’a Atlantis, Argos et ses hommes, en sous effectif défendent désespérément la souveraineté de Namor face aux rebelles menés par Zoran, Namor tombe finalement sur le trio de terroristes mené par son fils Kamar, rendu fou par le fait qu’il ne l’ait jamais reconnu.

Namor est contraint de lutter face à ses Atlantes aux pouvoirs étendus, tuant Arath, capable d’absorber le pouvoir des autres ce qui lui a permis de raser la ville du Dakota en prenant celui de Nitro puis assommant un autre Atlante à la force surhumaine.

Après avoir raisonné Kamar et démantelé la cellule, Namor peut donc revenir à Atlantis secourir ses hommes, tuer Zoran et restaurer ainsi son indiscutable pouvoir de roi.

Mais cet évènement pousse Namor à de profondes réflexions sur l’avenir de son peuple.

Lassé de devoir se justifier et de songer à se protéger face à une attaque imminente du S.H.I.E.L.D, Namor prend la décision radicale de déclencher un exode à travers des tunnels sous marins, afin de s’intégrer au monde de la surface afin de passer inaperçu et d’éviter les persécutions.

Cette décision incroyable aboutit à la destruction d’Atlantis en mettant le pouvoir de Nitro en surrégime avec Kamar enchainé au trône, sensé symbolisé la mort du Prince des mers.

L’histoire s’arrête après la destruction d’Atlantis, alors que Namor rejoint la Latvérie ou Fatalis en personne l’accueille à bras ouverts et que Iron-man appuyé par la science de Mr Fantastic, réalise que le Prince des mers n’est pas mort, mais en fuite comme tout son peuple…

En conclusion, Marvel heroes hors série n°1, Submariner » est une superbe aventure excitante et inventive, magnifiquement maitrisée de A à Z par Cherniss et Johnson.

On y découvre un Prince des mers fidèle à lui-même, personnage ambigu plus proche du despote éclairé à tendance tyrannique sous pression, que du gentil héros made in USA.

Soucieux de ses responsabilités de dirigeant, Namor prend toutes les mesures pour faire la lumière sur les accusations de terrorisme contre lui, rétablir l’ordre en écrasant une rébellion, châtiant les sévèrement les traitres, mais surtout proposant une nouvelle et radicale orientation du mode de vie des Atlantes en provoquant un exode vers la surface.

On trouve donc en Namor la dimension d’un leader, d’un homme politique capable de cynisme lorsqu’il manipule Nitro et exécute froidement son propre fils pour servir ses intérêts propres.

Lorsqu’en plus de ce scénario brillant, les auteurs nous servent plusieurs matchs spectaculaires face à Wolverine, Venom, quelques Atlantes surboostés et un Iron-man en petite forme et que le style puissant, élégant et coloré de Briones est de la partie, le lecteur ne peut que crier à la perfection !

De là à prendre un abonnement à la piscine municipale pour se sculpter un corps d’homme poisson digne de Florent Manaudou ?

 Marvel heroes hors série n°1, Submariner (Matt Cherniss,Peter Johnson, Phil Briones)
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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 20:33

Poursuite du cycle comics avec « Batman : secrets » de Sam Kieth (scénario/dessins).

Sorti en 2007, « Batman : secrets » reprend la trame classique de la dualité entre Batman et Joker pour montrer que le célèbre psychopathe a été une nouvelle fois libéré après avoir été jugé comme réinserable dans la société.

Faisant amende honorable, le Joker multiplie les émissions télévisées pour communiquer sur un livre qu’il a écrit au titre de thérapie.

Mais derrière cette stratégie se terrent les bas instincts du prédateur qui enlève Déborah Parisi, la présidente du comité de probation qui l'a jugé apte à sortir de prison et l’assassine sauvagement sous les yeux effarés et impuissants de Batman.

Lors de l’explication musclée qui en découle, Batman est photographié par un couple de voisins qui a pour idée d’envoyer à la télévision un cliché compromettant donnant l’impression qu’il agresse le malheureux Joker.

Mooley un patron de presse influent, de surcroit ami d’enfance de Bruce Wayne, subit la pression du Joker, qui sait visiblement qu’il a construit sa renommée de journaliste sur un mensonge et finit par diffuser le cliché accusateur.

