Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 08:09

Nous restons dans le monde des super héros avec « JLA/Avengers, tome 3 » de Kurt Busiek (scénario) et George Perez célébrissime dessinateur.

Sortie en 2003-2004, cette mini saga en trois épisodes a pour principal mérite d’accéder à un vieux rêve de fan, provoquer un méga crossover entre les deux principales équipe de super héros du monde Marvel et de celui de DC comics, les Vengeurs et la Ligue de Justice Américaine.

Dans le troisième volet de la série, les héros qui se remettent de leur match pour le compte d’un nouveau jeu XXL fomenté par une alliance entre le Grand Maitre et Metron, voient leurs réalités tanguer dangereusement alors qu’ils s’apprêtent à fraterniser.

Le Docteur Fatalis semble en effet avoir été vaincu par la JLA avec une aide inattendue d’œil de Faucon, ce qui provoque l’animosité de son rival Green Arrow avant une téléportation sur l’hydrobase des Vengeurs, qui viennent de leur coté de vaincre le robot Brainiac.

Seuls Captain america et Superman se montrent capables de percevoir les altérations de la réalité et les multiples sauts spatio temporels que les deux équipes effectuent.

La tension monte donc d’un cran entre les deux leaders qui s’accusent mutuellement du phénomène.

Alors une explosion se produit et on retrouve un duo improvisé Vision/Aquaman dans les décombres d’une ville ressemblant à Metropolis.

Agressé par une équipe de super criminels dans lesquels on reconnait le féroce Shrapnel, le vicieux Sonar et la vénéneuse Poison Ivy au milieu d’autres durs à cuirs, Vision et Aquaman se défendent avec courage mais semblent submergés.

Heureusement l’association JLA/Avengers (Iron-man, Green lantern, Thor, Wonder Woman, Captain america) survient et permet de prendre aisément le dessus sur ce groupe se disant travailler pour un maitre mystérieux, dont Thor se propose de suivre les émanations grâce aux pouvoirs de son marteau.

Dans le New-York des Vengeurs, un gigantesque incendie éclate et mobilise les forces communalisés du reste des deux équipes (Superman, Batman, Martian Manhunter, Flash, Sorcière rouge, Guêpe, Goliath).

Cette fois ce sont les facultés télépathiques du Manhunter qui permettent de remonter à la source de ces fluctuations d’énergie et de joindre l’équipe de Metropolis pour enfin identifier l’auteur de ces troubles, le dénommé Krona, piégé entre deux réalités par le Grand Maitre après l’avoir agressé.

Il faut une double intervention de Green lantern et de la Sorcière rouge qui connectent leurs pouvoirs mystiques aux esprits de leurs amis pour bloquer en apparence le processus de distorsion enclenché par Krona

Après un semblant de répit, les deux camps comprennent que Krona n’est pas définitivement neutralisés et reçoivent l’aide impromptue du mystérieux Phantom stranger pour retrouver la trace du Grand Maitre, grièvement blessé par Krona mais encore conscient qui leur explique qu’il a piégé son agresseur entre leurs deux univers pour mettre fin à ses ambitions, mais que ceci n’a fait que provoquer chez lui une envie de créer un nouveau Big Bang afin de devenir l’égal d’un Galactus en termes de connaissances et pouvoirs cosmiques.

Toujours affaibli, le Grand Maitre montre aux héros ce qu’adviendra leurs futurs respectifs et individuels si ils interviennent pour rétablir la réalité, ce qui glace le sang de certains en se voyant aux devants d’échecs, de pertes, de morts et de folie.

Mais les héros étant des héros, ils surmontent leurs appréhensions personnelles au profit d'une cause collective plus noble, se fédèrent pour partir ensemble à l’assaut de la monstruosité cosmique appelée Krona.

En conclusion, malgré sa complexité, « JLA/Avengers, tome 3 » ne déçoit pas et tient solidement la route en proposant une explication acceptable de la confrontation de deux univers soigneusement disjoints pour des raisons commerciales et artistiques, ceux de Marvel et de DC.

Le concept d’altération de la réalité est séduisant, et le lecteur apprécie qu’on joue avec ses sens dans de multiples sauts spatiaux jusqu’à découvrir la trame se déroulant.

Au cours du récit on apprend également que des précédents de rencontres entre les deux camps existent avec des alliances de super criminels de premier plan : Ultron et Amazo, le Moissonneur et la Clé, Kang et le Seigneur du temps.

Mais sans doute encore plus que ce récit de bonne facture, ce sont les dessins somptueux de Perez qui viennent ici couper le souffle, avec un déferlement de majesté, de finesse, de puissance et de couleurs plongeant le lecteur dans un ravissement des sens à chaque page.

Remarquable, habile, excitant, splendide visuellement, ce crossover ne dépareille pas dans la longue histoire Marvel/DC comics et honore ces auteurs !

JLA/Avengers, tome 3 (Kurt Busiek, George Perez)
Partager cet article
Repost0
17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 22:01

X_men_descente_enfers.jpg5

 

 

Nous abordons maintenant ce que je qualifierais d’authentique chef d’œuvre des comics des années 80, « X-men, descente aux enfers » du maitre Chris Claremont (scénario) sur des dessins de John Romita Jr et George Perez.

Sorti en 1983 chez Lug, « X-men, descente aux enfers » débute par le biais de la plume de John Romita Jr, par l’attaque surprise qui laisse Diablo dans le coma le jour de son anniversaire.

