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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:49

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C’est avec une certaine émotion que je vais aborder ce « Titan n°30 » car premier comic book qui tomba entre mes mains d’enfants en 1981.

A cette époque, le phénomène Star wars bâtait son plein, aussi n’est il pas étonnant de retrouver une adaptation en bandes dessinées dans les premiers numéros de Titans.

Ici Mary Jo Duffy (scénario) aidé de Jean Frisano (dessins) prend ses distances avec l’histoire imaginée par George Lucas, pour narrer une aventurette du passé de Obiwan Kenobi, le maitre Jedi, grand père de Luke Skywalker.

Dans celle-ci, l’habile Jedi voyageant sur un croiseur touristique dans l’espace, utilise une ruse tactique pour préserver le vaisseau d’une attaque de pirates de l’espace, les Mersons.

Plus intéressant car réellement original, Iron-fist (alias Danny Rand)  pris en charge par le duo de maitres Chris Claremont (scénario) et John Byrne (dessins) pour conter une magnifique aventure dans laquelle le héros git alité après qu’un rival appelé Serpent d’acier lui ait dérobé son fameux poing de fer, affaiblissant considérablement son énergie vitale.

Fist reçoit l’aide des ses amis, les détectives Colleen Wing et Misty Knight, la belle afro américaine avec qui il semble avoir une relation intime, mais surtout de Spider-man qui apporte une aide précieuse.

On apprend que le Serpent d’acier est en réalité Davos, élève du monastère de Kun-Lun qui n’accepta pas d’être battu par Wendell Rand, le père de Danny dans la conquête du poing de fer et qui cherche à présent à se venger sur son fils.

Investi du poing de fer, Davos se révèle un adversaire redoutable capable de tenir tête à Spider-man et aux deux détectives réunies.

Iron-fist rassemble donc ses dernières forces et affronte son rival dans un combat pour l’honneur.

Mais aveuglé par sa rage, Davos se montre incapable de maitriser l’énergie du poing de fer qui le consume et finit par le détruire, Fist finissant par récupérer son bien et embrassant Misty devant un Spider-man rassuré par cette fin heureuse.

Cela semble impossible mais Captain Marvel scénarisé par Doug Moench et dessiné par Pat Broderick place à la barre encore plus haut (à un niveau exceptionnel donc) ou le héros cosmique aidé de Drax doit faire face à une incarnation maléfique de Isaac, l’ordinateur de Titan, qui flanqué de redoutables créatures  Chaos, Gé, Stellax, a pour but la destruction de Titan.

Après avoir placé ses amis humains Rick Jones et Gertie en sécurité, Marvel peut donc combattre ces féroces adversaires qui se révèlent trop puissants pour lui.

Marvel et ses amis se retrouvent donc dans un vaisseau aux cotés de Mentor, Elysius et Eros pour mener leur dernier combat.
La noblesse d’âme de Marvel qui n’hésite pas à se encaisser une rafale mortelle lui étant destinée, pousse Drax a une réaction de colère et à déchainer suffisamment de puissance pour détruire le dénommé Stellax.

Le terrible effort le met hors combat mais déchaine aussi Marvel qui faisant usage de son pouvoir cosmique défait aisément Gué et Chaos.

Isaac et Marvel restent donc face à face pour un ultime duel et si l’ordinateur semble prendre le dessus et vouloir imposer un monde à son image peuplé de clones robotisés, Marvel réagit en puisant dans les tréfonds de son pouvoir cosmique pour faire ressentir à son adversaire toute la somme des expériences humaines (amour, haine, peur, doute, joie, espoir ..) depuis l’histoire de l’humanité ce qui le rend fou et le déconnecte.

Tandis que les Eternels fêtent la victoire, Drax s’éclipse l’esprit pacifié et nourrissant une estime pour son ancien ennemi Captain Marvel.

On termine par une histoire puisant dans les premiers Marvel de la fin des années 60, dans laquelle Roy Thomas (scénario) et Don Heck (dessins) font tomber les légendaires Envahisseurs (Captain américa, la Torche humaine, le Prince des mers) sous le contrôle télépathique de leur ennemi nazi l’infernal Crane rouge, pour affronter une autre équipe fameuse de super héros, la Légion de la liberté, rassemblée par Bucky Barnes.

Le combat a lieu dans un stade de baseball et revêt un aspect spectaculaire et permet de mettre en lumière des héros aussi méconnus et oublié que Patriot, Whizzer, Diamant Bleu, Jack Frost, Film-man, Corbeau rouge, Miss America.

Une intervention appropriée de Toro permet de détruire la machine infernale de Crane rouge asservissant les Envahisseurs et met fin de fait au combat stérile entre les super héros pour préserver la foule assemblée dans le stade.

En conclusion, loin de moi l’idée de me moquer avec le recul de cet excellent « Titan n°30 ».

Si pour être tout à fait honnête, l’adaptation de Star wars par Marvel n’est pas une franche réussite et à un arrière gout de réchauffé et si l’exhumation de ces bons vieux Envahisseurs ennemis des nazis sonne dans les années 80 un peu dépassée avec le graphisme toujours minimaliste de Heck, les deux autres aventures côtoient le sublime.

Iron-fist impeccablement dessiné par le génial Byrne, tient la route dans un univers d‘art martiaux, de mérite, de spiritualité et de respect, grandement aidé par un scénario excitant concocté par Claremont qui se surcroit permet de lier une belle histoire d’amour entre un beau blond et une belle afro américaine.

Mais le plus incroyable reste cette aventure de Captain Marvel sublimée Broderick avec des ennemis de haut calibre, un puissant souffle épique tournant autour des vertus de l’amitié, de la bonté, de la générosité et du sacrifice désintéressée pour une cause plus haute que soi, ce qui constitue finalement pour moi l’essence du héros.
Je comprends donc avec le recul en constatant la haute qualité de ce Titan, les raisons de ma fascination première pour les comics books.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 09:38

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Nous restons dans ces bonnes vieilles années 80 avec « Spidey n°69 ».

Paru en 1985, ce numéro de Spidey se distingue par son appartenance aux Guerres secrètes ce superbe crossover Marvel dirigé de main de maitre par Jim Shooter.

