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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 22:23

Les comics américains sont si populaires aujourd’hui que parallèlement à une production moderne très vivace, les vieilleries historiques des origines sont périodiquement remises au gout du jour comme Thor dans « Marvel classic n°2, Thor » sorti en 2011.

Ici il est question de huit épisodes des années 60 consacrés au blond dieu du tonnerre, mis en scène par le duo mythique Stan Lee-Jack Kirby.

Dans la première d’entre elles datant de 1964 (!), Loki l’éternel frère ennemi s’acharne sur l’alter égo de Thor, Donald Blake, médecin New-yorkais, en lui subtilisant la canne qui lui sert à se transformer et en enlevant Jane Foster sa petite amie infirmière.

Privé de sa canne, Blake a recours à l’aide du Docteur Strange qu’il a soigné alors qu’il gisait mourant chez lui et peut ainsi retrouver ses facultés divines.

Changé en Thor, il peut ensuite localiser Loki au nord de l’Amérique et le vaincre en combat singulier tandis que Strange utilise toute l’étendue de sa magie pour préserver Jane de la vengeance du dieu du mal nordique.

Soumis à une pression intolérable, Loki est finalement contraint à restituer Jane à Thor et enlevé en Asgard pour répondre devant le père des dieux, Odin de son forfait.

La même année, Thor doit combattre Magnéto qui menace New-York.

Ayant lieu dans le sous marin du maitre du magnétisme, le combat est épique et frise le drame, surtout lorsque Thor perd son marteau et redevient un bref instant le fragile mortel Donald Blake.

Mais même le puissant mutant est finalement surclassé par le dieu du tonnerre dont le marteau enchanté disperse le champ magnétique et doit finalement fuir assez piteusement sous les mers.

L’aventure suivante voit Loki changer de tactique et avoir recours à deux super criminels, Mister Hyde et Cobra dont il augmente par magie les pouvoirs pour une nouvelle fois capturer Jane et exercer un chantage contre son frère.

N’écoutant que sa colère, Thor se rend en Asgard pour forcer le passage jusqu’à son frère paisiblement en apparence réfugié près du monarque Odin.

Bien que choqué des méthodes brutales de son fils, Odin lui accorde le bénéfice du doute et ignorant sa traitrise, charge Loki de prévenir Hardol le guérisseur, de soigner Jane plongée par magie dans le coma.

Fort heureusement Balder intercepte Loki et délivre lui-même le message à Hardol après un périlleux voyage empli de dangers.

Alors que Thor finit par triompher sur Terre des coriaces Hyde et Cobra, le remède parvient finalement jusqu’à lui et lui permet de soigner Jane.

Vient ensuite le classique d’entre les classiques dans lequel Thor membre des Vengeurs affronte Hulk en combat singulier alors qu’allié au Prince des mers, il tentait de régler ses comptes avec les super héros.

Privant volontairement son marteau de ses pouvoirs magiques pour rendre le combat égal, Thor affronte le géant vert en un combat de titans à mains nues qui se solde par un match nul bien commode et trop souvent en usage chez Marvel.

Vient ensuite un affrontement assez peu intéressant contre la Gargouille grise, ex scientifique français capable de changer les gens par toucher en statues de pierre, qui ne pèse finalement pas lourd une fois le pouvoir du dieu du tonnerre réactivé.

On termine par sans nul doute le plus impressionnant des ennemis mortels du dieu du tonnerre, l’Homme absorbant, alias Crusher Creel ex taulard rendu par la magie de Loki capable d’absorber les propriétés et pouvoirs de n’importe quoi, dieu compris.

Rendu quasi invincible par son pouvoir, l’Homme absorbant pose un problème n apparence insoluble à Thor et laisse penser un moment qu’il va le vaincre.

Après une nouvel intermède dans lequel Thor est forcé d’affronter une nouvelle fois Loki en Asgard pour secourir Jane, le match final a lieu contre l’Homme absorbant qui pour montrer l’étendue de sa puissance, absorbe le feu et les éléments naturels de la terre pour se changer en colosse de fer, pierre et bois.

Comprenant qu’il ne pourra vaincre Creel par la force, Thor change de tactique et utilise les pouvoirs magiques de son marteau pour disperser ses molécules et le changer en hélium dérivant dans l’espace.