Impuissant technologiquement et télépathiquement, le Professeur Xavier fait alors appel à son vieil ami le Docteur Strange pour expertiser le corps du malheureux X-man.

Le maitre des arts mystiques devine un envoutement mais est capturé comme les autres X-men (Wolverine, Tornade, Colossus) par une puissante sorcière nommée Margali.

En réalité, les héros se retrouvent directement dans les cercles de l’Enfer inspirés des écrits du poète italien Dante.

Face au gardien des portes, le rusé Minos au ton mielleux, les X-men sont pris au dépourvu et Tornade en voulant récupérer Diablo expédié par d’immondes tentacules dans les airs, est vaincue par des harpies et précipitée en plein milieu des cercles les plus profonds.

Fidèles à eux-mêmes, les X-men ne reculent pas et décident de s’enfoncer en Enfer guidés en cela par les facultés du bon Docteur Strange.

Faisant face à des créatures cauchemardesques comme le chien Cerbère ou des hordes de damnés particulièrement agressifs, les X-men progressent lentement, grandement aidés par les exploits physiques d’un Colossus déchainé.

Ils retrouvent Tornade grâce au flair de Wolverine dans le huitième cercle, celui des voleurs ou elle a été transformée en hideux démon.

Heureusement la magie de Strange permet de la délivrer du sortilège et doivent encore lutter pour sauver Diablo, une nouvelle fois agressé dans le dernier cercle.

Margali se révèle alors à leur yeux ainsi que sa fille Jimaine qui tente elle de protéger Diablo contre son courroux.

De force comparable à la sorcière, Strange propose alors d’utiliser l’œil d’agamotto pour faire toute la lumière sur les fautes présumées de Diablo, qui a en réalité tué Stephan le fils de Magali, son ami par accident après que celui-ci ait commis un meurtre.

Une fois la vérité établie, Magalie pardonne Diablo et le laisse lui, ses amis et Jimaine réincarnée sous les traits de la séduisante Amanda Sefton revenir sur terre, pour un happy end !

Changement radical d’ambiance sous la plume de George Perez qui fait venir le fier sur Terre Arkon, monarque de la planète Polémachus, pour chercher l’aide du dieu du tonnerre Thor.

Incapable de trouver Thor, Arkon se rabat sur Tornade des X-men qu’il parvient à enlever au moyen d’éclairs télétransporteurs.

Mais Arkon finit par céder face à la furie des X-men et est maitrisé par une puissante frappe de Colossus rendu fou par la disparition de son amie.

Cyclope utilise habilement ses connaissances sur les éclairs d’Arkon pour téléporter les X-men sur Polémachus et exiger la libération de Tornade contre celle d’Arkon.

Mais le résultat n’est pas celui escompté et les X-men doivent affronter tout le peuple d’Arkon qui fait bloc pour secourir son souverain.

Malgré une farouche résistance, Diablo parvient à retrouver Tornade mais découvre qu’elle a décidé de servir Arkon et les siens de son plein gré.

Lorsque en effet les X-men comprennent que Tornade est la seule capable de réalimenter le générateur principal de Polémachus crée par Iron-man et alimenté initialement par Thor, ils changent de position et décident eux aussi d’aider le fier et maladroit Arkon.

Tornade fermement tenue par Colossus libère donc toute sa puissance solaire pour frapper le corps de Cyclope qui transforme cette énergie colossale en rafale optique d’une puissance terrifiante, qui provoque le redémarrage du générateur et redonne lumière et énergie à Polémachus.

Célébrés comme des héros sur place, les X-men préfèrent néanmoins sagement rentrer chez eux avec le sentiment du devoir accompli.

En conclusion, chacun des deux histoires de « X-men, descente aux enfers » sont dans leurs styles respectifs de véritables chef d’œuvres.

L’idée de s’inspirer de l’œuvre de Dante pour raconter une plongée des X-men en Enfers pour secourir l’âme de leur ami Diablo est géniale et permet à John Romita Jr de donner vie à tout un univers aussi sophistiqué qu’infernal.

Plus classique, l’intervention des X-men pour secourir un monde privé d’énergie par l’intermédiaire de la mutante aux pouvoirs de déesse Tornade, revêt également sa part de noblesse et le style graphique de Perez éclabousse de toute sa classe cette aventure très typée Science Fiction.

Génial sur le fond et superbe sur la forme, « X-men, descente aux enfers » mérite assurément une place de choix dans la bibliothèque de tout fan de comics qui se respecte et pourra être lu et relu à tout âge de la vie comme tout chef d’œuvre qui se respecte !

Partager cet article
Repost0
8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 18:14

strange_origines_229.jpg4.gif

 

 

Il manquait dans le panel des « Special Strange Origines » le n°229 paru en 1989.

Comme l’indique sa spectaculaire couverture ce numéro de Spécial Strange Origines était dédié à un de mes personnage Marvel favoris, Drax le destructeur, anti héros parfait crée par Kronos le dieu des Eternels dans l’unique but de tuer Thanos, ni plus ni moins que l’ennemi public de l’univers numéro un.

La première aventure nous amène dans un épisode d’Iron man en 1974 écrit par Mike Friedrich et dessiné par Jim Starlin.

On y voit la première apparition du personnage à la musculature moins hypertrophiée que sous la plume de Ron Lim, prisonnier de Thanos dans une station spatiale et tenter de contacter télépathiquement Iron-man pour le délivrer.

