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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 10:21

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Toujours en 1985 mais un peu après vient « Spidey n°71 ».

Le même duo Arnold Drake (scénario) et Donc Heck (dessins) officie sur les X-men mais propose cette fois un ennemi plus difficile pour nos super héros mutant en la personnage du Pharaon, puissant mutant convaincu d’être la réincarnation des pharaons d’Egypte.

Les X-men luttent contre le Pharaon et sa secte de mercenaires fanatiques pour sauver le jeune Alex Summers, frère de Cyclope, enlevé en raison de ses pouvoirs mutants latents sensés lui faire concurrence.

Pharaon et ses terribles rafales d’énergie, tient quasiment à lui seul en échec les X-men, et tout en se faisant passer pour mort pour accuser Cyclope inconscient de meurtre, prend la fuite dans des galeries sous terraines ou il est finalement retrouvé par son adversaire.

Après un autre épisode sans grand intérêt ou on s’intéresse aux origines d’Angel, vient un nouvel et tant attendu épisode des Guerres secrètes ou Jim Shooter (dessins) relayé par Mick Zeck (dessins) voit la Guêpe en cavale tombé sur le Lézard blessé et errant dans les marais.

De son coté, l’ambitieux Fatalis n’hésite pas s’introduire dans le vaisseau de Galactus, en profitant de l’attention détournée du maitre des lieux, affairé à construire sa machine à dévorer la planète.

Sur place il rencontre Klaw fait d’energie pure mais dont le cerveau a complètement régressé jusqu’à la débilité.

Fatalis n’a aucun mal à le manipuler pour l’envoyer porter un message à ses hommes chargés d’opérer dans une zone volcanique de la planète.

Mais les X-men, dirigé par le Professeur X dont les pouvoirs télépathiques permettent d’appréhender la globalité de la situation envoie une petite équipe sur place.

Cette équipe ne pèse pas bien lourd, Wolverine fonçant tête baissée mais étant surclassé par la puissance de Titania, tandis que Malicia demeure tétanisée par l’enjeu.

Cyclope tient néanmoins assez longtemps pour que Wolverine parvienne à blesser l’Homme molécule, pièce essentielle du jeu de Fatalis, ce qui oblige les super criminel à rebrousser chemin.

Alors que le Lézard et la Guêpe sont capturés dans les marais, par une équipe de Démolisseurs, les super héros emmenés par Captain américa se préparent en lancer une attaque frontale de grande envergure contre Galactus.

Pourtant quelques drames commencent à ne nouer comme Colossus, blessé par le Démolisseur, qui tombe sous le charme de sa guérisseuse extra terrestre et jalouse la flamboyante Torche.

On termine avec les bouffons de Puissance 4,qui menés par Louise Simonson (scénario) , Jude Brigman (dessins), reçoivent l’aide de la Cape et de l’Epée, pour combattre D’angelo un scientifique criminel créateur de robots comme l’Homme dragon, recueilli par le quatuor de mioches.

En conclusion, « Spidey n°71 » est dans la même lignée que ses prédécesseurs.

Les Guerres secrètes sont toujours palpitantes et truffées de rebondissement, et si Puissance 4 se débat toujours dans des scénarios indigents mis en images par des graphismes d’une grande pauvreté, les X-men progressent légèrement avec l’apparition d’un ennemi de grande envergure, le Pharaon, même si au niveau des dessins on reste dans la stagnation absolue.

Pas de surprise donc, pour ce magazine somme toute très déséquilibré et hétérogène dans son contenu.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 11:41

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Poursuite de l’inépuisable saga Spider-man avec « Spectacular Spider-man, l’intégrale, 1980 » avec à la suite de Bill Mantlo une véritable valse de scénaristes et de dessinateurs.

Sur des dessins de Sal Buscema, tout commence doucement avec le retour du grotesque vampire Morbius, qui à la recherche de sang frais pour survivre, terrorise les campus universitaire.

