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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 18:14

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Il manquait dans le panel des « Special Strange Origines » le n°229 paru en 1989.

Comme l’indique sa spectaculaire couverture ce numéro de Spécial Strange Origines était dédié à un de mes personnage Marvel favoris, Drax le destructeur, anti héros parfait crée par Kronos le dieu des Eternels dans l’unique but de tuer Thanos, ni plus ni moins que l’ennemi public de l’univers numéro un.

La première aventure nous amène dans un épisode d’Iron man en 1974 écrit par Mike Friedrich et dessiné par Jim Starlin.

On y voit la première apparition du personnage à la musculature moins hypertrophiée que sous la plume de Ron Lim, prisonnier de Thanos dans une station spatiale et tenter de contacter télépathiquement Iron-man pour le délivrer.

Malheureusement sur Terre, Iron-man ne comprend que tardivement le message et est agressé par deux puissants émissaires de Thanos, les Frères de sang.

Iron-man est également fait prisonnier est ramené sur la station mais plein de ressource parvient à échapper à ses gardiens et à canaliser un puissant rayon dirigé sur son armure par Mentor pour libérer Drax.

On comprend alors le rôle essentiel de relais voulu par les Eternels.

Mais Iron-man pousse plus loin son support et aide un Drax libéré à vaincre les deux frères.

Le duo se retrouve ensuite face à Thanos mais comprend qu’il ne s’agit que d’un robot ayant piégé la station.

Il parvient à échapper à la destruction et se sépare sur la base d’une amitié étrange mais sincère.

Au début des années 80, Jim Shooter (scénario) et Bob Hall (dessins) reprennent pour étoffer le personnage au graphisme et à la musculature encore plus dessinée.

L’action se déroule sur la planète Ba-Bani sur laquelle les Vengeurs sont intervenus pour officiellement pacifier un conflit avant de comprendre qu’ils ont été manipulé par Dragon-lune, la fille de Drax, rendu pratiquement omnipotente par son pouvoir télépathique.

Soumis également au pouvoir de sa fille, Drax semble étonnamment amorphe et est secoué par Iron-man qui lui fait prendre conscience de sa manipulation.

C’est donc un Drax une nouvelle fois furieux qui accompagné d’Iron-man, Captain américa et la Guêpe se rend au palais de Dragon-lune dans le but de la renverser.

Mais la chauve qui a sous son emprise directe Thor, le lâche déchainé contre ses coéquipiers.

La puissance du dieu s’avère de trop pour Drax et ses amis, terrassés par un puissant éclair.

Iron-man qui a astucieusement absorbé la plus grande partie de l’éclair est le seul à rester debout et son armure chargée à bloc, parvient à secouer suffisamment Thor pour lui faire revêtir sa forme humaine et ainsi briser son contrôle mental.

Privée de son garde du corps de luxe, Dragon-lune affronte seule Drax dont la farouche volonté finit par plier face à la violence des attaques psychiques.

Drax s’écroule mais encore une fois la peste la Guêpe prend par surprise la demi déesse épuisée et la neutralise d’un simple direct au menton !

Dragon-lune est alors livrée à Odin pour être jugée pour ses crimes, tandis que Drax mortellement blessé décède dans une scène poignante et reçoit les honneurs posthumes des Vengeurs.

Le numéro s’achève sur un petit bonus de 1975 ou sous l’égide du duo Steve Englehart (scénario) et George Perez (dessins) on voit une jeune « civile » du nom de Patsy Walker devenir la Chatte au cours d’une expédition des Vengeurs dans un complexe scientifique appartenant à la puissante compagnie criminelle appelée Brand corp.

On découvre donc une jeune femme mal mariée à un militaire frustré engagé par la Brand, profitant d’une rencontre fortuite avec le Fauve en détresse pour oser vivre son fantasme de devenir une femme super héros, malgré une opposition de principe de Captain américa et de Iron-man, inquiets pour sa sécurité.

En conclusion, « Spécial Strange Origines n°229 » est un excellent numéro permettant de faire la lumière sur un personnage souvent secondaire dans la lutte contre Thanos, mais particulièrement touchant par son obsession pour son devoir et son sens des responsabilités.

Anti héros brutal et fonceur par excellence, Drax apparait comme un être puissant devant être canalisé par des personnages plus cérébraux (Mentor, Iron-man) pour se révéler efficace.

On préféra l’aventure plus aboutie des années 80 à celle des années 70, avec un duel fratricide face à sa propre fille et sa mort poignante après avoir été converti à un pacifisme qui ne lui sied guère.

Et même mineure, la renaissance de la Chatte, prise de main de maitre par Englehart et Perez, tient bien la route, même si un choc entre les Vengeurs et l’Escadron suprême à la solde de la Brand, aurait été un véritable bouquet final !

Encore une fois, ce Spécial Strange Origines se montre à la hauteur de sa réputation !

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 21:32

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Nous restons dans les années 80 avec la minisérie « Vengeur, n°17 » publiée pendant trois courtes années chez Arédit second diffuseur des comics Marvel/DC comics aux cotés de Lug avant sa liquidation en 1987.

Paru en 1987, « Vengeur, n°17 » commence par un coup de maitre signé Jim Shooter (scénario), Dave Wenzel (dessins) avec le récit de la saga de Michael Korvac, homme doté de pouvoirs incommensurables dérobés à Galactus, faisant de lui une menace pour l’univers que les Vengeurs renforcés des Gardiens de la galaxie tentent d’arrêter sur Terre avant qu’il ne menace sérieusement les divinités du cosmos : Asgardiens, Olympiens, Méphisto, le Gardien ou Eternité elle-même.

