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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 19:12

On reste dans le monde fascinant du comics mais en passant de Marvel à Delcourt pour déguster « Les chroniques de Spawn n°3 » de Todd Mc Farlane/Brian Holguin (scénario) et Angel Medina (dessins).

Sorti en 2005, « Les chroniques de Spawn n°3 » montre l’embarra de la sorcière Nyx après qu’elle ait dérobé une partie du pouvoir de Spawn pour honorer un marché avec un mystérieux démon appelé N’zzezheaal.

Mais le dialogue tourne court lorsque Spawn est attaqué par le Rédempteur, un ange envoyé pour le tuer qui met en sécurité Nyx et engage un combat acharné.

Même diminué Spawn reste redoutable et mêlant force, ruse et instinct de survie parvient à triompher de son bourreau céleste, qu’il épargne malgré tout après lui avoir tranché les elles au moyen de son propre glaive rédempteur.

Laissée seule, Nyx cède à la pression de N’zzezheaal en réalité Maleboglia en personne qui sous l’aspect d’un homme en blanc, lui ravit son pouvoir magique pour prendre le dessus sur Spawn.

Très cruellement, Maleboglia capture Spawn et le torture, jouant avec les souvenirs douloureux de sa femme Wanda avant de les faire disparaitre à tout jamais.

Privé de ses attributs infernaux, Spawn est finalement relâché sous les traits d’Al Simmons et erre comme un vagabond sur les routes des États-Unis.

On change ensuite d’univers avec Marc Andreyko (scénario) et Scott Morse (dessins) pour découvrir avec plaisir les enquêtes de Sam Burke et Twitch Williams, les deux super flics intègres de Spawn, qui bénéficient eux aussi de leur propre série.

Après sa fille Lauren mystérieusement enlevé, Twitch perd son fils Max assassiné sous ses yeux.

Sam l’assiste sobrement dans son deuil comme la plupart de ses collègues policiers.

Perturbé, Twitch voit son ex petite amie le docteur K.C Rory pourtant morte lors de l’enterrement et reçoit ensuite un coup de fils anonyme particulièrement menaçant vis-à-vis de sa fille, laissant entrevoir comme mobile une vengeance personnelle.

Le policier vide ensuite son chargeur sur une voiture folle cherchant à l’écraser et découvre que K.C était encore au volant.

Le mystère s’épaissit…

En conclusion, avec de pareils artistes, « Les chroniques de Spawn n°3 » ne peut que séduire en proposant ni plus ni moins qu’un combat flamboyant entre un ange et un démon sous le regard calculateur du Diable en personne et prolonge le plaisir avec le duo de flics Laurel et Hardy prenant lors autonomie par rapport à la star crée par Mc Farlane.

Dessins puissants et étincelants de Medina, ambiance plus sombre et dépouillée du coté de Morse : le lecteur se régale !

Les chroniques de Spawn n°3 (Todd Mc Farlane, Brian Holguin, Angel Medina)
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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 21:12

Nous revenons à présent dans le monde des comic books avec l’évolution la plus contemporaine qui soit des X-men, je veux bien entendu parler des « X-men n°123 » de 2007.

Majoritairement consacré à l’attaque de la base-sphinx du mutant réputé immortel Apocalypse, « X-men n°123 » traite également de la nouvelle croisade du prêcheur anti-mutants William Stryker.

Dans la première partie concoctée par Peter Milligan (scénario) et Paul Pelletier (dessins), Apocalypse qui a lancé un ultimatum au dirigeants humains du monde leur demandant de supprimer 90% de la population et a capturé Polaris pour en faire par traitement biologique un de ses cavaliers de l’Apocalypse est attaquée dans son fief par une association composée des Nouveaux Vengeurs (Iron-man, Spider-man, Wolverine, Captain america, Luke Cage) et des X-men (Cyclope, Malicia, Iceberg, Havok, Mystik) appuyés de deux sentinelles.

Salvador Larroca (dessins) prend la relève pour conter l’attaque des X-men à l’intérieur même du sphinx d’Apocalypse basculant dans les flots suite à l’attaque conjuguée des héros.

Malgré la présence de ses trois cavaliers dont Gambit lui aussi transformé, Apocalypse est vaincu dans sa confrontation avec les X-men et contraint de fuir dans l’espace ou il retrouve ses anciens alliés les Célestes qui exigent d’être payés en retour pour lui avoir laissé emprunter leur technologie.

Après la bataille, Polaris est récupéré inconsciente et soignée par ses amis tandis que Gambit est purifié par le feu nucléaire du mutant japonais Sunfire, lui-même ancien cavalier.

Les deux anciens cavaliers tentent de récupérer de force Polaris chez les X-men mais se heurtent à une défense acharnée qui aboutit au réveil de la mutante dont les pouvoirs magnétiques régénérés par le traitement d’Apocalypse sont suffisants pour les mettre en fuite.

Mais ébranlée par son expérience, l’infortunée Polaris décide de quitter les X-men pour se rendre en Egypte, terre de naissance d’Apocalypse.