Malheureusement sur Terre, Iron-man ne comprend que tardivement le message et est agressé par deux puissants émissaires de Thanos, les Frères de sang.

Iron-man est également fait prisonnier est ramené sur la station mais plein de ressource parvient à échapper à ses gardiens et à canaliser un puissant rayon dirigé sur son armure par Mentor pour libérer Drax.

On comprend alors le rôle essentiel de relais voulu par les Eternels.

Mais Iron-man pousse plus loin son support et aide un Drax libéré à vaincre les deux frères.

Le duo se retrouve ensuite face à Thanos mais comprend qu’il ne s’agit que d’un robot ayant piégé la station.

Il parvient à échapper à la destruction et se sépare sur la base d’une amitié étrange mais sincère.

Au début des années 80, Jim Shooter (scénario) et Bob Hall (dessins) reprennent pour étoffer le personnage au graphisme et à la musculature encore plus dessinée.

L’action se déroule sur la planète Ba-Bani sur laquelle les Vengeurs sont intervenus pour officiellement pacifier un conflit avant de comprendre qu’ils ont été manipulé par Dragon-lune, la fille de Drax, rendu pratiquement omnipotente par son pouvoir télépathique.

Soumis également au pouvoir de sa fille, Drax semble étonnamment amorphe et est secoué par Iron-man qui lui fait prendre conscience de sa manipulation.

C’est donc un Drax une nouvelle fois furieux qui accompagné d’Iron-man, Captain américa et la Guêpe se rend au palais de Dragon-lune dans le but de la renverser.

Mais la chauve qui a sous son emprise directe Thor, le lâche déchainé contre ses coéquipiers.

La puissance du dieu s’avère de trop pour Drax et ses amis, terrassés par un puissant éclair.

Iron-man qui a astucieusement absorbé la plus grande partie de l’éclair est le seul à rester debout et son armure chargée à bloc, parvient à secouer suffisamment Thor pour lui faire revêtir sa forme humaine et ainsi briser son contrôle mental.

Privée de son garde du corps de luxe, Dragon-lune affronte seule Drax dont la farouche volonté finit par plier face à la violence des attaques psychiques.

Drax s’écroule mais encore une fois la peste la Guêpe prend par surprise la demi déesse épuisée et la neutralise d’un simple direct au menton !

Dragon-lune est alors livrée à Odin pour être jugée pour ses crimes, tandis que Drax mortellement blessé décède dans une scène poignante et reçoit les honneurs posthumes des Vengeurs.

Le numéro s’achève sur un petit bonus de 1975 ou sous l’égide du duo Steve Englehart (scénario) et George Perez (dessins) on voit une jeune « civile » du nom de Patsy Walker devenir la Chatte au cours d’une expédition des Vengeurs dans un complexe scientifique appartenant à la puissante compagnie criminelle appelée Brand corp.

On découvre donc une jeune femme mal mariée à un militaire frustré engagé par la Brand, profitant d’une rencontre fortuite avec le Fauve en détresse pour oser vivre son fantasme de devenir une femme super héros, malgré une opposition de principe de Captain américa et de Iron-man, inquiets pour sa sécurité.

En conclusion, « Spécial Strange Origines n°229 » est un excellent numéro permettant de faire la lumière sur un personnage souvent secondaire dans la lutte contre Thanos, mais particulièrement touchant par son obsession pour son devoir et son sens des responsabilités.

Anti héros brutal et fonceur par excellence, Drax apparait comme un être puissant devant être canalisé par des personnages plus cérébraux (Mentor, Iron-man) pour se révéler efficace.

On préféra l’aventure plus aboutie des années 80 à celle des années 70, avec un duel fratricide face à sa propre fille et sa mort poignante après avoir été converti à un pacifisme qui ne lui sied guère.

Et même mineure, la renaissance de la Chatte, prise de main de maitre par Englehart et Perez, tient bien la route, même si un choc entre les Vengeurs et l’Escadron suprême à la solde de la Brand, aurait été un véritable bouquet final !

Encore une fois, ce Spécial Strange Origines se montre à la hauteur de sa réputation !

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 12:13

special_strange_33.jpg5

 

 

Il n’était pas concevable d’entreprendre de brosser à rebours la saga des X-men sans s’attarder sur ce que je considère comme le meilleur épisode de toute leur histoire dans « Special Strange n°33 ».

Nous sommes en 1983 et les X-men sous la houlette du duo génial Chris Claremont/John Byrne, se retrouvent détenus dans une station Shi’ar, après qu’une union sacrée des principaux peuples de l’espace : Krees, Skrulls ait décidé d’éliminer Jean Grey pour la destruction de six milliard de vies par son alter égo le Phénix noir.

Charles Xavier connaissant parfaitement les lois des Shi’ar, propose alors un duel X-men vs peuples de l’espace dont l’enjeu sera la vie de Jean.

L’impératrice Lilandra accepte le principe après concertation de ses alliés, tout en convenant que l’issue ne peut être favorable aux X-men.

Courageusement donc, les X-men s’apprêtent à livrer le combat de leur vie sur la Lune.

Le duel est pour moi légendaire, chacun de nos héros livrant une lutte héroïque mais désespérée contre des adversaires étranges, multiples et surprenants : manipulant le feu, la terre, l’esprit ou bien ayant recours à des armures de combat tel Warstar.

Tous cèdent un à un, le plus valeureux d’entre eux étant pour moi Colossus qui entame un mano à mano furieux contre l’invincible Gladiator.