Nanti de pouvoirs cosmiques le rendant invincible, Korvac tue un à un les adversaires qui se risquent à l’affronter et malgré leur courage les Vengeurs et leurs alliés tombent comme des mouches dans une maison cossue de Greenwich village.

La Vision, Iron-man, Wonder-man, ou même Hercule et Thor ne font que le distraire et l’attaque par Pourpoint jaune de sa compagne Carina, provoque en lui une rage meurtrière qui se traduit par la mort de l’attaquant, de Captain/Miss Marvel ou même la Panthère noire pourtant respectée par le tyran cosmique.

Captain america et Wonder man profitent d’un relâchement de sa part pour le blesser, et Korvac finit par succomber sous les attaques furieuse et conjuguées de Ikaris, Vision, Iron-man et Thor.

C’est ensuite au tour de Carina de déchainer un pouvoir cosmique d’une puissance analogue pour venger son compagnon.

Carina détruit les derniers héros encore vivants (Iron-man, Vision, Ikaris) avant de périr sous le marteau de Thor.

En réalité, Thor a frappé contre son gré, obéissant en cela aux désirs du couple de périr devant le prix à payer pour cette conquête démesurée.

Aidé par la télépathe Dragon-lune qui lui livre les clés de cette énigme, Thor changé en son alter égo Blake, emploie ses talents pour guérir les corps de ses compagnons jonchant le sol de la maison dévastée.

De manière aléatoire, on bascule sur un vieil épisode poussiéreux de Vengeurs du duo Stan Lee (scénario)/Jack Kirby (dessins) dans lequel Thor, Hulk, la Guêpe, l’Homme Fourmi et un Iron-man en grossière armure jaune, sont manipulés par les tours de transformistes de l’extra terrestre appelé le Fantôme, qui endosse tour à tour leur apparence et une partie de leurs pouvoirs pour les monter les uns contre les autres avant d’être réexpédié dans l’espace, après avoir commis l’erreur de vouloir copier un Thor protégé par ses pouvoirs divins.

Plus intéressant est le combat entre Thor et son vieil ennemi l’Homme absorbant, qui en après avoir tenu en échec le dieu de la foudre par ses capacités phénoménales d’absorption de son environnement, est finalement vaincu lorsque la magie du marteau du dieu le transforme en éther pur pour le faire dériver dans l’espace.
En guise d’étrange bonus, Ka-zar perdu dans un monde extra terrestre du niveau de l’antiquité, lutte aux coté d’un gnome dans une arène avant de trouver une porte de sortie à sa captivité.

En conclusion, « Vengeur, n°17 », se révèle malgré son petit format et son absence totale de couleurs et la désorganisation totale des histoires le composant, un véritable condensé de merveilles permettant au lecteur de tomber sur la partie la plus excitante de la saga de Korvacs, avec un affrontement apocalyptique entre un demi dieu cosmiques et des Vengeurs déterminés au sacrifice.

Derrière cette aventure éblouissante, on appréciera le match Thor-Homme absorbant et sa fin astucieuse, tout comme à un degré moindre l’exotique aventure de gladiateur de Ka-zar.

Injustement méconnu, « Vengeur, n°17 » en version Arédit a au final de bon ingrédients pour devenir une production culte.

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:50

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Il est sans doute temps d’en terminer avec ces vieux Spidey.

En 1987, « Spidey n°67 » se démarque par le fait qu’il porte en lui la fin présumée du Beyonder qui aura tout de même tenu en haleine par le biais des Guerres secrètes les fans de comics pendant deux ans.

Tout commence d’abord par l’une des rares tentatives de création de super héros à la française, avec Photonik ici scénarisé et dessiné par Jean-Yves Mitton.

Dans cet épisode habité par un rigoureux Noel New-yorkais, le jeune bossu Taddeus Tenterhook traqué par la police, trouve des ressources inespérée pour se changer en Photonik super héros capable de maitriser l’énergie lumineuse, pour s’envoler dans le ciel et emmener son ami le Docteur Nazel Ziegel gravement malade, au nez et à la barbe des policiers.

Affaibli par une blessure par balles, Photonik se traine jusqu’à sa cache secrète en plein cœur d’un Central park enneigé.

Recueilli par son jeune ami Tom Pouce, Photonik qui a été suivi par une mystérieuse ombre noire se repose, tandis que Tom n’hésite pas à braver la police pour aller chercher un docteur dans l’espoir de guérir le vieux Ziegel.

Même si Tom parvient à convaincre deux médecins de le suivre dans les égouts de New-York pour aider Ziegel, il ne sait pas que Photonik a été attaqué par l’Ombre qui progressivement pris le contrôle de son corps.

Le bombardement psychique désespéré d’un Ziegel mourant, n’y change rien, l’Ombre croit en taille et en puissance.

Même si Tom parvient à la repousser à l’aide de projectiles lancés par son lance pierre, l’Ombre envahit les rues de New-York, se nourrissant de toutes les formes d’énergie qu’elle trouve.

Ayant atteint la taille de gratte ciels, l’Ombre retourne trouver Ziegel pour le tuer.

Mais le vieil homme requinqué par les soins des médecins, échafaudent un piège pour désorienter sa structure interne et la frapper d’un bombardement psychique intense, qui permet de la chasser et à Photonik de retrouver sa liberté.

Entre ces deux épisodes de Photonik se trouve la dernière partie des Guerres secrètes de Jim Shooter et Al Milgrom, avec la réunion de pratiquement tous les super héros de la Terre : Fantastiques, X-men, Vengeurs cote Ouest et Est, Division alpha, Spider-man, Hulk, Surfer d’argent, Luke Cage et Iron-fist pour tenter d’arrêter la folie du Beyonder venu sur Terre pour chercher des réponses concernant la mortalité.