L’épisode se clôt par l’arrivée inattendu d’un homme rappelant Sinistre qui approche Sunfire et Gambit livrés à eux-mêmes en l’absence de leur maitre.

On bascule ensuite sous la direction de Craig Kyle et Chris Yost (scénarios) et Paco Medina (dessins) dans une nouvelle croisade du révérend Stryker, féroce opposant anti-mutants, qui utilise la carcasse de la sentinelle du futur Nemrod, pour entrevoir les obstacles à la réalisation d’un futur dans lequel les mutants seraient éliminés.

Stryker utilise habilement un mutant appelé Jay enlevé du centre de Charles Xavier pour attirer son amie Dust, la seule mutante musulmane du monde Marvel, afin de l’éliminer car Nemrod l’avait identifié comme un obstacle majeur à la réalisation d’un futur sans mutants.

Enhardi par ce succès qu’il estime majeur, Stryker prend d’assaut avec ses hommes le manoir des X-men et utilise le bras mécanique de Nemrod pour mettre hors service les Sentinelles protégeant l’accès.

On termine par un joli supplément de Neil Kleid (scénario) et Mike Oeming (dessins), de Peter Raspoutine alias Colossus, transcendant sa souffrance intérieure à travers la peinture.

En conclusion, « X-men n°123 » réutilise plus ou moins adroitement des anciennes figures de l’univers Marvel (Apocalypse, Stryker) pour renouveler les histoires des X-men.

Bien que l’aventure d’Apocalypse ne manque pas d’ampleur et permette de mieux comprendre le passé du mutant immortel, sa mise en action sur le papier est assez confuse et décevante, avec des combats sans éclats ou les Vengeurs servent de faire valoir et ou le puissant mutant est mis en déroute par des mutants de puissance moyenne comme Iceberg.

L’alliance des fanatiques entre Stryker et Nemrod bien que balbutiante, ne manque pas de cachet et le supplément consacré à Colossus, se montre profond malgré le graphisme atroce de Oeming.

Sans vouloir offenser Milligan Kyle et Yost, pas sur au final que ces évolutions se montrent impérissables dans l’histoires des célèbres X-men.

X-men n°123 (Peter Milligan, Craig Kyle, Chris Yost, Neil Kleid, Paul Pelletier, Salvador Larroca, Paco Medina, Mike Oeming)
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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 15:49

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Retournons au milieu des années 90, 1995 plus exactement pour « Titans n°200 » qui correspond à la période charnière ou j’ai décroché durablement de la lecture des comic books.

Repris par Semic depuis quelques années déjà, ce numéro spécial du mythique Titan propose des versions ultra modernisées de nos bon vieux super héros avec pour commencer des X-men revisités par Scott Lobdell (scénarios) et Richard Bennett (dessins).

Dans cette épisode, Mystik plus haineuse que jamais contre les humains assassine le général Guadier, qui travaillait pour Graydon Creed politicien anti mutants.

Lorsque Diablo et Malicia se rendent comme Creed à l’enterrement du général sur ordre de Forge, ils subissent de plein fouet l’attaque de Mystik qui avait piégé le cercueil.

Tandis que Malicia absorbe le plus gros de l’impact de la bombe, Diablo aux prises avec le sexy métamorphe reçoit de troublantes révélations sur un possible lien de famille entre lui et elle.

Aidés par Forge qui tient vaillamment tête à l’agressif Creed, Diablo et Malicia suivent le politicien jusqu’à sa demeure.

Au cours du trajet ils évoquent leurs souvenirs communs, Malicia recueillit par Mystik dans son enfance et qui nourrir un rapport d’amour-haine avec elle, et Diablo dont les origines se perdent dans un passé trouble autour de la vie dans un cirque itinérant.

Mais sur place, le féroce Creed attend Diablo et lui révèle qu’ils ont la même mère Mystik, sauf que lui est humain contrairement à Diablo.

Choqué par la découverte de sa filiation avec Mystik et son père Dents de sabre, Diablo trouve assez de ressources pour maitriser Creed et prendre sa place afin de le soustraire à la haine vengeresse de Mystik qui renie son propre fils.

Profitant du chaos de la lutte, Creed remonte dans son hélicoptère de combat et bombarde le trio Diablo-Malicia-Mystik.

L’invulnérable Malicia qui a seule la capacité de détruire l’hélicoptère renonce finalement en tentant de secours Mystik, qui se laisse finalement tomber dans une cascade vertigineuse.

Survient ensuite un nouveau héros, Blackwulf dessiné par Angel Medina sur un scénario de Glenn Herdling.

Ce super héros doté apparemment d’une force et vitesse surhumaine affronte en combat singulier la dénommée Sparrow tandis qu’un colossal amiral extra terrestre appelé Lord Tantale attire sur lui par ses manœuvres spatiales audacieuses la colère d’un étrange et puissant être cosmique.