Du coté sa vie privée, Peter Parker ne travaille plus chez l’affreux Jonah Jameson mais a rejoint son concurrent Barney Bushkin directeur du Daily Globe, qui considère mieux son travail de photographe atypique et le rémunère plus conséquemment.

Comme prévu, Spider-man contre aisément le torturé Morbius et parvient à la guérir en combinant de manière absurde coup de foudre et ingestion de sang arachnide.

Avec John Romita Jr et Jim Mooney aux dessins, Spider-man subit d’inquiétants troubles de la personnalité, tandis que son ennemi de toujours Electro, approche les Terrifics pour leur proposer une alliance afin de vaincre définitivement leurs ennemis communs Spider-man et les 4 Fantastiques.

Si Spider-man remplit encore efficacement son rôle de justicier en désamorçant Shizoid-man (Chip Kane) le fils d’un sénateur capable de projeter des visions cauchemardesques dans l’esprit des humains, en revanche son comportement agressif et violent se manifeste de manière toujours plus visible jusqu’à le transformer en Lézard déchainé.

Avec Frank Springer aux dessins, le Dr Connors parvient in extremis à injecter un sérum pour rendre son humanité à Parker.

L’équipe est alors renouvelée avec Tom De Falco aux scénario et Jim Mooney aux dessins, pour proposer un séduisant cross over avec Giant-man, dont la taille et la force ne sont pas de trop pour vaincre le super criminel Homme météore qui dérobe une machine visant à développer de manière exceptionnelle sa taille et sa force avant d’entrer en surcharge.

On retrouve Bill Mantlo et Mike Zeck pour la meilleure aventure du récit, à savoir l’attaque des puissants Terrifics qui capturent Spider-man avant de jouer l’effet de surprise pour vaincre les 4 Fantastiques dans leur fief du Baxter Building.

L’excellent Zeck ne le cède qu’à John Byrne, qui vient finaliser l’aventure avec un réveil inespéré de Spider-man qui provoque une contre attaque finalement décisive des Fantastiques amenant à la capture des Terrifics vaincus et humiliés.

Avec Zeck, Roger Stern envoie Spider-man affronter la chef mafieuse Belladona, dont le principal pouvoir repose sur un pauvre pistolet à gaz.

L’aventure façon polar sur fond de guerre des gangs new yorkais, reprise par Marv Wolfman, Roger Stern sur des dessins de Alan Gordon puis Marie Severin, s’éternise, et ce ne sont pas les courtes apparitions d’un Vautour plus hargneux que jamais ou du ridicule super héros appelé La rapière (sur une idée de de Ralph Maccio !) qui viennent égayer le paysage.

Dans une registre plus classique, Stern aidé de l’excellent Zeck propose une plaisante aventure ou Spider-man corrige le fragile et fuyant Cobra, fraichement échappé de prison.

On revient aux histoire de maffieux pour terminer l’affaire Belladona qui engage un gangster pour revêtir le costume du Rodeur et punir un de ses anciens associés.

Après quelques échauffourées, Belladona décide de tuer son homme de main et Spider-man dans une cellule remplie de gaz, avant que ce dernier ne parvienne à se libérer et à capturer la patronne et son gorille.

La fin de l’intégrale voit Spider-man défaire le Snuggler, un terne super criminel doté d’une super force insuffisante face au Tisseur avant une sympathique présentation du Tigre blanc, super héros latino américain urbain qui accompagnera Spidey pendant plusieurs épisodes.

En conclusion, « Spectacular Spider-man, l’intégrale, 1980 » tient globalement à peu prêt la route malgré quelques creux scénaristiques marqués.

L’aventure la plus remarquable est celle mettant en scène Spider-man et les FF face aux redoutables Terrifics dont les pouvoirs sont considérablement augmentés en raison de la présence d’Electro.

Ce scénario intéressant est de surcroit rehaussé par le travail remarquables de John Byrne et Mike Zeck, sans nul doute parmi les meilleurs dessinateurs de l’écurie Marvel de l’époque.