Retranché dans un ultime espace avec son amant Cyclope, Jean déchaine alors le pouvoir du Phénix et décime à elle seule tous ses adversaires, ce qui conduit les X-men rescapés à tenter de juguler une nouvelle fois cet accès de folie.

Au final, Jean trouve en elle un dernier sursaut d’humanité pour abaisser ses défenses et se suicider d’un tir de laser.

Elle expire dans les bras de Cyclope, son sacrifice étant fait au nom de l’amour, parvenant même à émouvoir le Gardien de l’univers.

On reste dans le domaine extra-terrestre avec Spider-man, dessiné par Bob Mc Leod, sur toujours un scénario de Claremont, pour aider les Gardiens de la Galaxie (Martinex, Nikki, Icarus) à préserver leur anonymat face à la découverte de leur base orbitale.

A cette occasion, Spider-man et ses alliés affrontent deux super criminels de calibre intermédiaire appelés le Marteau et l’Enclume, embauché par le GFD groupement scientifico-mafieux pour dérober les secrets technologiques des Gardiens.

Une fois réalisé que le duo tirait ses pouvoir de force et d’invulnérabilité par la chaine, les Gardiens la fragilise pour permettre à Spider-man de la briser.

L’histoire se termine sur la préservation du secret des Gardiens.

Du coté de la Chose, dessiné cette fois par George Perez, toujours sur des scénarios du duo Mark Gruenwald /Ralph Macchio, le Projet Pegasus doit après les attaques successives de Deathlock et Nukléo à présent faire face à une attaque extérieure des Grapplers, groupement de catcheuses féminines doté de gadgets/pouvoirs technologiques dirigées par la sculpturale Thundra.

Ces femmes athlétiques et déterminées pénètrent dans l’enceinte du Projet, avec comme but de placer un composant mystérieux dans un emplacement déterminé.

Le trio gagnant composé de la Chose, Quasar et Goliath noir réagit et un combat aussi imprévu que décalé s’engage alors.

Compte tenu de son amitié avec Thundra, la Chose retient ses coups mais en encaisse pourtant un certain nombre.

En difficulté face aux phénomènes d’hallucinations provoqués par les pouvoirs soniques des catcheuses, Quasar puise dans les pouvoirs gigantesques de ses bracelets quantiques pour mettre hors d’état de nuire ses adversaires.

L’émouvant Goliath noir fait également sa part du travail en assommant deux de ses sexy adversaires, notamment la belle brune Titania, rivale sérieuse de Thundra.

Malgré l’échec des Grapplers, leur mission est toutefois remplie avec la mise en place du composant.

En conclusion, « Special Strange n°33 » constitue à mes yeux le point culminant/dénouement de la saga du Phénix noir, et tout ce qui suivra derrière sera forcément moindre en intensité.

La tragédie se solde par la mort déchirante de la belle Jean Grey, acceptant de disparaitre pour sauvegarder l’humanité et laissant ses amis dans un état de grand désarroi après leur lute héroïque pour tenter de lui sauver la vie.

La belle épopée cosmique à laquelle ont participé le Fauve et Angel en renfort se solde donc en apothéose émotionnelle qui à l’époque avait déchiré mon cœur d’enfant.

Le temps a certes passé, mais l’émotion reste incroyablement intense.

Si  les aventures SF improbables Spider-man divertissent sans réellement passionner, la Chose continue de tenir fermement la barre, avec l’idée géniale d’introduire un gang de femmes catcheuses aussi attirantes que dangereuses, la question du « pourquoi » restant toujours en suspens …

Bien évidemment, le choix du cœur me pousse à proposer ni plus ni moins ce numéro de Special Strange au rang de plus grand chef d’œuvre de l’histoire du comic book !

Partager cet article
Repost0
19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 20:52

thanos_vol_5_6.jpg4

 

 

La saga de Thanos imaginée par Jim Starlin, George Perez et Ron Lim arrive à sa conclusion en 1992 avec « Le défi de Thanos, tomes 5 et 6 ».

Après la défaite des super héros de la terre, Adam Warlock est parvenu à convoquer les divinités cosmiques de l’univers pour tenter de mettre un terme à l’omnipotence de Thanos doté des six joyaux de l’infini.

Toutes les entités les plus puissantes à l’exception du Gardien fidèle à sa légendaire neutralité et du Tribunal vivant jugeant la quête de suprématie de Thanos légitime, se jettent donc sur Thanos pour constituer l’affrontement le plus terrible de l’univers Marvel.

Mais les divinités attaquant de manière individuelle et non coordonnée, se font vaincre une par une par un Thanos plus impressionnant que jamais.

L’attaque physique des Célestes échoue, tout comme celle temporelle de Kronos, de division d’Ordre et Chaos et celles d’énergie pure du trio Galactus-Etranger-Epoch.

Les manipulations émotionnelles d’Amour/Haine ne perturbent pas longtemps Thanos qui déjoue même une tentative sournoise de Méphisto pour dérober son gant.

Au final, Thanos enferme l’ensemble de ses adversaires dans une prison d’énergie ou il inclut la Mort, qui finalement réprouve ses actions.

Le chef d’œuvre est parachevé par la défaite d’Eternité en personne, symbole de l’univers dans sa globalité.

Mais grisé par sa victoire, le titan commet l’erreur de délaisser son enveloppe mortelle pour embrasser l’univers tout entier, ce qui permet à sa fille Nébula de lui dérober son gant.

