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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 15:19

Spider_Man_1972.jpg

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La suite des aventures de l’Homme araignée avec « Spider-man, l’intégrale 1972 ».

Stan Lee est toujours aux manettes partageant les scenario avec Roy Thomas puis Gerry Conway.

Aux dessins ce sont John Romita Sr et Gil Kane qui officient.

Spider-man est tout d’abord propulsé dans un cadre assez inhabituel pour lui, la Terre sauvage, zone imaginaire pseudo préhistorique située en Antarctique.

Kraven la chasseur, décidément toujours dans les bon coups celui-ci, a pris le contrôle d’un monstrueux extra terrestre appelé Gog, enlevé Gwen Stacy la petite amie de Parker partie en reportage la bas et brigue à présent le titre de monarque de la Terre sauvage.

Spider-man reçoit l’aide de Ka-Zar le roi de la Terre sauvage, sorte de croisement entre Rahan et Tarzan,  qui finit par venir à bout de Kraven après une lutte violente ou le chasseur ne ressort pas grandi en raison des multiples coups bas qu’il emploie, tandis que Gog périt dans des sables mouvants.

Notre héros revient ensuite dans son cher New-York pour faire face à l’absurde vendetta de Jonah Jameson qui paye le savant Smythe, pour utiliser un autre de ses robots araignée afin de vaincre son ennemi.

Mais Smythe a en réalité des plans plus ambitieux et désire pirater le réseaux des camera de surveillance de la police pour permettre à ses associés criminels de piller la ville.

Mis en échec puis capturé par l’affreux robot de Smythe, Spider-man s’en sort part son astuce habituelle et parvient in extremis à protéger son identité secrète, livrant un Smythe vaincu aux forces polices.

Vient ensuite un épisode politique étonnant, ou Lee et Romita, exprime un point de vue pacifiste assez courageux pour l’époque face à la guerre du Viet Nam.

Dans cet épisode, Flash Thomson, le rival amoureux de Parker auprès de Stacy, revient de la guerre du Viet Nam et est menacé de mort par une organisation secrète
vietnamienne à la suite d’un quiproquo ayant mena au bombardement d’un temple.

Blessé au cours du conflit, Flash a été recueilli et soigné par des Vietnamiens, mais n’a pu empêcher en retour leur bombardement par les forces américaines.

Pour être honnête, l’action est ici malgré la présence superflue du Docteur Strange, d’une grande faiblesse mais le message délivré par les créateurs l’emporte sur le coté spectaculaire avec la liaison amoureuse entre Flash et la vietnamienne Sha Shan.

La suite se gâte un peu avec l’arrivée d’un personnage torturé appelé le Gibbon qui manipulé par Kraven qui renforce ses pouvoirs (agilité, force surhumaine) pour tuer Spider-man.

Mais le Gibbon réalise qu’il n’est pas un meurtrier et échappe à l’emprise de Kraven pour revenir à de plus nobles sentiments.

Le vrai problème de Parker est alors à ce moment la la disparition de sa chère tante May qui se fait embobiner par le Docteur Octopus pour vivre avec lui.

Mal en point, épuisé, victime d’ulcères à l’estomac, Spider-man ne parvient pas à empêcher la terrible guerre des gangs entre les troupes d’Octopus et de Hammerhead patron de la Maggia pour le contrôle de New-York;

Malin, Spider-man utilise un harnais fabriqué par Octopus pour compenser sa faiblesse passagère et le tenir en échec mais l’intervention d’Hammerhead permet à son ennemi de lui échapper encore une fois.

Désirant arracher sa tante des griffes d’Octopus, il se rend dans son manoir et affronte simultanément le savant et Hammerhead venu lui aussi en découdre avec son rival.

L’action est assez confuse, Hammerhead s’enfuie, Octopus est vaincu et arrêté mais Parker ne peut pour autant arracher sa tante à son emprise, perdant de fait l’essentiel.

En conclusion, « Spider-man, 1972 » est la plus faible des intégrales que j'ai lu à ce jour.

L’histoire de la Terre sauvage bien qu’originale est allégrement pompée de King-Kong avec ce monstre hideux qui ne ressemble à rien.

L’affaire Smythe est médiocre, celle du Gibbon pitoyable et l’essentiel repose donc sur les tentacules de ce bon vieux Docteur Octopus qui peinent à tenir la distance dans cette histoire embrouillée de lutte maffieuse.

Personnage de seconde zone ne faisant pas le poids face à Octopus, Hammerhead est un gangster des années 20 dont le principal « pouvoir » est un crane en adiantum, qui lui confère un aspect aplati d’une grande laideur.

 

Bien sur il reste, le courageux épisode sur le Viet Nam mais son propos est atténué par le peu d'interet de l'intrigue.

 

Rien à dire en revanche du coté des dessins, avec les styles très propres de Kane et Romita, qui insufflent beaucoup de vigueur et d’expressivité aux personnages.


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