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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 10:21

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Toujours en 1985 mais un peu après vient « Spidey n°71 ».

Le même duo Arnold Drake (scénario) et Donc Heck (dessins) officie sur les X-men mais propose cette fois un ennemi plus difficile pour nos super héros mutant en la personnage du Pharaon, puissant mutant convaincu d’être la réincarnation des pharaons d’Egypte.

Les X-men luttent contre le Pharaon et sa secte de mercenaires fanatiques pour sauver le jeune Alex Summers, frère de Cyclope, enlevé en raison de ses pouvoirs mutants latents sensés lui faire concurrence.

Pharaon et ses terribles rafales d’énergie, tient quasiment à lui seul en échec les X-men, et tout en se faisant passer pour mort pour accuser Cyclope inconscient de meurtre, prend la fuite dans des galeries sous terraines ou il est finalement retrouvé par son adversaire.

Après un autre épisode sans grand intérêt ou on s’intéresse aux origines d’Angel, vient un nouvel et tant attendu épisode des Guerres secrètes ou Jim Shooter (dessins) relayé par Mick Zeck (dessins) voit la Guêpe en cavale tombé sur le Lézard blessé et errant dans les marais.

De son coté, l’ambitieux Fatalis n’hésite pas s’introduire dans le vaisseau de Galactus, en profitant de l’attention détournée du maitre des lieux, affairé à construire sa machine à dévorer la planète.

Sur place il rencontre Klaw fait d’energie pure mais dont le cerveau a complètement régressé jusqu’à la débilité.

Fatalis n’a aucun mal à le manipuler pour l’envoyer porter un message à ses hommes chargés d’opérer dans une zone volcanique de la planète.

Mais les X-men, dirigé par le Professeur X dont les pouvoirs télépathiques permettent d’appréhender la globalité de la situation envoie une petite équipe sur place.

Cette équipe ne pèse pas bien lourd, Wolverine fonçant tête baissée mais étant surclassé par la puissance de Titania, tandis que Malicia demeure tétanisée par l’enjeu.

Cyclope tient néanmoins assez longtemps pour que Wolverine parvienne à blesser l’Homme molécule, pièce essentielle du jeu de Fatalis, ce qui oblige les super criminel à rebrousser chemin.

Alors que le Lézard et la Guêpe sont capturés dans les marais, par une équipe de Démolisseurs, les super héros emmenés par Captain américa se préparent en lancer une attaque frontale de grande envergure contre Galactus.

Pourtant quelques drames commencent à ne nouer comme Colossus, blessé par le Démolisseur, qui tombe sous le charme de sa guérisseuse extra terrestre et jalouse la flamboyante Torche.

On termine avec les bouffons de Puissance 4,qui menés par Louise Simonson (scénario) , Jude Brigman (dessins), reçoivent l’aide de la Cape et de l’Epée, pour combattre D’angelo un scientifique criminel créateur de robots comme l’Homme dragon, recueilli par le quatuor de mioches.

En conclusion, « Spidey n°71 » est dans la même lignée que ses prédécesseurs.

Les Guerres secrètes sont toujours palpitantes et truffées de rebondissement, et si Puissance 4 se débat toujours dans des scénarios indigents mis en images par des graphismes d’une grande pauvreté, les X-men progressent légèrement avec l’apparition d’un ennemi de grande envergure, le Pharaon, même si au niveau des dessins on reste dans la stagnation absolue.

Pas de surprise donc, pour ce magazine somme toute très déséquilibré et hétérogène dans son contenu.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 09:38

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Nous restons dans ces bonnes vieilles années 80 avec « Spidey n°69 ».

Paru en 1985, ce numéro de Spidey se distingue par son appartenance aux Guerres secrètes ce superbe crossover Marvel dirigé de main de maitre par Jim Shooter.

On reste pourtant dans l’ultra classique voir ringard avec les dessins Don Heck/Werner Roth qui habillent les scénario des X-men des années 60 vus par Arnold Drake.