En conclusion, malgré son âge vénérable (plus de cinquante ans !), « Marvel classic n°2, Thor » justifie amplement son nom et délivre une impressionnante série d’aventures cultes mettant en scène des personnages de premier plan du monde Marvel et des ennemis de fort calibre comme Loki, Hulk, l’Homme absorbant, Magnéto voir à un degré moindre la Gargouille grise et Hyde.

Les scénario sont certes des plus basiques tout comme le style assez daté et grossiers de Kirby, mais difficile de bouder son plaisir avec de pareilles aventures et des combats aussi épiques face à de telles légendes du comics.

Alors autant pour l’aspect historique que pour le plaisir simple et jouissif de revoir Magneto ou Hulk face à Thor, on sera indulgents avec les imperfections de l’époque pour gouter ce Marvel classic à sa juste valeur !

Marvel classic n°2, Thor (Stan Lee, Jack Kirby)
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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 21:32

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Nous restons dans les années 80 avec la minisérie « Vengeur, n°17 » publiée pendant trois courtes années chez Arédit second diffuseur des comics Marvel/DC comics aux cotés de Lug avant sa liquidation en 1987.

Paru en 1987, « Vengeur, n°17 » commence par un coup de maitre signé Jim Shooter (scénario), Dave Wenzel (dessins) avec le récit de la saga de Michael Korvac, homme doté de pouvoirs incommensurables dérobés à Galactus, faisant de lui une menace pour l’univers que les Vengeurs renforcés des Gardiens de la galaxie tentent d’arrêter sur Terre avant qu’il ne menace sérieusement les divinités du cosmos : Asgardiens, Olympiens, Méphisto, le Gardien ou Eternité elle-même.

Nanti de pouvoirs cosmiques le rendant invincible, Korvac tue un à un les adversaires qui se risquent à l’affronter et malgré leur courage les Vengeurs et leurs alliés tombent comme des mouches dans une maison cossue de Greenwich village.

La Vision, Iron-man, Wonder-man, ou même Hercule et Thor ne font que le distraire et l’attaque par Pourpoint jaune de sa compagne Carina, provoque en lui une rage meurtrière qui se traduit par la mort de l’attaquant, de Captain/Miss Marvel ou même la Panthère noire pourtant respectée par le tyran cosmique.

Captain america et Wonder man profitent d’un relâchement de sa part pour le blesser, et Korvac finit par succomber sous les attaques furieuse et conjuguées de Ikaris, Vision, Iron-man et Thor.

C’est ensuite au tour de Carina de déchainer un pouvoir cosmique d’une puissance analogue pour venger son compagnon.

Carina détruit les derniers héros encore vivants (Iron-man, Vision, Ikaris) avant de périr sous le marteau de Thor.

En réalité, Thor a frappé contre son gré, obéissant en cela aux désirs du couple de périr devant le prix à payer pour cette conquête démesurée.

Aidé par la télépathe Dragon-lune qui lui livre les clés de cette énigme, Thor changé en son alter égo Blake, emploie ses talents pour guérir les corps de ses compagnons jonchant le sol de la maison dévastée.

De manière aléatoire, on bascule sur un vieil épisode poussiéreux de Vengeurs du duo Stan Lee (scénario)/Jack Kirby (dessins) dans lequel Thor, Hulk, la Guêpe, l’Homme Fourmi et un Iron-man en grossière armure jaune, sont manipulés par les tours de transformistes de l’extra terrestre appelé le Fantôme, qui endosse tour à tour leur apparence et une partie de leurs pouvoirs pour les monter les uns contre les autres avant d’être réexpédié dans l’espace, après avoir commis l’erreur de vouloir copier un Thor protégé par ses pouvoirs divins.

Plus intéressant est le combat entre Thor et son vieil ennemi l’Homme absorbant, qui en après avoir tenu en échec le dieu de la foudre par ses capacités phénoménales d’absorption de son environnement, est finalement vaincu lorsque la magie du marteau du dieu le transforme en éther pur pour le faire dériver dans l’espace.
En guise d’étrange bonus, Ka-zar perdu dans un monde extra terrestre du niveau de l’antiquité, lutte aux coté d’un gnome dans une arène avant de trouver une porte de sortie à sa captivité.

En conclusion, « Vengeur, n°17 », se révèle malgré son petit format et son absence totale de couleurs et la désorganisation totale des histoires le composant, un véritable condensé de merveilles permettant au lecteur de tomber sur la partie la plus excitante de la saga de Korvacs, avec un affrontement apocalyptique entre un demi dieu cosmiques et des Vengeurs déterminés au sacrifice.

