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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 21:47

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Petit retour vers la saga des X-men avec « Special Strange n°34 » sorti en 1983 et qui reçoit la tache difficile de redonner un nouvel allant à la série après la disparition du Phénix noir/Jean Grey, morte en martyr cosmique sur la Lune après une lutte homérique X-men contre Extraterrestres.

Chris Claremont (scénario) et John Byrne (dessins) se lovent dans l’esprit de Cyclope (Scott Summers) qui en plein enterrement, revit ni plus ni moins que toute l’histoire des X-men depuis leur création jusqu’à la mort de son amour Jean.

On retrouve donc quasiment toutes les étapes de l’histoire des mutants, avec les sempiternels combats contre Magnéto, les Sentinelles ou le Fléau, la disparition de membres (la mort d’Epervier), l’éviction progressive des membres originels (Angel, Fauve, Iceberg) puis le renouvellement pour revivre la montée en puissance du Phénix noir pour aboutit au triste constat du présent.

Choqué et brisé, Cyclope prend donc la courageuse décision de quitter les X-men, acte fort qui vient conclure la plus poignante scène de deuil que j’ai jamais lue dans un comic book.

Mais même sans Cyclope, la vie reprend ses droits avec l’arrivée d’une nouvelle recrue la jeune Etincelle (Kitty Pride) capable de se dématérialiser au travers d’objets solides.

De son coté, Wolverine accompagné de Diablo se rend dans son Canada natal pour prêter main forte à la Division alpha qui recherche une femme et un bébé enlevé par le puissant monstre des bois Wendigo.

Ayant déjà affronté Wendigo dans le passé, Wolverine accepte de traquer la bête, sans se douter qu’elle a déjà pris les devants et que le plus vulnérable Diablo se trouve le premier menacé.

Chez Spider-man, Steve Grant (scénario) et Gene Colan (dessins) provoquent un crossover entrainant l’alliance du Tisseur avec la Panthère noire contre un industriel véreux ayant arnaqué le Wakanda, état dont est la Panthère est le président.

Après une petite escarmouche, le duo de héros agiles et puissants triomphe sans réelle difficulté du super criminel appelé la Lame, recruté par l’industriel pour accuser la Panthère d’enlèvement.

On termine avec la Chose, toujours en état de grâce avec Mark Gruenwald-Ralph Macchio (scénario) et George Perez (dessins) pour proposer un nouvel épisode palpitant au sein du projet Pegasus, au cours duquel, le costaud de brique s’allie avec Quasar et Goliath noir pour contrer l’évasion deux criminels de top niveau : Solaar et Klaw.

Après les attaques successives de Deathlock, Nukleo et Thundra, les héros sont particulièrement sur leurs gardes et réagissent avec force à cette nouvelle évasion.

Tandis que le Docteur Lightner finalement démasqué comme le fauteur de troubles, parvient à se connecter à la machine infernale qui fera de lui un trou noir vivant, Solaar et Klaw sont repris.

Capable d’absorber par ses bracelets l’énergie solaire, Quasar défait facilement Solaar tandis que Klaw bien temporairement vaincu par la Chose, parvient à surprendre les héros et à les assommer par une terrible rafale sonore.

En conclusion, sans être aussi génial et culte que son prédécesseur, « Special Strange n°34 » confine toujours à l’excellence.

Rien ne semble pouvoir tarir l’inspiration du duo Claremont/Byrne, qui trouve les ressources de délivrer un épisode de deuil culte retraçant toute l’histoire des X-men magnifiée par le style génial de Byrne, mais qui embraye aussi sur une aventure forestière canadienne particulièrement prenante.

La Chose superbement dessinées par Perez est également toujours en état de grâce, avec un scénario scientifico-paranoïaque toujours captivant et l’apparition de deux super criminels de premier plan : le redoutable Solaar générant des rafales solaires et le encore plus puissant Klaw, maitre du son difficilement battable en raison de la spécificité et de l’immense variété de son pouvoir.

En comparaison, Spider-man fait tache, avec des scénario faiblards sans réelle construction logique et le style absolument affreux de Colan, qui au milieu de réels artistes comme Byrne ou Perez devrait se cacher de honte !

Mais globalement on passe toujours un excellent moment au début des années 80 avec les X-men !

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 19:29

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Nous sommes toujours en 1984 avec la parutions trimestrielle « Special Strange n°36 » chez Lug, l’éditeur lyonnais diffuseur des productions Marvel en France durant ces années là.

