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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 19:24

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Poursuivons l’exploration du passé avec « Special Strange Origines n°223 » édité chez le bon vieux éditeur lyonnais Lug en 1988.

Ce numéro propose une séduisante première fois dans laquelle Monica Rambeau, membre de la police fluviale de la Nouvelle Orléans, devient à la suite d’un accident sur une plateforme pétrolière Captain Marvel.

Stan Lee et Roger Stern sont à la création, les Romita père et fils aux dessins et on comprend assez vite que Monica peinant à contrôler ses immenses pouvoirs qui lui permettent de se transformer en n’importe quelle onde électromagnétiques est un véritable danger pour la ville de New-York ou Spider-man la détecte assez vite en raison de ses super sens aiguisés.

Déboussolée, Captain Marvel est aiguillé par la Chose sur les Vengeurs seuls capable en l’absence de Red Richards de trouver une solution pour contenir le risque de surcharge.

L’arrivée de Captain Marvel au QG des Vengeurs provoque une surcharge des circuits d’Iron man mais le vengeur doré parvient à se ressaisir et aidé par Spider-man, parvient à évacuer la terrible énergie en la canalisant à travers les circuits de son armure ce qui écarte le péril et introduit fort logiquement l’arrivée de ce nouveau vengeurs aux vastes capacités particulièrement utiles.

Nous replongeons ensuite dans le début des années 60 pour redécouvrir les origines de Thor inventé par le duo fatal Stan Lee-Jack Kirby, qui fut banni sur Terre sous les traits du frêle docteur Donald Blake par son père Odin pour le punir de son tempérament bagarreur et inconséquent sur Asgard.

En guise de digestif, Stan Lee aidé de Larry Lieber aux dessins, présente les origines de la race des Gardiens de l’Univers, qui ayant provoqué l’effondrement d’un monde extra terrestre en leur ayant apporté toute la puissance de leur technologie, ont par la suite juré d’être des observateurs passifs de l’Univers.

En conclusion, ce « Special Strange Origines n°223 » se montre plutôt plaisant avec l’introduction d’une nouvelle super héroïne incarnée par une belle jeune femme noire de la Nouvelle Orléans, et disposant de surcroit d’un éventail de pouvoirs assez fantastique.

On comprend donc que ce profil est particulièrement attirant pour les Vengeurs qui seront ravis par la suite d’utiliser le Captain pour redynamiser leur équipe.

Bien entendu en comparaison, le style de Kirby ou encore pire de Lieber parait préhistorique par rapport au relatif modernisme des Romita, et en toute honnêteté les scénarios autour des origines de Thor et le Gardien sont squelettiques.

Malgré cela, ce « Special Strange Origines n°223 » suffit à notre bonheur de fan de comics.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 18:48

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Troisième émanation du magazine Strange dans les années 80, « Special Strange Origines n°163 » date de 1983.

Le principe de ce magazine hors série édité chez Lug était de dévoiler de manière aléatoires les origines des super héros.

Dans le n°163, se déroule sous la houlette de Stan Lee et Jack Kirby, l’une des plus belles aventures du Surfer d’argent ou le vagabond cosmique, sélectionné après un intense combat au dessus des gratte ciels new yorkais puis manipulé par le dieu du mal viking Loki, se rend sur Asgard pour tuer Thor qu’il prend pour un comploteur désirant la chute d’Odin, le roi  des dieux vikings.

Invité au cours d’un banquet, le Surfer hésite devant la noblesse de l’attitude de sa cible, mais une nouvelle fois aiguillonné par Loki, décide finalement d’attaquer Thor.

Le combat est splendide, le Surfer luttant avec la vitesse de son surf et l’infini variété de son pouvoir cosmique, tandis que Thor répond avec sa force physique et les capacités non moins variées de son invincible marteau.

Aidé par Loki qui ajoute son pouvoir au sien, le Surfer prend le dessus face à Thor qui sentant la supercherie retient inconsciemment ses coups.

Le Surfer réalise lui aussi qu’il a été dupé par Loki et au moment de s’expliquer avec son adversaire est brutalement ramené sur Terre par la magie de Loki.