Derrière cette aventure éblouissante, on appréciera le match Thor-Homme absorbant et sa fin astucieuse, tout comme à un degré moindre l’exotique aventure de gladiateur de Ka-zar.

Injustement méconnu, « Vengeur, n°17 » en version Arédit a au final de bon ingrédients pour devenir une production culte.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 18:48

strange_origine_163.jpg5

 

Troisième émanation du magazine Strange dans les années 80, « Special Strange Origines n°163 » date de 1983.

Le principe de ce magazine hors série édité chez Lug était de dévoiler de manière aléatoires les origines des super héros.

Dans le n°163, se déroule sous la houlette de Stan Lee et Jack Kirby, l’une des plus belles aventures du Surfer d’argent ou le vagabond cosmique, sélectionné après un intense combat au dessus des gratte ciels new yorkais puis manipulé par le dieu du mal viking Loki, se rend sur Asgard pour tuer Thor qu’il prend pour un comploteur désirant la chute d’Odin, le roi  des dieux vikings.

Invité au cours d’un banquet, le Surfer hésite devant la noblesse de l’attitude de sa cible, mais une nouvelle fois aiguillonné par Loki, décide finalement d’attaquer Thor.

Le combat est splendide, le Surfer luttant avec la vitesse de son surf et l’infini variété de son pouvoir cosmique, tandis que Thor répond avec sa force physique et les capacités non moins variées de son invincible marteau.

Aidé par Loki qui ajoute son pouvoir au sien, le Surfer prend le dessus face à Thor qui sentant la supercherie retient inconsciemment ses coups.

Le Surfer réalise lui aussi qu’il a été dupé par Loki et au moment de s’expliquer avec son adversaire est brutalement ramené sur Terre par la magie de Loki.

Le lecteur déjà émerveillé à ensuite droit en guise de bonus à une solide aventure de Spider-man scénarisé par Stan Lee sur des dessins de John Romita Sr, au cours de laquelle le Tisseur livre un combat acharné à son vieil ennemi le Caïd, pour récupérer une tablette d’argile dérobée par le maffieux.

Le colossal Caïd, exceptionnellement fort et endurant tient tête aux super pouvoirs de Spider-man avant de finir par céder et à être livré aux policiers.

En conclusion, « Special Strange Origines n°163 », est un très (et sans doute trop) court condensé de Marvel mais d’un très haut niveau, voir exceptionnel pour le Surfer d’argent qui affronte coup sur coup Loki et Thor dans une histoire bien amenée, mettant en valeurs les qualités et particularités de chacun des protagonistes.

Eblouissant visuellement et superbement bien écrit, cette aventure du Surfer d’argent, permet de bien comprendre la personnalité noble, pacifique et mélancolique de ce héros solitaire particulièrement poignant.

Bien entendu, le match entre le Caïd et Spider-man se situe à des années lumières de celui du Surfer avec Thor mais tient également ses promesses.

Je conserve donc un gout inaltérable pour ce petit bijou de mon enfance qui eut un fort impact sur moi à l’époque.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 22:41

ragnarok.jpg5

 

 

Fort des succès du cinéma, les nouvelles adaptations épiques revisitant les classiques Marvel pullulent au milieu des années 2000, aussi « Thor, Ragnarok » voit il le jour en 2004 sous l’impulsion de Michael A Deming (scénario) et André Divito (dessins).

Le duo propose ni moins que de revisiter le Ragnarok, la légendaire fin du monde dans la mythologie Viking.

Autant dire que le ton de ce comics se déroulant dans les royaumes imaginaires des légendes nordiques est résolument épique.

L’histoire commence bien entendu par une nouvelle manigance de Loki, le demi frère maléfique de Thor, qui récupère le légendaire moule dans lequel le troll Eitri forgea jadis le marteau enchanté du dieu du tonnerre, mjolnir.

Comme à son habitude, rusé et manipulateur, Loki fait forger plusieurs marteaux et arme ainsi trois redoutables combattants : Ulik le redoutable guerrier troll maléfique, Fenris, le loup transformé en humanoïde et Hyrm géant barreur du navire démoniaque Nafalgar construit à partir des ongles des trépassés.

Bien entendu, Loki se confectionne un marteau pour son propre armement.

Ainsi doté, le quatuor est quasi invincible et attaque de front Thor et ses proches sur Asgard.