Le Joker exploite intelligemment la situation et élimine sans remord le couple, en tentant de plus une odieuse mise en scène ou sa maitresse Terry Ammons, l’assistante de Parisi, se déguise grossièrement en Batman pour faire croire à de nouveaux meurtres du justicier masqué.

Tombée sous le charme du Joker, Ammons qui ignore ses capacités quasi surnaturelles de manipulation, n’a pas hésité à tout plaquer pour lui et à lui livrer sa chef.

Mais cette fois la manipulation du Joker, bien trop grossière ne trompe personne, ce qui pousse le psychopathe à aller plus loin en tabassant Ammons à coup de barre de fer et après avoir été légèrement tabassé préalablement.

Batman ne tombe pas dans cette nouvelle provocation et entreprend un face à face intense avec son ennemi en refusant tomber dans ses redoutables jeux psychologiques.

Finalement ébranlée par l’inconstance de son compagnon et par sa terrible violence l’ayant conduit à un séjour à l’hôpital, Ammons se rebelle contre le Joker, le braque et le trahit en fournissant à Batman des preuves de son implication dans le meurtre du couple de voyeurs.

Requinqué par cette preuve, Batman intervient juste à temps pour empêcher le Joker de torturer et tuer Mooley et Ammons dans une étrange mise en scène sur fond d’alunissage.

Une fois le Joker neutralisé, Batman pratique un troc de secrets avec lui, comprenant qu’il a tué Parisi car elle l’avait vu à nu et vulnérable, et lui donnant en échange une information en apparence sans valeur : la mort d’un canard sauvage tué enfant avec Mooley.

C’est donc un Joker torturé psychologiquement que Batman livre aux autorités, obtenant une grâce pour Ammons en raison de son retournement et de son statut de victime des effets pervers du Joker.

Le récit se termine en montrant un Mooley soulagé d’avoir avoué face à la caméra le mensonge qui lui a valu le prix Pulitzer.

En conclusion, « Batman : secrets » a comme un gout de déjà vu en surfant sur les rapports étroits et presque fusionnels entre le héros et son ennemi, le fascinant Joker aux personnalités multiples, passé maitre dans l’art du chantage et de la manipulation.

Si l’originalité n’est donc pas la qualité première du récit de Keith, on appréciera en revanche la critique acerbe des médias centrés sur l’information en temps réel et par le gout du sensationnel, sans travail critique ou analyse suffisante vis-à-vis du sujet traité.

Autre qualité non négligeable de l’œuvre, le graphisme à la fois sombre et créatif avec une succession de motifs visant à souligner les délires schizophréniques d’un des criminels les plus fascinant de DC comics.

Appréciable sans doute à défaut d’être génialement novateur.

Batman : secrets (Sam Kieth)
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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 15:43

Le monde foisonnant des comics continue d’étonner par sa production impressionnante avec « Captain america, l’hiver meurtrier ».

Sorti en 2006, « Captain america, l’hiver meurtrier » d’Ed Brubaker (scénario), Steve Epting et Mike Perkins (dessins) est un ouvrage ambitieux mettant en scène l’affreux mercenaire Crossbones qui après avoir capturé Synthia Schmidt, la fille cachée de Crane rouge, la conditionne mentalement pour en faire une tueuse sans pitié avec laquelle s’associer.

A force de coups et de torture, Crossbones parvient à ses fins en réveillant son passé douloureux, élevée par une mère adoratrice du super criminel nazi, l’ayant éduqué suivant des principes d’une grande dureté/cruauté.

Devenue Sin, amante et partenaire de Crossbones, elle participe à de sanglants braquages aux Etats-Unis qui finissent par éveiller l’attention du S.H.I.E.L.D.

Appelé à la rescousse Captain america se rend à bord de la voiture volante de Sharon Carter dans la ville de Pilsburg, lieu des braquages et tombe des nues en découvrant que l’A.I.M qui a établi un de leurs laboratoires en sous sol, réclame son aide pour faire face au duo qui leur a dérobé leur matériel.