On reste pourtant dans l’ultra classique voir ringard avec les dessins Don Heck/Werner Roth qui habillent les scénario des X-men des années 60 vus par Arnold Drake.

Dans cet épisode, Cyclope déguisé en Erik le rouge infiltre une base secrète de Mesméro, le fidèle lieutenant de Magnéto, dans l’espoir de ramener sa fille Polaris dans le camps des gentils mutants.

Appelés à la rescousse par Cyclope, les autres X-men relookés arrivent rapidement sur place et attaquent de front Mesméro, maitre des attaques mentales, et ses hommes.

Le combat est accroché, mais bascule lorsque Iceberg, amoureux de Polaris, lui révèle que Magnéto l’a dupé en lui disant être son père.

La réaction de la puissante mutante est terrible, met hors service Mesméro et ses hommes, et force Magnéto a une nouvelle fois prendre la fuite.

Après un second épisode, ou le Fauve soumis au chantage familial d’un super criminel de troisième zone appelé le Conquistador est forcé à dérober un générateur électrique, le lecteur assoiffé de nouveauté se rue sur Guerres secrètes de Jim Shooter et Bob Layton (dessins).

On perçoit que la situation est dramatique pour les super héros de Captain américa, puisque le quasi invincible Homme-molécule fait exploser leur base et leur jette ni plus ni moins qu’une montagne dessus pour les achever.

Thor amadoué par le charme divin de l’Enchanteresse, réalise trop tard le péril qu’encourt ses amis et lorsqu’il arrive sur place, est désintégré par le robot Ultron, devenu le garde du corps personnel de Fatalis.

Profitant de son ascendant indéniable, Fatalis se venge sur son rival Kang et le faisant détruire également par son robot.

Tandis que les X-men cherchent à s’allier avec Magnéto pour accroitre leurs chances, les super héros engloutis sous des kilomètres de pierre, parviennent en combinant la force de Hulk et la puissance inouïe de l’armure d’Iron-man alimentée par la Torche et Captain marvel à s’extraire du piège mortel de l’Homme molécule.

Ils parviennent ensuite à gagner un village ou des habitants étrangers dotés de facultés guérisseuses pansent leurs plaies.

Du coté des mutants, la Guêpe qui avait feint de tomber sous le charme d’homme mur de Magnéto, ridiculise le maitre du magnétisme et les X-men pour s’enfuir une fois leurs intentions découvertes.
Pendant ce temps là, insensible à cette agitation, Galactus assemble sans bruit une immense machine destinée à dévorer la planète …

On termine avec des nouveaux venus, les enfants de Puissance 4 crées par Louise Simonson et Mary Wilshire (dessins).

Ces insupportables mioches aux pouvoirs ridicules (se transformer en fumée ou voler à l’aide d’un arc en ciel) sont pris pour des mutants par l’industriel Carmody, le patron de leur père scientifique le Powers après la disparition d’un convertisseur.

Chargé des les identifier comme mutant, l’agent fédéral Gyrich rend finalement un avis négatif, ce qui n’atténue en rien la colère du fougueux Carmody.

Après une lutte confuse, l’homme est finalement mis KO par Powers qui prend la décision de démissionner puis déménager avec toute sa famille à New-York.

En conclusion, « Spidey n°69 » reste au milieu des années 80 un mensuel d’une grande faiblesse.

Prise entre les aventures d’un autre âge au graphisme désuet des vieux X-men et la nouveauté infantile et sans intérêt des gamins de Puissance 4, seule la géniale saga des Guerre secrètes trouve grâce à mes yeux, en propulsant le lecteur dans un crossover palpitant ou les plus puissant héros et criminels du monde Marvel s’affrontent, révélant une sorte de hiérarchie, ou Fatalis, l’Homme molécule, Thor ou Ultron apparaissent comme dominant, tandis que les X-men ou de manière plus surprenante le redoutable Magnéto, sont sous évalués.

Reste que l’évasion des super héros d’une montagne jetée sur leurs têtes, demeure un grand moment de la saga !

Tout juste moyen au global donc, grâce à ces fameuses Guerre secrètes !

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 22:42

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Après Spider-man,  « Special Strange Origines n°292 » sorti en 1994 est cette fois complètement dédié à Iron-man.

La première partie incroyablement audacieuse de Fred Schiller et Ken Mc Donald (scénario) et des dessins de Mark Beachum, montre Arno Stark, un Iron-man du futur (2020) tenter d’arrêter Saunders un activiste  pacifiste ayant détourné une de ses bombes pour protester contre les activités militaires de Stark.

Mais l’intervention échoue, tue Saunders et hypothèque ainsi toute chance d’arrêter le compte à rebours de la bombe.

Iron-man 2020 est donc obligé d’utiliser une machine temporelle incorporée dans son armure pour revenir dans le passé (1986) et scanner la pupille du jeune Saunders pour désactiver le mécanisme d’arrêt de la bombe.

Sur son chemin, il trouve Spider-man qui fort logiquement ne comprend pas les intentions de Iron-man et défend le jeune enfant menacé.

Après un combat brouillon dans lequel intervient le super criminel Blizzard, Iron-man blesse grièvement jeune Saunders ce qui déchaine la colère de Spider-man.

Usant de toute sa force, Spider-man frappe pour tuer et prend par surprise Iron-man, endommageant sérieusement ses systèmes jusqu’à l’acculer au bord de la défaite.

En fâcheuse posture, le vengeur doré revient alors dans son époque pour constater son échec et l’explosion de la bombe et de considérables dégâts.

Dans la seconde partie, Stan Lee (scénario) et Don Heck (dessins) plongent aux origines d’Iron man dans les années 60, avec la capture de Stark par les Viet congs pendant la guerre du Vietnam, la construction d’un dispositif ingénieux pour empêcher les éclats d’obus enfichés dans son corps de pénétrer son cœur et par extension d’une armure de bibendum de fer capable de lui faire triompher de ses ravisseurs armés.

Pour terminer, Carrie Barre (scénario) et Steve Ditko (dessins) concluent de manière humoristique ce numéro en narrant l’entretien de recrutement réussi de Mrs Arbogast alors que son patron en costume d’Iron-man lutte pied à pied avec un de ses ennemis.