Le lecteur déjà émerveillé à ensuite droit en guise de bonus à une solide aventure de Spider-man scénarisé par Stan Lee sur des dessins de John Romita Sr, au cours de laquelle le Tisseur livre un combat acharné à son vieil ennemi le Caïd, pour récupérer une tablette d’argile dérobée par le maffieux.

Le colossal Caïd, exceptionnellement fort et endurant tient tête aux super pouvoirs de Spider-man avant de finir par céder et à être livré aux policiers.

En conclusion, « Special Strange Origines n°163 », est un très (et sans doute trop) court condensé de Marvel mais d’un très haut niveau, voir exceptionnel pour le Surfer d’argent qui affronte coup sur coup Loki et Thor dans une histoire bien amenée, mettant en valeurs les qualités et particularités de chacun des protagonistes.

Eblouissant visuellement et superbement bien écrit, cette aventure du Surfer d’argent, permet de bien comprendre la personnalité noble, pacifique et mélancolique de ce héros solitaire particulièrement poignant.

Bien entendu, le match entre le Caïd et Spider-man se situe à des années lumières de celui du Surfer avec Thor mais tient également ses promesses.

Je conserve donc un gout inaltérable pour ce petit bijou de mon enfance qui eut un fort impact sur moi à l’époque.

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 17:56

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Les aventures de Spider-man se poursuivent dans les années 60 dans « Spider-man, l’intégrale, 1967 » avec Stan Lee et John Romita Jr aux scénario ce dernier assurant les dessins.

Cette intégrale particulièrement riche rentre tout de suite dans le vif du sujet au cours d’ une nouvelle explication particulièrement musclée avec le Lézard (remis au gout du jour dans une version body buildée par le récent film de Marc Webb).

Pour vaincre cet ennemi particulièrement agressif désirant utiliser une armée de reptiles pour terrasser l’espèce humaine, Spider-man utilise la vulnérabilité des reptiles au froid afin de ralentir l’activité de son organisme.

Une fois inconscient, le Lézard est une nouvelle fois soigné et rendu à ses proches sous les traits du Dr Connors.

Survient ensuite un nouveau super criminel, le Shocker dont le principal pouvoir réside dans l’émission de puissantes ondes de choc au travers de ses bras.

Bien que surclassé par la puissance de son ennemi, Spider-man le vainc trop aisément en paralysant avec sa toile le mécanisme actionnant les rayons.

Coté vie privée, Peter Parker quitte le foyer de Tante May pour emménager avec Harry Osborne le fils du milliardaire Norman Osborne connu également pour être le Bouffon vert amnésique depuis son dernier combat contre le Tisseur.

Norman est pris en chasse par son ex employé l’orgueilleux Kraven, avide de revanche après avoir été vaincu par Spidey.

Spider-man doit intervenir pour protéger un Norman amnésique et particulièrement inoffensif mais est tout de même vaincu par Kraven qui use d’un dispositif lui permettant de lancer des rayons paralysants.

Puis dans une plaisante atmosphère hivernale, la vengeance de Kraven s’entremêle avec les méfaits d’un nouveau vautour Blackie Drago ex compagnon de cellule du premier Vautour.

Spider-man remis d’une vilaine fièvre tient donc tête à ses deux ennemis historiques et parvient à les mettre tous les deux KO dans une serre tropicale particulièrement adaptée au coté jungle de Kraven.

Mais le moral de Parker en prend un coup lorsqu’il s’aperçoit du naufrage de sa vie privée, ses notes en chute libre à la Fac, sa non vie sociale et l’abandon de ses proches dont la fameuse Tante May à la santé fragile.

Parker prend donc la décision de raccrocher sa carrière de super héros ce qui fait la joie du patron de presse Jonah Jameson mais plus prosaïquement du Caïd, qui voit l’occasion d’unifier sous sa coupe toutes les mafias de New York.

Pourtant devant les ravages du Caïd, ce retrait dure assez peu de temps et Parker doit de nouveau revêtir ses habits de justicier pour délivrer son ennemi Jameson retenu en otage par le roi du crime.

Après une première défaite due au gaz dissimulé dans la cravate du colosse, Spider-man parvient à se délivrer d’un piège mortel et revient à la charge contre son ennemi historique alors en pleine négociation avec Fred Foswell, ex patron du crime, brièvement reconverti en journaliste chez Jameson, avant de reprendre du service.

