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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 19:19

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Poursuite de l’exploration des bon vieux comics des années 80 avec « Hercule n°4 » de l’incomparable Bob Layton (dessins et scénario).

Sorti en 1982, cet Hercule transpose avec un grand bonheur l’univers mythologique du demi dieu le plus célèbre du panthéon grec dans un space opéra de haute volée traversé par ce super héros haut en couleurs (buveur, coureur, vantard et bagarreur) accompagné d’un fidèle robot enregistreur tentant d’apporter un peu de logique et de cohérence dans ces aventures débridées.

Ici le lecteur apprend de la bouche du robot enregistreur interrogé par des extraterrestres humanoïdes, que Hercule a été accueilli en héros sur la planète Ciegrim-7 de la galaxie Rigel après son intervention musclée pour détruire une race extraterrestres appelée Brotherhood, qui menaçait de la livrer à l’appétit de leur maitre Galactus.

Flanqué de son fidèle robot, Hercule festoie abondamment avec ces extraterrestres au physique de tortue maitrisant de surcroit l’art de la distillerie pour produire d’excellents breuvages réputés dans toute la galaxie.

Il reçoit en guise de reconnaissance un mystérieux flacon contenant une liqueur capable de bousculer un trou noir mais a la désagréable surprise de subir de plein fouet l’attaque de Binaire, plus connue que héros de Galactus.

Après un accrochage musclé ou chacun fait usage de l‘étendue de ses pouvoirs, Binaire comprend qu’elle a affaire à Hercule et explique sa venue par l’impatience de Galactus pour se repaitre du monde désigné par ses serviteurs les Brotherhood.

Fidèle à sa réputation de fonceur, Hercule s’en prend donc logiquement directement à Galactus dans son propre vaisseau avant d’être sèchement remis à sa place en étant menacé de désintégration moléculaire.

Optant finalement pour la ruse, Hercule fait mine de soumission et tente de faire un ingérer la puissante liqueur à Galactus ce qui a un effet plutôt surprenant sur lui, car au lieu de le tuer, le fait éclater de rire.

Amusé par les piètres tentatives du dieu olympien, Galactus épargne Ciegrim-7 et relâche Hercule et son robot qui sont tout de même cueillis à leur retour par une patrouille de fonctionnaires de Rigel accusant Hercule de lourdes dettes.

Même si le peuple des distilleurs accepte de régler la note astronomique des dettes, les fonctionnaires confisquent le robot enregistreur jusqu’à régularisation de sa situation.

Hercule se sépare donc à regret de son compagnon de route mais à la délicieuse compensation de trouver Binaire changée sous forme humaine, disponible pour quelques étreintes passionnées …

En conclusion, si « Hercule n°4 » ressemble sur la forme au dessin animé « Ulysse 31 » mettant en scène un Ulysse en voyageur de l’espace, il en diffère par l’esprit beaucoup plus léger et généreux qui s’en dégage.


Malgré sa puissance et son courage, Hercule peut juste tenir tête à un héraut de Galactus et ne pèse pas bien lourd face au maitre lui-même.

La voie proposée en échange est donc celle de l’humour, quitte à mettre de coté la crédibilité de l’histoire.

La relation entre le dieu bon vivant porté sur la bagarre, la bombance et les femmes et le robot analytique et timoré est aussi drôle que attachante.

Enfin dernier élément pour gouter son plaisir, le superbe coup de crayon de Layton, créant des univers foisonnant de créativité ou évolue un héros musculeux et charismatique inspiré de Steve Reeves, le star du péplum des années 60, fait qu’on peut que considérer cet « Hercule n°4 » que comme une belle création.

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 22:22

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Plus d’ambition avec une grande saga cosmique made in Marvel, « Chaos war, tome 1 », de Greg Pak/Fred Valente (scénario) sur des dessins de Khoi Pham.

Sorti en 2010, « Chaos war, tome 1 » raconte la simple montée en puissance du dieu du chaos japonais, Amatsu-Mikaboshi, rebaptisé Roi Chaos pour réduire l’univers tout entier à l’état de vide absolu.