Mais même avec les commandos du S.H.I.E.L.D en soutien, déloger Crossbones, Sin et des robots cyborgs Modoc défensifs de l’A.I.M s’avère particulièrement difficile et le mystère reste entier lorsque le duo se volatilise après enlevé un des agents du S.H.I.E.L.D.

Torturé, l’agent en question avoue avant de mourir révèle nom du tueur de Crane rouge, le général Aleksander Lukin qui dirige l’entreprise Kronas, richissime entreprise pétrolière ayant racheté la puissante Roxxon oïl.

Sans plus d’explication, le lecteur se trouve avec une aventure venue de nulle part intercalée par les auteurs, qui montre à travers un flash back, Captain america et son coéquipier Bucky Barnes se rendre en Allemagne en 1944 pour à la tête d’un commando de parachutistes commandé par Nick Fury, empêcher Crane rouge d’utiliser un robot destructeur géant dérobé à un scientifique allemand Von Eisen.

Sur un schéma ultra classique, Captain dézingue le robot géant tandis que les Howling commandos dérouillent du nazi à tour de bras.

Dans le présent, Lukin qui semble abriter l’esprit de Crane rouge, recrute un voyou néo nazi, Max Lohmer pour créer une race de Master men, les super criminels nazi capables de rivaliser avec les qualités physiques exceptionnelles de Captain.

A Londres, Cap retrouve ses amis Spitfire et Union Jack pour une inspection sur un cargo de Kronas mais se heurtent à Master man et ses gorilles aux capacités surboostées par traitement scientifique.

L’affrontement se solde par l’explosion du cargo et une embarrassante histoire pour Cap et Union Jack vis-à-vis de l’opinion publique car accusés par Kronas d’attentats.

De leur coté, Crossbones et Sin ne demeurent pas inactifs et entreprennent de faire exploser le building de Kronas en plein cœur de Londres pour venger la mort de Crane rouge, ce qui les rapproche de leur mentor qui vise lui à faire s’écraser un zeppelin sur la tour du milliardaire.

A la tete du zeppelin, Master man trouve Captain, Spitfire, Union Jack et Sharon sur leur chemin et une gigantesque lutte éclate dans le ciel de Londres à l’intérieur de l'appareil utilisé pour heurter la tour dans laquelle Lukin reçoit ses invités avec en apparence un flegme à toute épreuve.

Cap parvient à repousser Master man et a détourner le zeppelin sans voir que Crossbones et Sin ont eux même lâché un avion bourré d’explosif sur la tour.

C’est alors que Lukin réveille sa botte secrète et sous l’influence de Crane rouge active un colossal robot appelé le Dormeur qui jaillit des sous sols londoniens.

Un nouveau coup de théâtre se produit avec l’arrivée de Bucky Barnes en mode soldat de l’hiver (bras robotisé) qui s’en prend directement au Dormeur.

Surclassé face à un adversaire aussi massif, Bucky reçoit l’aide de Captain tandis que Jack et Spitfire luttent avec Master man.

La rage aveugle de l’allemand est utilisé pour percer la carapace du Dormeur et permettre ainsi à Cap de placer une grenade dans son corps pour le faire exploser après l’avoir déséquilibré.

Bilan des courses, Bucky disparait avec son bras robotique réduit à néant, la résurrection du terroriste Crane rouge est visible de tous et Lukin se fait passer pour une victime mais est contraint de prendre sous son aile Crossbones et Sin.

En guise de dernière partie, Captain réputé persona non grata en pleine Civil war pour avoir refusé de se faire recenser et d’être placé sous l’autorité gouvernementale, est approché par son ancien amour Sharon Carter qui travaille toujours pour le compte du S.H.I.E.L.D.

Mais Sharon ne peut trahir son amant et l’aide à échapper aux autorités après une spectaculaire perquisition d’une base de l’Hydra.

Le couple reçoit une aide inespérée et indirect en la personne de Bucky Barnes, guidé à distance par Nick Fury entré lui aussi dans la clandestinité pour combattre la menace Lukin/Crane rouge qui a récupéré auprès de Fatalis un dispositif lui permettant de rendre à la vie le brillant esprit scientifique d’Arnim Zola.