En conclusion, « Special Strange Origines n°292 » est à peine meilleur que son prédécesseur.

Médiocrement dessiné, le Iron-man du futur qui se prend de manière assez peu réaliste une pilée par le Spider-man des années 80, est peu convaincant dans un scénario du reste tordu et au demeurant assez faible.

Les origines du Iron-man des années 60 sont connues depuis fort longtemps et le graphisme préhistoriques des Donc Heck et Steve Dikto ne peuvent qu’entrainer le lecteur vers un abime d’ennui.

Très peu d’intérêt donc pour ce « Special Strange Origines n°292 » d’un niveau plus que faible.

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 19:40

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Tout n’était sans doute pas digne d’intérêt et d’émerveillement dans les « Special Strange Origines » de chez Lug mais certains numéros pouvaient se révéler prodigieusement excitants comme « Special Strange Origines n°238 ».

Paru en 1989, « Special Strange Origines n°238 » propose un premier numéro exceptionnel signé de main de maitre par Chris Claremont (scénario) et Michael Golden (dessins) pour lancer Malicia alors sous l’emprise de la Confrérie des mauvais mutants contre les puissants Vengeurs.

Après avoir absorbé de manière définitive les pouvoirs de Miss Marvel, ce qui a pour effet de laisser Carol Danvers dans un état comateux après son repêchage par Spider-woman, Malicia triomphe sans difficultés de Captain america et attaque par surprise les Vengeurs, contactés par Spider-woman pour aider Carol.

Contre toute attente, Malicia absorbe en plus les pouvoirs de Thor et devient donc quasiment invincible.

Elle expédie la Vision et Wonder-man, pourtant deux poids lourds de chez Marvel, avant d’effectuer un repli stratégique prudent pour retrouver ses amis de la Confrérie.

Après que Mystik ait dupé Iron-man et neutralisé son armure, elle peut alors libérer tous ses amis de la Confrérie.

Les Vengeurs qui entre temps ont appris le passé trouble de Carol, mystérieusement fertilisée par Immortus pour donner naissance à un homme appelé Marcus, réagissent et engagent un somptueux combat contre la Confrérie.

Le match est de toute volée, la Vision bien aidé par les autres Vengeurs, finissant par neutraliser l’increvable Colosse qui avait pourtant ridiculisé Wonder-man, Iron-man réactivé prenant sa revanche sur Malicia après que ses pouvoirs absorbés faiblissent, tandis que la Sorcière rouge neutralisant à elle seule le reste de la troupe (Avalanche, Pyro).

Seules Mystik et Malicia parviennent à prendre la fuite.

On termine l’aventure par de fortes révélations sur Carol, en réalité manipulée par Marcus pour qu’elle tombe amoureuse de lui jusqu’à ce qu’il périsse prématurément.

Meurtrie, Carol reste donc auprès du cocon protecteur des X-men pour tenter de refaire sa vie.

Les Vengeurs toujours mais ceux de 1968 avec leur première rencontre avec le demi dieu Hercule manipulé par l’Enchanteresse pour les attaquer.

Sur un scénario de Roy Thomas et des dessins de Don Heck, Hercule s’en prend mollement à une équipe amoindrie se disputant au sujet de l’intégration éventuelle de la Veuve noire.

Les braves Goliath, Œil de Faucon et Vif argent ne constituent que des amuses gueules pour Hercule qui fort logiquement finit par arrêter le combat après s’être aperçu de sa manipulation.

Son père Zeus, en représailles le condamne à rester une année sur Terre, ce qui constitue un bon prétexte pour son intégration chez les Vengeurs.

En conclusion, « Special Strange Origines n°238 » est un numéro assez inégal, dont la première partie peut être considérée comme exceptionnelle aussi bien du point de vue du scénario que des dessins sombres et puissants, narrant un combat entre deux des plus belles équipes de super héros jamais crées avec une Malicia déchainée.

Comme cerise sur le gâteau, Claremont apporte une touche d’émotion supplémentaire autour de la relation complexe entre Malicia et sa victime la sculpturale blonde Carol Danvers.

On ne peut pas être aussi dithyrambique sur les origines de Hercule, avec un scénario ultra convenu de Thomas et un graphisme disons le franchement assez horrible de Heck.

Malgré ce bémol, je considère ce « Special Strange Origines n°238 » comme une superbe pièce d’anthologie.

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 08:54

X_men_integrale_1968.jpg3

 

 

Les X-men toujours, avec « X-men, l’intégrale, 1968 » sur lesquelles travaillèrent de multiples scénaristes et dessinateurs.

Le tandem Roy Thomas-Don Heck est toujours aux avant postes pour débuter cette intégrale qui se voit s’inspirer fortement des écrits de Mary Shelley pour faire du Monstre de Frankenstein, un androïde extra terrestre agressif retrouvé au pole nord, que les X-men finiront pas vaincre difficilement à l’aide du pouvoir réfrigérant d’Iceberg.

On reprend les même et on recommence pourrait on dire lorsque Grotesk, un monarque d’un monde sous terrain détruit par les expérimentations nucléaires humaines et devenu un horrible mutant à la force surhumaine, s’en prend au monde de la surface.

Ivre de rage et quasi inarretable, Grotesk surgit des profondeurs du métro avec la ferme intention de détruire la salle de contrôle d’un centre expérimental et de mourir en même temps qu’il provoque de puissant séismes terrestres.

Le Professeur X est alors contraint de se déguiser en savant pour piéger la créature et un combat acharné s’engage alors contre ses fidèles X-men.

Grotesk périt finalement dans l’explosion de la machine mais entraine avec lui le Professeur X qui périt.

George Tuska prend alors en charge les dessins pour faire ressurgir le plus terrible ennemi des X-men, Magnéto, qui profitant de la mort de Xavier, se met en tête de construire une machine capable d’asservir mentalement l’humanité.

Magnéto s’établit sur une ile déserte avec ses protégés, le Crapaud qui lui sert de souffre douleur, et les frères et sœurs Vif argent/Sorcière rouge qu’il manipule.

Alerté du danger par un message posthume de Xavier, les X-men embarquent sur un cargo et s’arrangent pour se faire capturer par le maitre du magnétisme.