Toujours au top de la forme, le duo Chris Claremont/John Byrne continue la passionnante aventure futuriste (de 203 !) des X-men avec pour tenter de préserver l’avenir de l’humanité, un affrontement inévitable dans le présent entre X-men et Confrérie des mauvais mutants désirant sous le commandement de Mystik assassiner le sénateur Kelly afin de déclencher la guerre totale entre humains et mutants.

L’affrontement dans le sénat est anthologique, Colossus et Wolverine unissant leurs pouvoirs pour venir à bout du redoutable Colosse et du plus en retrait Avalanche, Tornade douchant les créations incendiaires de Pyro, tandis que Diablo triomphe en combat singulier de la transformiste Mystik.

L’intervention de Kitty pour empêcher Destinée de tuer Kelly met fin à la tentative des Mauvais mutants et sauve en apparence la mise aux X-men du futur décimés lors d’une attaque désespérée contre le quartier général de Sentinelles.

Le seul problème est que Kelly a peine sauvé, agit pour rapprocher Shaw et Henry Peter Gyrich afin de mettre sur le pied le programme fatal des Sentinelles anti mutants …

Dans le second épisode, Byrne laisse son crayons à Bret Anderson pour un excellent épisode solo d’un Cyclope solitaire, reconverti en marin pécheur, qui doit lutter contre un puissant démon appelé Désespoir, capable de faire ressortir les pires cauchemars de l’esprit humain.

Allié à l’Homme-chose, étrange créature végétale des marais hyper sensible aux émotions, Cyclope lutte sur le plan psychologique contre ses propres démons intérieurs (la mort de Jean Grey, sa relation complexe avec son frère Alex) pour enfin parvenir à repousser le démon.

Claremont toujours avec cette fois Michael Nasser (dessins) pour une nouvelle aventure de Spider-man ou le super héros reçoit l’aide de Diablo pour vaincre Cutthroat, un tueur engagé par un mafieux pour l’éliminer.

Tireur d’élite doté de gadgets et d’une armure résistante, Cutthroat tente de prendre Spider-man par surprise dans un cirque avant d’être battu à la régulière par le duo formé avec Diablo.

Son commanditaire est par la même occasion arrêté.

On termine par une aventure récréative de la Chose dessinée par Marv Wolfman sur un scénario de Ralph Macchio.

Aidé par son ami la Torche humaine, la Chose intervient pour aider un jeune homme  imprudent à réaliser trois actes audacieux (être cow-boy, pompier, détective) avant d’épouser sa fiancée.

En conclusion, avec l’effondrement de la Chose et la gentille stagnation de Spider-man, « Special Strange n°36 » ne repose on pourrait s’en douter que sur le talent du duo Claremont/Byrne, qui continue d’émerveiller les lecteurs par des aventures ambitieuses, complexes et prodigieusement excitantes.

Sur des dessins impeccables, on suit avec ravissement les évolutions de nos chers mutants X-men se débattant entre passé et futur de …2013.

La rédemption de Cyclope, parti s’éloigner des X-men pour tenter de se reconstruire après la mort de Jean, est également d’une grande profondeur avec cet affrontement symbolique contre un démon appelé Désespoir.

En 1984, ce sont donc les X-men qui tiennent à bout de bras, Special Strange.

Pour combien de temps ?

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 11:31

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Même après le drame de la mort de Jean Grey, les X-men ne connaissent pas de véritable temps mort et après un numéro de transition, vient « Special Strange n°35 » en 1984.

Le duo Chris Claremont/John Byrne est toujours aux commandes et proposent un numéro particulièrement excitant au cours duquel Wolverine et Diablo prêtent main forte à la Division alpha pour combattre Wendigo, créature mythique canadienne pouvant tenir la comparaison question force et invulnérabilité avec Hulk.

Wendigo qui a pris possession d’un individu lambda, a enlevé une mère et sa fille dans l’intention de les dévorer.

Même avec l’aide de Wolverine et Diablo, Wendigo se montre un adversaire redoutable et il faut alors que Harfang se transforme en féroce serval et se jette sur lui dans un corps à corps bestial pour finalement le mettre hors combat.

Shaman peut ainsi utiliser sa magie pour chasser l’esprit du Wendigo et permettre de récupérer Baptiste, l’homme possédé.