Pour arriver à ses fins, le Roi Chaos a pour habitude de tuer les divinités des mondes qu’il rencontre sur sa route pour en faire ses esclaves et nourrir ainsi d’importantes armées divines emportant tout sur leur passage.

Redoutable, le Roi Chaos qui a déjà tué les divinités Skrulls et le puissant Zeus, commence par tuer Cauchemar, qui tentait pourtant une négociation désespérée.

Du coté de la Terre, Hercule investi de nouveaux pouvoirs divins par son ami Amadeus Cho, se fait le porte parole de la menace cosmique et tente plutôt maladroitement de rallier sous sa bannière les super héros de la Terre.

Desservi par sa réputation de dieu querelleur et peu malin, Hercule peine à convaincre et s’emporte contre le restant du panthéon des dieux humains qu’il rosse dans un accès de rage.

Après avoir été temporairement calmé par l’intervention de Thor, Hercule parvient à mobiliser les héros de la Terre pour affronter la menace cosmique, mais le commando se trouve rapidement mis en état de catalepsie par le Roi qui utilise les pouvoirs de Cauchemar fraichement intégré.

Seuls les dieux échappent au sortilège fatal, tandis que Pluton assailli en son domaine par le Roi Chaos, est contraint de libérer les dieux et humains morts pour mettre toutes ses forces dans la bataille.

Malgré cela, Pluton doit céder et le Roi Chaos rallie dans ses troupes des recrues aussi puissantes que Zeus, Héla et Arès.

Les divinités de Zenn-la, menées par Thrann réalisent un surprenant mea culpa après leur passivité face à l’attaque de Galactus et la leçon de sacrifice administrée par le Surfer d’argent et combattent avec la plus farouche énergie l’invasion cosmique et si ils succombent, ce n’est qu’après avoir jusqu’au bout résisté à une force quasi invincible.

Après le refus inexplicable de Eternité de participer à une bataille qui risque pourtant de le détruire, Hercule met en place un escadron divin composé de l’Eternelle Sersi, Daimon Hellstrom, Thor, le Surfer d’argent et Galactus en personne.

L’Homme impossible adepte d’un chaos ludique, comprend trop tardivement son erreur et périt à son tour avant que le Roi ne s’attaque à un ennemi encore plus formidable que Pluton lui-même, Satan en personne.

Le combat dans les Enfers est des plus spectaculaires, mais Stan lui-même doit s’incliner ce qui rend le Roi Chaos invincible.

Un léger flash back permet de s’attarder sur le personnage d’Arès, tué par Sentry et intercepté par son frère honni Pluton qui lui interdit l’accès aux Champs Elysées avant de le libérer pour faire face à Chaos.

On découvre que Arès connaissait Amatsu-Mikaboshi et qu’il refusa une alliance à trois avec Cauchemar pour tuer pensait il de manière définitive le dieu japonais du Chaos avant que devenu un Roi aux pouvoirs rehaussé par ses conquêtes, il ne prenne sa revanche lors d’un mémorable combat chez Pluton.

Le retour au présent voir un choc terrible entre l’Escadron divin et une troupe de choc composée de Zeus, Arès et Héra.

Mais le Roi Chaos a en réalité investi le corps de Zeus, ce qui le rend supérieur à Galactus, et oblige Hercule à tuer son propre père.

Assez habilement, le Roi Chaos amadoue Hercule sous les traits d’un Zeus mourant pour entrer en contact avec les dieux terrestres Maya, Celtes, Egyptiens puis Japonais.

Il ne reste alors qu’une défense héroïque de l’Escadron divin qui finit par succomber avant que Athéna ne fasse une entrée remarquée.

En conclusion, « Chaos war, tome 1 » est une grande saga cosmique comme sait si bien le faire Marvel avec l’arrivée d’une nouvelle menace passant du statut de divinité asiatique humaine à superpuissance cosmique.

Avec un tel scénario, le lecteur ne peut qu’être happé par cette formidable marche en avant que rien ne semble pouvoir arrêter et mener tout droit l’univers à sa perte.

Le choix d’Hercule comme porte drapeau de la révolte des super héros est assez audacieux, ce héros étant traditionnellement sous évalué par rapport à son principal concurrent Thor.