Cette fois Spider-man prend l’avantage sur le monstrueux criminel sans toutefois parvenir à l’arrêter.

Quand à Foswell il se rachète tardivement en se sacrifiant pour sauver Jameson d’un tir.

Plus exotique, la suite des aventures du Monte-en-l’air le voit se frictionner avec la Torche humaine avant d’accepter de tourner un film avec lui à Hollywood.

Mais sur place, le comportement anormalement agressif de la Torche, met Spidey sur la piste de son ennemi historique l’illusionniste Mysterio en équipe ici avec le Sorcier, ennemi lui plus affilié aux 4 Fantastiques.

Bien que découvert, le duo criminel se raccroche aux inventions technologiques invraisemblables du Sorcier pour tuer ses ennemis comme un immense gorille mécanique à la peau ignifugée.

Tout ceci demeure insuffisant et le duo se fait coffrer.

Dans la dernière partie de l’intégrale, Docteur Octopus refait surface avec comme intention de s’emparer d’une arme révolutionnaire crée par les scientifiques américains le Nullificateur.

Bien entendu Spider-man fait échouer les plans du Docteur, qui assez astucieusement se fait héberger comme locataire chez Tante May.

En situation délicate du fait de la proximité de sa tante, Spider-man intervient malgré tout pour vaincre Octopus et ses hommes de mains, mais le choc du combat est trop dur pour Tante May qui fait une crise cardiaque laissant un Parker ébranlé.

En conclusion, « Spider-man, l’intégrale 1967 » regorge d’aventures en tout genre s’égayant à un rythme particulièrement soutenu.

Le duo Lee/Romita Sr se décarcasse franchement en alignant ni plus ni moins que la crème des super criminels Marvel : Octopus, le Lézard, le Caïd, Kraven et le Vautour.

L’aventure avec la Torche est pour moi trop tirée par les cheveux avec comme but unique de monter un combat entre le Tisseur et la jeune tête brulée, dont on sait pertinemment qu’il n’y aura pas de vainqueur.

Dans le registre de la critique, les délires mégalo-scientifiques d’Octopus se montrent avec le recul assez risibles.

Coté graphisme, John Romita Sr n’est certes pas le plus doué des dessinateurs, mais son style tout de même puissant et sophistiqué pour l’époque ne manque pas de charme.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 16:53

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Comics toujours avec « Spider-man, l’intégrale, 1973 ».

Ici Stan Lee et Gerry Conway sont toujours aux commandes, tandis qu’aux dessins John Romita Jr, Gil Kane et Ross Andru se partagent la tache.

Vous l’aurez compris en lisant mes chroniques, je ne suis pas un grand fan de Spider-man, son univers de gentil étudiant proche de sa tante, sa gouaille assommante lorsqu’il affronte ses adversaires et ce coté middle size héros, plus puissant qu’un Daredevil, Batman ou un Punisher mais très loin d’un Iron-man  d’un Hulk ou d’un Thor.

Le premier épisode dessiné par John Romita Sr, est à vrai dire assez étrange, puisque Spidey affronte en pleine campagne électorale New yorkaise un monstrueux colosse appelé le Smasher qui est sans que l’on comprenne bien pourquoi hostile au favori de l’élection Richard Raleigh, qui fait de la lutte anti corruption son leitmotiv.

Après de fatigants assauts ou Spider-man ne parvient qu’à survivre face à la puissance brute de son adversaire, notre héros finit par découvrir que le Smasher est téléguidé par Raleigh lui-même déguisé en criminel masqué appelé le Disruptor.

Au cours du combat final, le Smasher se rebelle et tue son maitre sous les yeux de Spider-man qui préfère faire de Raleigh un martyr en préservant sa personnalité schizophrénique.

Dans la suite, alors que le veinard Parker est gentiment tiraillé entre ses deux superbes amies, la bonde Gwen Stacy et la rousse Mary Jane Watson, on monte  en gamme avec Roy Thomas du coté des biscottos puisque Spider-man affronte Hulk en personne au cours d’un fumeuse aventure au Canada.

