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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 12:45

Iron_man_1964_1966.jpg

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Iron-man la suite avec « Iron-man, l’intégrale, 1964-1966 » de Stan Lee, Don Heck, Adam Austin et Gene Colan aux dessins.

Les aventures du vengeur doré débutent par un classique affrontement avec le Chevalier noir, super criminel de second plan dont les principaux atouts reposent sur des armes plus ou moins technologiques dont une lance multi usages.

Après avoir écarté la menace, Tony Stark réalise qu’il ne peut plus enlever l’armure d’Iron-man sans courir le risque de voir son cœur s’arrêter.

Il a alors l’idée de dire à Happy et Pepper (transformée en belle rousse aux yeux verts, visiblement l’archétype de la femme parfaite pour Lee !) que Stark est en vacances et qu’Iron-man reprend en son absence la direction de Stark Industries.

Mais cette position éveille les soupçons de ses employés, de la presse, de la police et devient au fur et à mesure de plus en plus intenable d’autant plus qu’Iron-man doit faire face aux retours d’Œil de Faucon et du terrible Mandarin qui a élaboré un rayon destructeur pour tuer son ennemi à distance.

Cette fois ci encore, Iron-man défait son redoutable ennemi sur ses terres non sans avoir frôlé la défaite.

Après avoir réussi à améliorer le rendements de transistors alimentant le dispositif de survie de son cœur, Stark peut ensuite réapparaitre et rassurer son entourage.

Il écarte facilement la menace du Fantôme qui sabotait les usines Stark, défait encore une fois Œil de Faucon et sa Veuve noire dotée pourtant de son premier costume de super héroïne.

Après un épisode amusant ou un voleur lui dérobe son armure et l’oblige à endosser l’ancienne pour le neutraliser, on passe aux choses plus sérieuses avec la menace d’Attuma, sorte de double maléfique aux Prince des mers, qui désire envoyer un missile privant les humains d’oxygène.

Iron-man doit ainsi s’employer pour déjouer un ennemi de premier plan, puissant et doté d’armes technologiques évoluées.

L’incartade du Maitre des rêves rappelle trop les ennemis du style Docteur Doll, tandis que le mélange entre une invasion extra terrestre et les manigances du Comte Nefaria, patron de la Maggia, utilisant le cousin Morgan de Stark ne prend pas vraiment.

Le réel grand moment de cette intégrale est la naissance de l’Homme de Titanium (Boris Bullski), super héros soviétique dotée d’une imposante armure conçue spécialement pour défaire le champion de l’Amérique en combat singulier retransmis dans chacun des deux pays.

Malgré sa puissance inférieure, Iron-man sort vainqueur de ce combat de boxe à l’échelle planétaire en utilisant un canon ionique spécialement conçue pour désactiver les formidables défenses de son ennemi.

Mais la victoire est acquise au prix fort puisque son ami Happy Hogan est grièvement blessé en portant secours à son patron.

Après avoir écarté la menace du Penseur fou et de son androïde métamorphe, Iron-man va secourir son ami enlevé par le Chevalier Noir et lui administre un traitement révolutionnaire sensé le ranimer.

Mais l’opération est un échec et Happy est transformé en grotesque monstre de Frankenstein qu’Iron-man doit maitriser pour le guérir à nouveau.

Si Happy finit par retrouver la santé, il a en par contre perdu la mémoire et ne se souvient pas avoir deviné que Stark et Iron-man étaient la même personne.

Cité à comparaitre au Ministère de la Défense qui souhaite connaitre les secrets d’Iron-man, Stark se voit intercepté par l’éternel Mandarin qui lui oppose son arme ultime, un monstre gigantesque nommé Ultimo.

Si Iron-man parvient à détruire Ultimo en l’attirant dans un volcan en fusion, sa dérobade à sa convocation, entraine un mandat d’arrêt contre Stark, la fermeture de ses usines et l’arrêt de tous ses contrats en cours.

En conclusion,« Iron-man, l’intégrale, 1964-1966 » est pour moi inférieure aux premières saisons.

Les scénaristes se reposent un peu sur leurs acquis en réactivant simplement d’anciens ennemis du Vengeur doré dont les piètres Œil de Faucon ou Chevalier Noir.

Le véritable moment dramatique du récit est le sacrifice de Happy pour aider Iron-man à vaincre son ennemi le plus dangereux avec le Mandarin, le terrible Homme de Titanium, le seul qui lui soit supérieur en puissance pure.

Cet affrontement épique a un fort gout de Rocky IV ou de Rambo II technologique, avec le choc de deux super puissances animant le bloc américain et le bloc soviétique.

Mis à part ce moment fort, un travail sérieux mais rien de réellement extraordinaire.

On noter l’évolution graphique dans les dessins avec l’arrivée de Adam Austin et de Gene Colan au style plus adulte, sombre et inquiétant que celui de Don Heck.

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