Dans cet épisode, Cyclope déguisé en Erik le rouge infiltre une base secrète de Mesméro, le fidèle lieutenant de Magnéto, dans l’espoir de ramener sa fille Polaris dans le camps des gentils mutants.

Appelés à la rescousse par Cyclope, les autres X-men relookés arrivent rapidement sur place et attaquent de front Mesméro, maitre des attaques mentales, et ses hommes.

Le combat est accroché, mais bascule lorsque Iceberg, amoureux de Polaris, lui révèle que Magnéto l’a dupé en lui disant être son père.

La réaction de la puissante mutante est terrible, met hors service Mesméro et ses hommes, et force Magnéto a une nouvelle fois prendre la fuite.

Après un second épisode, ou le Fauve soumis au chantage familial d’un super criminel de troisième zone appelé le Conquistador est forcé à dérober un générateur électrique, le lecteur assoiffé de nouveauté se rue sur Guerres secrètes de Jim Shooter et Bob Layton (dessins).

On perçoit que la situation est dramatique pour les super héros de Captain américa, puisque le quasi invincible Homme-molécule fait exploser leur base et leur jette ni plus ni moins qu’une montagne dessus pour les achever.

Thor amadoué par le charme divin de l’Enchanteresse, réalise trop tard le péril qu’encourt ses amis et lorsqu’il arrive sur place, est désintégré par le robot Ultron, devenu le garde du corps personnel de Fatalis.

Profitant de son ascendant indéniable, Fatalis se venge sur son rival Kang et le faisant détruire également par son robot.

Tandis que les X-men cherchent à s’allier avec Magnéto pour accroitre leurs chances, les super héros engloutis sous des kilomètres de pierre, parviennent en combinant la force de Hulk et la puissance inouïe de l’armure d’Iron-man alimentée par la Torche et Captain marvel à s’extraire du piège mortel de l’Homme molécule.

Ils parviennent ensuite à gagner un village ou des habitants étrangers dotés de facultés guérisseuses pansent leurs plaies.

Du coté des mutants, la Guêpe qui avait feint de tomber sous le charme d’homme mur de Magnéto, ridiculise le maitre du magnétisme et les X-men pour s’enfuir une fois leurs intentions découvertes.
Pendant ce temps là, insensible à cette agitation, Galactus assemble sans bruit une immense machine destinée à dévorer la planète …

On termine avec des nouveaux venus, les enfants de Puissance 4 crées par Louise Simonson et Mary Wilshire (dessins).

Ces insupportables mioches aux pouvoirs ridicules (se transformer en fumée ou voler à l’aide d’un arc en ciel) sont pris pour des mutants par l’industriel Carmody, le patron de leur père scientifique le Powers après la disparition d’un convertisseur.

Chargé des les identifier comme mutant, l’agent fédéral Gyrich rend finalement un avis négatif, ce qui n’atténue en rien la colère du fougueux Carmody.

Après une lutte confuse, l’homme est finalement mis KO par Powers qui prend la décision de démissionner puis déménager avec toute sa famille à New-York.

En conclusion, « Spidey n°69 » reste au milieu des années 80 un mensuel d’une grande faiblesse.

Prise entre les aventures d’un autre âge au graphisme désuet des vieux X-men et la nouveauté infantile et sans intérêt des gamins de Puissance 4, seule la géniale saga des Guerre secrètes trouve grâce à mes yeux, en propulsant le lecteur dans un crossover palpitant ou les plus puissant héros et criminels du monde Marvel s’affrontent, révélant une sorte de hiérarchie, ou Fatalis, l’Homme molécule, Thor ou Ultron apparaissent comme dominant, tandis que les X-men ou de manière plus surprenante le redoutable Magnéto, sont sous évalués.

Reste que l’évasion des super héros d’une montagne jetée sur leurs têtes, demeure un grand moment de la saga !