Les X-men sont pourtant vaincus par Magnéto qui a truffé son palais de pièges vicieux et enfermés dans des prisons annulant leurs pouvoirs.

Seul Angel parvient à se libérer et à s’enfuir.

Son étrange cavale aérienne l’emmène à rencontrer Red raven, dernier survivant d’une race d’hommes oiseaux engloutie par une ile sous marine.

Cette rencontre est classée sans suite puisque l’ile apparue à la surface retourne ensuite dans les profondeurs, laissant Angel tenter de rejoindre New York pour trouver du secours auprès des Vengeurs.

Avec Gary Friedrich au scénario et Don Heck/Werner Roth aux dessins, l’histoire se poursuit avec la libération de Cyclope de sa prison qui affronte Vif argent dans un duel singulier.
Rayons optiques contre vitesse surhumaine, la lutte est des plus plaisante, avec une victoire sur le fil pour Cyclope meilleur stratège.

Le rapport de force semble s’inverser lorsque les Vengeurs alertés par Angel surgissent sur l’ile mais à la suite d’un classique quiproquo s’en prennent à Cyclope qu’il trouve triomphant de leur ancien coéquipier Vif argent.

Seul contre les seconds couteaux Œil de faucon, Giant man, la Guêpe et la Panthère noire, Cyclope tient fermement tête et parvient à leur échapper en profitant de leurs dissidences internes, notamment par rapport à l’acceptation de la Panthère noire dans le groupe.

Magnéto utilise alors sa machine à conditionnement mental pour prendre le contrôle des X-men et les lancer sur les Vengeurs.

Arrive alors ce que le lecteur attend, une confrontation entre les deux équipes de super héros, Panthère contre Fauve,  Iceberg contre Œil de faucon, Cyclope contre Giant man, et Strange girl contre la Guêpe.

Mais contre toute attente, c’est une réaction du Crapaud, excédé par les mauvais traitement de Magnéto, qui viendra ruiner ses plans, détruire sa machine, son ile et le laisser s’écraser en plein milieu de l’océan tandis que le serviteur s’enfuie en fusée avec Vif argent et sa sœur.

Après un plaisant mais bancal interlude ou le Fléau ressurgit du néant pour attaquer les X-men et repartir aussi vite d’où il vient, les X-men se voit dissout par une décision gouvernementale.

Arnold Drake arrive alors en renfort au scénario pour proposer une ennuyeuse variation ou Iceberg et le Fauve livrés à eux même, défont le l’hypnotiseur le Mage qui se faisait passer pour un artiste pour dominer des foules de spectateurs.

De manière plus intéressante, Cyclope et Strange Girl reconvertie en mannequin, affrontent un ennemi bien plus redoutable, l’ordinateur vivant Quasimodo et ses robots aux pouvoirs physiques, électroniques étonnants.

Malgré son inventivité, Quasimodo est mis en fuite lorsque Cyclope détruit ses machines.

Magnéto mort, c’est son second, le mutant hypnotiseur Mesmero qui prend la relève avec les mêmes rêves de grandeur et une armée de mercenaires qui enlève la belle Lorna Dane (Polaris) pour la conduire dans une immense base secrète en plein désert.

Mesmero emploie une machine pour stimuler les pouvoirs magnétiques latents de Lorna, fille de Magnéto et faire d’elle la nouvelle reine des mutants.

En pleine réussite, Mesmero fait même capturer les X-men par ses hommes et les conduits dans sa base.

Mais malgré son traitement, Polaris reste fidèle aux X-men et déchaine ses pouvoirs sur Mesmero afin de le vaincre.

Stan Lee en personne revient au scénario pour un nouveau coup de théâtre qui voit Magnéto qu’on croyait mort revenir sur le devant de la scène.

Une gigantesque bataille éclate alors à Mutant city entre Magnéto aidé de Mesmero et de ses hommes et les X-men qui parviennent finalement à s’extraire de ce nid de frelons, non sans avoir été contraints de laisser Lorna sur place.

A leur retour au manoir, Iceberg tombé amoureux de Lorna se montre incapable de supporter les critiques de Cyclope et décide de quitter le groupe.

Lee et Drake sur des dessins de Roth, utilisent la fin de l’intégrale pour proposer des aventures plus spécifiques ou les origines du Fauve, fils d’un scientifique irradié sont révélées avant qu’il ne tombe entre les mains du Conquistador, super criminel hispanique exerçant un chantage par la capture de ses parents.

Angel brillamment dessiné par George Tuska a également droit à une exposition particulière pour venger la mort de son père, tué par un criminel masqué de second plan appelé le Dazzler.

En conclusion, si « X-men, l’intégrale, 1968 » connait des débuts poussifs avec des ennemis de second ordre (Frankenstein, Grotesk) ou le retour improbable du Fléau, la qualité des histoires (et du graphisme) s’améliore ensuite avec le retour de Magnéto agrémenté de Mesmero et Polaris dans une aventure de grande envergure.

L’apport de Vengeurs particulièrement agressifs et divisés est également des plus notables.

Rien de génial donc dans ces X-men encore prisonniers de leurs origines et de personnages peu étoffés, mais quelques éléments importants tout de même, la mort de Xavier puis la naissance de Polaris et de Mesmero.

Coté graphisme, on reste dans une représentation moyenne-basse, meilleure que celle de Jack Kirby mais très éloignée de celle de John Byrne.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 20:55

X_men_integrale_1969-1970.jpg5

 

 

Poursuite de la collection des intégrales X-men avec « X-men, l’intégrale, 1969-1970 ».

Avec Stan Lee et Arnold Drake au scénario sur des dessins de Werner Roth et Don Heck, le lecteur est plongé dans le feu de l’action, ou Cyclope déguisé en Erik le Rouge, parvient à pénétrer dans la base secrète insulaire d’un Magnéto, à profiter de ses pouvoirs amoindris pour prendre le dessus sur son féroce lieutenant Mesmero pour appeler ses collègues X-men à la rescousse.

Si on ajoute le fait que Iceberg  parvient également à retourner Polaris en lui affirmant que Magnéto n’est pas son père, on comprend que Mesmero et ses quelques gardes, ne font pas longtemps le poids et contraignent Magnéto à détruire son ile secrète.

La belle Polaris rejoint temporairement les X-men et fait rapidement fondre le jeune Iceberg.