Le reste, sans être mauvais manque tout de même sérieusement de portée avec des criminels sans réelle envergure pour la plupart tombés dans l’oubli (Qui se souvient en effet de Morbius, de l’homme météore, du Snuggler de Schizoid-man ou de la ridicule Rapière ?).

Les histoires de Maffia sont également à courte portée mais permettent à la dessinatrice Marie Severin de plonger Spider-man dans une ambiance polar sombre se rapprochant de celle de Daredevil.

Tout concourt donc pour faire de cette intégrale une œuvre honnête mais loin d’être inoubliable.

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 09:25

Spider_man_1978_2.jpg4

 

 

Pas de raison d’arrêter de se faire du bien avec les comic books, aussi voici « Spectacular Spider-man, l’intégrale 1978 » avec Bill Mantlo au scénario.

Sal Buscema est ici aux dessins pour terminer une aventure particulièrement impressionnante ou Spider-man aide le très contestable Razorback (un balaise coiffé d’une tête de sanglier !) à libérer sa sœur enlevée par une puissante secte.

Sous des dehors pacifiques se cache en effet une secte malsaine commandée par un mystérieux mentor dont le masque évoque celui du Maitre de la haine.

Spider-man et Razorback échappent à une bombe à retardement et se rendent dans un gigantesque stade ou ont été rassemblés les fidèles pour subir les discours lénifiant du second du mentor, appelé Frère pouvoir.

Le mentor s’avère capable de contrôler les esprits et dresse les deux alliés l’un contre l’autre.

Au cours de la confusion de la bataille, Flash Thomson arrache le masque du Mentor qui se révèle être Man-beast, une créature bestiale dotée de grands pouvoirs par l’œuvre du Maitre de l’évolution.

Spider-man prend enfin la mesure de la menace et parvient à détruire une puissante machine visant à amplifier les pouvoirs de Man-beast à l’échelle mondiale.

Une fois la machine détruite et Man-beast disparu, les fidèles comme la sœur du Razorback se retrouvent libérés de l’emprise télépathiques du gourou.

On revient à des choses plus classiques avec une aventure ou Spider-man, aidé par un policier courageux, défait une nouvelle fois son vieil ennemi aux pouvoirs assez ridicules, le Scarabée.

Un effort est fait lorsque Parker se rend à Los Angeles pour couvrir l’arrêt officiel du groupe de super héros les Champions (Hercule, Dark star, Iceberg, la Veuve noire, Ghost rider).

Seul reste dans un building désaffecté le leader déçu Angel.

Mais de mystérieux incidents obligent Parker à se transformer en Spider-man pour aider Angel à combattre un mystérieux homme bandé en fauteuil roulant qui utilise un garde du corps en armure appelé Ravage.

Après quelques échauffourées, Ravage est démasqué et se révèle être Iceberg lui-même manipulé par le premier Ravage soigné à l’hôpital.

Sous l’emprise d’un puissant gaz, Iceberg attaque ses ex amis qui parviennent en conjuguant leurs efforts à juguler son pouvoir très surestimé de maitrise de la glace.

Les choses prennent davantage de densité avec le retour de Luminex, super criminel capable de contrôler la lumière, qui enrôle le groupe de Exécuteurs (un maitre du lasso, une brute et un nain) pour obliger Spider-man à lui révéler son identité secrète.

Mais à la suite d’un quiproquo, Hector Ayala dit le Tigre blanc, camarade de fac de Parker est pris par Luminex pour Spider-man et enlevé à sa place.

Devant les caméra du monde entier, Ayala est forcé de révéler qu’il est le Tigre blanc, avant que Spider-man n’interviennent pour que ensemble les deux héros fassent mettent en surcharge les pouvoirs du redoutable maitre de la lumière.

Malgré ce succès, la révélation de la double identité du Tigre blanc met Ayala dans une position impossible à l’Université.

Avec Jim Mooney aux dessins, le Scorpion refait surface encore plus animal et féroce que jamais mais ceci ne suffit pas encore une fois à vaincre le Monte-en-l’air.

Mike Zeck prend alors la relève pour une belle histoire avec le trop rare et énigmatique Moon knight qui unit ses forces à Spider-man pour combattre la redoutable Maggia.

