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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 12:36

X-men_ombres_mal.jpg2

 

 

Nous passons à présent dans le registre des comic books mensuel de la fin des années 90 avec la reprise en main par Marvel France filiale de Pannini, des X-men jusqu’alors traités par Semic après la fin de Lug.

Au mois de juillet 1998 (oh les champions ?), voit le jour « X-men, n°18, les ombres du mal ».

Dans la première partie du magazine, Scott Lobdell (scénario) et Cedric Nocon (dessins), mettent en scène un affrontement dans les vestiges de type Inca d’un musée new yorkais entre Tornade, une certaine Candra assoiffée d’un pouvoir d’une pierre mystique ayant pris possession d’un jeune homme des rues appelé Jamil.

Doté de puissants pouvoirs, Jamil change de forme à volonté, imitant le Fléau ou Câble pour désorienter ses adversaires.

Tornade a fort affaire, devant à la fois lutter contre lui par ses pouvoirs élémentaux et contre Candra, farouche mutante appartenant à la classe de mutants dit supérieurs des Externels.

Ayant compris que la jeune Karma, détenue sur place use de son pouvoir télépathique pour manipuler les désirs de Candra et lui faire croire à l’existence de ce Jamil, Tornade qui ne peut contenir seule la rage de son adversaire reçoit l’aide bienvenue des autres X-men : Cyclope, Wolverine et Jean Grey qui détruisent la pierre, écartant ainsi momentanément tout danger.

Ensuite, sous l’impulsion de Lobdell et Joe Madureira (dessins), le lecteur a droit à un sympathique épisode dans lequel les X-men passent le soir de Noel dans une ambiance de détente, avant que le jeune Sam Guitry alias Rocket ne tombe sur Gladiator le chef de la garde impériale Shi’ar à la recherche des X-men.

Peu habitué à patienter, Gladiator qui reste tout de même un des mortels les plus puissants du monde Marvel, est agacé par la farouche résistance Rocket qui surmontant sa peur, fait donner à plein régime son pouvoir de lévitation et la relative invulnérabilité qu’il lui offre.

De son coté Magnéto offre un superbe cadeau à Malicia en l’emmenant dans sous les tours jumelles du World Trade Center, pour lui faire découvrir une structure complexe crée par Xavier pour contrer télépathiquement une attaque des extraterrestres Z’noxx, mais recalibré par lui pour annihiler les pouvoirs d’absorption psychique de Malicia et faire en sorte qu’on puisse la toucher, voir … l’embrasser.

Dans son combat avec Gladiator, Rocket crée la surprise ne canalisant l’énergie cinétique surpuissante des coups de son adversaire, afin de le faire douter quelques secondes pour le terrasser d’un coup décisif.

Une fois remis sur pied, Gladiator s’excuse devant les X-men accouru au secours de Rocket et au lieu de s’expliquer les téléporte directement au cœur de l’empire Shi’ar pour faire face à une menace dit il exceptionnelle.

Dans l’épisode suivant, Terry Kavanagh (scénario) et Jim Cheung (dessins) traitent des difficultés des quelques X-men, (Tornade, Gambit) en vacances chez les parents du fauve, les Mc Coy, confrontés aux mentalités étriquées et racistes des habitants d’une petite ville de la campagne.

Chauffé à blanc par le meurtre du politicien anti mutant Graydon Creed, l’ex rival du Fauve dans le club de football de la ville, Grange, mobilise une petite milice pour s’en prendre aux mutants hébergés chez les Mc Coy.

Mais la milice s’en prend aux jeunes mutants, Artie et Sangsue qu’elle capture pour faire pression sur le Fauve.

Livré à lui-même dans un champs de blé, Franklin Richards déchaine ses puissants pouvoirs énergétiques et télépathiques contre une réincarnation de Magnéto appelée Joseph, qu’il juge responsable de la mort des parents, tué par le monstre Onslaught.

Tout rentre finalement en ordre lorsque la police locale intervient pour mettre hors d’état de nuire Grange et quand les petits camarades de Franklin, calment sa colère destructrice.

On termine par un guest de luxe, le Fléau, qui avec Jorge Gonzalez (scénario) et Greg Land (dessins) revient en plein Halloween dans sa ville natale de Junction pour se venger des humiliations qu’il y a subi.

Gonflé à bloc après sa victoire contre son dieu créateur Cyttorak, le Fléau semble plus puissant et impitoyable que jamais, mais est approché par un vieux sage asiatique appelé Gomurr l’ancien qui lui fait entrevoir les effets de sa dévastation sur Mary, la seule personne lui ayant témoigné de la sympathie dans sa jeunesse et aujourd’hui par sa faute grièvement blessée.