On appréciera également la mise en avant des dieux grecs, notamment Arès, Zeus et Pluton eux aussi remis à un niveau plus équitable vis-à-vis de leurs homologues asgardiens largement surreprésentés chez Marvel.

Même si le style de Pham chargé et peu élégant est plus un désavantage pour le déroulement de l’histoire, difficile de ne pas mourir d’envie de découvrir la suite de cette grande lutte pour la sauvegarde de l’univers.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 10:21

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Toujours en 1985 mais un peu après vient « Spidey n°71 ».

Le même duo Arnold Drake (scénario) et Donc Heck (dessins) officie sur les X-men mais propose cette fois un ennemi plus difficile pour nos super héros mutant en la personnage du Pharaon, puissant mutant convaincu d’être la réincarnation des pharaons d’Egypte.

Les X-men luttent contre le Pharaon et sa secte de mercenaires fanatiques pour sauver le jeune Alex Summers, frère de Cyclope, enlevé en raison de ses pouvoirs mutants latents sensés lui faire concurrence.

Pharaon et ses terribles rafales d’énergie, tient quasiment à lui seul en échec les X-men, et tout en se faisant passer pour mort pour accuser Cyclope inconscient de meurtre, prend la fuite dans des galeries sous terraines ou il est finalement retrouvé par son adversaire.

Après un autre épisode sans grand intérêt ou on s’intéresse aux origines d’Angel, vient un nouvel et tant attendu épisode des Guerres secrètes ou Jim Shooter (dessins) relayé par Mick Zeck (dessins) voit la Guêpe en cavale tombé sur le Lézard blessé et errant dans les marais.

De son coté, l’ambitieux Fatalis n’hésite pas s’introduire dans le vaisseau de Galactus, en profitant de l’attention détournée du maitre des lieux, affairé à construire sa machine à dévorer la planète.

Sur place il rencontre Klaw fait d’energie pure mais dont le cerveau a complètement régressé jusqu’à la débilité.

Fatalis n’a aucun mal à le manipuler pour l’envoyer porter un message à ses hommes chargés d’opérer dans une zone volcanique de la planète.

Mais les X-men, dirigé par le Professeur X dont les pouvoirs télépathiques permettent d’appréhender la globalité de la situation envoie une petite équipe sur place.

Cette équipe ne pèse pas bien lourd, Wolverine fonçant tête baissée mais étant surclassé par la puissance de Titania, tandis que Malicia demeure tétanisée par l’enjeu.

Cyclope tient néanmoins assez longtemps pour que Wolverine parvienne à blesser l’Homme molécule, pièce essentielle du jeu de Fatalis, ce qui oblige les super criminel à rebrousser chemin.

Alors que le Lézard et la Guêpe sont capturés dans les marais, par une équipe de Démolisseurs, les super héros emmenés par Captain américa se préparent en lancer une attaque frontale de grande envergure contre Galactus.

Pourtant quelques drames commencent à ne nouer comme Colossus, blessé par le Démolisseur, qui tombe sous le charme de sa guérisseuse extra terrestre et jalouse la flamboyante Torche.

On termine avec les bouffons de Puissance 4,qui menés par Louise Simonson (scénario) , Jude Brigman (dessins), reçoivent l’aide de la Cape et de l’Epée, pour combattre D’angelo un scientifique criminel créateur de robots comme l’Homme dragon, recueilli par le quatuor de mioches.

En conclusion, « Spidey n°71 » est dans la même lignée que ses prédécesseurs.

Les Guerres secrètes sont toujours palpitantes et truffées de rebondissement, et si Puissance 4 se débat toujours dans des scénarios indigents mis en images par des graphismes d’une grande pauvreté, les X-men progressent légèrement avec l’apparition d’un ennemi de grande envergure, le Pharaon, même si au niveau des dessins on reste dans la stagnation absolue.

Pas de surprise donc, pour ce magazine somme toute très déséquilibré et hétérogène dans son contenu.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 09:38

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Nous restons dans ces bonnes vieilles années 80 avec « Spidey n°69 ».

Paru en 1985, ce numéro de Spidey se distingue par son appartenance aux Guerres secrètes ce superbe crossover Marvel dirigé de main de maitre par Jim Shooter.