Une fois l’épisode Wendigo achevé, le duo entame une nouvelle saga futuriste ou Kitty Pride (Shadowcat), rescapée d’un futur alternatif ou les robots Sentinelles ont pris le contrôle des Etats-Unis, décimé non seulement les mutants mais également la plupart des super héros.

La mutante Rachel, fille de Jean Grey et héritière de ses pouvoirs télépathiques et télékinesistes, transfère la conscience des mutants survivants dans l’esprit de la Kitty des années 80 afin de modifier le cours de l’histoire.

Victime d’une malaise en pleine séance d’entrainement dans la salle des dangers, Kitty raconte son histoire aux X-men des temps modernes, qui finissent par la croire.

Dans le futur, tandis que les X-men survivants (Rachel, Colossus, Wolverine, Tornade) luttent dans un New York transformé en champs de ruines, avec acharnement contre les Sentinelles supérieures en nombre, les X-men des années 80 se rendent au Sénat américain pour empêcher l’assassinat du sénateur Kelly par la Confrérie des mauvais mutants, acte que Kitty estime fondateur de la guerre anti mutants.

Chez Spider-man, Chris Claremont épaulé de Sal Buscema (dessins), aide l’Invisible/Jane Storm à combattre la Mafia qui a enlevé son fils Franklin.

Sur fond de polar dans le Harlem des gangsters des années 70, le duo n’a pas grandes difficultés à obtenir gain de cause contre des malfrats certes armés mais dépassés.

On termine par un nouvel épisode de la Chose, qui scénarisé par Mark Gruenwald et Ralph Macchio sur des dessins de George Perez, voit la menace de Klaw s’évanouir d’elle-même pour rencontrer un être encore plus redoutable, Blacksun alias le Docteur Lightner, devenu après l’assemblage d’un dispositif complexe NTH, une créature monstrueuse, doté du pouvoir absorbeur d’un trou noir.
Devant la dangerosité de Blacksun, tous les super héros du projet Pégasus s’allient pour tenter d’arrêter cette créature surpuissante.

La force physique de la Chose ou du Goliath noir sont sans effet, les rafales solaires de Quasar sont absorbées et même le champs neutralisateur de Aquarian ne peut pas arreter le vorace Blacksun dont le pouvoir croit à chaque assaut.

Une fois encore, le courage du Goliath noir marque les esprits car il n’hésite pas à se jeter sur Blacksun pour être directement absorbé.

Les héros forment donc une chaine humaine afin de permettre à Aquarian de pénétrer dans le corps de Blacksun, et de le détruire en utilisant son pouvoir de l’intérieur.

On comprend que l’affaire Pégasus va  se terminer et que la compagnie pétrolière Roxxon en était à l’origine …

En conclusion, même après la fin de la saga du Phénix noir, « Special Strange n°35 » ne déçoit pas et continue de tenir en haleine.

A l’exception de Spider-man, clairement en dessous de ses collègues, tout reste à un niveau prodigieusement élevé.

De manière assez incroyable le duo Claremont/Byrne parvient après l’effrayant épilogue canadien Wendigo, à lancer une nouvelle aventure excitante avec comme enjeu la disparition des X-men dans un futur alternatif apocalyptique dans lequel les Sentinelles auraient pris le contrôle.

Que dire enfin de la superbe conclusion des aventures de la Chose qui s’allie ici avec une belle galerie de héros de second plan (Quasar, Goliath noir, le christique Aquarian) terriblement attachants pour lutter contre des menaces aussi variées que impressionnantes dans une ambiance paranoiaco-scientifique.

Tout concourt donc à ravir le lecteur convaincu de vivre l’âge d’or du comic book !

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 12:13

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Il n’était pas concevable d’entreprendre de brosser à rebours la saga des X-men sans s’attarder sur ce que je considère comme le meilleur épisode de toute leur histoire dans « Special Strange n°33 ».

Nous sommes en 1983 et les X-men sous la houlette du duo génial Chris Claremont/John Byrne, se retrouvent détenus dans une station Shi’ar, après qu’une union sacrée des principaux peuples de l’espace : Krees, Skrulls ait décidé d’éliminer Jean Grey pour la destruction de six milliard de vies par son alter égo le Phénix noir.

Charles Xavier connaissant parfaitement les lois des Shi’ar, propose alors un duel X-men vs peuples de l’espace dont l’enjeu sera la vie de Jean.

L’impératrice Lilandra accepte le principe après concertation de ses alliés, tout en convenant que l’issue ne peut être favorable aux X-men.

