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6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 20:34

Comme vous le savez les comic books ne sont jamais bien loin dans ces colonnes, aussi voici « Ultimate X-men n°48, apocalypse 2 ».

Sorti en 2008, ce 48 ième numéro écrit par Robert Kirkman sur des dessins de Salvador Larroca, entre dans le vif du sujet avec une attaque d’envergure des X-men (Wolverine, Dazzler, Fauve, Tornade, Psylocke, Pyro) contre le redoutable mutant Apocalypse responsable entre autres sous les traits de son bras droit Sinistre de la mort d’Angel.

Se déroulant en plein centre ville de New-York, le combat est violent et occasionne la mise hors combat de Wolverine qui voit son bras arraché par son adversaire.

Même l’attaque surprise des Morlocks amenés en renfort par Diablo ne distrait le surpuissant mutant qu’un bref laps de temps, avant que celui-ci ne trouve un moyen de les retourner psychiquement contre les X-men pour provoquer un combat fratricide.

La menace que fait planer Apocalypse sur la ville est telle que Carol Danvers lance à l’assaut les soldats du S.H.I.E.L.D dotés d’armement High tech sans parvenir à l’inquiéter plus que cela.

Même les 4 Fantastiques qui peinent à contenir Cyclope, Iceberg, Jean et Malicia eux aussi affectés par le contrôle mental d’Apocalypse, se trouvent désemparés.

L’arrivée de deux mystérieux soldats casqués vient redonner un peu d’espoir, surtout lorsque l’un d’entre eux se révèle être le Professeur X en personne ramené du futur par Cable et seul capable de déverrouiller l’esprit des X-men.

Les pouvoirs conjugués des FF sont sans effet sur Apocalypse et les X-men comprennent que seul le Professeur X est suffisamment puissant pour arrêter le monstre.

Malgré un combat télépathique acharné, Xavier a le dessous et se trouve menace de mort ce qui force Jean Grey a appeler à la rescousse le pouvoir du Phénix en personne...

En conclusion, « Ultimate X-men n°48, apocalypse 2 » plonge le lecteur immédiatement dans le vif du sujet avec un combat dantesque comme on les aime ou plusieurs équipes de super héros affrontent un ennemi omnipotent assoiffé de pouvoir.

Le scénario de Kirkman est certes classique mais bien exécuté et on se régale du style puissant et coloré de Larroca, parfaitement amène de restituer la formidable ampleur de cette lutte pour la survie du monde.

Seul reproche principal, la durée minimaliste de l’épisode qui donne furieusement envie de connaitre la suite !

Ultimate X-men n°48, apocalypse 2 (Robert Kirkman, Salvador Larroca)
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 20:35

On poursuit dans la même lignée avec « X-men n°122 » sorti en 2006.

Ici Peter Milligan (scénario) et Salvador Larroca (dessins) présentent un affrontement désormais classique entre les X-men et Apocalypse, attaqué dans son immense vaisseau spatial, source également de son incroyable technologie.

Apocalypse leur oppose son cavalier Mort en fait Gambit conditionné et une lutte confuse s’engage alors dans un espace confiné qui aboutit à la destruction d’une cuve remplie de liquide destinée à servir d’antidote à un virus que souhaitait répandre le mutant égyptien sur la Terre.

Restés en contre bas de l’immense vaisseau-forteresse, Cyclope, Rockslide, Colossus et Emma Frost se heurtent au puissant Famine, l’un des cavaliers d’Apocalypse, tandis qu’Apocalypse décide de partir jugulant à grand peine les errements de Gambit, hésitant devant son amour Malicia.

L’arrivée de Sunfire, ex cavalier finalement déconditionné, fait pencher la balance du coté des X-men et repousse Famine à coup de feux solaires.

Les autres X-men parviennent à quitter le vaisseau avec la complicité de Ozymandias, le scribe d’Apocalypse et à rejoindre leurs amis, tandis que leur adversaire se rend au siège des Nations Unies pour livrer un ultimatum aux humains, exterminer eux-mêmes 90% de la population ou alors libérer son virus sur la Terre.