Puis le Fauve se trouve contraint par super criminel appelé El conquistador, de dérober un amplificateur électronique d‘une centrale, afin d’augmenter son armure électrique.

Les histoires s’entrecoupent, Barry Smith prend la plume pour décrire un savoureux choc entre les X-men et le fougueux Blastaar attiré sur terre par une machine infernale du Professeur-X.

On comprend que la puissance physique et le pouvoir explosif de Blastaar surclassent les X-men mais une remise en marche importune de la machine, propulse fort opportunément le dangereux extra terrestre dans sa zone négative natale.

Roth revient terminer l’aventure consacrée au Conquistador, dont les rêves de puissance sont annihilés par le pouvoir mental du Professeur qui trafique le dispositif électronique pour faire exploser la centrale.

Avec Heck, le récit prend une tournure plus structurée ou Alex Summers, le frère de Cyclope, est capturé par un mutant égyptien appelé le Pharaon moderne, afin d’utiliser son potentiel mutant pour centupler ses pouvoirs.

Les grands pouvoirs (projection d’énergie, hypnotisme, manipulation soniques) du Pharaon ainsi que ses gardes fanatisés, le rendent particulièrement redoutable et lui permettent de tenir tête à tous les X-men réunis venus secourir Alex.

Après une courte aparté consacrée à la révélation des pouvoirs d’Angel, le récit se poursuit dans l’Egypte des pyramides, ou le Pharaon emmène Alex et Cyclope, vaincu en combat singulier.

Les deux frères parviennent à se libérer et obtiennent l’aide appréciable des X-men.

Sous l’impulsion de Neal Adams, dessinateur de grand talent, les X-men ne parviennent à venir à bout du Pharaon et de ses troupes, et ce dernier parvient à transmuter l’énergie cosmique drainée par le corps d’Alex pour se transformer en une créature surpuissante appelée le Monolithe vivant.

Géant quasiment invincible, le Monolithe est brutalement vaincu par Alex qui parvient à inverser le processus de transformation.

Le jeune homme a à peine le temps de se remettre du choc de la révélation de son pouvoir mutant de projection d'onde de chocs, qu’une nouvelle menace émerge avec une soudaine attaque des sentinelles, robots géants pilotés par Larry Trask, le fils du créateur Bolivar, qui désire venger la mort de son père en s’en prenant aux mutants.

Revenus à New-York pour secourir Lorna, le Fauve et Iceberg sont capturés par les robots géants et découvrent avec stupeur que Alex, transformé en héros costumé Havok, a rejoint le camps de Trask.

Aidé par un juge appelé Chalmers, Trask lâche ses robots déchainés sur tous les mutants du monde, capturant des mutants de renom comme le Hurleur,  Angel, Unus, le Colosse, Vif Argent, le Crapaud, la Sorcière rouge, Mesmero ou le Pharaon moderne.

Mais aveuglé par sa haine, Trask bascule dans la radicalité et après un conflit avec Chamlers, perd le médaillon qui masquait son identité mutante.

Démasqué, il est neutralisé par ses propres créations qui deviennent alors autonomes.

Cyclope, le Fauve et Strange Girls grimés en Vif argent, le Crapaud et la Sorcière rouge volent alors au secours de leurs amis, mais c’est le sacrifice de Chamlers qui permet de libérer la totalité des mutants, y compris Havok qui a tardivement compris son erreur.

Cyclope use alors d’une ruse habile en manipulant la logique bornée des sentinelles pour les envoyer au cœur du soleil afin de neutraliser pour eux la source de toute évolution.

Le lecteur décidément gâté découvre ensuite le terrible secret du psychiatre Karl Lykos, qui se transforme en Sauron suite à une morsure de ptérodactyle durant un séjour dans la Terre sauvage.

Perturbée par le rejet de la famille de la femme qu’il aime, Lykos use de ses pouvoirs de vampire pour absorber l’énergie de Havok.

Pris en chasse par les X-men, le Sauron comprend que son pouvoir s’épuise vite et se sentant redevenir humain préfère hypnotiser Angel pour l’amener en lieu sur.

Après avoir absorbé les pouvoirs de Polaris, Lykos décide de se venger du père de se promise en le tuant, mais réalisant finalement sa folie, prend la décision de se suicider en se jetant du haut d’une falaise enneigée de la Terre sauvage.

L’histoire se poursuit avec une aventure en plein milieu de la Terre sauvage, ou Magnéto privé de pouvoirs, a élu domicile et mène d’horribles expériences génétiques sur les sauvages afin d’en faire des mutants.

Aidé par Ka-zar, le tarzan de la zone, les X-men partent secourir Angel et affrontent les créatures de Magnéto : Equilibrius, Gaza, Amphibius, Timberius, Cervico et Syrinx et Lorelei et finissent par les surclasser, pour ensuite détruire sa machine infernale et ruiner ses plans de grandeur.

La suite de l’intégrale reprise par Don Heck, est consacrée au mutant atomique japonais Feu du soleil, qui attaque de front Washington, afin de venger l’affront fait à son pays à Hiroshima.

Malgré ses pouvoirs, Feu du soleil est sérieusement contrarié dans ses plans par les X-men et renonce tout à fait à ses plans, après la mort de son père tué par un fanatique.

Avec Dennis O’Neil au scénario, les X-men affrontent une race d’extra terrestres Z’nox désirant conquérir la Terre et doivent joindre leurs efforts pour canaliser toute la puissance mentale des cerveaux humains capturée par le Professeur X et repousser psychiquement l’attaque des Z’nox.

L’effort épuise le Professeur X qui tombe en catalepsie.

Pour le secourir, les X-men, doivent contacter sous la plumme de Sal Buscema, Bruce Banner seul amène de ranimer par sa science le professeur.

Mais les mutants se heurtent à son alter égo Hulk, qui malgré une jolie performance de Strange girl qui parvient à l’endormir temporairement, se révèle au final trop puissant pour être capturé par la force.

Banner conserve néanmoins assez de conscience pour aider les X-men à ranimer Xavier.

En conclusion, malgré quelques épisodes inutiles sur la genèse des héros (Angel, Strange girl), « X-men, l’intégrale, 1969-1970 » est une intégrale particulièrement riche et excitante.