En réalité, cet épisode n’apporte pas grand-chose, si ce n’est de voir le Beyonder se départir momentanément de son immortalité pour éprouver le sentiment de faiblesse, nouveau pour lui.

Il déjoue la lâche tentative de Méphisto pour lui cherche profiter de la situation pour se venger, et récupère ses pouvoirs tandis que les héros, renforcés de l’Homme molécule et de sa compagne Vulcania, se préparent au combat final.

En conclusion, « Spidey n°86 » est incroyablement décevant avec cette fin qui n’en finit pas du Beyonder et surtout les horribles dessins de Milgrom.

Le lecteur a donc hâte que ces pales extension de Guerres secrètes se terminent au plus vite.

Reste la découverte de Photonik, super héros fragile mais formidablement attachant remarquablement mis en valeur par la finesse des dessins de Mitton et par la splendeur gothique de cette aventure hivernale.

Le seul charme de Photonik pour sauver Spidey suffira-t-il ?

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:06

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En 1986, « Spidey n°78 » voit le jour.

Ce numéro met en scène des X-men bien modernisés par Dennis O’Neil (scénario) et Neal Adams (dessins).

Dans ce numéro, les X-men alertés par le couple ravageur Havok/Polaris, apprennent que leur mentor le Professeur-X est toujours en vie, une doublure ayant été tuée à sa place par le sub-humains Grotesk, et décident d’unir leurs forces pour lutter contre une invasion extraterrestres des Z’nox.

Après une courte période d’entrainement, les X-men embarquent sur une fusée et réussissent à déjouer les défenses de leurs ennemis pour pénétrer dans le vaisseau principal.

Tandis que leur attaque désoriente l’armada des envahisseurs, Xavier utilise ses pouvoirs télépathiques à leur maximum pour collecter l’énergie mentale de tous les humains ou mutants désireux de repousser l’attaque ennemi.

Cette énergie est canalisée par Polaris et Strange girl, puis convertie en rafales de plasma et rayon optiques de Havok et Cyclope pour frapper de plein fouet les Z’nox.

Incapable de résister à une attaque mentale de cette ampleur, les Z’nox battent en retraite et Xavier épuisé s’écroule, inconscient.

En 1986, les Guerres secrètes ne sont pas encore complètement achevées et Jim Shooter (scénario) et Al Milgrom (dessins) poursuivent l’aventure par la venue du Beyonder sur terre pour satisfaire sa curiosité face à ces mortels qui l’ont tellement diverti précédemment.

Sa présence est immédiatement détectée par le Professeur X à Los Angeles, ou le Beyonder donne par jeu d’immenses pouvoirs à un scénariste de film, Stewart Cadwall.

Grisé par cet afflux soudain, Cadwall doté d’une armure doré et d’une arme en forme d’éclair, provoque d’énormes dégâts à Hollywood.

Les X-men aidés de Magnéto, des Nouveaux mutants et de Captain america interviennent sur place pour mettre fin à la folie de Cadwall.

Au cours du combat, le Beyonder est mis à jour par la télépathe Rachel Summers.

Sous l’apparence corporelle de l’Homme molécule, le Beyonder expédie les Nouveaux mutants dans le néant, et survie à la férocité des représailles de Wolverine qui lui lacère le corps.

Les X-men subissent alors le même sort et disparaissent de la surface de la terre, tandis que Captain america aidé d’Iron-man, finit par désarmer Cadwall finalement abandonné par le Beyonder.

Difficile à mon plus grand regret d’échapper aux sales gosses de Puissance 4 de Louise Simonson et June Brigman avec cette fois une attaque  de Carmody, l’ex patron des leur père, doté d’une pitoyable armure de cosmonaute lui permettant de voler.

Après quelques échauffourées en milieu scolaire, le costume de Carmody est finalement désactivé ce qui entraine une chute dans l’Hudson river.

En conclusion, « Spidey n°78 » coule complètement à pic.

Si le premier épisode des X-men, bien que classique (une attaque d’horribles extra terrestres !) parvient à tenir en haleine en raison d’un scénario bien ficelé et de dessins très adultes de Neal Adams, le reste des autres séries est franchement mauvais.

Shooter se fourvoie à vouloir donner une suite inutile à ses Guerres secrètes parfaites, montrant sur des dessins horribles de Milgrom, un Beyonder décalé et immature semant catastrophes sur catastrophes.

Enfin l’infantile Puissance 4 confirme à chaque fois son manque de fond et de forme.

Est il temps de passer à autre chose ?

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 10:21

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Toujours en 1985 mais un peu après vient « Spidey n°71 ».

Le même duo Arnold Drake (scénario) et Donc Heck (dessins) officie sur les X-men mais propose cette fois un ennemi plus difficile pour nos super héros mutant en la personnage du Pharaon, puissant mutant convaincu d’être la réincarnation des pharaons d’Egypte.

Les X-men luttent contre le Pharaon et sa secte de mercenaires fanatiques pour sauver le jeune Alex Summers, frère de Cyclope, enlevé en raison de ses pouvoirs mutants latents sensés lui faire concurrence.

Pharaon et ses terribles rafales d’énergie, tient quasiment à lui seul en échec les X-men, et tout en se faisant passer pour mort pour accuser Cyclope inconscient de meurtre, prend la fuite dans des galeries sous terraines ou il est finalement retrouvé par son adversaire.

Après un autre épisode sans grand intérêt ou on s’intéresse aux origines d’Angel, vient un nouvel et tant attendu épisode des Guerres secrètes ou Jim Shooter (dessins) relayé par Mick Zeck (dessins) voit la Guêpe en cavale tombé sur le Lézard blessé et errant dans les marais.