Pour faire face, les X-men obtiennent l’utilisation d’utiliser deux robots de combats : Crazy train et War machine.

Clayton Henry prend ensuite la plume pour raconter le processus de conditionnement volontaire de Gambit, s’offrant aux douloureux instruments d’Apocalypse par rancune personne contre les X-men.

Dans la suite, Tony Bedard (scénario) et Roger Cruz (dessins), montrent l’arrivée spectaculaire de l’énigmatique Gardien dans la propriété des X-men (Rocket, Bishop, Rachel, Psylocke, Diablo) et comprennent par Psylocke, que son frère Jamie et trois autres de ses amis, Ned Horrocks, Amina Synge et Godfrey Calthrop partis dans un rallye au Sahara et revenus changés à jamais par le pouvoir d’une entité cosmique appelé l’Ange déchu, sorte de pendant au Phénix noir, cherchant l’immuabilité éternelle.

L’arrivée prochaine du Déchu sur Terre entraine des phénomènes irrationnels, comme l’attaque de monstres reptiliens invulnérables semblant uniquement sensibles au sabre de Psylocke.

Les amis de Jamie se déchainent également, Godfrey montrant des capacités à assembler le métal pour créer un colosse animé, Ned capable de maitriser la foudre, qui prennent par surprise les X-men, les capturent et les entrainent auprès d’Amina, qui invoque un rituel magique afin des les aspirer dans le monde du Déchu.

Les X-men pénètrent dans un monde orientalisant réputé parfait ou le Déchu explique sous la forme d’un ange la pureté des ses intentions pacifiques mais Psylocke trouve la faille de son raisonnement, l’accès à cette perfection à seulement quatre représentant d’une même espèce, le reste étant voué à la destruction.

Découvert puis mis étrangement à mal par les pouvoirs combinés de Psylocke et de Rachel, le Déchu finit par rebrousser chemin, libérant le corps du roi égyptien qu’il occupait.

L’épisode se termine sur un appel au secours de Tornade qui depuis le Kenya est aux prises avec son ennemi le colonel Shetani.

Par la suite, Colossus donne une leçon aux trop tendres Hellion : Rockslide, X-23, Surge, Elixir et Dust tandis que Matthew Risman, obéissant aux ordres du révérend Stryker, réactivant le mouvement religieux anti mutant appelé les Purificateurs, lance une attaque commando et tue Wallflower la petite amie d’Elixir d’une balle dans la tête …

On termine par le spectre de Nimrod, la sentinelle du futur, apparemment réactivé par Stryker pour accomplir sa mission divine.

En conclusion, « X-men n°122 » brille davantage par la qualité du trait des dessinateurs de talents comme Larroca et Cruse, que par l’originalité des scénario.

Des trois épisodes, seul celui avec Apocalypse sort du lot, autant par le style majestueux de Larroca que par l’efficacité du scénario de Milligan.

Malgré la présence du Gardien, d’un être similaire au Phénix ou de la résurrection des Purificateurs, Tony Bedard n’arrive pas à la cheville de son maitre Chris Claremont et peine rendre aussi passionnante cette resucée des années 80.

X-men n°122 (Peter Milligan, Salvador Larroca, Clayton Henry, Tony Bedard, Roger Cruz)
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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 21:12

Nous revenons à présent dans le monde des comic books avec l’évolution la plus contemporaine qui soit des X-men, je veux bien entendu parler des « X-men n°123 » de 2007.

Majoritairement consacré à l’attaque de la base-sphinx du mutant réputé immortel Apocalypse, « X-men n°123 » traite également de la nouvelle croisade du prêcheur anti-mutants William Stryker.