Sans qu’on ait réellement eu le temps de comprendre de quoi il s’agissait réellement, on bascule sur la troisième partie de ce numéro avec un Excalibur new-look avec toujours Scott Lobdell au scénario et Ken Lashley aux dessins.

Téléportés dans une ancienne base de Stryfe, créateur d’un virus appelé legacy et de droides tueurs de mutants, Excalibur tente de percer les secrets d’un androïde appelé Zéro, qui semble être la cible de Stryfe, en raison du secret qu’il porte en lui.

De leur coté, le Professeur X et Moira Mc Taggert qui travaillent pour étudier legacy, comprennent que le virus a muté pour s’en prendre également à la population humaine.

Seul Zéro semble être amène de percer le secret du virus.

En conclusion, la tentative de modernisation intensive opérée dans « Titans n°200 » est un cuisant échec et ce n’est pas le graphisme ultra moderne des dessinateurs qui pourront pallier à la pauvreté des scénarios.

On se moque en réalité assez vite des origines de Diablo et de la personnalité de super méchant de ce Creed, tandis que le style surchargé de Bennett écœure plus qu’il ne séduit.

Sans préparation préalable, le terne Blackwulf reste incompréhensible et ne contient aucun élément donnant envie de comprendre ces aventures qu’on devine de grandes envergure.

Difficile aussi de se rattacher à Excalibur, ou des héros vaguement familiers (Captain britain, Warlock) évoluent dans un univers techno-organique abscons et particulièrement rebutant.

Pour moi, cette version newlook de Titan est donc largement à fuir !

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 16:48

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On reste dans l’univers des comic books mais pour aborder le renouveau du genre avec « Deadpool corps, le club des cinq ».

Sorti durant les années 2010, cette mini série crée par Victor Ghischler a été volontairement confiée à une pléiade de dessinateurs afin de faire ressortir les différentes incarnations du super héros psychotique Deadpool.

La première d’entre elles est Wanda Wilson, une femme œuvrant dans un monde parallèle ou elle affronte une Amérique fasciste régie soutenue par Captain america.

Avec Rob Liefeld aux dessins, Wanda fait un carnage face aux soldats américain avant de se heurter a un Captain america doté d’un bras artificiel en métal qui n’a aucun mal compte tenu de ses blessures à prendre le dessus sur elle.

Le véritable Deadpool (Wade Wilson) surgit alors d’une faille temporelle et engage une lutte farouche face à Captain america finalement neutralisé par un coup de sabre en traitre dans le mollet de Wanda.

Wade indique à Wanda qu’il cherche à monter une équipe de Deadpool pour sauver l’univers et embarque sans plus de façon la jeune femme.

Dans la seconde partie, le dessinateur Whilce Portacio fait régresser Deadpool au stade infantile et le met en scène à l’institut du Professeur X, ou son psychisme instable et rebelle ne tarde pas à lui mettre tous les X-men à dos.

Le véritable Deadpool intervient une nouvelle fois pour le tirer in extremis d’affaire et l’embarquer en l’affublant du nom ridicule de Régis.

Avec Philip Bond aux dessins, Deadpool est Wilson un chien ayant subi une expérience scientifique le rendant quasi immortel.

Laissé pour mort comme un rebut de laboratoire, Wilson échoue dans un cirque ou sa résistance phénoménale fait des miracles.

Même si les scientifiques lui envoie un Wolverine canin aux basques, Wilson s’en sort et est secouru de la même manière que les autres par le vrai Deadpool.

On comprend alors que le Gardien de la Galaxie fait voyager Deadpool pour  constituer son groupe.

Les aventures se succèdent toujours plus folles avec sous l’impulsion de Paco Medina cette fois un Deadpool réduit à l’état de crane récupéré par des marins et offert à un scientifique cinglé vivant seul sur une ile.

Une fois les marins massacrés et le crane récupéré, Deadpool considère son équipe comme complète et le plus dingues dessinateur Kyle Baker met alors en scène un match entre le Deadpool corps et une race d’extra terrestres bisounours dans un environnement spatial.

Les Deadpool combattent sous l’égide du Gardien tandis que les bisounours sous la bannière du Grand Maitre, autre doyen de l’univers bien connu du monde Marvel.

Complètement fou et imprévisible, le Deadpool corps n’a aucun mal à prendre le dessus sur ses adversaires et remporte haut le main le match en faisant au passage un nombre élevé de victimes.

Le Gardien est donc pleinement satisfait de son recrutement et peut donc révéler à ses protégés la véritable nature de la menace à combattre.

En conclusion, « Deadpool corps, le club des cinq » est à l’image de son héros un divertissement jubilatoire complètement fou.

On sent bien que le scénario quasi inexistant est le prétexte à développer plusieurs histoires toutes plus allumées les unes que les autres.

Un humour ravageur est largement présent, ainsi que quelques fois des allusions sexuelles bien salaces.

Une histoire à ne surtout pas prendre au premier degré mais à déguster l’esprit libre en profitant de l’incroyable élan de créativité qui l’habite.

Et si Deadpool était mon super héros moderne préféré ?

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