Nébula prend donc à son tour le contrôle de l’univers avec une féroce envie de vengeance qui se caractérise par l’envoi de Thanos sur terre ou il est brutalement agressé par un Surfer d’argent lui aussi ivre de revanche.

Strange convoque les héros survivant au combat face à Thanos, Hulk, Drax, Thor , Firelord, Fatalis pour s’interposer entre les belligérants.

Raisonné par Warlock, Thanos reconnait qu’il ne se sent au fond de lui pas digne de ce pouvoir et finit par accepter d’aider les héros à monter une nouvelle attaque cette fois contre Nébula pour lui dérober le gant.

Pour prouver sa puissance et se venger de Thanos, Nébula rétablit l’existence de la moitié des êtres tués par Thanos mais commet malgré l’étendue de son pouvoir des grossières erreurs qui conduisent à libérer à nouveau les divinités cosmiques.

Leur attaque cette fois combinée ralentit Nébula le temps que Adam Warlock n’utilise son lien avec le joyau de l’âme pour atteindre les autres et déconnecter le pouvoir de Nébula.

Warlock révèle au Surfer que si Thanos était trop fort pour lui, Nébula s’est montré plus friable.

Alors que les héros empêchent Thanos de reprendre le gant, Warlock s’en empare et en devient le gardien avec une autorité que personne ne concède.

Incapable d’encaisser sa défaite, Thanos continue de repousser les héros et préfère se faire exploser plutôt que d’être jugé et enfermé.

Le récit se termine lorsque Warlock devenu le régulateur suprême garant de l’équilibre pacifique de l’univers finit par retrouver la trace de Thanos sur une planète isolée ou il semble vivre en cultivateur solitaire et apaisé.

Pour combien de temps ?

En conclusion, « Le défi de Thanos, tomes 5 et 6 » est une belle conclusion à la saga impossible du tyran fou.

Le récit de Starlin est toujours astucieux et prenant, mais n’atteint sans doute pas l’intensité dramatique des tomes précédents marqué par le sacrifice des super héros.

Thanos se laisse donc battre indirectement en laissant son clone féminin Nébula prendre un pouvoir qu’elle maitrise mal et qui permet à Adam Warlock de trouver la clé de cette situation épineuse.

Encore une fois, la personnalité de Thanos s’avère la donnée la plus intéressante de la saga avec un criminel complexe, intelligent, dévoré par la frustration d’un amour impossible, avide de pouvoir mais convaincu au fond de lui de ne pas le mériter pleinement.

Honnêtement qui croit vraiment à ce Thanos reconverti en José Bové cosmique ?

De mon coté, inutile de chercher ou se situe le plus grand sommet du comic book … qui visiblement servira de base aux prochain volet cinématographique des Avengers.

Qui s’en plaindra ?

Partager cet article
Repost0
19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 19:23

thanos_vol_3_4.jpg5

 

 

Dévoré par la curiosité, abordons sans coup férir « Le défi de Thanos, tomes 3 et 4 » de Jim Starlin et George Perez aidé de Ron Lim, suite logique en 1992 des deux premiers volumes.

Après quelques tensions internes dans l’équipe dues principalement à l’orgueil de Fatalis qui accepte avec difficulté d’obéir à Adam Warlock, leader tout désigné de l’action désespérée des super héros contre le Thanos omnipotent, le Docteur strange use de sa magie pour envoyer le commando dans l’espace à l’assaut du palais de Thanos.

Pendant ce temps là, Warlock conserve le Surfer d’argent à l’écart et rejoint la planète vivante Epoch aidée de Quasar, pour réunir la véritable force de frappe contre Thanos composée de tout le panthéon cosmique de l’univers : Eternité, Galactus, le Gardien, Eternité, Kronos, le Tribunal vivant, l’Etranger et les étranges couples Ordre/Chaos, Amour/ Haine, agrémentés de deux représentants de la race des Célestes.

Thanos qui a crée de toutes pièces Terraxia une compagne à son image pour combler sa frustration à l’égard de la Mort, doit subir l’attaque frontale de la plus formidable équipe de super héros jamais constituée.

Cette équipe ne pèse pourtant rien face à celui disposant du pouvoirs des six joyaux de l’infini, mais le fourbe Méphisto persuade le titan fou de se délester des 5/6 ième de ses pouvoirs pour montrer à sa bien aimée qu’il peut vaincre les héros doté uniquement de la gemme du pouvoir.

Le combat est épique, digne de figurer dans les annales de Marvel, les héros attaquant par équipe de deux pour tenter de trouver une faille dans la défense du titan.

Tués par des spores diaboliques, Miss Hulk et Namor sont les premières victimes de Thanos, qui est tout de même brièvement secoué par l’assaut conjugué de Drax et Hulk, deux des êtres les plus forts physiquement de l’univers, puis forcé de mettre un genoux à terre après l’impact du marteau de Thor.

Le naturel de Fatalis revient alors au galop et le monarque avide de pouvoir tente alors de profiter de ce bref instant de faiblesse pour lui dérober le gant de l’infini.

Il est cruellement châtié et évite de peu l’anéantissement.

Thor est privé de son marteau et lutte donc pour le rattraper avant les 60 secondes fatidiques qui le ramèneront à la condition de mortel.

Les griffes de Wolverine plantées dans son cœur n’arrêtent pas moins Thanos, qui liquéfie ses os en adamantium en guise de représailles.

On constate que Thanos enfreint ses propres règles et use de ses pouvoirs par intermittences notamment son contrôle du temps pour envoyer les encombrants Drax et Firelord dans le passé.