Plus invincible, brutal et stupide que jamais, Hulk ravage le pays, sans que Spider-man ne puisse faire autre chose que le distraire.

Avec Gerry Conway au scénario et Gil Kane aux dessins, Spider-man retrouve son vieil ennemi Norman Osborn, dont l’esprit bascule peu à peu dans la folie pour redevenir le Bouffon vert.

L’affrontement entre les deux adversaires est tellement intense qu’il provoque la mort de Gwen Stacy dans les bras d’un Spider-man dévasté de douleur.

La mort de Gwen tombée du pont de Georges Washington est réputée être l’un des moments forts de l’histoire du monte en l’air qui devient beaucoup plus brutal ce qui aboutit à la mort pseudo accidentelle du Bouffon vert, empalé par sa planche volante.

Le registre est certes moins tragique mais tout aussi musclé lorsque Spider-man affronte le super héros mercenaire afro américain Luke Cage payé par Jonah Jameson pour l’abattre pour lui faire payer la mort de son ami Norman Osborne.

Le combat est assez confus et équilibré avant que Cage ne s’aperçoive qu’il est assez proche de son ennemi et ne renonce à son contrat.
Jameson est toujours à l’honneur dans une aventure à dormir debout ou son propre fils John ancien cosmonaute se trouve possédé par une pierre lunaire faisant de lui un loup garou la nuit tombée.

Il faudra une nouvelle intervention de Spider man qui devra faire fi de sa haine pour Jameson afin de délivrer John de sa malédiction.

Malgré la qualité graphique remarquable de Ross Andru, la médiocrité est toujours de mise et sans doute supérieure lors de l’aventure suivante face au ridicule criminel le Kangourou dont les pouvoirs des membres supérieurs et inférieurs ont été augmenté par le scientifique récurrent Jonas Harrow.

Aveuglé par sa fureur, le Kangourou est détruit en voulant dérober des isotopes radio actifs pour laisser sa place au Vautour, ennemi traditionnel du Tisseur, qui après avoir tenté de tuer Mary Jane, lâche Spidey en fâcheuse posture en plein milieu des airs …

On termine par un retour vers le passé assez déroutant (1968 pour être précis) ou Stan Lee et John Romita Sr, ou le Bouffon vert plus acharné que jamais vient torturer Spider-man avant une lutte ultime d’une intensité phénoménale ou le tisseur triomphe in extremis.

En conclusion, malgré un dose massive d’action « Spider-man, l’intégrale, 1973 » ne parvient pas à faire monter assez le niveau pour rendre les aventures palpitantes.

Il y a certes du muscle au rendez vous avec l’improbable Smasher, Luke Cage et même Hulk mais leur utilisation est somme toute anecdotique, Spider man fuyant devant des ennemis plus puissants, et rossant sans trop forcer les seconds couteaux comme les ridicule Kangourou ou Loup garou.

Pour ne pas sombrer dans l’ennui total, il y a certes la trame de la mort de la belle Gwen Stacy, splendeur solaire éteinte bien théâtralement et les féroces empoignades avec le Bouffon vert, irréductible ennemi de Spider man, que la haine, les armes vicieuses et surtout la farouche détermination rendent unique dans le panthéon des ennemis du Tisseur.

Coté vie privée, c’est le calme plat pour Parker, plus occupé à grimper les gratte ciels qu’à réellement vivre comme le citoyen lambda, quitte à laisser sa chère tante aux mains faussement bienveillantes du Docteur Octopus.

Au niveau dessin, Romita Sr et Kane se valent, tout en étant légèrement inférieurs au style plus raffiné de Andru.

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 15:19

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La suite des aventures de l’Homme araignée avec « Spider-man, l’intégrale 1972 ».

Stan Lee est toujours aux manettes partageant les scenario avec Roy Thomas puis Gerry Conway.

Aux dessins ce sont John Romita Sr et Gil Kane qui officient.

Spider-man est tout d’abord propulsé dans un cadre assez inhabituel pour lui, la Terre sauvage, zone imaginaire pseudo préhistorique située en Antarctique.

Kraven la chasseur, décidément toujours dans les bon coups celui-ci, a pris le contrôle d’un monstrueux extra terrestre appelé Gog, enlevé Gwen Stacy la petite amie de Parker partie en reportage la bas et brigue à présent le titre de monarque de la Terre sauvage.