Bucky utilise de précieux gadgets fournis par Fury pour déconnecter les armures des tueurs d’encapés, soldats en armures spécialement crées pour lutter contre les super héros et s’allie ensuite à Patriote, la Vision et Œil de Faucon d’attaquer une base de l’Hydra.

Pour finir, Bucky se sépare de ses temporaires alliés au cimetière pour se recueillir sur la tombe de Toro alias Human torch en compagnie du Prince des mers…

En conclusion, « Captain america, l’hiver meurtrier » recycle encore une fois les bonnes vieilles recettes en redonnant vie à Crane rouge, Arnim Zola et en réutilisant les biens pratiques organisations criminelles, les fanatiques de l’Hydra ou les plus scientifiques de l’A.I.M.

On rajoute un pseudo homme d’affaires/de paille pour moderniser, modernise un peu Bucky en lui donnant un look plus rebelle et un bras robotique et l’affaire semble emballée par le roublard Ed Brubaker, qui comble du comble appel même en soutien les légendes british Spitfire et Union Jack avant d’aller titiller les éternels Envahisseurs.

Rien de bien nouveau au final dans la simple transposition contemporaine à des histoires datant des années 40 et à vrai dire ce n’est pas le style sombre, froid et déshumanisé d’Epting qui viendra enlever le gout du réchauffé à cette plate aventure…

A réserver aux éternels nostalgiques donc des vieilles histoires de super héros remises au gout du jour pour former des ersatz fadasses.

Mais on peut se demander aujourd'hui ou sont les Stan Lee, Jim Starlin et Chris Claremont des années 2000 ?

Captain américa, l'hiver meurtrier (Ed Brubaker, Steve Epting, Mike Perkins)
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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 07:13

Fraichement sorti en 2012, voici « Wonder woman, chapitre 1, les liens du sang » qui revisite le mythe de DC comics sous la plume de Cliff Chiang et un scénario de Brian Azzarello.

L’histoire se situe dans de multiples villes du globe et Wonder woman (alias Diana Prince) est appelée au secours par une jeune femme de Virginie appelée Zola après avoir lutté pour défendre sa vie contre deux Centaures.

Wonder woman se téléporte sur place et affronte vaillamment les deux monstres, et parvient à les mettre en fuite en tranchant le bras du plus féminins des deux.

Elle découvre sur place Hermès le messager des dieux, grièvement blessé aux jambes et à l’abdomen pour avoir défendu Zola.

Wonder woman refuse d’abandonner sur place le dieu mourant et l’emmène en sécurité sur l’ile du paradis ainsi que Zola, mortelle enceinte de Zeus et donc sujette au courroux de sa femme jalouse, la déesse mère Héra.

Sur l’ile des Amazones, Wonder woman retrouve sa mère la reine Hippolyte doit relever le défi d’Aleka une robuste guerrière dont elle triomphe en duel singulier.

Pourtant les Amazones sont victime d’une attaque de grand envergure perpétrée par la déesse Eris, envoyée par sa mère Héra pour la venger.

Dotée de pouvoirs terrifiants qui poussent les guerrières à s’entre tuer et d’une taille de géante, Eris joue avec Wonder woman, lui révélant sa véritable origine, elle aussi fille de Zeus, ce que confirme Hippolyte séduite par l’une des nombreuses incarnations que revêt le père des dieux pour séduire les femmes.

Après avoir corrigé Aleka rivale évidente qui prétextait une corruption de l’ile pour expliquer la massacre des Amazones, Wonder woman quitte l’ile avec Zola, Hermès rétabli et Eris toujours versatile pour se rendre à Londres ou elle se détend devant un concert de heavy metal.

C’est donc Héra en personne qui se déplace sur l’ile du Paradis pour châtier Hippolyte en la changeant en statue de pierre.

Dans l’autre partie du globe, Apollon étonnant noirci tente de s’allier à son frère Arès pour prendre le pouvoir laissé vaquant par Zeus, disparu mystérieusement.

Les deux frères de Zeus ne sont pas les seuls à avoir des revendications puisque c’est Poséidon en personne qui surgit des flot à Londres sous l’aspect d’un gigantesque monstre marin pour revendiquer le pouvoir laissé par son frère.