Iron man et Vision ne pèse pas bien lourds et sont brutalement assassinés, les super héros de rang inférieur étant tués en une ou deux actions maximum.

Lorsque Thor changé en statue de verre est brisé d’un coup de poing, on comprend que la lutte est finie.

Alors que Captain america s’apprête à périr le dernier sous les coups de Thanos, Warlock délivre sa botte secrète et envoie le Surfer qui doté d’une vitesse égale à celle de la lumière s’élance à des milliards d’années lumières pour dérober le gant de Thanos, avant d’échouer d’un souffle.

Warlock comprend donc que son plan a échoué et décide de faire appel aux dieux cosmiques.

En conclusion, après un prélude assez long destiné à prendre conscience de l‘ampleur du défi et à réunir l‘élite des super héros, « Le défi de Thanos, tomes 3 et 4 » rentre enfin dans le vif de l’action et tient toutes ses promesses avec sans nulle doute l’un des plus formidables affrontement de tout l’univers Marvel.

On reconnait les héros à leur esprit de sacrifice pour une cause dépassant leur propre individualité et de ce point de vue la le combat décrit ici est absolument héroïque et légendaire.

Le choix des héros les plus mis en valeur (Thor, Wolverine, Hulk, Captain america, Surfer d’argent) est extrêmement pertinent et contribue à magnifier leur histoire déjà particulièrement riche.

Cette partie s’achève sur un des plus grandes déceptions cosmiques qui soit, l’échec du Surfer d’argent dans la réalisation d’un plan pourtant concocté en brillant stratège cosmique.

Malgré la somme prodigieuse de toutes ses individualités, Thanos triomphe … mais s’apprête à livrer derrière un combat encore plus grand dont l’ampleur dépasse tout entendement.

Les tome 3 et 4 sont donc si cela était encore possible, encore plus cultes que les deux premiers déjà géniaux !

Partager cet article
Repost0
19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 18:41

5

  thanos_1_2.jpg

 

J’ai déjà écrit sur le prélude à la quête de Thanos, voici donc le cœur du superbe cross over cosmique imaginé par Jim Starlin et George Perez « Le défi de Thanos, tomes 1 et 2 » qui enchanta les lecteurs de Marvel à partir de 1992.

Parvenu par ruse ou force à réunir les joyaux de l’âme de l’univers, Thanos est à présent omnipotent et parfaitement amène d’imposer sa loi au cosmos.

Se heurtant au refus obstinée de sa chère et tendre Mort, Thanos dont l’esprit est passablement ébranlé par la détention d’un tel pouvoir est vicieusement conseillé par le dieu du mal Méphisto, pour en guise de suprême présent, supprimer ni plus ni moins que la moitié des êtres vivants de l’univers !

Mais sur Terre, le Docteur strange a été alerté par le Surfeur d’argent qui allié à Drax le destructeur a vainement tenté d’arrêter Thanos et s’étant retrouvé un refuge dans le joyau de l’âme, a été chargé d’une mission par Adam Warlock, celle de rassembler une armée de super héros pour mettre fin aux rêves d’omnipotence du nouveau tyran cosmique.

Tandis que Strange convaincu par Warlock et le Surfer, tente de mettre sur place une équipe des super héros rescapés du massacre de Thanos, le titan facétieux enlève son frère Eros et le transporte sur son palais flottant dans l’espace, ou il siège aux cotés de la Mort muette, de Méphisto et de Nébula, sa propre fille.


Thanos désire faire de son frère le témoin de sa domination et le torture à loisir après l’avoir privé de ses pouvoirs de manipulation des sentiments.

Mais les énormes dégâts sur l’univers qu’occasionnent les colères nées de sa frustration à l’égard de la Mort finissent par avertir les plus puissantes divinités cosmiques de la menace, comme Galactus, Epoch ou même Eternité.

L’énorme apport potentiel des divinités du panthéon humain (Viking, Grecques, Indiennes, Egyptiennes, Celtes, Aztèques, Maya, Russes) est quand à lui annihilé par la destruction du pont arc en ciel leur permettant de passer de Asgard à la Terre, ruse selon moi plus que grossière.

Coté super héros, une équipe hétérogène mais excitante se rassemble avec aux cotés de Strange et du Surfer, Captain america, Iron Man, Thor, Vision, Hulk/Miss Hulk, Drax, Namor, Spider-man, Wolverine plus quelques héros un poil moins populaires comme Cyclope, le Sorcière rouge, la Cape ou de manière plus controversé le Docteur Fatalis.

Le récit s’achève alors que l’équipe a peine constituée prend connaissance des immenses dégâts occasionnés par Thanos avec une série de cataclysmes menaçant l’existence même de la Terre.

En conclusion, « Le défi de Thanos, tomes 1 et 2 » entame de manière à vrai dire passionnante le début d’un cross over d’une envergure encore inégalée chez Marvel.

Le scénario concocté par Starlin est à vrai dire particulièrement prenant avec le choix d’un anti héros parfaitement attachant par ses fêlures internes et la réunion de la crème de la crème des super héros pour sauver l’univers.

Quand en plus le fantastique Perez ajoute son style soigné et élégant pour mettre en branle tout cet univers, on ne peut que crier au génie et mourir d’impatience en attendant la suite  !

Partager cet article
Repost0
7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 19:05

couronn_serpent.jpg3

 

 

Comics toujours mais beaucoup plus anciens et classiques avec « Avengers, la couronne du serpent » de Steve Englehart au scénario aidé des stars Gerry Conway et Jim Shooter, sur des dessins de George Perez.

