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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 16:24

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Après les Strange, Special Strange, Titan et autres Spidey, voici for logiquement Nova le petit dernier de la bande chez Lug diffusé en petit format pendant près de vingt ans en France.

Petit format ne signifie pas pour autant qualité au rabais comme le montre « Nova n°110 » sorti en 1987.

Avec John Byrne (dessins/scénario) aux commandes, les 4 Fantastiques, série phare du mensuel comme pouvaient l’être les X-men dans Special Strange, se trouvent propulsés dans une aventure étrange ou la Lune des Inhumains se trouve ni plus ni moins que capturée par un vaisseau extra terrestre d’une taille défiant l’imagination.

Réduits à l’état d’insectes dans un environnement dépassant la mesure humaine, les FF tentent de protéger le Inhumains de la curiosité malsaine d’un géant extra terrestre désirant les étudier sans se soucier des conséquences pour des créatures qu’il estime insignifiantes.

La Torche humaine, la Chose et l’Invisible sont éliminées par le géant dans leurs dérisoires efforts pour empêcher l’inéluctable et seul l’esprit logique de Red Richards permet de comprendre que tout ceci ne peut être réel mais est le fruit d’un cauchemar collectif.

L’Inhumain Triton qui avait subi l’influence d’un cristal maléfique est donc arraché par Richards à sa rêverie et peut ainsi quitter cette zone sub lunaire dangereuse.

Une seconde aventure signée Byrne montre l’attaque spectaculaire de Gladiator contre les 4 Fantastiques qu’il prend pour des Skrulls dont il traquait le vaisseau dans l’espace.

Mu par une rage incoercible, Gladiator attaque les FF avec une puissance rarement observée dans l’univers Marvel et fait étalage de pouvoirs similaires à ceux d’un Superman iroquois.

Il souffle la flamme de la Torche, ridiculise physiquement la Chose (alors que Hulk lui-même avait eu de grandes difficultés), fait céder le champs de force de l’Invisible qui résiste honorablement pour préserver son fils Franklin et parvient même à soulever une partie du Baxter Building à mains nues !

Mais alors qu’on pense la cause entendue, les X-men (Colossus, Cyclope, Tornade et Diablo)  font leur apparition ce qui change fortement la donne !

Spider-man, décidément omniprésent à cette époque est pris en mains par Peter David (scénario) et Bob Mc Leod (dessins) pour intervenir dans une délicate prise d’otages ou un groupe de personnes âgées contenant la tante May est à la merci de voyous déterminés à se venger de Popchick vieil homme ayant tiré sur eux pour se défendre lors d’une agression.

L’atmosphère est particulièrement tendue dans la maison assiégée par la police, ou les voyous font preuve d’une grande cruauté, et l’intervention de Spider-man ne peut empêcher l’un des vieillards de se faire justice en faisant tuer le leader des voyous.

Iron-man pour terminer avec Danny Fingeroth (scénario) et Paul Ryan (dessins) avec un vengeur doté d’une nouvelle armure rouge et blanche flamboyante, qui est mise à l’épreuve par l’attaque d’un super criminel en armure particulièrement astucieux, l’Inventeur.

En usant de nombreux gadgets capable de désactiver les ressources d’Iron-man, l’Inventeur espère lui ravir son armure et y parvient presque, lorsque Ka-zar, loin de sa foret et en pleine crise existentielle à Los Angeles, vient avec son courage inébranlable lui prêter main forte.

En conjuguant ses efforts, le duo incongru de la technologie et de la sauvagerie animale parvient à terrasser le coriace scientifique, et Ka-zar requinqué par cette expérience, décide dans la foulée de rejoindre sa chère Terre sauvage.

En conclusion, ce « Nova n°110 » est mémorable en raison de l’imagination géniale de Byrne qui parvient à insuffler de grande histoire de Science fiction aux Fantastiques tout en croisant intelligemment leur univers avec celui des X-men, en introduisant l’invincible super guerrier de l’espace, Gladiator, que je remercie fortement d’avoir fait taire une bonne fois pour toute cette grande gueule de la Chose à coups d’autobus sur la tête !

En comparaison, ce Spider-man englué dans un épisode tendancieux d’auto-défense est bien entendu à la traine, tandis que cet Iron-man californien aidé d‘un improbable Tarzan, demeure sympathique mais forcément anecdotique.

Vous l’aurez compris, pour moi sans Byrne, point de salut !

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 12:13

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Il n’était pas concevable d’entreprendre de brosser à rebours la saga des X-men sans s’attarder sur ce que je considère comme le meilleur épisode de toute leur histoire dans « Special Strange n°33 ».