Au cours d’un assaut d’une violence inouïe qui tue l‘Enchanteresse et ampute d‘un bras Sif, Thor fait face aux trois laquais de Loki et endommage son propre marteau.

Sérieusement blessé malgré sa victoire, Thor est jeté au fond des mers par Loki qui n’a qu’a ramasser les lambeaux du pouvoir de son demi frère.

Dans un ultime sursaut, le dieu asgardien fait appel à ses amis Vengeurs Iron-man et Captain america qui viennent le seconder face aux nouveaux assauts de Loki et de son équipe infernale.

La lutte est d’une rudesse extrême et Thor plusieurs fois sauvé par ses amis, inflige à mains nues une sévère défaite au corps à corps à Loki.

Mais après avoir constaté la mort de son ami Balder, Thor prend la décision de congédier les Vengeurs pour mener la lutte seul en Asgard.

Face aux troupes démoniaques de Loki, les morts s’accumulent autour de lui (Kurse, Harakin) et seul un Volstagg amaigri survit dans le froid polaire des forets asgardiennes.

Thor lutte à présent contre les armées de Loki assiégeant les murailles d’Asgard, et tue le redoutable démon Durok après qu’il eut lui-même tué Brunhilde, la Valkyrie.

Il reçoit enfin l’aide inespérée de son double extra terrestre, le puissant Beta Ray Bill, qui tue à son tour le terrible Fenris.

Thor place toute sa confiance en Bill et compte tenu des circonstances le proclame roi par intérim tandis qu’il se rend lui-même dans les montagnes sacrées de Hildstalft, pour tenter d’accéder au niveau de sagesse de son père le divin Odin qui lui apparait sous les traits d’un enfant.

Devant l’arbre céleste Yggdrasil et le puits Mimir sur lequel s’énucle Thor, la leçon est particulièrement pénible et le conduit à se pendre un arbre pour entrer dans un cycle de mort et de renaissance destiné à l’enrichir.

Soutenu par son père, Thor échappe aux griffes de de la déesse de la mort Héla et rencontre les dieux nordiques supérieurs appelés « Ceux qui siègent en haut » pour régir la destinées d’Asgard et Midgard à travers le cycle de destruction et de naissance du Ragnarok.

Mais Thor revenu en Asgard avec des pouvoirs rehaussés par son voyage spirituel ne l’entend pas de cette oreille.

Après avoir tué au passage le terrible monstre Mangog, Thor prend avec autorité le dessus sur Loki et le décapite.

Aved la tête de son demi frère encore conscient, Thor négocie avec le quasi invincible démon des enfers Surtur tueur d’Odin, pour reforger mjolnir en échange d’un accès libéré au Vanaheim.

Une fois Bill mis hors du massacre qui s’annonce, Thor achève donc lui-même le Ragnarok mais brise le fil du destin menant au cycle perpétuel instauré par « Ceux qui siègent en haut » afin de se nourrir de l’essence vitale des dieux morts.

Le récit s’achève donc sur cet acte fou et courageux, la libération finale des Asgardiens mais également leur destruction finale.

En conclusion, « Thor, Ragnarok » est un récit contemporain étonnant et purement captivant.

Impossible de ne pas rêver à l’évocation de ces histoires magiques ou la bravoure et l’honneur des héros nordiques l’emportent sur les sentiments plus bas et mesquins de leurs adversaires menés par Loki.

L’action et le rêve sont au rendez vous avec pratiquement toute la galerie des dieux mythologiques et des créatures inventées par Marvel pour enrichir davantage l’univers de Thor.

On saluera donc outre le scénario terriblement excitant de Deming, les fabuleux dessins de Divito, rendant parfaitement l’atmosphère de magie nordique de cette folle histoire aussi épique que spirituelle, faisant grandir Thor pour conserver son indépendance d’esprit tout se hissant à la sagesse éclairée de son père Odin.

Magistrale leçon.

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 19:10


Thor.jpg

2

 

 

En cette année 2011, les adaptations de comics connaissent un succès sans précédent.

Après Spider-Man, Hulk, Iron man et les X-men, c’est au tour d’une autre grande figure de l’univers Marvel d’être adaptée au cinéma avec « Thor » de Kenneth Branagh.