Dans la première partie concoctée par Peter Milligan (scénario) et Paul Pelletier (dessins), Apocalypse qui a lancé un ultimatum au dirigeants humains du monde leur demandant de supprimer 90% de la population et a capturé Polaris pour en faire par traitement biologique un de ses cavaliers de l’Apocalypse est attaquée dans son fief par une association composée des Nouveaux Vengeurs (Iron-man, Spider-man, Wolverine, Captain america, Luke Cage) et des X-men (Cyclope, Malicia, Iceberg, Havok, Mystik) appuyés de deux sentinelles.

Salvador Larroca (dessins) prend la relève pour conter l’attaque des X-men à l’intérieur même du sphinx d’Apocalypse basculant dans les flots suite à l’attaque conjuguée des héros.

Malgré la présence de ses trois cavaliers dont Gambit lui aussi transformé, Apocalypse est vaincu dans sa confrontation avec les X-men et contraint de fuir dans l’espace ou il retrouve ses anciens alliés les Célestes qui exigent d’être payés en retour pour lui avoir laissé emprunter leur technologie.

Après la bataille, Polaris est récupéré inconsciente et soignée par ses amis tandis que Gambit est purifié par le feu nucléaire du mutant japonais Sunfire, lui-même ancien cavalier.

Les deux anciens cavaliers tentent de récupérer de force Polaris chez les X-men mais se heurtent à une défense acharnée qui aboutit au réveil de la mutante dont les pouvoirs magnétiques régénérés par le traitement d’Apocalypse sont suffisants pour les mettre en fuite.

Mais ébranlée par son expérience, l’infortunée Polaris décide de quitter les X-men pour se rendre en Egypte, terre de naissance d’Apocalypse.

L’épisode se clôt par l’arrivée inattendu d’un homme rappelant Sinistre qui approche Sunfire et Gambit livrés à eux-mêmes en l’absence de leur maitre.

On bascule ensuite sous la direction de Craig Kyle et Chris Yost (scénarios) et Paco Medina (dessins) dans une nouvelle croisade du révérend Stryker, féroce opposant anti-mutants, qui utilise la carcasse de la sentinelle du futur Nemrod, pour entrevoir les obstacles à la réalisation d’un futur dans lequel les mutants seraient éliminés.

Stryker utilise habilement un mutant appelé Jay enlevé du centre de Charles Xavier pour attirer son amie Dust, la seule mutante musulmane du monde Marvel, afin de l’éliminer car Nemrod l’avait identifié comme un obstacle majeur à la réalisation d’un futur sans mutants.

Enhardi par ce succès qu’il estime majeur, Stryker prend d’assaut avec ses hommes le manoir des X-men et utilise le bras mécanique de Nemrod pour mettre hors service les Sentinelles protégeant l’accès.

On termine par un joli supplément de Neil Kleid (scénario) et Mike Oeming (dessins), de Peter Raspoutine alias Colossus, transcendant sa souffrance intérieure à travers la peinture.

En conclusion, « X-men n°123 » réutilise plus ou moins adroitement des anciennes figures de l’univers Marvel (Apocalypse, Stryker) pour renouveler les histoires des X-men.

Bien que l’aventure d’Apocalypse ne manque pas d’ampleur et permette de mieux comprendre le passé du mutant immortel, sa mise en action sur le papier est assez confuse et décevante, avec des combats sans éclats ou les Vengeurs servent de faire valoir et ou le puissant mutant est mis en déroute par des mutants de puissance moyenne comme Iceberg.

L’alliance des fanatiques entre Stryker et Nemrod bien que balbutiante, ne manque pas de cachet et le supplément consacré à Colossus, se montre profond malgré le graphisme atroce de Oeming.

Sans vouloir offenser Milligan Kyle et Yost, pas sur au final que ces évolutions se montrent impérissables dans l’histoires des célèbres X-men.

X-men n°123 (Peter Milligan, Craig Kyle, Chris Yost, Neil Kleid, Paul Pelletier, Salvador Larroca, Paco Medina, Mike Oeming)
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