On reste pourtant dans l’ultra classique voir ringard avec les dessins Don Heck/Werner Roth qui habillent les scénario des X-men des années 60 vus par Arnold Drake.

Dans cet épisode, Cyclope déguisé en Erik le rouge infiltre une base secrète de Mesméro, le fidèle lieutenant de Magnéto, dans l’espoir de ramener sa fille Polaris dans le camps des gentils mutants.

Appelés à la rescousse par Cyclope, les autres X-men relookés arrivent rapidement sur place et attaquent de front Mesméro, maitre des attaques mentales, et ses hommes.

Le combat est accroché, mais bascule lorsque Iceberg, amoureux de Polaris, lui révèle que Magnéto l’a dupé en lui disant être son père.

La réaction de la puissante mutante est terrible, met hors service Mesméro et ses hommes, et force Magnéto a une nouvelle fois prendre la fuite.

Après un second épisode, ou le Fauve soumis au chantage familial d’un super criminel de troisième zone appelé le Conquistador est forcé à dérober un générateur électrique, le lecteur assoiffé de nouveauté se rue sur Guerres secrètes de Jim Shooter et Bob Layton (dessins).

On perçoit que la situation est dramatique pour les super héros de Captain américa, puisque le quasi invincible Homme-molécule fait exploser leur base et leur jette ni plus ni moins qu’une montagne dessus pour les achever.

Thor amadoué par le charme divin de l’Enchanteresse, réalise trop tard le péril qu’encourt ses amis et lorsqu’il arrive sur place, est désintégré par le robot Ultron, devenu le garde du corps personnel de Fatalis.

Profitant de son ascendant indéniable, Fatalis se venge sur son rival Kang et le faisant détruire également par son robot.

Tandis que les X-men cherchent à s’allier avec Magnéto pour accroitre leurs chances, les super héros engloutis sous des kilomètres de pierre, parviennent en combinant la force de Hulk et la puissance inouïe de l’armure d’Iron-man alimentée par la Torche et Captain marvel à s’extraire du piège mortel de l’Homme molécule.

Ils parviennent ensuite à gagner un village ou des habitants étrangers dotés de facultés guérisseuses pansent leurs plaies.

Du coté des mutants, la Guêpe qui avait feint de tomber sous le charme d’homme mur de Magnéto, ridiculise le maitre du magnétisme et les X-men pour s’enfuir une fois leurs intentions découvertes.
Pendant ce temps là, insensible à cette agitation, Galactus assemble sans bruit une immense machine destinée à dévorer la planète …

On termine avec des nouveaux venus, les enfants de Puissance 4 crées par Louise Simonson et Mary Wilshire (dessins).

Ces insupportables mioches aux pouvoirs ridicules (se transformer en fumée ou voler à l’aide d’un arc en ciel) sont pris pour des mutants par l’industriel Carmody, le patron de leur père scientifique le Powers après la disparition d’un convertisseur.

Chargé des les identifier comme mutant, l’agent fédéral Gyrich rend finalement un avis négatif, ce qui n’atténue en rien la colère du fougueux Carmody.

Après une lutte confuse, l’homme est finalement mis KO par Powers qui prend la décision de démissionner puis déménager avec toute sa famille à New-York.

En conclusion, « Spidey n°69 » reste au milieu des années 80 un mensuel d’une grande faiblesse.

Prise entre les aventures d’un autre âge au graphisme désuet des vieux X-men et la nouveauté infantile et sans intérêt des gamins de Puissance 4, seule la géniale saga des Guerre secrètes trouve grâce à mes yeux, en propulsant le lecteur dans un crossover palpitant ou les plus puissant héros et criminels du monde Marvel s’affrontent, révélant une sorte de hiérarchie, ou Fatalis, l’Homme molécule, Thor ou Ultron apparaissent comme dominant, tandis que les X-men ou de manière plus surprenante le redoutable Magnéto, sont sous évalués.

Reste que l’évasion des super héros d’une montagne jetée sur leurs têtes, demeure un grand moment de la saga !

Tout juste moyen au global donc, grâce à ces fameuses Guerre secrètes !