Courageusement donc, les X-men s’apprêtent à livrer le combat de leur vie sur la Lune.

Le duel est pour moi légendaire, chacun de nos héros livrant une lutte héroïque mais désespérée contre des adversaires étranges, multiples et surprenants : manipulant le feu, la terre, l’esprit ou bien ayant recours à des armures de combat tel Warstar.

Tous cèdent un à un, le plus valeureux d’entre eux étant pour moi Colossus qui entame un mano à mano furieux contre l’invincible Gladiator.

Retranché dans un ultime espace avec son amant Cyclope, Jean déchaine alors le pouvoir du Phénix et décime à elle seule tous ses adversaires, ce qui conduit les X-men rescapés à tenter de juguler une nouvelle fois cet accès de folie.

Au final, Jean trouve en elle un dernier sursaut d’humanité pour abaisser ses défenses et se suicider d’un tir de laser.

Elle expire dans les bras de Cyclope, son sacrifice étant fait au nom de l’amour, parvenant même à émouvoir le Gardien de l’univers.

On reste dans le domaine extra-terrestre avec Spider-man, dessiné par Bob Mc Leod, sur toujours un scénario de Claremont, pour aider les Gardiens de la Galaxie (Martinex, Nikki, Icarus) à préserver leur anonymat face à la découverte de leur base orbitale.

A cette occasion, Spider-man et ses alliés affrontent deux super criminels de calibre intermédiaire appelés le Marteau et l’Enclume, embauché par le GFD groupement scientifico-mafieux pour dérober les secrets technologiques des Gardiens.

Une fois réalisé que le duo tirait ses pouvoir de force et d’invulnérabilité par la chaine, les Gardiens la fragilise pour permettre à Spider-man de la briser.

L’histoire se termine sur la préservation du secret des Gardiens.

Du coté de la Chose, dessiné cette fois par George Perez, toujours sur des scénarios du duo Mark Gruenwald /Ralph Macchio, le Projet Pegasus doit après les attaques successives de Deathlock et Nukléo à présent faire face à une attaque extérieure des Grapplers, groupement de catcheuses féminines doté de gadgets/pouvoirs technologiques dirigées par la sculpturale Thundra.

Ces femmes athlétiques et déterminées pénètrent dans l’enceinte du Projet, avec comme but de placer un composant mystérieux dans un emplacement déterminé.

Le trio gagnant composé de la Chose, Quasar et Goliath noir réagit et un combat aussi imprévu que décalé s’engage alors.

Compte tenu de son amitié avec Thundra, la Chose retient ses coups mais en encaisse pourtant un certain nombre.

En difficulté face aux phénomènes d’hallucinations provoqués par les pouvoirs soniques des catcheuses, Quasar puise dans les pouvoirs gigantesques de ses bracelets quantiques pour mettre hors d’état de nuire ses adversaires.

L’émouvant Goliath noir fait également sa part du travail en assommant deux de ses sexy adversaires, notamment la belle brune Titania, rivale sérieuse de Thundra.

Malgré l’échec des Grapplers, leur mission est toutefois remplie avec la mise en place du composant.

En conclusion, « Special Strange n°33 » constitue à mes yeux le point culminant/dénouement de la saga du Phénix noir, et tout ce qui suivra derrière sera forcément moindre en intensité.

La tragédie se solde par la mort déchirante de la belle Jean Grey, acceptant de disparaitre pour sauvegarder l’humanité et laissant ses amis dans un état de grand désarroi après leur lute héroïque pour tenter de lui sauver la vie.

La belle épopée cosmique à laquelle ont participé le Fauve et Angel en renfort se solde donc en apothéose émotionnelle qui à l’époque avait déchiré mon cœur d’enfant.

Le temps a certes passé, mais l’émotion reste incroyablement intense.

Si  les aventures SF improbables Spider-man divertissent sans réellement passionner, la Chose continue de tenir fermement la barre, avec l’idée géniale d’introduire un gang de femmes catcheuses aussi attirantes que dangereuses, la question du « pourquoi » restant toujours en suspens …

Bien évidemment, le choix du cœur me pousse à proposer ni plus ni moins ce numéro de Special Strange au rang de plus grand chef d’œuvre de l’histoire du comic book !

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 10:33

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1983 toujours avec on pourrait s’en douter le très attendu avec « Special Strange n°32 ».