Tout juste moyen au global donc, grâce à ces fameuses Guerre secrètes !

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 08:54

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Les X-men toujours, avec « X-men, l’intégrale, 1968 » sur lesquelles travaillèrent de multiples scénaristes et dessinateurs.

Le tandem Roy Thomas-Don Heck est toujours aux avant postes pour débuter cette intégrale qui se voit s’inspirer fortement des écrits de Mary Shelley pour faire du Monstre de Frankenstein, un androïde extra terrestre agressif retrouvé au pole nord, que les X-men finiront pas vaincre difficilement à l’aide du pouvoir réfrigérant d’Iceberg.

On reprend les même et on recommence pourrait on dire lorsque Grotesk, un monarque d’un monde sous terrain détruit par les expérimentations nucléaires humaines et devenu un horrible mutant à la force surhumaine, s’en prend au monde de la surface.

Ivre de rage et quasi inarretable, Grotesk surgit des profondeurs du métro avec la ferme intention de détruire la salle de contrôle d’un centre expérimental et de mourir en même temps qu’il provoque de puissant séismes terrestres.

Le Professeur X est alors contraint de se déguiser en savant pour piéger la créature et un combat acharné s’engage alors contre ses fidèles X-men.

Grotesk périt finalement dans l’explosion de la machine mais entraine avec lui le Professeur X qui périt.

George Tuska prend alors en charge les dessins pour faire ressurgir le plus terrible ennemi des X-men, Magnéto, qui profitant de la mort de Xavier, se met en tête de construire une machine capable d’asservir mentalement l’humanité.

Magnéto s’établit sur une ile déserte avec ses protégés, le Crapaud qui lui sert de souffre douleur, et les frères et sœurs Vif argent/Sorcière rouge qu’il manipule.

Alerté du danger par un message posthume de Xavier, les X-men embarquent sur un cargo et s’arrangent pour se faire capturer par le maitre du magnétisme.

Les X-men sont pourtant vaincus par Magnéto qui a truffé son palais de pièges vicieux et enfermés dans des prisons annulant leurs pouvoirs.

Seul Angel parvient à se libérer et à s’enfuir.

Son étrange cavale aérienne l’emmène à rencontrer Red raven, dernier survivant d’une race d’hommes oiseaux engloutie par une ile sous marine.

Cette rencontre est classée sans suite puisque l’ile apparue à la surface retourne ensuite dans les profondeurs, laissant Angel tenter de rejoindre New York pour trouver du secours auprès des Vengeurs.

Avec Gary Friedrich au scénario et Don Heck/Werner Roth aux dessins, l’histoire se poursuit avec la libération de Cyclope de sa prison qui affronte Vif argent dans un duel singulier.
Rayons optiques contre vitesse surhumaine, la lutte est des plus plaisante, avec une victoire sur le fil pour Cyclope meilleur stratège.

Le rapport de force semble s’inverser lorsque les Vengeurs alertés par Angel surgissent sur l’ile mais à la suite d’un classique quiproquo s’en prennent à Cyclope qu’il trouve triomphant de leur ancien coéquipier Vif argent.

Seul contre les seconds couteaux Œil de faucon, Giant man, la Guêpe et la Panthère noire, Cyclope tient fermement tête et parvient à leur échapper en profitant de leurs dissidences internes, notamment par rapport à l’acceptation de la Panthère noire dans le groupe.

Magnéto utilise alors sa machine à conditionnement mental pour prendre le contrôle des X-men et les lancer sur les Vengeurs.

Arrive alors ce que le lecteur attend, une confrontation entre les deux équipes de super héros, Panthère contre Fauve,  Iceberg contre Œil de faucon, Cyclope contre Giant man, et Strange girl contre la Guêpe.