La galerie des personnages est réellement passionnante avec l’arrivée du puissant mutant Havok capable d’envoyer de terrible ondes de choc et son flirt Polaris, qui finit par laisser tomber le pauvre Iceberg, pour le coup considérablement refroidi.

Coté ennemis, le choix est également pléthorique avec le Pharaon qui sous l’incarnation du Monolithe vivant est sans nul doute l’un des adversaires les plus puissants des X-men et dont le coté égyptien confère un surplus appréciable d’exotisme, les sentinelles à leur niveau de dangerosité maximum, l’arrivée du torturé Sauron et en bonus Feu du Soleil et Hulk qui viennent compenser un Magnéto certes affaibli mais toujours dangereux par le génie de son esprit.

Même si ces vieux X-men sont pour moi à la base moins intéressants que la version de Chris Claremont/John Byrne, le travail de Roy Thomas est ici de superbe qualité.

Coté dessins, l’arrivée de Neal Adams et son style travaillé/adulte, vient considérablement élever la représentation graphique de nos chers X-men.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 21:03

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Malgré l‘arrivée de Roy Thomas au scénario et les multiples dessinateurs dont Werner Roth, Ross Andru et Don Heck, « X-men, l’intégrale 1967 » ne marque pas de franche évolution dans les aventures du célèbre groupe de super héros mutants crées par le tandem Lee-Kirby dans les années 60.

Le premier personnage important à entrer en lice est le Hurleur, mutant irlandais doté de pouvoirs soniques redoutables lui permettant de voler et de mettre hors de combat pratiquement n’importe qui.

Manipulé par un mystérieux commanditaire appelé Facteur 3, le Hurleur aidé de son comparse l’Ogre s’en prend aux X-men dans le but d’enlever le Professeur Xavier.

Pris de vitesse et dépassés malgré la présence du mutant métamorphe Mimic à leurs cotés, les X-men empêchent in extremis l’enlèvement puis battent l’Ogre aux pouvoirs offensifs réduits à un arsenal de gadgets.

Capturé, le Hurleur révèle sa vraie nature pacifique et devient un allié historique des X-men.

La suite, assez anecdotique, introduit dans un cadre hivernal, le Super adaptoide, gigantesque robot ayant reproduit les pouvoirs des quatre vengeurs (Captain américa, Œil de Faucon, Giant Man et la Guêpe) cherchant à créer des répliques dociles les X-men dans sa quête de toute puissance.

Rude adversaire, le Super adaptoide parvient à séduire Mimic attiré par la nature métamorphe du robot.

Mais raisonné par les X-men, Mimic met fin au processus de transmutation provoquant ainsi la déroute du robot.

Plus originale, l’épisode suivant plonge sous la plume de Jack Sparling, les X-men dans l’univers médiéval du Devin, puissant magicien capable de tenir tête à Thor.

Malgré les pouvoirs du mage, les X-men sortiront des pièges de son château et permettront à Xavier de le replonger dans le coma.

On passera rapidement sur la menace Cobalt-man, pale erzatz maléfique (mais pas trop ! ) d’Iron-man que les X-men arraisonneront sans trop de casse pour retrouver une aventure haute en couleur avec une nouvelle réapparition du Fléau, dont les colossaux pouvoirs physiques ont été ici augmentés des capacités psioniques de Xavier après une tentative malheureuse de traitement.

Gonflé à bloc, le Fléau se montre plus invincible que jamais, écartant les X-men comme des mouches et étant approché par le toujours énigmatique Facteur 3.

Il faudra un voyage astral de Jean Grey et Cyclope dans le cœur du rubis de Cyttorak à l’origine du pouvoir mystique du Fléau pour en ramener une réplique seule capable de faire disparaitre cet ennemi quasi indestructible.

Dan Adkins prend ensuite la relève dans les dessins pour une aventure peu passionnante avec les ennemis sous terrains de seconde zone que sont Tyrannus et L’Homme taupe, obsédés par la conquête du monde de la surface, dont la rivalité sans merci conduit à l’enlèvement du scientifique Ralph Roberts (ex Cobalt man) pour acquérir la supériorité technologique dans cette guerre sous terraine.

On appréciera pour la forme le duel entre Spider-man et les X-men sur fond de quiproquo autour du toujours invisible Facteur 3.

L’arrivée du dessinateur Ross Andru ne modifie pas le niveau assez faible des histoires assez avec Mekano, énième super criminel de bas étage aux pouvoirs reposant sur un exo squelette et il faut attendre la dernière partie du récit dessinée par Don Heck pour découvrir le fameux Facteur 3, Mutant Master régnant sur une base scientifique secrète dotée de robots et d’araignées mécaniques et commandant surtout par l’intermédiaire de son second Mimeto des sbires mutants particulièrement redoutables avec Unus, Vanisher, le Colosse et le Cerveau.

Mutant Master capture les X-men provoquant le crash de leur avion, et leur explique son plan de provoquer à l’aide d’agents infiltré un holocauste nucléaire pour exterminer les humains et provoquer l’avènement des mutants survivants.

Pour contre carrer ses plans, les X-men se scindent donc en deux équipes et vont de chaque coté du rideau de fer (USA et URSS) .

En URSS, Angel et Strange girl neutralisent le Vanisher et le Colosse en retournant le gaz du premier sur le second.

Aux USA, Cyclope, Iceberg luttent pied à pied avec Unus et le Cerveau avant une confrontation générale aboutissant à la mise à jour de la véritable nature du Mutant Master, un horrible monstre alien désirant l’éradication de toute espèce vivante, mutante ou humaine de la planète terre.

Cette révélation fait se retourner les alliés du Mutant Master qui conjuguent leurs forces avec les X-men pour le détruire.

En récompense de leur collaboration, les mutants criminels sont gracieusement laissés libre par les X-men qui se voient doté en épilogue de nouveaux costumes qui auront une durée de vie assez éphémère.

En conclusion, construit entièrement sur la menace diffuse d‘un ennemi ne se dévoilant que dans la dernière partie, « X-men, l’intégrale 1967 » n’est pas absolument renversant en terme de qualité.