Le duo John Byrne/Chris Claremont livre ici la suite de la passionnante saga du Phénix noir, avec après le massacre d’une planète peuplée d’êtres vivants par Jean Grey, une tentative désespérée des X-men pour arrêter leur amie devenu un demi dieu cosmique hors de tout contrôle y compris pour ses propres parents atterrés par sa mutation.

A l’aide d’un dispositif électronique crée par le Fauve, les X-men parviennent à brouiller pendant un certain temps les pouvoirs du Phénix et peuvent ainsi tenter une attaque de groupe.

Malgré leurs louables effort, Phénix reste trop puissante et il faut attendre l’arrivée du Professeur X plus puissant télépathe du monde pour profiter d’un moment ou la personnalité de Jean tentait d’échapper au contrôle du Phénix, et ainsi lui permettre de redevenir normale.

Pourtant le happy end est de courte durée puisque là peine Jean guérie, les X-men disparaissent …

Sans que le lecteur comprenne réellement pourquoi, un autre épisodes de X-men scénarisé par Claremont et dessiné par Dave Cockrum s’enchaine sans aucun lien avec la saga du Phénix noir.

Dans cet épisode au style beaucoup plus grossier que celui de Byrne, les nouveaux X-men affrontent les anciens (Cyclope, Angel, Fauve, Iceberg, Strange girl) venus se venger de leur éviction.

Le combat vif, âpre et spectaculaire a lieu dans la salle des dangers avant que l’on finisse par comprendre que les anciens X-men étaient issus du coté sombre de l’esprit du Professeur-X.

De manière assez décousue, le duo Claremont/Byrne revient pour propulser le très urbain Spider-man dans un superbe délire héroic fantasy dans lequel il lutte aux cotés de la sexy Sonia la rousse contre Kulan Gath un sorcier des temps ancestraux ressuscité par une amulette magique détenue dans un musée new yorkais.

Par sa sorcellerie, Gath déchaine dans le musée des créatures monstrueuses contre le duo qui finit par triompher en grande partie par la force et la vitesse de Spidey.

Une fois le sorcier vaincu, le gardien dont il avait pris possession du corps est libéré tandis que Sonia la rousse libère elle aussi le corps de Mary Jane Watson qu’elle avait investi pour le combat.

On termine par de nouvelles aventures de la Chose toujours dessiné par Byrne et scénarisé par Mark Gruenwald et Ralph Macchio.

Cette fois, dans l’ambiance confinée, scientifique et toujours oppressante du Projet Pegasus, la Chose doit faire face à une nouvelle menace, l’évasion du mutant nucléaire Nukléo, libéré de sa cellule par le mystérieux Docteur Lightner.

Malgré un esprit infantile, Nukléo est un colosse radioactif extrêmement dangereux.

Dans ce combat difficile, la Chose blessée au bras par l’attaque de Deathlock, reçoit l’aide du scientifique Tom Foster, plus connu comme super héros sous le nom de Goliath noir.

En plein doute par rapport à ses capacités de super héros, Goliath noir n’écoute pas les conseils de prudence de son ami Grimm et se jette sur le dangereux mutant pour le boxer à l’aide de poings de métal.

Il prend le risque de s’exposer aux radiations mais parvient après une lutte courageuse et un bon coup de main de la Chose au moment clé à remettre en prison Nukléo.

Mais c’est alors au tour de Wundar, un autre super héros fragile détenu dans le centre d’entendre des voix …

En conclusion, à n‘en pas douter « Special Strange n°32 » est dans la même lignée gagnante que son prédécesseur et poursuit l’épopée invraisemblable du Phénix noir.

Le combat entre un Phénix ramené à un niveau presque abordable et tous les X-men coalisés est superbe, avec une forte charge émotionnelle, qui entrave leur volonté de lâcher leurs coups afin de préserver leurs amie sous l’apparence du monstre.

On appréciera également le choc symbolique anciens/nouveaux X-men, même si les second surclassent largement pour moi en pouvoir et en personnalité les premiers.

Le duo Claremont/Byrne est tellement génial qu’il parvient à produire un numéro hors norme de Spider-man dans une ambiance héroic fantasy aussi envoutante que les courbes de Sonia la belle rousse.

Enfin les aventures de la Chose continuent de tenir en haleine, avec une attaque de colosse nucléaire après celle d’un cyborg du futur.

Vous aurez compris que tout concourt pour faire de ce « Special Strange n°32 » un must absolu du comic !