Malgré sa force et son courage, Wonder woman a le dessous face au dieu des mers, aidé de surcroit par Hadès qui s’infiltre lui par les égouts et rencontre un homme mystérieux, Lennox, ancien militaire qui semble en savoir beaucoup sur cette histoire de conflit des dieux.

Repoussée par Poséidon, Wonder woman affronte de nouveaux les terribles Centaures d’Héra.

Le dénouement a lieu dans les égouts ou se trame une négociation entre les plus puissants dieux, Héra, Poséidon et Hadès.

Mais Wonder woman réagit vite, aidée par Lennox qui subtilise un parcelle des flammes d’Hadès pour envoyer Héra en enfer et lui échapper en profitant du bâton de voyageur d’Hermès.

Poséidon et Hadès menaçant quittent la scène mais Apollon surgit, ravissant de ses sombres tentacules la malheureuse Zola.

Suite au prochain numéro…

En conclusion, « Wonder woman, chapitre 1, les liens du sang » tente tant bien que mal de proposer une relecture des aventures de sirène musculeuse et sexy de DC comics sans réellement passionner.

La bonne vieille mythologie grecque est ici mise à contribution dans une histoire d’adultère et de rivalité divine…

Rien de bien nouveau donc du coté du scénario et grosse déception sur le style pauvre et enfantin d’Azarello qui nuit pour moi grandement au plaisir de la lecture.

On pourra donc passer sur cette pale resucée de l’héroïne amazone…

Wonder woman, chapitre 1, les liens du sang (Brian Azzarello, Cliff Chiang)
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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 19:12

On reste dans le monde fascinant du comics mais en passant de Marvel à Delcourt pour déguster « Les chroniques de Spawn n°3 » de Todd Mc Farlane/Brian Holguin (scénario) et Angel Medina (dessins).

Sorti en 2005, « Les chroniques de Spawn n°3 » montre l’embarra de la sorcière Nyx après qu’elle ait dérobé une partie du pouvoir de Spawn pour honorer un marché avec un mystérieux démon appelé N’zzezheaal.

Mais le dialogue tourne court lorsque Spawn est attaqué par le Rédempteur, un ange envoyé pour le tuer qui met en sécurité Nyx et engage un combat acharné.

Même diminué Spawn reste redoutable et mêlant force, ruse et instinct de survie parvient à triompher de son bourreau céleste, qu’il épargne malgré tout après lui avoir tranché les elles au moyen de son propre glaive rédempteur.

Laissée seule, Nyx cède à la pression de N’zzezheaal en réalité Maleboglia en personne qui sous l’aspect d’un homme en blanc, lui ravit son pouvoir magique pour prendre le dessus sur Spawn.

Très cruellement, Maleboglia capture Spawn et le torture, jouant avec les souvenirs douloureux de sa femme Wanda avant de les faire disparaitre à tout jamais.

Privé de ses attributs infernaux, Spawn est finalement relâché sous les traits d’Al Simmons et erre comme un vagabond sur les routes des États-Unis.

On change ensuite d’univers avec Marc Andreyko (scénario) et Scott Morse (dessins) pour découvrir avec plaisir les enquêtes de Sam Burke et Twitch Williams, les deux super flics intègres de Spawn, qui bénéficient eux aussi de leur propre série.

Après sa fille Lauren mystérieusement enlevé, Twitch perd son fils Max assassiné sous ses yeux.

Sam l’assiste sobrement dans son deuil comme la plupart de ses collègues policiers.

Perturbé, Twitch voit son ex petite amie le docteur K.C Rory pourtant morte lors de l’enterrement et reçoit ensuite un coup de fils anonyme particulièrement menaçant vis-à-vis de sa fille, laissant entrevoir comme mobile une vengeance personnelle.

Le policier vide ensuite son chargeur sur une voiture folle cherchant à l’écraser et découvre que K.C était encore au volant.