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 19:10

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Après le plaisir immense de  la lecture du premier volume du crossover cosmique Marvel « Annihilation, tome 1, au commencement », je me devais bien entendu de lire le second volume intitulé « Annihilation, tome 2,  les hérauts de Galactus » sorti en 2006.

Découpé en trois parties mettant à contribution des artistes différents, ce deuxième volume scénarisé par Javier Grillo Marxuach et dessiné par Gregory Titus, commence par mettre en avant le Super-skrull (Kl‘rt) doté à lui seul des pouvoirs des 4 fantastiques, qui à la suite de la destruction d’un système solaire Skrull par la vague d’Annihilation commandée par Annihilus, décide de partir en croisade pour mettre hors d’état de nuire l’arme maitresse du seigneur de la zone négative, la moissonneuse des lamentations, énorme structure organique capable de souffler un monde à elle seule.

Se heurtant à la frilosité et à l’incompétence des politiciens de sa race, Kl‘rt fait preuve de son esprit rebelle et indépendant pour outrepasser ses prérogatives et prendre seul les choses en main, même si cette action courageuse le met instantanément au banc de sa race.

Kl‘rt prend tout de même avec un lui un jeune mécanicien Skrull appelé R’kin, qui gagne sa confiance en se présentant à lui comme un admirateur.

Pris par le temps, Kl‘rt embarque son jeune allié, fait appel à ses anciens ennemis les 4 Fantastiques pour accéder à la zone négative afin de recruter des alliés avant d’essayer d’arrêter l’arme d’Annihilus à Zaragz’na ou réside son fils.

La bas Kl‘rt traque Hawal un savant insectoide d’Annihilus, qui a mis au point la moisonneuse des lamentations.

Il se rend sur la planète pénitentiaire d’Igoa ou l’horrible savant fait des expérimentations sur des prisonniers, et enfonce grâce à ses impressionnants pouvoirs combinés tous les obstacles pour prendre en otage Hawal.

Sur place, Kl‘rt se heurte aux anciens prisonniers d’Igoa qui viennent chercher leur revanche.

Après une lutte féroce, Kl‘rt prouve sa supériorité sur les prisonniers qui acceptent de le suivre dans sa quete.

Le Super-skrull se retrouve donc avec un bataillon d’etres aux pouvoirs surhumains dont les plus éminents représentants sont le colosse capable de se dédoubler Preak et l’androide Praxagora, capable de générer de fortes décharges de plasama.

Mieux encore, il contraint Hawal à lui créer un virus mortel pour abattre la moisonneuse en lui incorporant une de ses propres prothèses visant à le rendre docile.

Une fois son arme biologique mise au point, Kl‘rt élimine Hawal et accpete de laisser R’kin piloter le vaisseau capable de larguer la bombe.

Mais après une offensive particulièrement musclée, Kl‘rt et ses valeureux soldats sont trahis par R’kin qui a en réalité preté allégance à Annihilus pour des motifs vénals.

Ils tomblent donc logiquement aux mains de l’amiral Salo commandant de la moissonneuse qui prend un malin plaisir à détruire Zaragz’na sous ses yeux.

Mais Kl‘rt use de son pouvoir hypnotique le moins connu pour se libérer et fait un carnage dans le vaisseau amiral.

Après une cruelle vengeance contre le redoutable R’kin en réalité beaucoup plus imposant que sa chétive condition ne le laissait initialement penser, Kl‘rt absorbe la chaleur maximale de Praxagora pour générer une explosion interne si puissante qu’elle permet de détruire la moisonneuse des lamentations.

Par son sacrifice, Kl’rt est réhabilité et accède donc au statut de héros de l’empire skrull.

La suite du récit scénarisée par Keith Giffen et dessinée par Andrea Di Vito, se situe sur Daedalus, ou les dernière troupes Kree commandée par Nova (Richard Rider) investi des pouvoirs de l’ordinateur Worldmind et Starlord (Peter Quill) tentent un ultime resistance face aux troupes d’Annihilus.

Bien entendu la présence d’êtres aussi exceptionnels que Ronan, Drax et Gamora, permettent de retenir suffisamment la monstreusue vague d’invasion pour permettre l’évacuation de la planète tandis que Firelord l’ex héraut flamboyant de Galactus, parvient à capturer Extirpia, la reine d’Annihilus.