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 22:39

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Abordons à présent sans nul doute la partie la plus passionnante de mes expériences d’adolescence vis-à-vis des comic books, avec « Special Strange n°31 ».

Paru en 1983 chez l‘inévitable Lug, « Special Strange n°31 » est remarquable pour la saga des X-men scénarisée de main de maitre par Chris Claremont et dessiné par John Byrne.

Le lecteur est immédiatement plongé dans une ambiance très XVIII ième siècle crée par le mutant appelée le Cerveau, qui lui permet de contrôler psychiquement Jean Grey et de capturer tous les X-men vaincus par les redoutables membres du Club des damnés.

Pourtant l’arrivée impromptue de Wolverine revenu des égouts fait assez diversion pour offrir un légère à Jean de desserrer l’emprise du Cerveau et libérer ses amis.

Le rapport de force tourne alors très vite, l’obèse Leland capable de manipuler la masse des individus est gravement blessé par Wolverine, l’arrogant cyborg Pierce se fait casser un bras par Colossus et même le président Shaw est considérablement affaibli par un froid intense crée par Tornade.

Le Cerveau paye cher ses manipulations car Jean Grey détruit son esprit en guise de vengeance.

Malheureusement si le Club des damnés se replie et fait passer les X-men pour des agresseurs, nos mutants favoris ne sont pas pour autant tirés d’affaire car Jean se transforme en Phénix incontrôlable et prend son envol dans l’espace ou elle dévore une étoile et anéantit plusieurs milliards d’individus vivant sur la planète D’bari.

Ce monde étant placé sous la protection de Shi’ar, un croiseur tente d’intercepter le Phénix mais est également détruit non sans avoir eu le temps d’avertir l’impératrice Lilandra du carnage cosmique.

On change radicalement d’univers et d’ampleur pour sous l’impulsion de Bill Kunkel (scénario) et Don Perlin (dessins), voir un Spider-man s’allier avec Wonder-man pour affronter une horrible créature appelée Griffon.

Ce monstre doté d’une force apparemment sans limite ridiculise le pourtant surpuissant Wonder-man avant de s’auto-détruire par une succession de mutations incontrôlées l’amenant à une régression animale.

La qualité revient en force sous le crayon de John Byrne et un scénario de Mark Gruenwald/ Ralph Macchio pour décrire les aventures solitaire de la Chose, chargé d’aider son ami Quasar pour assurer la sécurité du projet top secret Pégasus, destiné à emprisonner des créatures effrayantes pour les étudier scientifiquement.

La Chose est mystérieusement attaqué par le redoutable cyborg Deathlock qui parvient à percer son épaisse peau orange à l’aide d’un laser qui lui blesse le bras.

Déterminé et exploitant au maximum ses capacités de machine, Deathlock a pour mission d’assembler des composants d’un mystérieux canon, avant d’être finalement détruit avec difficultés par les actions conjugués de la Chose et des bracelets quantiques de Quasar.

Alors que la géante Thundra met à profit sa force surhumaine pour se tailler une jolie réputation de catcheuse, un mystérieux scientifique du projet Pegasus appelé le docteur Lightner, qui semble être à l’origine de l’attaque de Deathlock, libère un des prisonniers du centre, un colossal mutant radioactif appelé Nukléo …

En conclusion, « Special Strange n°31 », ravive avec un grand bonheur les meilleurs moments de la grande époque des X-men et on ne peut que se prosterner devant la qualité des histoires crées par Claremont et la beauté incomparable des dessins de Byrne.

Le duo fonctionne à merveille et le lecteur est complètement happé dans l’affrontement avec le fascinant Club des damnés, puis ce fantastique drame cosmique qui se profile, avec une Jean Grey devenue Phénix noir et menaçant potentiellement à terme par son appétit insatiable, l’équilibre même de l’univers, le dilemme étant pour les X-men d’arrêter Phénix tout en protégeant leur amie.

Si Spider-man ne se montre comme à son habitude très intéressant et affublé de surcroit d’un graphisme bien grossier, la surprise avec les aventures de la Chose n’en est que plus grande : scénario excitant, climat d’espionnage/suspicion, ennemis variés et redoutable et en prime le sublime coup de crayon de Byrne font qu’il est impossible de ne pas chavirer de bonheur.

Malgré un Spider-man bien moyen, la qualité exceptionnelle des autres histoires suffit donc pour faire de ce Special Strange un must déjà incontournable !

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