Mais malgré leurs efforts, le chef suprême de l’organisation, le mystérieux numéro un, échappe à une rafle qui se solde par l’arrestation du super criminel Cyclone, embauché comme tueur.

C’est au tour de Frank Springer d’intervenir avec une très amusant aventure disco ou un chanteur black appelé Hypno-Hustler utilise un costume sophistiqué hypnotiser ses victimes et les voler.

Le pouvoir du chanteur se retourne cependant contre lui et lui vaut sa capture dans une discothèque branchée de New-York.

Pour terminer, la Maggia revient en force avec le numéro un de l’organisation qui lâche un androïde capable de changer de forme contre Spider-man, tandis que l’ombre du redoutable tueur Carrion plane sur lui.

En conclusion, « Spectacular Spider-man, l’intégrale 1978 » est une très bonne surprise donnant un véritable coup de jeune aux aventures du célèbre monte en l’air urbain.

Les scénario sont de qualité avec des histoires assez prenantes et rythmées ou notre héros s’allie avec d’autres collègues (Angel, Moon knight et le Tigre blanc) pour lutter face à des ennemis sans doute moins célèbres que les sempiternels Bouffon vert, Octopus, Vautour ou Kraven, ou mais tout aussi dangereux comme Luminex ou le Scorpion.

Prix de l’originalité également pour l’effrayant engrenage sectaire de Man-beast ou le délire disco de Hypno-Hustler.

Mais le véritable plus de cette intégrale est la très belle qualité des dessins, qui quel que soit l’artiste, contribuent pour beaucoup dans la très belle réussite de l’ensemble.

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 16:30

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Plongée dans les arcanes du passé avec « Les guerres secrètes » classique historique de Marvel scénarisé par Jim Shooter et mis en formes par Mike Zeck.

A l'époque agé d’une dizaine d’années à sa sortie en 1985, j’attendais avec mon frère avec ferveur la sortie chaque mois du magazine Spidey qui venait donner la suite à ce passionnant crossover de super héros.

Bien que d’apparence simple :  une super puissance cosmique appelée le Beyonder capture des super héros et des super criminels pour les envoyer s’affronter sur une planète lointaine (Battleworld) crée par agglomérats avec comme récompense  la satisfaction des moindres désirs des vainqueurs, le récit devient vite palpitant au fur et à mesure que les clivages entres les clans se dessinent.

Il faut dire que Shooter a pour le coup déployé l’artillerie lourde et du coté des super héros on retrouve le nec plus ultra de l’univers Marvel avec les 4 Fantastiques (sans la peu utile femme invisible) , les Vengeurs (avec James Rhodes, l‘Iron man noir) , les X-men (sans le Fauve et Jean Grey mais avec Malicia) plus quelques personnalités incontournables comme Spider-man et Hulk.

Du coté adverse, il y a également de la matière avec les Démolisseurs (Démolisseur, Compresseur, Buldozer, Boulet) quatre types costauds pas bien futés, Docteur Octopus, le Lézard, l’Enchanteresse, Kang puis au niveau supérieur l’Homme absorbant, Ultron, l’Homme molécule et le Docteur Fatalis.

En sus de ce programme copieux demeure deux jokers, Magneto dont l’affiliation chez les super héros prête à controverse et Galactus le demi dieu cosmique, lui aussi soumis malgré sa puissance au joug du Beyonder.

Rapidement, Fatalis prend l’ascendant sur son groupe et dirige une attaque contre le groupe adverse qui passé l’effet de surprise capture bon nombre des agresseurs comme les Démolisseurs dominé par Hulk et l’Enchanteresse, mise KO par un punch de Miss Hulk.

Habile, Fatalis reprogramme Ultron que Galactus avait du souffler en raison de son agressivité pour en faire son garde du corps attitré.