De son coté, l’ambitieux Fatalis n’hésite pas s’introduire dans le vaisseau de Galactus, en profitant de l’attention détournée du maitre des lieux, affairé à construire sa machine à dévorer la planète.

Sur place il rencontre Klaw fait d’energie pure mais dont le cerveau a complètement régressé jusqu’à la débilité.

Fatalis n’a aucun mal à le manipuler pour l’envoyer porter un message à ses hommes chargés d’opérer dans une zone volcanique de la planète.

Mais les X-men, dirigé par le Professeur X dont les pouvoirs télépathiques permettent d’appréhender la globalité de la situation envoie une petite équipe sur place.

Cette équipe ne pèse pas bien lourd, Wolverine fonçant tête baissée mais étant surclassé par la puissance de Titania, tandis que Malicia demeure tétanisée par l’enjeu.

Cyclope tient néanmoins assez longtemps pour que Wolverine parvienne à blesser l’Homme molécule, pièce essentielle du jeu de Fatalis, ce qui oblige les super criminel à rebrousser chemin.

Alors que le Lézard et la Guêpe sont capturés dans les marais, par une équipe de Démolisseurs, les super héros emmenés par Captain américa se préparent en lancer une attaque frontale de grande envergure contre Galactus.

Pourtant quelques drames commencent à ne nouer comme Colossus, blessé par le Démolisseur, qui tombe sous le charme de sa guérisseuse extra terrestre et jalouse la flamboyante Torche.

On termine avec les bouffons de Puissance 4,qui menés par Louise Simonson (scénario) , Jude Brigman (dessins), reçoivent l’aide de la Cape et de l’Epée, pour combattre D’angelo un scientifique criminel créateur de robots comme l’Homme dragon, recueilli par le quatuor de mioches.

En conclusion, « Spidey n°71 » est dans la même lignée que ses prédécesseurs.

Les Guerres secrètes sont toujours palpitantes et truffées de rebondissement, et si Puissance 4 se débat toujours dans des scénarios indigents mis en images par des graphismes d’une grande pauvreté, les X-men progressent légèrement avec l’apparition d’un ennemi de grande envergure, le Pharaon, même si au niveau des dessins on reste dans la stagnation absolue.

Pas de surprise donc, pour ce magazine somme toute très déséquilibré et hétérogène dans son contenu.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 09:38

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Nous restons dans ces bonnes vieilles années 80 avec « Spidey n°69 ».

Paru en 1985, ce numéro de Spidey se distingue par son appartenance aux Guerres secrètes ce superbe crossover Marvel dirigé de main de maitre par Jim Shooter.

On reste pourtant dans l’ultra classique voir ringard avec les dessins Don Heck/Werner Roth qui habillent les scénario des X-men des années 60 vus par Arnold Drake.

Dans cet épisode, Cyclope déguisé en Erik le rouge infiltre une base secrète de Mesméro, le fidèle lieutenant de Magnéto, dans l’espoir de ramener sa fille Polaris dans le camps des gentils mutants.

Appelés à la rescousse par Cyclope, les autres X-men relookés arrivent rapidement sur place et attaquent de front Mesméro, maitre des attaques mentales, et ses hommes.

Le combat est accroché, mais bascule lorsque Iceberg, amoureux de Polaris, lui révèle que Magnéto l’a dupé en lui disant être son père.

La réaction de la puissante mutante est terrible, met hors service Mesméro et ses hommes, et force Magnéto a une nouvelle fois prendre la fuite.

Après un second épisode, ou le Fauve soumis au chantage familial d’un super criminel de troisième zone appelé le Conquistador est forcé à dérober un générateur électrique, le lecteur assoiffé de nouveauté se rue sur Guerres secrètes de Jim Shooter et Bob Layton (dessins).

On perçoit que la situation est dramatique pour les super héros de Captain américa, puisque le quasi invincible Homme-molécule fait exploser leur base et leur jette ni plus ni moins qu’une montagne dessus pour les achever.

Thor amadoué par le charme divin de l’Enchanteresse, réalise trop tard le péril qu’encourt ses amis et lorsqu’il arrive sur place, est désintégré par le robot Ultron, devenu le garde du corps personnel de Fatalis.

Profitant de son ascendant indéniable, Fatalis se venge sur son rival Kang et le faisant détruire également par son robot.

Tandis que les X-men cherchent à s’allier avec Magnéto pour accroitre leurs chances, les super héros engloutis sous des kilomètres de pierre, parviennent en combinant la force de Hulk et la puissance inouïe de l’armure d’Iron-man alimentée par la Torche et Captain marvel à s’extraire du piège mortel de l’Homme molécule.

Ils parviennent ensuite à gagner un village ou des habitants étrangers dotés de facultés guérisseuses pansent leurs plaies.

Du coté des mutants, la Guêpe qui avait feint de tomber sous le charme d’homme mur de Magnéto, ridiculise le maitre du magnétisme et les X-men pour s’enfuir une fois leurs intentions découvertes.
Pendant ce temps là, insensible à cette agitation, Galactus assemble sans bruit une immense machine destinée à dévorer la planète …

On termine avec des nouveaux venus, les enfants de Puissance 4 crées par Louise Simonson et Mary Wilshire (dessins).

Ces insupportables mioches aux pouvoirs ridicules (se transformer en fumée ou voler à l’aide d’un arc en ciel) sont pris pour des mutants par l’industriel Carmody, le patron de leur père scientifique le Powers après la disparition d’un convertisseur.

Chargé des les identifier comme mutant, l’agent fédéral Gyrich rend finalement un avis négatif, ce qui n’atténue en rien la colère du fougueux Carmody.

Après une lutte confuse, l’homme est finalement mis KO par Powers qui prend la décision de démissionner puis déménager avec toute sa famille à New-York.