Mais contre toute attente, c’est une réaction du Crapaud, excédé par les mauvais traitement de Magnéto, qui viendra ruiner ses plans, détruire sa machine, son ile et le laisser s’écraser en plein milieu de l’océan tandis que le serviteur s’enfuie en fusée avec Vif argent et sa sœur.

Après un plaisant mais bancal interlude ou le Fléau ressurgit du néant pour attaquer les X-men et repartir aussi vite d’où il vient, les X-men se voit dissout par une décision gouvernementale.

Arnold Drake arrive alors en renfort au scénario pour proposer une ennuyeuse variation ou Iceberg et le Fauve livrés à eux même, défont le l’hypnotiseur le Mage qui se faisait passer pour un artiste pour dominer des foules de spectateurs.

De manière plus intéressante, Cyclope et Strange Girl reconvertie en mannequin, affrontent un ennemi bien plus redoutable, l’ordinateur vivant Quasimodo et ses robots aux pouvoirs physiques, électroniques étonnants.

Malgré son inventivité, Quasimodo est mis en fuite lorsque Cyclope détruit ses machines.

Magnéto mort, c’est son second, le mutant hypnotiseur Mesmero qui prend la relève avec les mêmes rêves de grandeur et une armée de mercenaires qui enlève la belle Lorna Dane (Polaris) pour la conduire dans une immense base secrète en plein désert.

Mesmero emploie une machine pour stimuler les pouvoirs magnétiques latents de Lorna, fille de Magnéto et faire d’elle la nouvelle reine des mutants.

En pleine réussite, Mesmero fait même capturer les X-men par ses hommes et les conduits dans sa base.

Mais malgré son traitement, Polaris reste fidèle aux X-men et déchaine ses pouvoirs sur Mesmero afin de le vaincre.

Stan Lee en personne revient au scénario pour un nouveau coup de théâtre qui voit Magnéto qu’on croyait mort revenir sur le devant de la scène.

Une gigantesque bataille éclate alors à Mutant city entre Magnéto aidé de Mesmero et de ses hommes et les X-men qui parviennent finalement à s’extraire de ce nid de frelons, non sans avoir été contraints de laisser Lorna sur place.

A leur retour au manoir, Iceberg tombé amoureux de Lorna se montre incapable de supporter les critiques de Cyclope et décide de quitter le groupe.

Lee et Drake sur des dessins de Roth, utilisent la fin de l’intégrale pour proposer des aventures plus spécifiques ou les origines du Fauve, fils d’un scientifique irradié sont révélées avant qu’il ne tombe entre les mains du Conquistador, super criminel hispanique exerçant un chantage par la capture de ses parents.

Angel brillamment dessiné par George Tuska a également droit à une exposition particulière pour venger la mort de son père, tué par un criminel masqué de second plan appelé le Dazzler.

En conclusion, si « X-men, l’intégrale, 1968 » connait des débuts poussifs avec des ennemis de second ordre (Frankenstein, Grotesk) ou le retour improbable du Fléau, la qualité des histoires (et du graphisme) s’améliore ensuite avec le retour de Magnéto agrémenté de Mesmero et Polaris dans une aventure de grande envergure.

L’apport de Vengeurs particulièrement agressifs et divisés est également des plus notables.

Rien de génial donc dans ces X-men encore prisonniers de leurs origines et de personnages peu étoffés, mais quelques éléments importants tout de même, la mort de Xavier puis la naissance de Polaris et de Mesmero.

Coté graphisme, on reste dans une représentation moyenne-basse, meilleure que celle de Jack Kirby mais très éloignée de celle de John Byrne.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 20:55

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Poursuite de la collection des intégrales X-men avec « X-men, l’intégrale, 1969-1970 ».

Avec Stan Lee et Arnold Drake au scénario sur des dessins de Werner Roth et Don Heck, le lecteur est plongé dans le feu de l’action, ou Cyclope déguisé en Erik le Rouge, parvient à pénétrer dans la base secrète insulaire d’un Magnéto, à profiter de ses pouvoirs amoindris pour prendre le dessus sur son féroce lieutenant Mesmero pour appeler ses collègues X-men à la rescousse.

