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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 21:47

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Petit retour vers la saga des X-men avec « Special Strange n°34 » sorti en 1983 et qui reçoit la tache difficile de redonner un nouvel allant à la série après la disparition du Phénix noir/Jean Grey, morte en martyr cosmique sur la Lune après une lutte homérique X-men contre Extraterrestres.

Chris Claremont (scénario) et John Byrne (dessins) se lovent dans l’esprit de Cyclope (Scott Summers) qui en plein enterrement, revit ni plus ni moins que toute l’histoire des X-men depuis leur création jusqu’à la mort de son amour Jean.

On retrouve donc quasiment toutes les étapes de l’histoire des mutants, avec les sempiternels combats contre Magnéto, les Sentinelles ou le Fléau, la disparition de membres (la mort d’Epervier), l’éviction progressive des membres originels (Angel, Fauve, Iceberg) puis le renouvellement pour revivre la montée en puissance du Phénix noir pour aboutit au triste constat du présent.

Choqué et brisé, Cyclope prend donc la courageuse décision de quitter les X-men, acte fort qui vient conclure la plus poignante scène de deuil que j’ai jamais lue dans un comic book.

Mais même sans Cyclope, la vie reprend ses droits avec l’arrivée d’une nouvelle recrue la jeune Etincelle (Kitty Pride) capable de se dématérialiser au travers d’objets solides.

De son coté, Wolverine accompagné de Diablo se rend dans son Canada natal pour prêter main forte à la Division alpha qui recherche une femme et un bébé enlevé par le puissant monstre des bois Wendigo.

Ayant déjà affronté Wendigo dans le passé, Wolverine accepte de traquer la bête, sans se douter qu’elle a déjà pris les devants et que le plus vulnérable Diablo se trouve le premier menacé.

Chez Spider-man, Steve Grant (scénario) et Gene Colan (dessins) provoquent un crossover entrainant l’alliance du Tisseur avec la Panthère noire contre un industriel véreux ayant arnaqué le Wakanda, état dont est la Panthère est le président.

Après une petite escarmouche, le duo de héros agiles et puissants triomphe sans réelle difficulté du super criminel appelé la Lame, recruté par l’industriel pour accuser la Panthère d’enlèvement.

On termine avec la Chose, toujours en état de grâce avec Mark Gruenwald-Ralph Macchio (scénario) et George Perez (dessins) pour proposer un nouvel épisode palpitant au sein du projet Pegasus, au cours duquel, le costaud de brique s’allie avec Quasar et Goliath noir pour contrer l’évasion deux criminels de top niveau : Solaar et Klaw.

Après les attaques successives de Deathlock, Nukleo et Thundra, les héros sont particulièrement sur leurs gardes et réagissent avec force à cette nouvelle évasion.

Tandis que le Docteur Lightner finalement démasqué comme le fauteur de troubles, parvient à se connecter à la machine infernale qui fera de lui un trou noir vivant, Solaar et Klaw sont repris.

Capable d’absorber par ses bracelets l’énergie solaire, Quasar défait facilement Solaar tandis que Klaw bien temporairement vaincu par la Chose, parvient à surprendre les héros et à les assommer par une terrible rafale sonore.

En conclusion, sans être aussi génial et culte que son prédécesseur, « Special Strange n°34 » confine toujours à l’excellence.

Rien ne semble pouvoir tarir l’inspiration du duo Claremont/Byrne, qui trouve les ressources de délivrer un épisode de deuil culte retraçant toute l’histoire des X-men magnifiée par le style génial de Byrne, mais qui embraye aussi sur une aventure forestière canadienne particulièrement prenante.

La Chose superbement dessinées par Perez est également toujours en état de grâce, avec un scénario scientifico-paranoïaque toujours captivant et l’apparition de deux super criminels de premier plan : le redoutable Solaar générant des rafales solaires et le encore plus puissant Klaw, maitre du son difficilement battable en raison de la spécificité et de l’immense variété de son pouvoir.

En comparaison, Spider-man fait tache, avec des scénario faiblards sans réelle construction logique et le style absolument affreux de Colan, qui au milieu de réels artistes comme Byrne ou Perez devrait se cacher de honte !

Mais globalement on passe toujours un excellent moment au début des années 80 avec les X-men !