En conclusion, « Spidey n°69 » reste au milieu des années 80 un mensuel d’une grande faiblesse.

Prise entre les aventures d’un autre âge au graphisme désuet des vieux X-men et la nouveauté infantile et sans intérêt des gamins de Puissance 4, seule la géniale saga des Guerre secrètes trouve grâce à mes yeux, en propulsant le lecteur dans un crossover palpitant ou les plus puissant héros et criminels du monde Marvel s’affrontent, révélant une sorte de hiérarchie, ou Fatalis, l’Homme molécule, Thor ou Ultron apparaissent comme dominant, tandis que les X-men ou de manière plus surprenante le redoutable Magnéto, sont sous évalués.

Reste que l’évasion des super héros d’une montagne jetée sur leurs têtes, demeure un grand moment de la saga !

Tout juste moyen au global donc, grâce à ces fameuses Guerre secrètes !

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 23:20

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Voici une nouvelle aventure vintage de super héros avec « Vengeurs : la saga de Korvac » publiée en son temps en 1978 chez Marvel.

Au scénario on retrouve l’excellent Jim Shooter sur des dessins de George Pérez, Sal Buscema et Dave Wenzel.

L’histoire est ici patiemment construite et recèle un développement volontairement assez lent afin de tenir le lecteur en haleine.

Les Vengeurs auxquels appartenaient à l’époque le Fauve, la Sorcière rouge et son frère Vif argent, entrent tout d’abord en contact avec les Gardiens de la galaxie groupe de super héros extra terrestres composé de Starhawk maitrisant l‘énergie solaire, Martinex au corps de diamant, du musculeux Charlie-27, Nikki jeune femme aux cheveux de feu, de l’archer Yondu et du plus effacé Vance Astro.

Les deux groupes collaborent à bord de la station orbitale des Gardiens qui leur indiquent être sur les traces de Michael Korvac, un cyborg humain transformé en ordinateur vivant par ses maitres les extra terrestres Badoons dans un futur alternatif.

Déjà défait, la créature ivre de pouvoir cherche selon eux à éliminer Vance Astro afin de régner en maitre dans le futur.

Pourtant les Vengeurs semblent déjà mal en point avec la pression exercée sur eux par la gouvernement américain représenté par l’agent Gyrich et doivent de surcroit faire face à une inquiétante vague d’enlèvements qui les frappent un à un.

Etabli près de New York avec sa femme Carina, Korvac est retrouvé par Starhawk qui est de loin le gardien le plus puissant.

Malgré une lutte farouche, le courageux gardien est tué par un Korvac semblant doté du pouvoir cosmique, puis reconstruit pour servir d’espion.

Les Vengeurs, rejoint par Pourpoint jaune et sa femme la Guêpe, récupère le robot Jocaste crée par leur ennemi Ultron, qui se montre rapidement totalement incontrôlable.

Dotée de systèmes offensifs/défensifs suffisamment performant pour tenir en échec des héros aussi puissants que Wonder man ou la Vision, Jocaste quitte le manoir des Vengeurs.

Iron man décide alors de la laisser partir pour la suivre.

La longue marche de Jocaste mène les Vengeurs jusqu’à Ultron encore plus haineux que jamais à l’égard de son ancien créateur Henry Pym alias Pourpoint jaune.

Comme d’habitude, une lutte terrible s’engage alors entre Ultron et les Vengeurs, avec cette fois un avantage net pour le robot au corps indestructible et aux rafales d’énergie capables de terrasser Thor ou Wonder man.

Il faut alors l’intervention de la décidément sous estimée Sorcière rouge pour neutraliser Ultron de l’intérieur en atteignant son modificateur interne ce qui provoque son auto destruction.

Au final, la part de la conscience humaine de Jocaste se réveille et la fait rejoindre les Vengeurs.

Sous la plume de Buscema, une fraction des Vengeurs soutenue par Miss Marvel affronte la menace Tyrak, sorte d’Attuma bis à la force physique égale à Wonder man.

Il faut attendre l’intervention de l’indispensable Vision pour voir la défaite du belliqueux Atlante, incapable en sa qualité d’homme poisson de supporter le rayon solaire de l’androïde.

Après ce bel interlude, les Vengeurs rejoints par des figures de premier plan comme Hercule ou Captain marvel, s’attaquent à l’origine des enlèvements et remontent la piste jusqu’au Collectionneur, doyen de la galaxie usant d’une technologie sans égale et d’une gemme de contrôle d’énergie cosmique pour assouvir sa soif de collection d’espèces vivantes.

En réalité malgré son arsenal exotique, le Collectionneur reste un vieillard relativement faible pour un doyen et est de manière assez ridicule vaincu par Œil de Faucon.

Mais le lecteur comprend que le Collectionneur n’était qu’un amuse bouche quand il est tué par Korvac qui découvre que Carina était en réalité sa fille chargée de l’espionner.

Tout le monde prend alors conscience de la puissance quasi illimitée de Korvac, qui a détourné une station de Galactus pour s’approprier les pouvoirs d’un dieu du cosmos et prétendre le remodeler à sa fantaisie pour le rendre plus doux à ses habitants.

Mais la découverte dans sa maison de Greenwich, de Korvac par les talents conjugués des Vengeurs et Gardiens de la galaxie, oblitère instantanément ses plans de conquête pacifiques, qui devaient rester secret vis-à-vis des divinités cosmiques alors dominantes.

Korvac comprend que la méthode douce a échoué et entreprend de passer à une guerre.

C’est alors sous la plume de Wenzel que se déroule l’une des plus mémorables batailles cosmiques qui m’est été donné de lire.

Doté d’un pouvoir sans limite, Korvac affronte dans un espace confiné la crème des super héros, tuant l’un après l’autre chacun d’entre eux.