Ceci semble émouvoir l’humain qui sommeille derrière la brute et qui tente alors de sauver maladroitement Mary en la transportant à l’hôpital.

Quittant une foule déchainée et hostile, le Fléau médite les conseils de Gomurr sur le fait que à présent un tel pouvoir à sa disposition mérite qu’il se fixe des objectifs plus nobles …

En conclusion, il apparait clairement une tentative de renouvellement/modernisation de la franchise des X-men, dans « X-men, n°18, les ombres du mal ».

Ceci transparait dans le style graphique très vif et coloré des dessinateurs et dans l’apparition ou l’évolution de certains personnages, souvent réexploités (Rocket est apparu au début des années 80 !) ou ce Magnéto mystérieusement rajeuni dont l’apparition ne bouleverse pas grand-chose.

Au registre des satisfactions on goutera la jolie soirée de Noel des X-men même avec le miracle invraisemblable de la victoire du teen ager Rocket sur Gladiator, l’homme qui peut séjourner à l’intérieur de soleils …et sera ravi de l’exposition supérieure du Fléau, avec enfin une série lui étant consacrée pour développer un personnage puissant et ambigu doté d’un fort potentiel.

Malgré cela, sur les quatre aventures proposées, il parait difficile de pour l’instant accrocher pleinement à ces X-men nouvelle mouture …

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 15:49

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Retournons au milieu des années 90, 1995 plus exactement pour « Titans n°200 » qui correspond à la période charnière ou j’ai décroché durablement de la lecture des comic books.

Repris par Semic depuis quelques années déjà, ce numéro spécial du mythique Titan propose des versions ultra modernisées de nos bon vieux super héros avec pour commencer des X-men revisités par Scott Lobdell (scénarios) et Richard Bennett (dessins).

Dans cette épisode, Mystik plus haineuse que jamais contre les humains assassine le général Guadier, qui travaillait pour Graydon Creed politicien anti mutants.

Lorsque Diablo et Malicia se rendent comme Creed à l’enterrement du général sur ordre de Forge, ils subissent de plein fouet l’attaque de Mystik qui avait piégé le cercueil.

Tandis que Malicia absorbe le plus gros de l’impact de la bombe, Diablo aux prises avec le sexy métamorphe reçoit de troublantes révélations sur un possible lien de famille entre lui et elle.

Aidés par Forge qui tient vaillamment tête à l’agressif Creed, Diablo et Malicia suivent le politicien jusqu’à sa demeure.

Au cours du trajet ils évoquent leurs souvenirs communs, Malicia recueillit par Mystik dans son enfance et qui nourrir un rapport d’amour-haine avec elle, et Diablo dont les origines se perdent dans un passé trouble autour de la vie dans un cirque itinérant.

Mais sur place, le féroce Creed attend Diablo et lui révèle qu’ils ont la même mère Mystik, sauf que lui est humain contrairement à Diablo.

Choqué par la découverte de sa filiation avec Mystik et son père Dents de sabre, Diablo trouve assez de ressources pour maitriser Creed et prendre sa place afin de le soustraire à la haine vengeresse de Mystik qui renie son propre fils.

Profitant du chaos de la lutte, Creed remonte dans son hélicoptère de combat et bombarde le trio Diablo-Malicia-Mystik.

L’invulnérable Malicia qui a seule la capacité de détruire l’hélicoptère renonce finalement en tentant de secours Mystik, qui se laisse finalement tomber dans une cascade vertigineuse.

Survient ensuite un nouveau héros, Blackwulf dessiné par Angel Medina sur un scénario de Glenn Herdling.

Ce super héros doté apparemment d’une force et vitesse surhumaine affronte en combat singulier la dénommée Sparrow tandis qu’un colossal amiral extra terrestre appelé Lord Tantale attire sur lui par ses manœuvres spatiales audacieuses la colère d’un étrange et puissant être cosmique.

Sans qu’on ait réellement eu le temps de comprendre de quoi il s’agissait réellement, on bascule sur la troisième partie de ce numéro avec un Excalibur new-look avec toujours Scott Lobdell au scénario et Ken Lashley aux dessins.

Téléportés dans une ancienne base de Stryfe, créateur d’un virus appelé legacy et de droides tueurs de mutants, Excalibur tente de percer les secrets d’un androïde appelé Zéro, qui semble être la cible de Stryfe, en raison du secret qu’il porte en lui.

De leur coté, le Professeur X et Moira Mc Taggert qui travaillent pour étudier legacy, comprennent que le virus a muté pour s’en prendre également à la population humaine.

Seul Zéro semble être amène de percer le secret du virus.