Spider-man reçoit l’aide de Ka-Zar le roi de la Terre sauvage, sorte de croisement entre Rahan et Tarzan,  qui finit par venir à bout de Kraven après une lutte violente ou le chasseur ne ressort pas grandi en raison des multiples coups bas qu’il emploie, tandis que Gog périt dans des sables mouvants.

Notre héros revient ensuite dans son cher New-York pour faire face à l’absurde vendetta de Jonah Jameson qui paye le savant Smythe, pour utiliser un autre de ses robots araignée afin de vaincre son ennemi.

Mais Smythe a en réalité des plans plus ambitieux et désire pirater le réseaux des camera de surveillance de la police pour permettre à ses associés criminels de piller la ville.

Mis en échec puis capturé par l’affreux robot de Smythe, Spider-man s’en sort part son astuce habituelle et parvient in extremis à protéger son identité secrète, livrant un Smythe vaincu aux forces polices.

Vient ensuite un épisode politique étonnant, ou Lee et Romita, exprime un point de vue pacifiste assez courageux pour l’époque face à la guerre du Viet Nam.

Dans cet épisode, Flash Thomson, le rival amoureux de Parker auprès de Stacy, revient de la guerre du Viet Nam et est menacé de mort par une organisation secrète
vietnamienne à la suite d’un quiproquo ayant mena au bombardement d’un temple.

Blessé au cours du conflit, Flash a été recueilli et soigné par des Vietnamiens, mais n’a pu empêcher en retour leur bombardement par les forces américaines.

Pour être honnête, l’action est ici malgré la présence superflue du Docteur Strange, d’une grande faiblesse mais le message délivré par les créateurs l’emporte sur le coté spectaculaire avec la liaison amoureuse entre Flash et la vietnamienne Sha Shan.

La suite se gâte un peu avec l’arrivée d’un personnage torturé appelé le Gibbon qui manipulé par Kraven qui renforce ses pouvoirs (agilité, force surhumaine) pour tuer Spider-man.

Mais le Gibbon réalise qu’il n’est pas un meurtrier et échappe à l’emprise de Kraven pour revenir à de plus nobles sentiments.

Le vrai problème de Parker est alors à ce moment la la disparition de sa chère tante May qui se fait embobiner par le Docteur Octopus pour vivre avec lui.

Mal en point, épuisé, victime d’ulcères à l’estomac, Spider-man ne parvient pas à empêcher la terrible guerre des gangs entre les troupes d’Octopus et de Hammerhead patron de la Maggia pour le contrôle de New-York;

Malin, Spider-man utilise un harnais fabriqué par Octopus pour compenser sa faiblesse passagère et le tenir en échec mais l’intervention d’Hammerhead permet à son ennemi de lui échapper encore une fois.

Désirant arracher sa tante des griffes d’Octopus, il se rend dans son manoir et affronte simultanément le savant et Hammerhead venu lui aussi en découdre avec son rival.

L’action est assez confuse, Hammerhead s’enfuie, Octopus est vaincu et arrêté mais Parker ne peut pour autant arracher sa tante à son emprise, perdant de fait l’essentiel.

En conclusion, « Spider-man, 1972 » est la plus faible des intégrales que j'ai lu à ce jour.

L’histoire de la Terre sauvage bien qu’originale est allégrement pompée de King-Kong avec ce monstre hideux qui ne ressemble à rien.

L’affaire Smythe est médiocre, celle du Gibbon pitoyable et l’essentiel repose donc sur les tentacules de ce bon vieux Docteur Octopus qui peinent à tenir la distance dans cette histoire embrouillée de lutte maffieuse.

Personnage de seconde zone ne faisant pas le poids face à Octopus, Hammerhead est un gangster des années 20 dont le principal « pouvoir » est un crane en adiantum, qui lui confère un aspect aplati d’une grande laideur.

 

Bien sur il reste, le courageux épisode sur le Viet Nam mais son propos est atténué par le peu d'interet de l'intrigue.

 

Rien à dire en revanche du coté des dessins, avec les styles très propres de Kane et Romita, qui insufflent beaucoup de vigueur et d’expressivité aux personnages.


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