La machine au corps d’adamantium et à l’énergie quasi inépuisable rend donc Fatalis quasiment intouchable mais il conforte davantage ses troupes en donnant à deux femmes normales des pouvoirs surhumains créant ainsi Volcania, capable de générer des rafales de forte chaleur et d’embraser son corps à volonté puis Titania, aussi puissante et invulnérable que Miss Hulk.

Par la suite, la voluptueuse Volcania va tomber sous le charme de l’Homme molécule, dont la fragilité psychologique inhibe les pouvoirs  quasiment illimités.

En réalité, Fatalis n’accepte pas de jouer le jeu du Beyonder et désire le pouvoir suprême.

De l’autre coté, les héros s’établissent dans un camp retranché mais la présence de Magneto provoque de telles tensions que le groupe éclate vite, provoquant le départ des mutants, tout d’abord Magneto qui emporte la Guêpe comme prisonnière, puis les X-men pourtant ridiculisé par un raid éclair de Spider-man.

Les Fantastique connaissent également quelques problèmes lorsque la Chose perd et reprend alternativement son apparence de pierre.

Une attaque des troupes de Fatalis renforcés par le duo Titania/Volcania permet de récupérer les prisonniers et à l’Homme molécule de libérer son terrible pouvoir en jetant sur les super héros ni plus ni moins qu’une chaine de montagnes !

Seule la puissance de Hulk, le génie de Richards, et les formidables capacités de l’armure d’Iron man suralimentée par Captain Marvel et la Torche, leur permettent de se sortir de ce piège mortel.

Après une farouche résistance, Thor est désintégré par un rayon d’Ultron qui élimine également sur ordre de son maitre, Kang qui avait tenté d’éliminer Fatalis.

Mais aux yeux des héros survivants, la véritable menace est en réalité Galactus qui a téléporté son vaisseau spatial et a décidé de construire une machine pour se nourrir du monde du Beyonder et remporter ainsi le combat.

Les X-men alliés à Magneto sont sèchement repoussés à distance par le géant cosmique qui envoie un de ses destructeurs heureusement mis hors service par le tandem Hulk-Torche humaine.

Contre toute attente, les X-men se joignent aux autres héros pour repousser les criminels et tenter de contrer Galactus.

Le combat est des plus rudes, occasionnant une grave blessure aux cotes de Colossus par le barre du Démolisseur mais cette perte sera vengée par deux autres blessures  infligés par les griffes de Wolverine : celle de l’Homme absorbant au bras tranché et celle de l’Homme molécule griévement bléssé à l'abdomen.

Un déchainement des forces de Tornade distrait suffisamment Galactus pour laisser Fatalis monter dans son vaisseau spatial pour s’approprier sa formidable technologie.

A bord Fatalis découvre le maitre du son Klaw, piégé dans le vaisseau après avoir été désintégré par Dazzler.

Il n’a aucun mal à se faire un nouvel allié de cet homme devenu complètement fou mais paye durement le prix de son incursion en étant éjecté sans ménagement par Galactus.

Du coté des héros, la Torche humaine et Colossus tous deux blessés, tombent amoureux de la même femme, une guérisseuse extra terrestre et Miss Hulk perdant toute prudence après que son amie la Guêpe ait été laissé pour morte par les Démolisseurs, opère un raid en solitaire qui s’achève sous les coups de Titania et des Démolisseurs.

Ce passage à tabac fait sortir les héros de leur réserve et Captain america lance alors l’assaut contre le Q.G de Fatalis.

La bataille est épique avec moults exploits individuels, comme la nouvelle venue Spider woman qui terrasse à la surprise général l’Homme absorbant, son collègue Spider man qui ridiculise la puissante Titania mais surtout le duo Captain america/Torche qui parvient à mettre hors service le robot Ultron.

Fait notable, durant l’assaut, Spider man trouve son nouveau costume noir, qui deviendra  en réalité l’entité extra terrestre symbiote maléfique Venom.

Après avoir pris le dessus sur leurs ennemis, les héros se tournent ensuite vers Galactus qui prend la fuite une fois sa machine endommagée et décide d’ingérer directement la planète sans passer par des intermédiaires.

