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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 16:48

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On reste dans l’univers des comic books mais pour aborder le renouveau du genre avec « Deadpool corps, le club des cinq ».

Sorti durant les années 2010, cette mini série crée par Victor Ghischler a été volontairement confiée à une pléiade de dessinateurs afin de faire ressortir les différentes incarnations du super héros psychotique Deadpool.

La première d’entre elles est Wanda Wilson, une femme œuvrant dans un monde parallèle ou elle affronte une Amérique fasciste régie soutenue par Captain america.

Avec Rob Liefeld aux dessins, Wanda fait un carnage face aux soldats américain avant de se heurter a un Captain america doté d’un bras artificiel en métal qui n’a aucun mal compte tenu de ses blessures à prendre le dessus sur elle.

Le véritable Deadpool (Wade Wilson) surgit alors d’une faille temporelle et engage une lutte farouche face à Captain america finalement neutralisé par un coup de sabre en traitre dans le mollet de Wanda.

Wade indique à Wanda qu’il cherche à monter une équipe de Deadpool pour sauver l’univers et embarque sans plus de façon la jeune femme.

Dans la seconde partie, le dessinateur Whilce Portacio fait régresser Deadpool au stade infantile et le met en scène à l’institut du Professeur X, ou son psychisme instable et rebelle ne tarde pas à lui mettre tous les X-men à dos.

Le véritable Deadpool intervient une nouvelle fois pour le tirer in extremis d’affaire et l’embarquer en l’affublant du nom ridicule de Régis.

Avec Philip Bond aux dessins, Deadpool est Wilson un chien ayant subi une expérience scientifique le rendant quasi immortel.

Laissé pour mort comme un rebut de laboratoire, Wilson échoue dans un cirque ou sa résistance phénoménale fait des miracles.

Même si les scientifiques lui envoie un Wolverine canin aux basques, Wilson s’en sort et est secouru de la même manière que les autres par le vrai Deadpool.

On comprend alors que le Gardien de la Galaxie fait voyager Deadpool pour  constituer son groupe.

Les aventures se succèdent toujours plus folles avec sous l’impulsion de Paco Medina cette fois un Deadpool réduit à l’état de crane récupéré par des marins et offert à un scientifique cinglé vivant seul sur une ile.

Une fois les marins massacrés et le crane récupéré, Deadpool considère son équipe comme complète et le plus dingues dessinateur Kyle Baker met alors en scène un match entre le Deadpool corps et une race d’extra terrestres bisounours dans un environnement spatial.

Les Deadpool combattent sous l’égide du Gardien tandis que les bisounours sous la bannière du Grand Maitre, autre doyen de l’univers bien connu du monde Marvel.

Complètement fou et imprévisible, le Deadpool corps n’a aucun mal à prendre le dessus sur ses adversaires et remporte haut le main le match en faisant au passage un nombre élevé de victimes.

Le Gardien est donc pleinement satisfait de son recrutement et peut donc révéler à ses protégés la véritable nature de la menace à combattre.

En conclusion, « Deadpool corps, le club des cinq » est à l’image de son héros un divertissement jubilatoire complètement fou.

On sent bien que le scénario quasi inexistant est le prétexte à développer plusieurs histoires toutes plus allumées les unes que les autres.

Un humour ravageur est largement présent, ainsi que quelques fois des allusions sexuelles bien salaces.

Une histoire à ne surtout pas prendre au premier degré mais à déguster l’esprit libre en profitant de l’incroyable élan de créativité qui l’habite.

Et si Deadpool était mon super héros moderne préféré ?

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