Cet haut fait d’arme donne un coup d’arret temporaire à Annihilus dont les rapports sont toujours aussi houleux avec son allié Thanos qui lui a promis le lien entre biologie et pouvoir cosmique.

Mais la détention d’Extirpia par les Krees, fait oublier les plans de Thanos qui utilise la rancœur de deux anciens dieux cosmiques Ténébreux et Egide à l’égard de Galactus pour le capturer lui et l’enchainer lui et son Surfer à une prodigieuse machine capable d’analyser l’origine de son pouvoir.

La défaite d’un etre aussi puissant que Galactus constitue un veritable cataclysme cosmique dans l’univers, aussi la manoeuvre de Thanos pour capturer Dragon-lune, la fille télépathe de Drax, afin d’exercer une pression sur la créature crée pour le tuer apparait en comparaison comme anectodique.

De manière analogue aux Skrulls, les Krees semblent etre corrompus par une société de marchands, la maison Fiyero qui entrave leurs capacités de combattants.

La réaction de Ronan est alors brutale, provoquant l’annéantissement des généraux corrompus.

La récupération inattendue du corps préservé du Super-skrull est entachée par l’arrivée de Vorace, bras droit d’Annihilus doté d’immenses pouvoirs lui permettant de faire jeu quasi égal avec le Surfer d’argent.

Appuyé par un robot géant (du penseur fou) , l’ex héraut de Galactus Terrax, Paibok skrull particulièrement puissant et  l'étrange créature appelée Délinquant tous réduit à l’obeissance par la présence de vers dans leurs organisme, Vorace et ses horribles quills constituent une menance quasi inarretable.

La bataille prend une dimension confuse lorsque l’arrivée en secours des ex hérauts de Galactus (Firelod, Stardust, Red shit) alliés des Krees est contre balancée par de nouveaux renforts pour Vorace et les siens, les Centurions, troupe d’élite d’Annihilus dotée elle aussi de super pouvoirs.

Les Krees sont alors complètement submergés par l’arrivée de toutes les troupes insectoide d’Annihilus et sont évacués par un couloir temporel crée par Stardust.

Seul Drax reste sur place pour affronter les hordes d’Annihilus, prendre un vaisseau spatial et se diriger vers Uruma Minor ou se situe son ennemi héréditaire Thanos qui de son coté est parvenu à détourner à l’aide de sa fabuleuse machine l’énergie cosmique absorbée par Galactus pour nourrir les rêves de destruction de l’univers d’ Annihilus.

Lorsque les véritables projets d’Annihilus sont révélés à Thanos pour le pouvoir télépathique de Dragon-lune, celui-ci envisage de faire machine arrière et de libérer Galactus.

Mais Drax est en route pour accomplir son destin, se montrant vite comme une invincible force physique de la nature semant la mort de quiconque entrave son chemin comme la seconde reine Eradica.

Le Destructeur élimine Thanos avant qu’il ne libère Galactus, libère le Surfer d’argent seul capable de délivrer son maitre.

La mort de Thanos et la libération de Galactus sonne l’inexorable reflux des plans d’Annihilus mais Ronan, le Super-skrull et Nova partis en guerre contre les dirigeants de Fiyero découvrent sur la planète Hala que ceux-ci sont à la solde de Vorace présent sur place.

Après l’élimination des dernier Krees corrompus, la lutte est d’une intensité inouie entre Vorace, et Ronan aidé de Kl’rt et Praxagora .

Ce combat se solde par un magnifique coup d’éclat de Ronan qui brise son marteau cosmique pour briser le visage de Vorace.

Cet acte incroyable suffit à faire élire Ronan nouvel empereur Kree à la place de l’Intelligence supreme, finalement débranchée car agonisante.

Dés lors, le Surfer et Galactus déchainés écrasent les troupes d’Annihilus, avant que la tache de tuer le monarque de la zone négative en combat singulier ne revienne à Nova.

Après un combat acharné ou Phyla Marvell se montre determinante en subtilisant les bracelets quantiques augumentant le pouvoir de leur ennemi, Nova tue sous les yeux de Thanos compagnon de la mort, le tyran en lui arrachant l’épine dorsale.