Malgré ses blessures Fatalis tire encore une fois partie de cette manœuvre en captant l’énergie de Galactus à l’aide du corps de Klaw disséqué pour former une grande quantité de récepteurs.

Grisé par son nouveau pouvoir divin, Fatalis s’en prend ensuite eu Beyonder et parvient contre toute attente à lui dérober également son énergie.

Sa quête de pouvoir semble alors enfin l’avoir apaisé, Fatalis se présente aux survivants sous un jour plus favorable en affirmant que son but sera à présent d’aller libérer l’âme de sa mère retenue prisonnière chez le dieu des enfers Méphisto.

Du coté de ses troupes, l’Homme molécule remis de ses blessures par l’amour de Volcania, reprend confiance en lui et ramène les super criminels sur terre par la force de ses immenses pouvoirs.

Mais les héros ne croyant pas en cette rédemption décident après avoir tenu conseil d’attaquer le nouveau maitre de l’univers.

Ils sont immédiatement supprimés pour leur audace mais survivent pourtant à leur destruction par le sacrifice de la guérisseuse venue ramener à la vie Colossus.

Retranché dans son palais avec son bouffon Klaw, Fatalis se met alors à douter sous l’ultime assaut des héros.

Ni Ultron (qui blesse pourtant Hulk à la jambe), ni Klaw doté d’une parcelle de son pouvoir, ne sont en mesure de le protéger et le Beyonder ayant pris possession de l’esprit de Klaw en profite pour reprendre son bien.

Sous le choc, Fatalis et Klaw sont engloutis dans le néant.

La tension retombe et privé de combattants, le monde de Battleword devient tout d’un coup pacifié.

Richards trouve un moyen de ramener les rescapés sur terre.

Seule la Chose refuse de revenir pour exploiter sa forme humaine sur ce monde inconnu.

En conclusion, « Les guerres secrètes » est une formidable épopée Marvel qui restera sans doute inégalée.

L’histoire est incroyablement riche et truffée de rebondissements occasionnant des batailles générales incroyablement épiques.

Shooter ne tombe pas dans le travers des cross over ou la multiplicité des personnages relègue les seconds couteaux au rang de faire valoirs et donne à quasiment chacun son quart d’heure de gloire.

Bien entendu Fatalis se taille la part du lion dans sa quête absolue de pouvoir, mais certaine histoires secondaires se montrent particulièrement intéressantes comme les tourments de la Chose, tiraillée entre la joie de redevenir normal et le sentiment d’impuissance face aux menaces ou le gentil Colossus, mal à l’aise face à sa prétendue infidélité envers Kitty Pride.

James Rhodes a également du mal à endosser le costume d’Iron man, quand à Hulk, la lucidité retrouvée de son esprit le rend plus sensible aux critiques sur sa bestialité passée.

La galerie de méchants est à vrai dire fantastique, l’Homme absorbant, Ultron et le second couteau Klaw étant parmi mes favoris.

Même l’Homme molécule, dieu sans le savoir, a droit à son histoire d’amour.

Restent ensuite les inclassables comme Magneto et Galactus ou les valeurs sures comme le devoir (Captain america), la férocité (Wolverine) ou le sarcasme (Spider man).

Un dernier mot sur le style particulier de Mike Zeck, sobre et puissant qui confère à cette saga une aura unique.

« Les guerres secrètes » pourraient sans doute être comparées à « Crisis on infinite earth » autre grand cross over concurrent de DC comics, mais elles leur sont pour ma part infiniment supérieures et demeurent un des chef d’œuvre de la BD.

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 17:10

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Vous l’avez sans doute constaté mais le Punisher ne fait pas partie des mes personnages Marvel favoris en raison de son absence de pouvoirs et d’un coté finalement trop commun comparé aux X-men, aux Vengeurs ou aux 4 Fantastiques.

Pourtant « The Punisher, cercle de sang » réédition d’une série en deux volumes parue initialement en 1986 est parvenu à attirer mon attention.