Mais en ce combat désespéré, l’héroïsme vient de Captain america et Wonder man qui profitent d’un instant de relâchement pour l’ébranler, afin de donner la chance aux pouvoirs conjugués de Thor, Iron-man, Vision et Starhawk pour tuer Korvac qui renonçant à son rêve se laisse finalement tuer.

La bataille se prolongera pourtant par la révolte désespérée de sa femme Carina, qui tue les derniers combattants avant de se laisser tuer à son tour par Thor.

Seul survivant, Thor est alors aidé par la télépathe Dragon-lune qui lui indique que les Vengeurs ont été en réalité épargnés et doivent être définitivement sauvés par sa qualité de médecin.

Ainsi s’achève la folle quête d’un couple ambigu.

En conclusion, sans doute moins célèbre que le « Crisis on infinite earth » de chez DC comics, « Vengeurs : la saga de Korvac » est pour moi un véritable must du cross over cosmique confirmant l’excellence du talent de Jim Shooter.

Il y a en effet de quoi se régaler ici avec une pléiade de super héros de premier plan et des ennemis non moins prestigieux comme le redoutable Ultron, le coriace Tyrak et l’étrange Collectionneur.

Même le personnage de Korvac, pourtant archétype du mégalomane type, finit par son évolution par dégager un sentiment de grandeur dramatique dans l’atteinte de son rêve de paix éternelle utopique.

L’amour indéfectible que lui porte sa compagne renforce le coté touchant du personnage et rend la fin du couple hautement romantique.

En cela sans doute, Korvac peut être considéré comme le précurseur de Thanos, personnage également ambigu dont la quête passionnelle atteindra des sommets pour moi inégalés.

Un mot encore sur les fantastiques dessins de Perez aux traits si vivants et chaleureux, sur ceux plus classique de Buscema et sur ceux fins et racés de Wenzel, qui contribuent par leur qualité à incarner cette magnifique histoire de super héros comme on les aime.

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 16:30

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Plongée dans les arcanes du passé avec « Les guerres secrètes » classique historique de Marvel scénarisé par Jim Shooter et mis en formes par Mike Zeck.

A l'époque agé d’une dizaine d’années à sa sortie en 1985, j’attendais avec mon frère avec ferveur la sortie chaque mois du magazine Spidey qui venait donner la suite à ce passionnant crossover de super héros.

Bien que d’apparence simple :  une super puissance cosmique appelée le Beyonder capture des super héros et des super criminels pour les envoyer s’affronter sur une planète lointaine (Battleworld) crée par agglomérats avec comme récompense  la satisfaction des moindres désirs des vainqueurs, le récit devient vite palpitant au fur et à mesure que les clivages entres les clans se dessinent.

Il faut dire que Shooter a pour le coup déployé l’artillerie lourde et du coté des super héros on retrouve le nec plus ultra de l’univers Marvel avec les 4 Fantastiques (sans la peu utile femme invisible) , les Vengeurs (avec James Rhodes, l‘Iron man noir) , les X-men (sans le Fauve et Jean Grey mais avec Malicia) plus quelques personnalités incontournables comme Spider-man et Hulk.

Du coté adverse, il y a également de la matière avec les Démolisseurs (Démolisseur, Compresseur, Buldozer, Boulet) quatre types costauds pas bien futés, Docteur Octopus, le Lézard, l’Enchanteresse, Kang puis au niveau supérieur l’Homme absorbant, Ultron, l’Homme molécule et le Docteur Fatalis.

En sus de ce programme copieux demeure deux jokers, Magneto dont l’affiliation chez les super héros prête à controverse et Galactus le demi dieu cosmique, lui aussi soumis malgré sa puissance au joug du Beyonder.

Rapidement, Fatalis prend l’ascendant sur son groupe et dirige une attaque contre le groupe adverse qui passé l’effet de surprise capture bon nombre des agresseurs comme les Démolisseurs dominé par Hulk et l’Enchanteresse, mise KO par un punch de Miss Hulk.

Habile, Fatalis reprogramme Ultron que Galactus avait du souffler en raison de son agressivité pour en faire son garde du corps attitré.

La machine au corps d’adamantium et à l’énergie quasi inépuisable rend donc Fatalis quasiment intouchable mais il conforte davantage ses troupes en donnant à deux femmes normales des pouvoirs surhumains créant ainsi Volcania, capable de générer des rafales de forte chaleur et d’embraser son corps à volonté puis Titania, aussi puissante et invulnérable que Miss Hulk.

Par la suite, la voluptueuse Volcania va tomber sous le charme de l’Homme molécule, dont la fragilité psychologique inhibe les pouvoirs  quasiment illimités.

En réalité, Fatalis n’accepte pas de jouer le jeu du Beyonder et désire le pouvoir suprême.

De l’autre coté, les héros s’établissent dans un camp retranché mais la présence de Magneto provoque de telles tensions que le groupe éclate vite, provoquant le départ des mutants, tout d’abord Magneto qui emporte la Guêpe comme prisonnière, puis les X-men pourtant ridiculisé par un raid éclair de Spider-man.

Les Fantastique connaissent également quelques problèmes lorsque la Chose perd et reprend alternativement son apparence de pierre.

Une attaque des troupes de Fatalis renforcés par le duo Titania/Volcania permet de récupérer les prisonniers et à l’Homme molécule de libérer son terrible pouvoir en jetant sur les super héros ni plus ni moins qu’une chaine de montagnes !

Seule la puissance de Hulk, le génie de Richards, et les formidables capacités de l’armure d’Iron man suralimentée par Captain Marvel et la Torche, leur permettent de se sortir de ce piège mortel.