Le mystère s’épaissit…

En conclusion, avec de pareils artistes, « Les chroniques de Spawn n°3 » ne peut que séduire en proposant ni plus ni moins qu’un combat flamboyant entre un ange et un démon sous le regard calculateur du Diable en personne et prolonge le plaisir avec le duo de flics Laurel et Hardy prenant lors autonomie par rapport à la star crée par Mc Farlane.

Dessins puissants et étincelants de Medina, ambiance plus sombre et dépouillée du coté de Morse : le lecteur se régale !

Les chroniques de Spawn n°3 (Todd Mc Farlane, Brian Holguin, Angel Medina)
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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 18:28

Retour dans le passé des comics avec « The uncanny X-men, volume 1, n°217 ».

Sorti en 1987 aux États-Unis, ce numéro concocté par Jackson Guice sur un scénario du maitre Chris Claremont place l’action sur la fameuse ile de Muir an nord de l’Écosse, connue pour être une des bases arrières des X-men.

L’anglaise Elisabeth Braddock, plus connue sous le nom de Psylocke teste ses puissantes capacités télépathiques en luttant avec brio contre un trio composé de Malicia, Dazzler et Longshot.

Malicia est sonnée par une rafale psychique qui la désoriente pour s’écraser, Dazzler contrôlée télépathiquement pour abattre le réputé plus faible de trois, qui usant de sa chance et de son habileté, arrive à empêtrer suffisamment son adversaire pour que Malicia reprenne physiquement le dessus pour mettre un terme à l’exercice.

Après un déjeuner réparateur concocté par le paternel Hurleur, on découvre que Moira Mc Taggart, sa compagne a reconverti une partie de l’ile en asile pour les mutants Morlocks, décimés par une attaque des Maraudeurs.

Mais la fragile Dazzler quitte l’ile après une altercation avec la fougueuse Callisto, ex chef des Morlocks et décide de se rendre en Ecosse pour se distraire dans un bar ou ses talents de chanteuses ne tardent pas à la faire remarquer.

A cran, l’adolescente réagit mal après s’être fait bousculer par une brute colossale sans même remarquer qu’elle a maille à partir avec le Fléau, sous son identité civile de Cain Marko.

Comprenant tardivement son erreur, Dazzler déploie tout son pouvoir de maitrise de la lumière face à un adversaire quasi invincible, qui la ménage car il est tout bonnement fan de sa musique !

Faisant du combat contre le Fléau un défi personnel, Dazzler épuise toute son énergie en essayant de le frapper avec un laser hautement concentré et tombe inanimé dans les bras du colosse, de surcroit sincèrement navré du résultat !

En conclusion, « The uncanny X-men, volume 1, n°217 » est un petit numéro sympathique ou le lecteur est plongé par la qualité et la finesse du trait de Guice dans le cadre exotiquement dépaysant de l’Ecosse.

Le match entre Dazzler à 130% de ses capacités et un Fléau plus embarrassé que violent vaut le déplacement et Claremont continue d’explorer les failles/doutes de ses personnages notamment féminin, comme la sexy télépathe Psylocke et la blonde flamboyante Dazzler.

Court mais intense/savoureux, du comics des années 80 comme on l’aime !

The uncanny X-men, volume 1, n°217 (Chris Claremont, Jackson Guice)
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28 juin 2015 7 28 /06 /juin /2015 20:39

Plongée dans l’univers sombre des combats de rues avec « Dawg fight » de Billy Corben.

Documentaire sorti en 2015, « Dawg fight » tourne essentiellement autour de Dhafir Harris alias Dada, ex lutteur membre de la garde rapprochée de Kimbo Slice, combattant de Mixed Martial Arts, qui connut une gloire éphémère en diffusant des vidéos de ses combats dans la rue.

Grand gaillard noir sosie de son mentor Slice, Dada tente ici sa chance en solo en tant que prometteur de combat de cour, en offrant la possibilité à des jeunes de la banlieue déshéritée de West Perrine en Floride, de se battre pour devenir peut être un jour des futurs champions de MMA.

Flanqué de ses deux frères, Arashio et Dyrushio, Dada utilise ses connaissances et son influence dans son quartier pour attirer de jeunes types pour l’essentiel sortis de prison pour deal, vers un style de combat dépouillé à l’extrême ou deux types torses nus s’affrontent dans un ring de quatre mètres sur quatre, sans pause ou possibilité de reculer.