La guerre se solde ensuite par un accord de partage de la galaxie entre Vorace et ses ceinturions, seuls rescapés de la vague d’Annihilation et Ronan soutenu par les hérauts.

Mais comme tout bon ennemi récurrent, l’abominable Annihilus semble renaitre finalement du ventre d’une de ses reines.

Sous la férule de nombreux artistes, la dernière partie du récit présente un épilogue de luxe mettant en scéne individuellement chaque ancien héraut de Galactus.

On suit ainsi Terrax très humilié d’avoir été réduit en esclavage par les vers d’Annihilus, qui prend une revanche sanglante sur ses bourreaux et qui aidé du Skrull Paibok, défait un puissant parasite de l’espace appelé Randau regnant en tyran sur une population dont il draine l’énergie.

Après avoir ni plus ni moins que coupé la planète en deux de sa hache cosmique,Terrax plus fier et indomptable que jamais reprend sa course solitaire dans l’espace.

On officie dans un registre un tantinet plus pacifique avec les superbes aventures de Stardust, créature incoporelle formée de particules d’énergie pure qui par désir de servir à nouveau son maitre Galactus, accepte de lui livrer en pature les quatre derniers survivants de sa race.

Firelord le héraut aux flammes cosmiques se montre plus brutal en traquant et éliminant les centurions de Vorace érigés en souverain, quitte à violer les traités de paix.

Mais sans surprise, l’aventure la plus extraordinnaire donne l’occasion au Surfer d’argent de venger son maitre Galactus en tuant à lui seul les redoutables anciens dieux appelés Egide et Ténébreux qui voulaient regner à nouveau sur l’univers.

Pour réussir cet exploit inconcevable, le Surfer manipule la cascade des energie qui a donné naissance aux dieux originels pour les absorber dans le néant originel.

En conclusion, « Annihilation, tome 2,  les hérauts de Galactus » arrive sans aucune difficulté au niveau du premier volume déjà si excitant et peut parfois prétendre le dépasser.

L’action est toujours aussi passionnante avec ce jeu complexe prenant place dans un space opera grandiose ou se déchainent des forces fantastiques dépassant l’entendement humain.

Deux des races extra-terrestres les plus emblématiques de Marvel sont mises à l’honneur, les ennemis irréductibles les hideux polymorphes Skrulls et les belliqueux humanoïdes Krees avec à chaque fois le schéma du rebelle à contre courant (Kl’rt et Ronan) finissant par renverser par son anticonformisme, son entetement et sa puissance une situaiton quasi desesperée.

On peut y avoir l’illustration d’un point de vue des comics que des situations exceptionnelles comme la guerre permettent à des êtres exceptionnels comme Charles de Gaulle, Abraham Lincoln, César ou Napoléon de prendre le pas sur les politiciens et les bureaucrates.

D’un point de vue plus pragmatique, Annihilus apparait comme un ennemi à la capacité de nuisance surgonflée puisque à présent capable de tenir tete à Thanos et de menacer l’univers entier.

Si Nova parait ic légèrement en retrait, l’anti-héros Drax (futur star de film ?) prend alors tout son envol en devenant le meurtrier le plus célèbre de l’univers.

Mais le plus passionnant restent pour moi, les personnages des hérauts de Galactus, dotés de pouvoirs exceptionnels, de personnalités différentes qui leur permettent de jouer des roles bien distincts auprés de leur maitre omnipotent.

La seule petite critique que je pourrais formuler pourrait etre vis-à-vis du style des dessinateurs (Titus, Di Vito) pour moi perfectible vis-à-vis de l’excellence du scénario notamment leur des dessins des insectes d’Annihilus, représentés souvent de manière assez grossière.

Cela ne suffit pourtant pas à amoindrir notre plaisir qui fait de ce génial crossover la plus palpitante des histoires Marvel de ses dix dernières années.

A relire pour le plaisir, l’affrontement muet du Surfer face aux Anciens Dieux dans un immense embrasement d’énergie cosmique … ou les superbes évolutions de Stardust face ses frères composés d’energie pure.

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