Prenant quelques libertés avec le personnage crée dans les années 60 par l’incontournable tandem Stan Lee-Jack Kirby, « Thor » met en scène un dieu asgardien (le body buildé Chris Hemsworth) envoyé sur terre par son père Odin (Anthony Hopkins quasi méconnaissable) pour avoir commis une incursion dévastatrice dans le royaume des Géants des glaces appelé Jotunheim.

Ayant désobéi à son père, le fougueux Thor est destitué de ses pouvoirs et banni sur terre en guise de représailles ce qui ouvre la voie du trône à son frère cadet le ténébreux magicien Loki (Tom Hiddleston).

Alors qu’Asgard se prépare pour la guerre contre les Géants emmenés par leur roi Laufey (Colm Feore), Odin tombe en catalepsie peut après avoir révélé à Loki qu’il est en réalité un enfant adopté après une razzia contre les Géants.

Seul héritier en mesure de gouverner, Loki prend alors la couronne du royaume d’Asgard et donne libre cours à sa volonté de puissance.

De son coté, redevenu un mortel presque comme les autres, Thor échoue dans le désert du Nouveau Mexique et est recueilli par une équipe d’astrophysiciens dirigée par la belle Jane Foster (Natalie Portman).

Mjolnir, son marteau magique atterrit lui aussi dans le désert et attire rapidement la curiosité des locaux.

Malgré le discours incohérent de son protégé, Jane ne tarde pas à tomber sous le charme de cette montagne de muscles.

Puis le S.H.I.E.L.D intervient, réquisitionne tout le matériel des scientifiques et se met à étudier les propriétés de ce marteau que personne n’arrive à déplacer.

Toujours aussi fougueux, Thor décide de récupérer son bien et attaque frontalement la base du S.H.I.E.L.D.

Il croise Œil de Faucon (Jeremy Renner) en agent spécial du S.H.I.E.L.D , met en échec la sécurité du complexe mais ne parvient finalement pas à soulever son marteau.

Sur Asgard, les amis de Thor composés de la guerrière Sif (Jaimie Alexander), du blond Fandrall (Joshua Dallas), de l’asiatique Hoggun (Tanabu Asano) et du gros Volstagg (Ray Stevenson) comprennent que Loki a en tête un sombre complot visant à assassiner Odin en provoquant la guerre contre les Géants.

Ils se rendent alors sur terre avec la complicité d’Heimdall (Idris Elba) le gardien du pont en arc en ciel Bifrost permettant aux dieux vikings de se déplacer dans les neufs mondes qui composent leur univers.

Furieux de cette trahison, Loki déchaine sur Thor et ses amis, une mystérieuse créature métallique appelée le Destructeur, au rayon facial anéantissant tout sur son passage.

Le Destructeur ravage le Nouveau Mexique, met facilement en déroute les amis de Thor.

Menacé de mort, le dieu reçoit une aide d’Odin qui réactive ses pouvoirs.

Mjolnir le rejoint et lui permet de triompher après une lutte épique de l’invincible créature.

La dernière partie du film se déroule entièrement à Asgard avec l’affrontement entre Thor et Loki pour le trône d’Asgard.

En conclusion, « Thor » est un film assez bancal dont les deux parties, l’une se déroulant sur terre et l’autre dans l’univers des dieux communiquent finalement très peu.

Privé de la double identité qui était la sienne dans le comic book, Thor n’est pas le médecin Donald Blake capable de se transformer en dieu, mais pouvant également redevenir mortel lorsqu’il demeure éloigné de son marteau après une minute.

Sans cette interessant vulnérabilité, le personnage bien que charismatique perd de son intérêt et sa connexion avec le monde terrestre se réduisant à sa pseudo relation amoureuse parait au final bien peu solide.

On oubliera le rôle très décevant de plante verte de Portman qui passe son temps à baver sur les biceps saillant de son chippendale nordique.

Restent ensuite quelques scènes d’actions rehaussées par la 3-D, notamment l’incursion initiale de Thor dans le royaume de Géants, l’affrontement contre l’impitoyable Destructeur puis le combat entre Loki et Thor sur Bifrost.

Mais les scènes de combat demeurent tout de même trop brouillonnes pour être pleinement efficaces.

Avec ce film évoquant une sorte de Superman nordique trop politiquement correct, Branagh déçoit quelques peu et reste loin des réussites d’Iron man ou des X-men.

Impossible également de comprendre à ce stade étant donné son détachement des problèmes terrestres, comment Thor rejoindra le groupe de super héros gouvernementaux américains des Vengeurs.

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