Imaginé par Steven Grant puis dessiné par Mike Zeck et Mike Vosburg, « The Punisher, cercle de sang » commence dans l’univers carcéral de Ryker’s island, ou le Punisher est transféré après avoir été drogué à son insu.

Fidèle à son caractère indomptable, il sème rapidement la terreur dans les murs de la prison et remonte jusqu’au commanditaire de ses mésaventures, le dénommé Puzzle, en raison de son visage atrocement défiguré après une rencontre avec lui.

Malgré sa volonté de revanche et ses hommes de mains, Puzzle ne pèse pas bien lourd face à un combattant aussi chevronné que le Punisher et ne doit la vie sauve qu’à l’intervention de Carlo Cervello, parrain de la Mafia, qui propose une alliance propose une alliance au Punisher pour s’échapper en commun.

Cervello a en effet acheté une partie de gardiens de la prison et a parfaitement minuté son plan, qui est de créer une émeute pour couvrir sa fuite quitte à sacrifier une partie de ses hommes.

Le Punisher accepte en apparence le deal avec le dangereux criminel qui essaie en réalité de l’éliminer avant sa fuite puis profite de l’agitation crée par sa tentative d’évasion pour l’arrêter.

Impressionné par ses capacités, le directeur de la prison lui révèle en réalité qu’il fait partie d’un groupement secret appelé le Trust chargé de combattre le crime et lui propose de les rejoindre en échange de sa liberté.

Eternel solitaire, le Punisher accepte l'offre plus par nécessité que par réelle conviction.

L’annonce de l’assassinat (en réalité manqué) du Caïd par le Punisher permet de lancer la première phase de son plan, priver le monde de la Maffia de son leader pour créer une guerre de succession entre les gangs et les affaiblir dans un cercle ininterrompu de règlements de comptes.

Le Punisher est surveillé par le Trust qui utilise une belle latino américaine appelée Angela pour le séduire.

Son contact au sein de l’organisation est un dénommé Alaric.

Comme prévu les meurtres se succèdent entre les différents clans mafieux mais les victimes innocentes qui en résultent font douter le Punisher sur le procédé employé.

Plus grave il se rend compte que des tueurs ayant revêtus sont uniforme font un véritable carnage dans les rangs mafieux en accentuant le processus de chaos sanglant.

Le Punisher parvient à remonter jusqu’au commanditaire, un certain Coriander agent du Trust en réalité dirigé par Alaric pour former des clones du Punisher conditionnés mentalement pour obéir aveuglément à leur maitre.

Mais Angela intervient, tuant Coriander et blessant le Punisher qui découvre alors brutalement sa trahison.

Le Punisher survit et s’en prend alors directement à Alaric en l’attaquant dans sa base solidement gardée par une petite armée de clones du Punisher.

Il élimine les clones, résiste au conditionnement et force Alaric vaincu, à divulguer à la presse l’action irresponsable du Trust qui a provoqué cette guerre aussi sanglante qu’inutile.

Ayant retrouvé sa liberté et un relatif apaisement, le Punisher quitte la base non sans s’être vengé de cette diablesse d’Angela qu’il laisse entre la vie et la mort, en équilibre instable au bord d’un abime vertigineux.

En conclusion, contre toute attente, « The Punisher, cercle de sang » est un histoire très prenante permettant de comprendre le fonctionnement et les motivations profondes de cet homme solitaire, implacable et endurci lancé pour des raisons personnelles dans une croisade sans fin contre le crime.

Le Punisher est en effet parfaitement à son aise dans cette jungle de taulards et de gangsters remplie de violence ou les cadavres s’amoncellent au fil des pages.

Le récit est solidement bâti, très réaliste, montrant un personnage certes fort et dur mais également en proie en doute sur l’efficacité de ses méthodes expéditives et à une certaine lassitude par rapport au cercle sans fin de la violence.

J’ai également beaucoup apprécié les dessins Zeck et Vosburg, montrant des personnages séduisants, athlétiques évoluant avec grace et puissance.

Dans ce cadre précis, « The Punisher, cercle de sang » confine donc à la perfection.

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