Après une farouche résistance, Thor est désintégré par un rayon d’Ultron qui élimine également sur ordre de son maitre, Kang qui avait tenté d’éliminer Fatalis.

Mais aux yeux des héros survivants, la véritable menace est en réalité Galactus qui a téléporté son vaisseau spatial et a décidé de construire une machine pour se nourrir du monde du Beyonder et remporter ainsi le combat.

Les X-men alliés à Magneto sont sèchement repoussés à distance par le géant cosmique qui envoie un de ses destructeurs heureusement mis hors service par le tandem Hulk-Torche humaine.

Contre toute attente, les X-men se joignent aux autres héros pour repousser les criminels et tenter de contrer Galactus.

Le combat est des plus rudes, occasionnant une grave blessure aux cotes de Colossus par le barre du Démolisseur mais cette perte sera vengée par deux autres blessures  infligés par les griffes de Wolverine : celle de l’Homme absorbant au bras tranché et celle de l’Homme molécule griévement bléssé à l'abdomen.

Un déchainement des forces de Tornade distrait suffisamment Galactus pour laisser Fatalis monter dans son vaisseau spatial pour s’approprier sa formidable technologie.

A bord Fatalis découvre le maitre du son Klaw, piégé dans le vaisseau après avoir été désintégré par Dazzler.

Il n’a aucun mal à se faire un nouvel allié de cet homme devenu complètement fou mais paye durement le prix de son incursion en étant éjecté sans ménagement par Galactus.

Du coté des héros, la Torche humaine et Colossus tous deux blessés, tombent amoureux de la même femme, une guérisseuse extra terrestre et Miss Hulk perdant toute prudence après que son amie la Guêpe ait été laissé pour morte par les Démolisseurs, opère un raid en solitaire qui s’achève sous les coups de Titania et des Démolisseurs.

Ce passage à tabac fait sortir les héros de leur réserve et Captain america lance alors l’assaut contre le Q.G de Fatalis.

La bataille est épique avec moults exploits individuels, comme la nouvelle venue Spider woman qui terrasse à la surprise général l’Homme absorbant, son collègue Spider man qui ridiculise la puissante Titania mais surtout le duo Captain america/Torche qui parvient à mettre hors service le robot Ultron.

Fait notable, durant l’assaut, Spider man trouve son nouveau costume noir, qui deviendra  en réalité l’entité extra terrestre symbiote maléfique Venom.

Après avoir pris le dessus sur leurs ennemis, les héros se tournent ensuite vers Galactus qui prend la fuite une fois sa machine endommagée et décide d’ingérer directement la planète sans passer par des intermédiaires.

Malgré ses blessures Fatalis tire encore une fois partie de cette manœuvre en captant l’énergie de Galactus à l’aide du corps de Klaw disséqué pour former une grande quantité de récepteurs.

Grisé par son nouveau pouvoir divin, Fatalis s’en prend ensuite eu Beyonder et parvient contre toute attente à lui dérober également son énergie.

Sa quête de pouvoir semble alors enfin l’avoir apaisé, Fatalis se présente aux survivants sous un jour plus favorable en affirmant que son but sera à présent d’aller libérer l’âme de sa mère retenue prisonnière chez le dieu des enfers Méphisto.

Du coté de ses troupes, l’Homme molécule remis de ses blessures par l’amour de Volcania, reprend confiance en lui et ramène les super criminels sur terre par la force de ses immenses pouvoirs.

Mais les héros ne croyant pas en cette rédemption décident après avoir tenu conseil d’attaquer le nouveau maitre de l’univers.

Ils sont immédiatement supprimés pour leur audace mais survivent pourtant à leur destruction par le sacrifice de la guérisseuse venue ramener à la vie Colossus.

Retranché dans son palais avec son bouffon Klaw, Fatalis se met alors à douter sous l’ultime assaut des héros.

Ni Ultron (qui blesse pourtant Hulk à la jambe), ni Klaw doté d’une parcelle de son pouvoir, ne sont en mesure de le protéger et le Beyonder ayant pris possession de l’esprit de Klaw en profite pour reprendre son bien.

Sous le choc, Fatalis et Klaw sont engloutis dans le néant.

La tension retombe et privé de combattants, le monde de Battleword devient tout d’un coup pacifié.

Richards trouve un moyen de ramener les rescapés sur terre.

Seule la Chose refuse de revenir pour exploiter sa forme humaine sur ce monde inconnu.

En conclusion, « Les guerres secrètes » est une formidable épopée Marvel qui restera sans doute inégalée.

L’histoire est incroyablement riche et truffée de rebondissements occasionnant des batailles générales incroyablement épiques.

Shooter ne tombe pas dans le travers des cross over ou la multiplicité des personnages relègue les seconds couteaux au rang de faire valoirs et donne à quasiment chacun son quart d’heure de gloire.

Bien entendu Fatalis se taille la part du lion dans sa quête absolue de pouvoir, mais certaine histoires secondaires se montrent particulièrement intéressantes comme les tourments de la Chose, tiraillée entre la joie de redevenir normal et le sentiment d’impuissance face aux menaces ou le gentil Colossus, mal à l’aise face à sa prétendue infidélité envers Kitty Pride.

James Rhodes a également du mal à endosser le costume d’Iron man, quand à Hulk, la lucidité retrouvée de son esprit le rend plus sensible aux critiques sur sa bestialité passée.

La galerie de méchants est à vrai dire fantastique, l’Homme absorbant, Ultron et le second couteau Klaw étant parmi mes favoris.

Même l’Homme molécule, dieu sans le savoir, a droit à son histoire d’amour.

Restent ensuite les inclassables comme Magneto et Galactus ou les valeurs sures comme le devoir (Captain america), la férocité (Wolverine) ou le sarcasme (Spider man).