Certaines histoires bouche trou mettant en scène des super criminels de second ordre sont à la limite du ridicules et sont à peine compensées par les apparitions de personnages de premier plans comme le Fléau ou Spider-man, ce dernier surclassant à lui tout seul des X-men hésitants.

On est certes heureux de voir pour la première fois le Hurleur mais son rôle ne se détache pas franchement au premier abord.

Reste l’aventure Facteur 3, qui compile assez maladroitement un ensemble d’ennemis historiques des X-men pour les mettre au service d’une créature Lovecraftienne adepte de l’apocalypse.

Un autre point négatif, la pauvreté du graphisme de tous les dessinateurs qui confère à l’ensemble un coté très daté.

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 12:45

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Iron-man la suite avec « Iron-man, l’intégrale, 1964-1966 » de Stan Lee, Don Heck, Adam Austin et Gene Colan aux dessins.

Les aventures du vengeur doré débutent par un classique affrontement avec le Chevalier noir, super criminel de second plan dont les principaux atouts reposent sur des armes plus ou moins technologiques dont une lance multi usages.

Après avoir écarté la menace, Tony Stark réalise qu’il ne peut plus enlever l’armure d’Iron-man sans courir le risque de voir son cœur s’arrêter.

Il a alors l’idée de dire à Happy et Pepper (transformée en belle rousse aux yeux verts, visiblement l’archétype de la femme parfaite pour Lee !) que Stark est en vacances et qu’Iron-man reprend en son absence la direction de Stark Industries.

Mais cette position éveille les soupçons de ses employés, de la presse, de la police et devient au fur et à mesure de plus en plus intenable d’autant plus qu’Iron-man doit faire face aux retours d’Œil de Faucon et du terrible Mandarin qui a élaboré un rayon destructeur pour tuer son ennemi à distance.

Cette fois ci encore, Iron-man défait son redoutable ennemi sur ses terres non sans avoir frôlé la défaite.

Après avoir réussi à améliorer le rendements de transistors alimentant le dispositif de survie de son cœur, Stark peut ensuite réapparaitre et rassurer son entourage.

Il écarte facilement la menace du Fantôme qui sabotait les usines Stark, défait encore une fois Œil de Faucon et sa Veuve noire dotée pourtant de son premier costume de super héroïne.

Après un épisode amusant ou un voleur lui dérobe son armure et l’oblige à endosser l’ancienne pour le neutraliser, on passe aux choses plus sérieuses avec la menace d’Attuma, sorte de double maléfique aux Prince des mers, qui désire envoyer un missile privant les humains d’oxygène.

Iron-man doit ainsi s’employer pour déjouer un ennemi de premier plan, puissant et doté d’armes technologiques évoluées.

L’incartade du Maitre des rêves rappelle trop les ennemis du style Docteur Doll, tandis que le mélange entre une invasion extra terrestre et les manigances du Comte Nefaria, patron de la Maggia, utilisant le cousin Morgan de Stark ne prend pas vraiment.

Le réel grand moment de cette intégrale est la naissance de l’Homme de Titanium (Boris Bullski), super héros soviétique dotée d’une imposante armure conçue spécialement pour défaire le champion de l’Amérique en combat singulier retransmis dans chacun des deux pays.

Malgré sa puissance inférieure, Iron-man sort vainqueur de ce combat de boxe à l’échelle planétaire en utilisant un canon ionique spécialement conçue pour désactiver les formidables défenses de son ennemi.

Mais la victoire est acquise au prix fort puisque son ami Happy Hogan est grièvement blessé en portant secours à son patron.

Après avoir écarté la menace du Penseur fou et de son androïde métamorphe, Iron-man va secourir son ami enlevé par le Chevalier Noir et lui administre un traitement révolutionnaire sensé le ranimer.

Mais l’opération est un échec et Happy est transformé en grotesque monstre de Frankenstein qu’Iron-man doit maitriser pour le guérir à nouveau.

Si Happy finit par retrouver la santé, il a en par contre perdu la mémoire et ne se souvient pas avoir deviné que Stark et Iron-man étaient la même personne.

Cité à comparaitre au Ministère de la Défense qui souhaite connaitre les secrets d’Iron-man, Stark se voit intercepté par l’éternel Mandarin qui lui oppose son arme ultime, un monstre gigantesque nommé Ultimo.

Si Iron-man parvient à détruire Ultimo en l’attirant dans un volcan en fusion, sa dérobade à sa convocation, entraine un mandat d’arrêt contre Stark, la fermeture de ses usines et l’arrêt de tous ses contrats en cours.

En conclusion,« Iron-man, l’intégrale, 1964-1966 » est pour moi inférieure aux premières saisons.

Les scénaristes se reposent un peu sur leurs acquis en réactivant simplement d’anciens ennemis du Vengeur doré dont les piètres Œil de Faucon ou Chevalier Noir.

Le véritable moment dramatique du récit est le sacrifice de Happy pour aider Iron-man à vaincre son ennemi le plus dangereux avec le Mandarin, le terrible Homme de Titanium, le seul qui lui soit supérieur en puissance pure.

Cet affrontement épique a un fort gout de Rocky IV ou de Rambo II technologique, avec le choc de deux super puissances animant le bloc américain et le bloc soviétique.

Mis à part ce moment fort, un travail sérieux mais rien de réellement extraordinaire.

On noter l’évolution graphique dans les dessins avec l’arrivée de Adam Austin et de Gene Colan au style plus adulte, sombre et inquiétant que celui de Don Heck.

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 11:23

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Après les premiers Hulk, Spider-man et les X-men, voici un autre grand moment de l’histoire de comic books avec « Iron-man, l’intégrale 1963-1964 » soit les tous premiers épisodes narrant la naissance du super héros en armure.

Même si Jack Kirby est associé aux cotés de l’inévitable Stan Lee à la genèse d’Iron-man, c’est surtout Don Heck qui fut le premier à donner vie à l’homme de fer.

On découvre donc la vie d’un industriel milliardaire américain Tony Stark, dont le génie scientifique permet à son entreprise Stark industries de décrocher d’énormes contrats avec la défense américaine.

Bel homme, séducteur et sur de lui, Stark est également un patriote qui met ses dons d’inventeurs au service de son pays dans la course à l’armement contre le bloc communiste sino-soviétique.