Nous sommes ici dans les années 70 et les Vengeurs sont en pleine restructuration avec l’indisposition pour blessures des époux Pym, l’admission éventuelle de nouveaux membres comme le Fauve (poilu) qui se trouve attaqué par les hommes de main de Hugh Jones un puissant hommes d’affaire du groupe d’armement Brand.

Alors que le Fauve, secouru par Captain america se rend au manoir des Vengeurs, une de ses liaison appelée Patsy Walker fait irruption et perturbe quelque peu l’ambiance.

Une fois le problème réglé, une partie des Vengeurs décide d’aller secourir Œil de Faucon piégé dans le temps par un de leur ennemi historique Kang le conquérant tandis que l’autre se rend dans un entrepôt de la Brand.

Thor utilise les pouvoirs exceptionnels de Dragon Lune pour entrer en contact avec Immortus l’un des doubles de Kang qui accepte de les faire voyager dans le temps.

De leur coté, Captain america, Iron-man, le Fauve, la Vision et sa femme la Sorcière Rouge sont attaqués par l’Escadron suprême, un puissant groupe de super héros issu d’un monde alternatif.

Docteur Spectrum et sa magie, Hypérion et sa force de Superman, Whizzer sosie de vif argent, Golden archer sosie de Œil de Faucon et surtout Lady Lark et ses redoutables ondes sonores terrassent nos héros qui se retrouvent emprisonnés dans une cage inviolable et soumis aux sarcasmes de Jones et son allié le colonel Buzz Baxter, mari de Patsy.

De leur coté, Thor et Dragon lune se retrouvent au Far West du XIX ième siècle pour aller récupérer Œil de Faucon, qui a lié connaissance avec des cow boys légendaires du comics comme Rawhide kid, Two guns, Kid Colt et Night rider.

On va jusqu’au bout du délire rétro avec une belle attaque de tain par des pistoleros avant de parvenir jusqu’au château du redoutable Kang qui déchaine des monstres du futur et des armes énergétiques contre ses adversaires.

Il faut attendre l’arrivée de Thor pour rééquilibrer les forces en présence avec un duel intense entre le dieu du tonnerre et un Kang protégé partiellement par son arsenal offensif et défensif sophistiqué.

Incapable de vaincre un dieu, Kang met ses systèmes en surcharge et disparait.

Bon prince, Immortus ramène tout ce beau monde dans le présent.

Du coté des Vengeurs captifs, bien entendu l’incroyable Vision ne tarde pas à se libérer de la cage et permet à ses amis libérés d’empêcher l’explosion d’un missile de la Brand.

Au cours de l’inspection de l’entrepôt, les Vengeurs découvre le costume de Hellcat et comprennent qu’elle et Patsy Walker sont en réalité la même personne.

Mais à peine remis de leur surprise, les Vengeurs sont catapultés par Jones dans l’univers parallèle de l’Escadron suprême et livrent une terrible bataille face à leurs homologues.

On comprend alors le terrible secret de Jones, qui est lié par un télépathie aux autres personnes ayant mis sur leur tête une couronne de serpent aux immenses pouvoirs.

Les Vengeurs œuvrent dans ce monde parallèle pour récupérer la couronne maléfiques et finissent par surclasser leurs ennemis, avec notamment une victoire éclatante de la Vision contre le réputé invincible Hypérion.

Profitant de sa position à domicile, l’Escadron reçoit l’aide d’autres super héros (Tom Pouce, Whizzer, Amphibion, Docteur Spectrum and Captain Hawk) qui sont également eux aussi vaincus par les Vengeurs.

Surclassé, l’Escadron suprême renonce finalement à poursuivre les Vengeurs qui rentrent grâce à la Sorcière rouge dans leur monde.

Il reste alors à finir le travail sur Terre et à arrêter Jones, qui continue de sévir à l’aide de la couronne des serpents.

Le magnat les surprend en les assommant à l’aide d’un improbable canon et tous les espoirs reposent à présent sur le duo Dragon lune-Thor.

Thor a fort à faire face au titanesque monstre sous marin Orca et doit employer toute sa puissance pour en venir à bout.

De son coté, Hellcat parvient à se libérer et les Vengeurs prennent alors rapidement le dessus sur le duo Baxter-Jones.

En conclusion, « Avengers, la couronne du serpent » est un récit un peu daté, très fouillis ou les invraisemblances et les brusques revirements pullulent.

Difficile d’adhérer à ce scénario biscornu ou l’action se transpose dans des mondes alternatifs ou dans le passé le plus profond des Etats Unis.

Malgré cela, le lecteur aura tout de même de belles empoignades de super héros à se mettre sous la dent, avec la part belle donné à Thor et à l’impressionnant androïde Vision rendu quasi invincible au point de ridiculiser un poids lourd comme Hypérion.

L’Escadron suprême est l’équipe de série B idéale, avec ses membres étant de vagues copies des Vengeurs et même Kang, sorte de Fatalis de second ordre éternellement vaincu, tient honorablement la route face à Thor.

Même si on se contrefiche assez rapidement de l’intrigue, de la résurgence de Hellcat  du sort de cette couronne sans intérêt ou du trip nostalgique sur les héros cow boys du début des comics, il est toujours agréable de gouter au charme du style fin et élégant de Perez.