Un dernier mot sur le style particulier de Mike Zeck, sobre et puissant qui confère à cette saga une aura unique.

« Les guerres secrètes » pourraient sans doute être comparées à « Crisis on infinite earth » autre grand cross over concurrent de DC comics, mais elles leur sont pour ma part infiniment supérieures et demeurent un des chef d’œuvre de la BD.

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 15:28

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2

 

 

« Spider-man, l’intégrale 1976-1977 »  retrace deux années de la vie du Tisseur de toile new yorkais.

A cette époque marquée par une grande instabilité de multiples scénaristes et dessinateurs se succèdent.

C’est Gerry Conway qui s’y colle le premier avec le très bon Sal Buscema au dessin pour conter l’accrochage entre Spidey et la Tarentule, super criminel latino américain dont le principal pouvoir est de posséder des pointes venimeuses sur les pieds.

La Tarentule et deux de ses hommes de main sont  payés par un mystérieux inconnu pour enlever le vice président de l’université ou étudie Peter Parker puis assassiner le maire de New York.

Les accrochages entre les deux arachnides sont rugueux mais Parker si il ne peut empêcher l’enlèvement du vice président a toujours légèrement le dessus sur ce criminel latin orgueilleux et machiste qui ne lâche pas prise facilement.

Ayant échoué en solitaire, la Tarentule reçoit sur ordre de son commanditaire l’aide du chasseur Kraven, ennemi historique de Spider-man.

Même si les deux homme parviennent à capturer le président de l’université, Kraven obnubilé par un désir de revanche contre son vieil ennemi se fait à nouveau battre, Spidey l’électrocutant in extremis alors qu’il était menacé de mort.

Puis Jim Shooter prend la suite et le mystérieux commanditaire de ses enlèvements se révèle enfin être Luminex, dit le docteur Lansky, docteur en physique reconverti en super criminel pour étancher ses rêves d’autonomie financière.

Capable de convertir la lumière en force solide, Luminex est un ennemi de gros calibre, comparable à Electro qui surclasse aisément la Tarentule et que Spider man ne peut vaincre que par astuce.

Après cette conclusion, Archie Goodwin prend les manettes pour quelques épisodes sans intérêt autour d’un sempiternel retour du Vautour, qui malgré les progrès de son équipement échoue encore une fois lamentablement dans ses plans de revanche.

A cette occasion, Morgan un caïd de Harlem croit bon d’engager Hitman un tueur ressemblant au Punisher pour éliminer Spider-man puis le Vautour mais le résultat malgré l’arsenal du mercenaire n’est pas meilleur.

Le niveau des épisodes chute alors sensiblement quand Ross Andru et Franck Giacoia passent aux dessins pour une aventure autour de Morbius, vampire de sous catégorie horriblement mal dessiné (quand on compare à la finesse des traits du Baron Blood de Byrne) .

Personnage gentil mais tiraillé par sa malédiction, Morbius irrite et ce n’est pas le fait qu’il soit possédé par un nouveau criminel appelé l’empathoide, entité techno-organique se nourrisant des émotions humaines qui améliorera la qualité de l’histoire.


La valse des scénaristes continue avec Bill Mantlo, le retour de Sal Buscema pour un épisode relativement intéressant autour du personnage du Tigre Blanc, super héros latino américain s’opposant à partir d’un quiproquo à Spider-man qui pense qu’il cherche à dérober un manuscrit universitaire pour le vendre et ainsi permettre le maintien des cours du soir pour les étudiants déshérités majoritairement hispaniques.

Redoutable combattant adepte des arts martiaux couplé à des qualités physiques exceptionnelles qui font de lui un Iron-fist plus performant, le Tigre Blanc a souvent le dessus sur Spider-man.

Après avoir dissipé le malentendu et trouvé un compromis pour le problème de l‘université, les deux héros finissent par se réconcilier.

Le grand Chris Claremont apparait ensuite avec Jim Mooney aux dessins pour un unique épisode mettant aux prises Spider-man avec les Inhumains qui ont dérobé un sérum nécessaire pour sauver la vie d’un jeune homme.

Même si Spidey mord la poussière devant la féroce Médusa, il ridiculise franchement Triton et Gorgone avant que la sagesse du monarque Flèche Noire ne finisse par mettre tout le monde d’accord.

Le dernier épisode scénarisé par Mantlo est le plus mauvais avec l’apparition d’une secte asiatique dirigée en secret par le maitre de la haine, super criminel nazi bien connu de Captain america et de Fantastiques.

Pour couronner le tout, un nouveau super héros bourrin au costume ridicule appelé Razorback arrive pour prêter main forte à Spider man afin de retrouver sa sœur enrôlée dans la secte.

L’intégrale se termine classiquement par la capture du trio Spider-man, Razorback et Flash Thomson.

En conclusion, « Spider-man, l’intégrale 1976-1977 »   n’est pas la plus fameuse année pour le Tisseur de Toile.

L’action est certes au rendez vous mais les ennemis guère au niveau.

Si la personnalité forte de Tarentula est plaisante, ses pouvoirs ne semblent pas à la hauteur d’un Spider-man en permanence fatigué par son combat contre le Caïd.

Bien sur Luminex et Kraven sont des ennemis valables, mais que dire après des improbables Hitman, Morbius, Empathoide, Frère de pouvoir et autres Razorback ?

La seule histoire qui présente un bon intérêt est celle avec le Tigre blanc, super héros puissant et relativement peu connu qui pour de nobles motifs (défendre les étudiants hispaniques défavorisés) tient tête au monte en l’air.

Si les scenario sont donc ultra basiques, on retiendra la pureté et l’élégance du style de Buscema loin devant tous les autres dessinateurs de cette intégrale assez moyenne.

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