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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:49

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C’est avec une certaine émotion que je vais aborder ce « Titan n°30 » car premier comic book qui tomba entre mes mains d’enfants en 1981.

A cette époque, le phénomène Star wars bâtait son plein, aussi n’est il pas étonnant de retrouver une adaptation en bandes dessinées dans les premiers numéros de Titans.

Ici Mary Jo Duffy (scénario) aidé de Jean Frisano (dessins) prend ses distances avec l’histoire imaginée par George Lucas, pour narrer une aventurette du passé de Obiwan Kenobi, le maitre Jedi, grand père de Luke Skywalker.

Dans celle-ci, l’habile Jedi voyageant sur un croiseur touristique dans l’espace, utilise une ruse tactique pour préserver le vaisseau d’une attaque de pirates de l’espace, les Mersons.

Plus intéressant car réellement original, Iron-fist (alias Danny Rand)  pris en charge par le duo de maitres Chris Claremont (scénario) et John Byrne (dessins) pour conter une magnifique aventure dans laquelle le héros git alité après qu’un rival appelé Serpent d’acier lui ait dérobé son fameux poing de fer, affaiblissant considérablement son énergie vitale.

Fist reçoit l’aide des ses amis, les détectives Colleen Wing et Misty Knight, la belle afro américaine avec qui il semble avoir une relation intime, mais surtout de Spider-man qui apporte une aide précieuse.

On apprend que le Serpent d’acier est en réalité Davos, élève du monastère de Kun-Lun qui n’accepta pas d’être battu par Wendell Rand, le père de Danny dans la conquête du poing de fer et qui cherche à présent à se venger sur son fils.

Investi du poing de fer, Davos se révèle un adversaire redoutable capable de tenir tête à Spider-man et aux deux détectives réunies.

Iron-fist rassemble donc ses dernières forces et affronte son rival dans un combat pour l’honneur.

Mais aveuglé par sa rage, Davos se montre incapable de maitriser l’énergie du poing de fer qui le consume et finit par le détruire, Fist finissant par récupérer son bien et embrassant Misty devant un Spider-man rassuré par cette fin heureuse.

Cela semble impossible mais Captain Marvel scénarisé par Doug Moench et dessiné par Pat Broderick place à la barre encore plus haut (à un niveau exceptionnel donc) ou le héros cosmique aidé de Drax doit faire face à une incarnation maléfique de Isaac, l’ordinateur de Titan, qui flanqué de redoutables créatures  Chaos, Gé, Stellax, a pour but la destruction de Titan.

Après avoir placé ses amis humains Rick Jones et Gertie en sécurité, Marvel peut donc combattre ces féroces adversaires qui se révèlent trop puissants pour lui.

Marvel et ses amis se retrouvent donc dans un vaisseau aux cotés de Mentor, Elysius et Eros pour mener leur dernier combat.
La noblesse d’âme de Marvel qui n’hésite pas à se encaisser une rafale mortelle lui étant destinée, pousse Drax a une réaction de colère et à déchainer suffisamment de puissance pour détruire le dénommé Stellax.

Le terrible effort le met hors combat mais déchaine aussi Marvel qui faisant usage de son pouvoir cosmique défait aisément Gué et Chaos.

Isaac et Marvel restent donc face à face pour un ultime duel et si l’ordinateur semble prendre le dessus et vouloir imposer un monde à son image peuplé de clones robotisés, Marvel réagit en puisant dans les tréfonds de son pouvoir cosmique pour faire ressentir à son adversaire toute la somme des expériences humaines (amour, haine, peur, doute, joie, espoir ..) depuis l’histoire de l’humanité ce qui le rend fou et le déconnecte.

Tandis que les Eternels fêtent la victoire, Drax s’éclipse l’esprit pacifié et nourrissant une estime pour son ancien ennemi Captain Marvel.

On termine par une histoire puisant dans les premiers Marvel de la fin des années 60, dans laquelle Roy Thomas (scénario) et Don Heck (dessins) font tomber les légendaires Envahisseurs (Captain américa, la Torche humaine, le Prince des mers) sous le contrôle télépathique de leur ennemi nazi l’infernal Crane rouge, pour affronter une autre équipe fameuse de super héros, la Légion de la liberté, rassemblée par Bucky Barnes.

Le combat a lieu dans un stade de baseball et revêt un aspect spectaculaire et permet de mettre en lumière des héros aussi méconnus et oublié que Patriot, Whizzer, Diamant Bleu, Jack Frost, Film-man, Corbeau rouge, Miss America.

Une intervention appropriée de Toro permet de détruire la machine infernale de Crane rouge asservissant les Envahisseurs et met fin de fait au combat stérile entre les super héros pour préserver la foule assemblée dans le stade.