Si on ajoute le fait que Iceberg  parvient également à retourner Polaris en lui affirmant que Magnéto n’est pas son père, on comprend que Mesmero et ses quelques gardes, ne font pas longtemps le poids et contraignent Magnéto à détruire son ile secrète.

La belle Polaris rejoint temporairement les X-men et fait rapidement fondre le jeune Iceberg.

Puis le Fauve se trouve contraint par super criminel appelé El conquistador, de dérober un amplificateur électronique d‘une centrale, afin d’augmenter son armure électrique.

Les histoires s’entrecoupent, Barry Smith prend la plume pour décrire un savoureux choc entre les X-men et le fougueux Blastaar attiré sur terre par une machine infernale du Professeur-X.

On comprend que la puissance physique et le pouvoir explosif de Blastaar surclassent les X-men mais une remise en marche importune de la machine, propulse fort opportunément le dangereux extra terrestre dans sa zone négative natale.

Roth revient terminer l’aventure consacrée au Conquistador, dont les rêves de puissance sont annihilés par le pouvoir mental du Professeur qui trafique le dispositif électronique pour faire exploser la centrale.

Avec Heck, le récit prend une tournure plus structurée ou Alex Summers, le frère de Cyclope, est capturé par un mutant égyptien appelé le Pharaon moderne, afin d’utiliser son potentiel mutant pour centupler ses pouvoirs.

Les grands pouvoirs (projection d’énergie, hypnotisme, manipulation soniques) du Pharaon ainsi que ses gardes fanatisés, le rendent particulièrement redoutable et lui permettent de tenir tête à tous les X-men réunis venus secourir Alex.

Après une courte aparté consacrée à la révélation des pouvoirs d’Angel, le récit se poursuit dans l’Egypte des pyramides, ou le Pharaon emmène Alex et Cyclope, vaincu en combat singulier.

Les deux frères parviennent à se libérer et obtiennent l’aide appréciable des X-men.

Sous l’impulsion de Neal Adams, dessinateur de grand talent, les X-men ne parviennent à venir à bout du Pharaon et de ses troupes, et ce dernier parvient à transmuter l’énergie cosmique drainée par le corps d’Alex pour se transformer en une créature surpuissante appelée le Monolithe vivant.

Géant quasiment invincible, le Monolithe est brutalement vaincu par Alex qui parvient à inverser le processus de transformation.

Le jeune homme a à peine le temps de se remettre du choc de la révélation de son pouvoir mutant de projection d'onde de chocs, qu’une nouvelle menace émerge avec une soudaine attaque des sentinelles, robots géants pilotés par Larry Trask, le fils du créateur Bolivar, qui désire venger la mort de son père en s’en prenant aux mutants.

Revenus à New-York pour secourir Lorna, le Fauve et Iceberg sont capturés par les robots géants et découvrent avec stupeur que Alex, transformé en héros costumé Havok, a rejoint le camps de Trask.

Aidé par un juge appelé Chalmers, Trask lâche ses robots déchainés sur tous les mutants du monde, capturant des mutants de renom comme le Hurleur,  Angel, Unus, le Colosse, Vif Argent, le Crapaud, la Sorcière rouge, Mesmero ou le Pharaon moderne.

Mais aveuglé par sa haine, Trask bascule dans la radicalité et après un conflit avec Chamlers, perd le médaillon qui masquait son identité mutante.

Démasqué, il est neutralisé par ses propres créations qui deviennent alors autonomes.

Cyclope, le Fauve et Strange Girls grimés en Vif argent, le Crapaud et la Sorcière rouge volent alors au secours de leurs amis, mais c’est le sacrifice de Chamlers qui permet de libérer la totalité des mutants, y compris Havok qui a tardivement compris son erreur.