Ces combats sont bien entendus complètement illégaux compte tenu du manque de contrôle notamment médical des combattants mais surfant sur la misère de West Perrine, parvient à recruter sans difficulté des durs des rues décidés à trouver une autre voie que le crime en utilisant leur courage et leurs poings.

Sous l’œil complice de sa propre mère Eleanor et d’autres mama blacks attirées par l’adrénaline du combat, Chauncey, un ex boxeur de bon niveau présélectionné aux Jeux Olympiques d’Atlanta avant de connaitre des difficultés avec la justice, fait parler la précision de ses poings face un adversaire au courage inouïe et Mike Trujillo, un superbe athlète au sourire enjôleur encaisse un sévère KO puis se fait massacrer par un adepte blanc du ju jistu, hypothéquant aux yeux de Dada la suite de sa carrière.

Une autre boxeur se fait remarquer, Tree, archétype parfait du jeune voyou des gangs, qui désoriente ses adversaires par son style tout en feintes et en esquives.

Atypique et provocateur, Tree se taille une belle réputation dans l’univers confiné des combats de rues.

Soumis à la pression de la police et en quête d’un besoin évident de reconnaissance, Dada fait un pas vers la légalité en obtenant une autorisation et un semblant d’assistance médicale.

Malgré des difficultés à tenir une foule toujours plus nombreuse et en proie à des accès de violence, Dada offre pourtant de splendides combats aux spectateurs dans lequel Chauncey vient à bout de Tree après une lutte indécise et une résistance farouche du gamin insolent et une mise en scène excitante dans laquelle Mike prend enfin se revanche par un spectaculaire KO sur le même Tree.

Remarqué par un prometteur de MMA qui a lancé un de ses amis appelé Nevel, Dada accepte de redevenir lui-même un combattant en passant professionnel. Malheureusement un drame intervient lorsque le prometteur Chauncey se fait tirer dessus par son beau frère après une dispute familiale et est laissé entre la vie et la mort avant d’être finalement débranché par son frère devant l’inexistence des ses chances de rétablissement.

Malgré sa réelle affliction face à la perte de ce combattant attachant et talentueux, Dada saisit l’opportunité qui s’offre à lui, s’entraine de manière professionnelle, acquérant les techniques qui lui manque pour devenir plus qu’un simple bagarreur des rues.

A l’aide d’un coach personnel, il élargit son panel et se déclare prêt pour affronter un adversaire plus petit que lui mais plus lourd, véritable tank des rings.

Le combat a lieu à Miami avec une belle couverture médiatique et se montre acharné avec ces deux colosses noirs assez peu rapides et peu techniques mais dotés d’une impressionnante force physique.

Un poil plus endurant, Dada sort vainqueur, devenant ainsi le symbole de la réussite de son quartier…

En conclusion, « Dawg fight » est un documentaire brut montrant ce que peut pousser à faire la pauvreté et le désespoir des ghettos blacks américains.

A l’image de son personnage principal héros au look improbable de Mr T des années 2010, les combats sont dépouillés, brutaux et peu techniques mais impressionnants de violence avec souvent de spectaculaires blessures au visage : yeux enflés, lèvres, arcades ouvertes et tuméfactions diverses.

La morale de l’histoire, se battre à mains nues plutôt que de se tirer dessus dans les gangs, peut apparaitre comme simpliste et ridicule, mais nourrit sans doute la réussite de combattants murs ensuite pour décrocher un contrat dans le très concurrentiel mais lucratif MMA.

Fort heureusement, la statistique tombe à la fin du documentaire expliquant froidement que pour une réussite (Mike Trujillo) beaucoup de destins funestes menant à une mort rapide : Chauncey tué par balles, Tree par un taser de la police…

Mais il y a fort à parier que ceci n’empêchera pas ces desperados de continuer à tenter leur chance, parce qu’au final ils n’ont plus rien à perdre et qu’ils sont à l’image de ce que la société cherche : toujours plus de violence et de spectacle en renouant avec les combats de gladiateurs de l’Antiquité…

Dawg fight (Billy Corben)
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