En conclusion, la tentative de modernisation intensive opérée dans « Titans n°200 » est un cuisant échec et ce n’est pas le graphisme ultra moderne des dessinateurs qui pourront pallier à la pauvreté des scénarios.

On se moque en réalité assez vite des origines de Diablo et de la personnalité de super méchant de ce Creed, tandis que le style surchargé de Bennett écœure plus qu’il ne séduit.

Sans préparation préalable, le terne Blackwulf reste incompréhensible et ne contient aucun élément donnant envie de comprendre ces aventures qu’on devine de grandes envergure.

Difficile aussi de se rattacher à Excalibur, ou des héros vaguement familiers (Captain britain, Warlock) évoluent dans un univers techno-organique abscons et particulièrement rebutant.

Pour moi, cette version newlook de Titan est donc largement à fuir !

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 17:56

special-strange-n96

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En 1995, le jalon fatal entre Lug et Semic a été franchi et « Special Strange n°96 » a donc changé de maison de distribution française ce qui se voit au style plus moderne marqué entre autre par une couverture en papier glacé.

Un nouvelle équipe formée de Scott Lobdell (scénario) et Jan Duuresma (dessins) montrent des X-men friables attaqués par de mystérieux mercenaires en armure se révélant en réalité être des amas de tentacules s’auto détruisant une fois faits prisonniers.

Tandis que Malicia infectée après avoir touché un de ces êtres pour lui dérober sa mémoire est sauvée une extremis par le pouvoir bioélectrique de Bishop, le Professeur Xavier demande à Tornade d’user de ses pouvoirs et de ses dons de voleuses pour dérober des informations concernant la mise au point d’un costume anti-Magnéto, ce qu’elle accepte de faire à contre cœur.

John Romita Jr prend le relais aux dessins, pour mettre en scènes des X-men au look considérablement modifié comme Angel muté en Archangel au ailes métalliques acérées, qui se trouve troublé par la réapparition de son amie décédée la jolie brune Candy Southern.

Aidé par les pouvoirs télépathiques de Jean Grey, Archangel comprend que Candy a été tuée par Cameron Hodge un être techno-organique et qu’il utilise son corps pour se régénérer après chaque dommage au combat.

Par amour, Candy se suicide donc afin de détruire l’affreux Hodge, ce qui brise une deuxième fois le cœur de Archangel.

On laisse alors la place à une nouvelle équipe de super héros adolescents au nom ridicule : les New Warriors : Marvel boy, Kid nova, Firestar, Silhouette, Namorita, Speedball et Night figther peut être le plus intéressant de tous et en tout cas le plus développé dans ce numéro.

En effet, ce jeune noir mué après la mort de ses parents en justicier mélangeant armure et techniques de close combat, vole seul à la rescousse de ses collègues capturés par des gangsters asiatiques, les Poisons.

Fabian Nicieza (scénario) et Javier Saltares (dessins) amène Night figther jusqu’au chef du gang Kimeiko Ashu qui lance sur lui un tueur en armure à l’équipement similaire.

Après une lutte intense dans une zone désaffectée, Night figther triomphe de son double qui périt écrasé par un train et délivre ses amis qui lui révèlent que leurs proches ont été pris en otages par Ashu, ce qui inhibe leur volonté de lutte.

Enfin en bonus, on a droit à un épisodes retraçant les origines du héros, qui explique son parcours à un jeune noir agonisant après avoir été victime de balles perdues entre gangs rivaux et dont la mort donne lui donne des envie de radicalité.

En conclusion, « Special Strange n°96 » ne réussit pas pour moi son virage de modernité made in Semic.

Les nouveaux et talentueux dessinateurs ne sont pas en cause, mais plutôt les scénaristes qui mettent sur pieds des histoires sans réel enjeux ou on suit mollement les évolutions de personnages modifiés physiquement tout en conservant le terreau fertile du passé.

Aucune accroche donc pour les démêlés de Archangel face à une hideuse bouillie techno-organique et comment ne pas sursauter face à l’introduction des New Warriors, tentative évidente de rajeunissement du public Marvel par l’exposition de personnages adolescents aux pouvoirs honteusement pompés sur des super héros au passé glorieux (Nova, Namor, Captain Marvel).

Le seul personnage un tant soit peu original et joliment dessiné, Night figther contient lui aussi d’importante ressemblance avec Daredevil, avec un passé torturé l’amenant à pourfendre le crime urbain avec bâtons et casque.

Tout ceci n’est pas pour moi suffisant pour justifier d’une nécessité de poursuivre la lecture des Special Strange et conduira en 1995 à mon désintérêt définitif pour ce trimestriel devenu bimestriel.

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