Cyclope use alors d’une ruse habile en manipulant la logique bornée des sentinelles pour les envoyer au cœur du soleil afin de neutraliser pour eux la source de toute évolution.

Le lecteur décidément gâté découvre ensuite le terrible secret du psychiatre Karl Lykos, qui se transforme en Sauron suite à une morsure de ptérodactyle durant un séjour dans la Terre sauvage.

Perturbée par le rejet de la famille de la femme qu’il aime, Lykos use de ses pouvoirs de vampire pour absorber l’énergie de Havok.

Pris en chasse par les X-men, le Sauron comprend que son pouvoir s’épuise vite et se sentant redevenir humain préfère hypnotiser Angel pour l’amener en lieu sur.

Après avoir absorbé les pouvoirs de Polaris, Lykos décide de se venger du père de se promise en le tuant, mais réalisant finalement sa folie, prend la décision de se suicider en se jetant du haut d’une falaise enneigée de la Terre sauvage.

L’histoire se poursuit avec une aventure en plein milieu de la Terre sauvage, ou Magnéto privé de pouvoirs, a élu domicile et mène d’horribles expériences génétiques sur les sauvages afin d’en faire des mutants.

Aidé par Ka-zar, le tarzan de la zone, les X-men partent secourir Angel et affrontent les créatures de Magnéto : Equilibrius, Gaza, Amphibius, Timberius, Cervico et Syrinx et Lorelei et finissent par les surclasser, pour ensuite détruire sa machine infernale et ruiner ses plans de grandeur.

La suite de l’intégrale reprise par Don Heck, est consacrée au mutant atomique japonais Feu du soleil, qui attaque de front Washington, afin de venger l’affront fait à son pays à Hiroshima.

Malgré ses pouvoirs, Feu du soleil est sérieusement contrarié dans ses plans par les X-men et renonce tout à fait à ses plans, après la mort de son père tué par un fanatique.

Avec Dennis O’Neil au scénario, les X-men affrontent une race d’extra terrestres Z’nox désirant conquérir la Terre et doivent joindre leurs efforts pour canaliser toute la puissance mentale des cerveaux humains capturée par le Professeur X et repousser psychiquement l’attaque des Z’nox.

L’effort épuise le Professeur X qui tombe en catalepsie.

Pour le secourir, les X-men, doivent contacter sous la plumme de Sal Buscema, Bruce Banner seul amène de ranimer par sa science le professeur.

Mais les mutants se heurtent à son alter égo Hulk, qui malgré une jolie performance de Strange girl qui parvient à l’endormir temporairement, se révèle au final trop puissant pour être capturé par la force.

Banner conserve néanmoins assez de conscience pour aider les X-men à ranimer Xavier.

En conclusion, malgré quelques épisodes inutiles sur la genèse des héros (Angel, Strange girl), « X-men, l’intégrale, 1969-1970 » est une intégrale particulièrement riche et excitante.

La galerie des personnages est réellement passionnante avec l’arrivée du puissant mutant Havok capable d’envoyer de terrible ondes de choc et son flirt Polaris, qui finit par laisser tomber le pauvre Iceberg, pour le coup considérablement refroidi.

Coté ennemis, le choix est également pléthorique avec le Pharaon qui sous l’incarnation du Monolithe vivant est sans nul doute l’un des adversaires les plus puissants des X-men et dont le coté égyptien confère un surplus appréciable d’exotisme, les sentinelles à leur niveau de dangerosité maximum, l’arrivée du torturé Sauron et en bonus Feu du Soleil et Hulk qui viennent compenser un Magnéto certes affaibli mais toujours dangereux par le génie de son esprit.

Même si ces vieux X-men sont pour moi à la base moins intéressants que la version de Chris Claremont/John Byrne, le travail de Roy Thomas est ici de superbe qualité.

Coté dessins, l’arrivée de Neal Adams et son style travaillé/adulte, vient considérablement élever la représentation graphique de nos chers X-men.

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