Nous sommes en 1983 et les X-men sous la houlette du duo génial Chris Claremont/John Byrne, se retrouvent détenus dans une station Shi’ar, après qu’une union sacrée des principaux peuples de l’espace : Krees, Skrulls ait décidé d’éliminer Jean Grey pour la destruction de six milliard de vies par son alter égo le Phénix noir.

Charles Xavier connaissant parfaitement les lois des Shi’ar, propose alors un duel X-men vs peuples de l’espace dont l’enjeu sera la vie de Jean.

L’impératrice Lilandra accepte le principe après concertation de ses alliés, tout en convenant que l’issue ne peut être favorable aux X-men.

Courageusement donc, les X-men s’apprêtent à livrer le combat de leur vie sur la Lune.

Le duel est pour moi légendaire, chacun de nos héros livrant une lutte héroïque mais désespérée contre des adversaires étranges, multiples et surprenants : manipulant le feu, la terre, l’esprit ou bien ayant recours à des armures de combat tel Warstar.

Tous cèdent un à un, le plus valeureux d’entre eux étant pour moi Colossus qui entame un mano à mano furieux contre l’invincible Gladiator.

Retranché dans un ultime espace avec son amant Cyclope, Jean déchaine alors le pouvoir du Phénix et décime à elle seule tous ses adversaires, ce qui conduit les X-men rescapés à tenter de juguler une nouvelle fois cet accès de folie.

Au final, Jean trouve en elle un dernier sursaut d’humanité pour abaisser ses défenses et se suicider d’un tir de laser.

Elle expire dans les bras de Cyclope, son sacrifice étant fait au nom de l’amour, parvenant même à émouvoir le Gardien de l’univers.

On reste dans le domaine extra-terrestre avec Spider-man, dessiné par Bob Mc Leod, sur toujours un scénario de Claremont, pour aider les Gardiens de la Galaxie (Martinex, Nikki, Icarus) à préserver leur anonymat face à la découverte de leur base orbitale.

A cette occasion, Spider-man et ses alliés affrontent deux super criminels de calibre intermédiaire appelés le Marteau et l’Enclume, embauché par le GFD groupement scientifico-mafieux pour dérober les secrets technologiques des Gardiens.

Une fois réalisé que le duo tirait ses pouvoir de force et d’invulnérabilité par la chaine, les Gardiens la fragilise pour permettre à Spider-man de la briser.

L’histoire se termine sur la préservation du secret des Gardiens.

Du coté de la Chose, dessiné cette fois par George Perez, toujours sur des scénarios du duo Mark Gruenwald /Ralph Macchio, le Projet Pegasus doit après les attaques successives de Deathlock et Nukléo à présent faire face à une attaque extérieure des Grapplers, groupement de catcheuses féminines doté de gadgets/pouvoirs technologiques dirigées par la sculpturale Thundra.

Ces femmes athlétiques et déterminées pénètrent dans l’enceinte du Projet, avec comme but de placer un composant mystérieux dans un emplacement déterminé.

Le trio gagnant composé de la Chose, Quasar et Goliath noir réagit et un combat aussi imprévu que décalé s’engage alors.

Compte tenu de son amitié avec Thundra, la Chose retient ses coups mais en encaisse pourtant un certain nombre.

En difficulté face aux phénomènes d’hallucinations provoqués par les pouvoirs soniques des catcheuses, Quasar puise dans les pouvoirs gigantesques de ses bracelets quantiques pour mettre hors d’état de nuire ses adversaires.

L’émouvant Goliath noir fait également sa part du travail en assommant deux de ses sexy adversaires, notamment la belle brune Titania, rivale sérieuse de Thundra.

Malgré l’échec des Grapplers, leur mission est toutefois remplie avec la mise en place du composant.

En conclusion, « Special Strange n°33 » constitue à mes yeux le point culminant/dénouement de la saga du Phénix noir, et tout ce qui suivra derrière sera forcément moindre en intensité.

La tragédie se solde par la mort déchirante de la belle Jean Grey, acceptant de disparaitre pour sauvegarder l’humanité et laissant ses amis dans un état de grand désarroi après leur lute héroïque pour tenter de lui sauver la vie.

La belle épopée cosmique à laquelle ont participé le Fauve et Angel en renfort se solde donc en apothéose émotionnelle qui à l’époque avait déchiré mon cœur d’enfant.

Le temps a certes passé, mais l’émotion reste incroyablement intense.

Si  les aventures SF improbables Spider-man divertissent sans réellement passionner, la Chose continue de tenir fermement la barre, avec l’idée géniale d’introduire un gang de femmes catcheuses aussi attirantes que dangereuses, la question du « pourquoi » restant toujours en suspens …

Bien évidemment, le choix du cœur me pousse à proposer ni plus ni moins ce numéro de Special Strange au rang de plus grand chef d’œuvre de l’histoire du comic book !

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