En conclusion, loin de moi l’idée de me moquer avec le recul de cet excellent « Titan n°30 ».

Si pour être tout à fait honnête, l’adaptation de Star wars par Marvel n’est pas une franche réussite et à un arrière gout de réchauffé et si l’exhumation de ces bons vieux Envahisseurs ennemis des nazis sonne dans les années 80 un peu dépassée avec le graphisme toujours minimaliste de Heck, les deux autres aventures côtoient le sublime.

Iron-fist impeccablement dessiné par le génial Byrne, tient la route dans un univers d‘art martiaux, de mérite, de spiritualité et de respect, grandement aidé par un scénario excitant concocté par Claremont qui se surcroit permet de lier une belle histoire d’amour entre un beau blond et une belle afro américaine.

Mais le plus incroyable reste cette aventure de Captain Marvel sublimée Broderick avec des ennemis de haut calibre, un puissant souffle épique tournant autour des vertus de l’amitié, de la bonté, de la générosité et du sacrifice désintéressée pour une cause plus haute que soi, ce qui constitue finalement pour moi l’essence du héros.
Je comprends donc avec le recul en constatant la haute qualité de ce Titan, les raisons de ma fascination première pour les comics books.

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 21:32

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Les super héros encore à l’honneur avec « Batman, Hong-Kong » album de Doug Moench (scénario) et Tony Wong (dessins).

Paru en 2004, « Batman, Hong-Kong » voit le justicier de Gotham city enquêter sur une affaire de snuff movies filmés sur internet.

Un jeune hacker assiste en effet à un meurtre ou un homme attaché par les pieds est tué par la morsure d’un serpent.

Pris de remords, le hacker contacte le commissaire Gordon qui comprend que le crime s’est bel et bien déroulé à Gotham, alerte Batman, qui mis sur la piste du hacker ne peut empêcher sa capture par un colossal tueur et la mise en scène de son propre meurtre sur le net.

Le meurtre a pourtant un impact à Hong-Kong car la victime Johnny Chang, appartenait à un clan yakuza.

Deux de ses amis, Angela et Benny Lo contactent la police locale symbolisée par le commissaire Chow Yee, qui compte tenu de l’identité de la victime les envoient balader.

Prêt à venger la mort de son ami, Benny contacte le Tigre borgne, puissant chef yakuza de Hong-Kong, qui lui aussi refuse son aide ce qui pousse le jeune gangster expert en arts martiaux à se faire justice lui-même en revêtant le costume de Night dragon.

Du coté des Etats-Unis, Gordon en contact avec son ami Yee, envoie Batman sur place lui donner les informations de son enquête à Gotham.

Batman saute sur l’aubaine et décide d’opérer seul dans la ville avec l’accord tacite de Yee.

Sur place, Batman ne passe pas inaperçu, mettant à sac des tripots de yakuza et entrant lui aussi en contact avec Night dragon, qui partage le même but que lui.

Comprenant qu’il a besoin d’un allié local dans cette vaste mégalopole dont il ne connait pas les codes secrets, Batman accepte de former un duo avec Night dragon et ensemble ils mettent à mal les bandes de yakusas surarmés.

Night dragon explique à Batman que Yee et le Tigre borne sont ses oncles, deux frères ennemis se vouant une haine tenace depuis la mort de leur frère Lo Pao, tué dans l’explosion de son usine de traitement de produits chimiques.

La situation se complexifie lorsque un homme de Yee et un du Tigre sont enlevés et victimes eux même de snuff movies sur internet.

Les policiers, les gangsters et les super héros unissent donc leurs forces pour trouver le commanditaire mais leur action désordonnée et violente n’aboutit très vite.

Le colosse tueur enlève pourtant Angela, heureusement retrouvée à temps par le duo masqué avant d’être tuée sur un bateau.

Si Batman terrasse le tueur, il comprend que le véritable commanditaire est Pao, rescapé de l’incendie mais horriblement défiguré et prêt à tout pour faire souffrir ses frères qu’il estime responsables de son état.

Mais Pao ne pourra pas aller au bout de son désir de répandre un gaz toxique sur Hong-Kong puisqu’il sera arrêté par son fils Night dragon grandement aidé en cela par Batman.

Au final, les deux héros se quittent, après un échange empli de respect.

En conclusion, « Batman, Hong-Kong » est une aventure tout à fait mineure dans la saga pléthorique du super héros chauve souris, mais fait néanmoins passer un agréable moment dans le cadre moderne et exotique de Hong-Kong.

Bien sur, le scénario snuff/yakuza/asie n’a rien de franchement ébouriffant mais son exécution et le style musclé/soigné/coloré de Wong produit un résultat des plus honorables.

A réserver néanmoins aux fans les plus curieux du justicier nocturne.

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