Mais le destin du génial play boy bascule lorsqu’il est capturé au Viet Nam par un chef de guerre communiste appelé Wong Chu.

Wong Chu fait demande à Stark de lui fabriquer des armes en faisant pression sur son état de santé critique depuis qu’il a appris qu’il avait un éclat d’obus enfiché dans une région prêt du cœur.

Désespéré, Stark s’allie avec un savant chinois également détenu, le professeur Yinsen pour fabriquer une armure de fer disposant d’une électronique complexe capable de maintenir son cœur en vie.

Devenu le premier Iron-man, Stark parvient à échapper à ses bourreaux même si Yinsen doit se sacrifier pour permettre son évasion.

Revenu aux Etats unis, Stark contraint de porter en permanence la plaque de métal maintenant son cœur en vie et à recharger périodiquement ses batteries, décide de mener une double vie en tant qu’Iron-man, garde du corps officiel de Tony Stark, défenseurs des intérêts de son patron et par ricochet du gouvernement américain.

Le premier Iron-man ressemble plutôt à un bibendum, son armure est lourde, grossière, ses pouvoirs résidant dans ses rayons répulseurs, sa force surhumaine mais surtout l’intelligence aiguisée de son propriétaire.

Iron-man défait d’abord Gargantus, un énorme robot néandertalien envoyé par une race extra terrestre pour dominer les humains puis le ridicule Docteur Strange, super criminel capable de la manipuler à l’aide d’un dispositif électronique.

Puis vient le tour des ennemis idéologiques comme le Barbare rouge, général soviétique utilisant les dons de camouflage d’un espion appelé Acteur pour usurper l’identité de Stark et tenter de dérober ses secrets technologiques.

Bien que l’Acteur ait découvert la double identité de Stark, la bêtise de son patron le fait éliminer avant qu’il ne puisse révéler le secret à ses ennemis.

Les aventures du héros sont variées avec une intrusion dans l’infra monde des de Kala, reine des Atlantes qu’Iron-man empêche d’envahir la terre ou bien dans l’Egypte des pharaons, ou il apporte son aide à la reine Cléopâtre aux prises avec un sorcier ennemi appelé Hatap.

Plus classiquement, Iron-man défait des super criminels américains comme l’acrobate Epouvantail, Jack Frost, scientifique manipulateur du froid, le Melter seul capable d’abimer son armure à l’aide de son rayon à haute chaleur ou le dangereux Docteur Doll, capable de manipuler les être humains à l’aide de poupées façonnées à leur effigie.

Du coté de sa vie privée, il embauche Harry Hogan, surnommé Happy comme chauffeur et homme à tout faire.

Ex boxeur raté, Happy est un costaud un peu lourd mais fidèle et courageux, qui sauvera plus d’une fois la vie à son patron.

Amoureux de Virginia Pepper Potts, la secrétaire de Stark, il souffrira longtemps du fait que la belle ait une préférence marquée pour son insaisissable patron.

La menace rouge prend un tour plus étoffé avec l’arrivée de la Dynamo Pourpre alias le professeur Vanko, alter égo soviétique d’Iron man, dont l’armure bien que moins perfectionnée, lui posera quelques difficultés par sa capacité à créer des courants à haute intensité.

Après avoir vaincu son rival, Iron-man parviendra astucieusement à le retourner contre ses anciens patrons et à faire passer son génie scientifique à l’Ouest.

Avec l’Homme de Titanium et dans une moindre mesure la Licorne, la Dynamo Pourpre fera partie des ennemis soviétiques historiques d’Iron man.

Stark n’a de cesse d’améliorer son armure et finit par adopter un modèle rouge et or moins encombrant, lui assurant plus d’autonomie, de résistance et de manœuvrabilité.

Il teste son nouvel équipement sur Angel des X-men, devenu agressif à la suite d’une invraisemblable expositions à des radiations nucléaires puis affronte son plus dangereux rival, le Mandarin.

Le Mandarin est un scientifique chinois qui a pu maitriser la technologie d’un vaisseau spatial extra terrestre et qui possède dix anneaux dotés chacun d’un pouvoir particulier.

Aussi génial et bien armé que Stark, il est également un des meilleurs karateka au monde et est capable de briser l’armure d’Iron man d’un coup bien placé.

Iron-man le défait une première fois dans son château ce qui inaugurera une suite quasiment sans fin de duels acharnés entre les deux hommes.

Aux Etats unis il doit pour la première fois faire face à l’espionne russe Natacha Roumanov alias la Veuve noire, superbe jeune femme envoyée par les soviétiques pour l’éliminer.

La Veuve noire obligera Vanko à se sacrifier pour sauver Iron-man d’une deuxième Dynamo Pourpre et séduira l’archer américain Œil-de-Faucon pour le forcer à combattre son ennemi.

Outre les combats avec Œil-de-Faucon et son agaçant arsenal de flèches gadgets, le grand moment de la fin de cette intégrale est le choc avec Captain america que Iron-man confond avec le super criminel Caméléon passé maitre dans l’art du déguisement.

En conclusion, à ma grande surprise « Iron-man, l’intégrale 1963-1964 » s’est avéré beaucoup plus plaisant que je ne le pensais.

Bien entendu les affrontements contre les espions et super criminels communistes sont risibles avec une de forts relents de propagande, mais Marvel parvient à ne pas franchir le point de non retour en apportant juste ce qu’il faut de nuance.

Les aventures d’Iron-man sont exceptionnellement variées et le nombre de ses ennemis parait être quasiment sans fin, certains comme la Licorne, la Dynamo pourpre, le Melter, Jack Frost (qui deviendra Blizzard !) ou l’immortel Mandarin, deviendront d’authentiques stars du panthéon Marvel.

Alors qu’il pourrait être agaçant, Stark est rendu attirant par sa vulnérabilité cardiaque qui l’oblige à vivre dans le secret et  à dépendre de la technologie pour survivre.

Personnage flamboyant mais fuyant, le milliardaire est un héros au talon d’achille assez génial.

Si les scénario de Lee sont assez impeccables pour l’époque, le style de Heck est en revanche assez daté avec un trait assez simpliste et grossier.

Mais le reproche est aussi valable pour Kirby ou Ditko.

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