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 17:10

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Vous l’avez sans doute constaté mais le Punisher ne fait pas partie des mes personnages Marvel favoris en raison de son absence de pouvoirs et d’un coté finalement trop commun comparé aux X-men, aux Vengeurs ou aux 4 Fantastiques.

Pourtant « The Punisher, cercle de sang » réédition d’une série en deux volumes parue initialement en 1986 est parvenu à attirer mon attention.

Imaginé par Steven Grant puis dessiné par Mike Zeck et Mike Vosburg, « The Punisher, cercle de sang » commence dans l’univers carcéral de Ryker’s island, ou le Punisher est transféré après avoir été drogué à son insu.

Fidèle à son caractère indomptable, il sème rapidement la terreur dans les murs de la prison et remonte jusqu’au commanditaire de ses mésaventures, le dénommé Puzzle, en raison de son visage atrocement défiguré après une rencontre avec lui.

Malgré sa volonté de revanche et ses hommes de mains, Puzzle ne pèse pas bien lourd face à un combattant aussi chevronné que le Punisher et ne doit la vie sauve qu’à l’intervention de Carlo Cervello, parrain de la Mafia, qui propose une alliance propose une alliance au Punisher pour s’échapper en commun.

Cervello a en effet acheté une partie de gardiens de la prison et a parfaitement minuté son plan, qui est de créer une émeute pour couvrir sa fuite quitte à sacrifier une partie de ses hommes.

Le Punisher accepte en apparence le deal avec le dangereux criminel qui essaie en réalité de l’éliminer avant sa fuite puis profite de l’agitation crée par sa tentative d’évasion pour l’arrêter.

Impressionné par ses capacités, le directeur de la prison lui révèle en réalité qu’il fait partie d’un groupement secret appelé le Trust chargé de combattre le crime et lui propose de les rejoindre en échange de sa liberté.

Eternel solitaire, le Punisher accepte l'offre plus par nécessité que par réelle conviction.

L’annonce de l’assassinat (en réalité manqué) du Caïd par le Punisher permet de lancer la première phase de son plan, priver le monde de la Maffia de son leader pour créer une guerre de succession entre les gangs et les affaiblir dans un cercle ininterrompu de règlements de comptes.

Le Punisher est surveillé par le Trust qui utilise une belle latino américaine appelée Angela pour le séduire.

Son contact au sein de l’organisation est un dénommé Alaric.

Comme prévu les meurtres se succèdent entre les différents clans mafieux mais les victimes innocentes qui en résultent font douter le Punisher sur le procédé employé.

Plus grave il se rend compte que des tueurs ayant revêtus sont uniforme font un véritable carnage dans les rangs mafieux en accentuant le processus de chaos sanglant.

Le Punisher parvient à remonter jusqu’au commanditaire, un certain Coriander agent du Trust en réalité dirigé par Alaric pour former des clones du Punisher conditionnés mentalement pour obéir aveuglément à leur maitre.

Mais Angela intervient, tuant Coriander et blessant le Punisher qui découvre alors brutalement sa trahison.

Le Punisher survit et s’en prend alors directement à Alaric en l’attaquant dans sa base solidement gardée par une petite armée de clones du Punisher.

Il élimine les clones, résiste au conditionnement et force Alaric vaincu, à divulguer à la presse l’action irresponsable du Trust qui a provoqué cette guerre aussi sanglante qu’inutile.

Ayant retrouvé sa liberté et un relatif apaisement, le Punisher quitte la base non sans s’être vengé de cette diablesse d’Angela qu’il laisse entre la vie et la mort, en équilibre instable au bord d’un abime vertigineux.

En conclusion, contre toute attente, « The Punisher, cercle de sang » est un histoire très prenante permettant de comprendre le fonctionnement et les motivations profondes de cet homme solitaire, implacable et endurci lancé pour des raisons personnelles dans une croisade sans fin contre le crime.

Le Punisher est en effet parfaitement à son aise dans cette jungle de taulards et de gangsters remplie de violence ou les cadavres s’amoncellent au fil des pages.

Le récit est solidement bâti, très réaliste, montrant un personnage certes fort et dur mais également en proie en doute sur l’efficacité de ses méthodes expéditives et à une certaine lassitude par rapport au cercle sans fin de la violence.

J’ai également beaucoup apprécié les dessins Zeck et Vosburg, montrant des personnages séduisants, athlétiques évoluant avec grace et puissance.

Dans ce cadre précis, « The Punisher, cercle de sang » confine donc à la perfection.

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