A lire donc pour les passionnés de vieux Marvel, les autres pourront passer leur chemin.

Partager cet article
Repost0
7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 14:17

hulk_futur_imparfait.jpg3

 

 

Les comic books décidément toujours à l’honneur en ces chroniques avec « Hulk, tome 1, futur imparfait » de Peter David (scénario) et George Perez (dessins).

Comme son titre l’indique, « Hulk, tome 1, futur imparfait » se place dans le cadre assez original d’un futur proche ou un conflit atomique a rasé pratiquement toute la population mondiale et ou une version futuriste de Hulk appelée le Maestro règne sur une ville appelée Dystopia préservée de l’holocauste.

Le Hulk du présent se retrouve parachuté dans ce monde du futur et découvre avec horreur la brutalité du Maestro qui fait régner à l’aide de ses milices une véritable terreur.

Fidèle à lui-même, Hulk ne tarde pas à se faire remarquer en portant secours à un mouvement de rébellion traqué par les gardes surarmés du Maestro.

La puissance du géant vert fait la différence même face aux armes puissantes et sophistiquées des miliciens et gagne le droit de les accompagner dans leur base sous terraine.

Là il découvre un Rick Jones changé en vieillard qui lui révèle que le Maestro a tué tous les super héros et super criminels de la Terre pour assoir son hégémonie.

Mais entre temps, le Maestro a fait parler un des rebelles fait prisonnier et prend personnellement la tête d’une expédition destinée à détruire les rebelles.

Malgré leurs formidables défenses high tech, les rebelles ne peuvent lutter contre un ennemi en apparence aussi invulnérable que Hulk et le mano à mano entre les deux colosses de jade parait donc inévitable.

Le combat s’engage alors et le Maestro aussi fort mais plus roublard et stratège que Hulk parvient à le désorienter en s’en prenant à des civils pour mieux le terrasser.

Hulk est donc vaincu et grièvement blessé, obligé de rester alité chez son vainqueur qui le traite étonnamment bien dans l’espoir de le rallier finalement à sa cause.

Hulk feint la soumission le temps de se remettre à vitesse grand v de ses blessures puis fait entrer ses amis rebelles dans le palais du Maestro pour une contre attaque cinglante.

Mais le Maestro est décidément plein de ressources et utilise une armé crée pour le tuer par Forge pour une nouvelle fois blesser Hulk.

Ayant suivi les traces du colosse blessé, le Maestro arrive jusqu’à la tanière de Rick Jones et le tue.

C’est donc un Hulk plus revanchard que jamais qui se dresse contre lui.

Utilisant le bouclier de Captain america et d’autres reliques de super héros trainant chez Jones, Hulk blesse Maestro puis le place dans la machine temporelle de Fatalis pour le ramener dans le passé en plein sur le champs de tir d’une bombe gamma dont l’explosion le tue net.

Pour finir Hulk envoie dans le ciel les cendres de son vieil ami Rick Jones, catapultées sur le bouclier de Captain america.

En conclusion, « Hulk, tome 1, futur imparfait » est une œuvre originale et très prenante ou un Hulk doué de capacités de raisonnement affronte une version dévoyée de lui-même dans un futur apocalyptique.

Le scénario est excitant, le monde crée suffisamment enveloppant et le lecteur avide de combats « larger than life » y trouve son comptant.

Autre point fort, le style magnifique de Perez, qui met en image par son trait fin, précis et coloré cette histoire de double futuriste.

Enfin, la touche émotionnelle n’est pas oubliée avec le bel hommage rendu à Rick Jones, l’ami de toujours de la brute au grand cœur.

Pour toutes ces raisons, « Hulk, tome 1, futur imparfait » est à déguster sans modération.

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 23:20

korvac.jpg5

 

 

Voici une nouvelle aventure vintage de super héros avec « Vengeurs : la saga de Korvac » publiée en son temps en 1978 chez Marvel.

Au scénario on retrouve l’excellent Jim Shooter sur des dessins de George Pérez, Sal Buscema et Dave Wenzel.

L’histoire est ici patiemment construite et recèle un développement volontairement assez lent afin de tenir le lecteur en haleine.

Les Vengeurs auxquels appartenaient à l’époque le Fauve, la Sorcière rouge et son frère Vif argent, entrent tout d’abord en contact avec les Gardiens de la galaxie groupe de super héros extra terrestres composé de Starhawk maitrisant l‘énergie solaire, Martinex au corps de diamant, du musculeux Charlie-27, Nikki jeune femme aux cheveux de feu, de l’archer Yondu et du plus effacé Vance Astro.

Les deux groupes collaborent à bord de la station orbitale des Gardiens qui leur indiquent être sur les traces de Michael Korvac, un cyborg humain transformé en ordinateur vivant par ses maitres les extra terrestres Badoons dans un futur alternatif.

Déjà défait, la créature ivre de pouvoir cherche selon eux à éliminer Vance Astro afin de régner en maitre dans le futur.

Pourtant les Vengeurs semblent déjà mal en point avec la pression exercée sur eux par la gouvernement américain représenté par l’agent Gyrich et doivent de surcroit faire face à une inquiétante vague d’enlèvements qui les frappent un à un.

Etabli près de New York avec sa femme Carina, Korvac est retrouvé par Starhawk qui est de loin le gardien le plus puissant.

Malgré une lutte farouche, le courageux gardien est tué par un Korvac semblant doté du pouvoir cosmique, puis reconstruit pour servir d’espion.

Les Vengeurs, rejoint par Pourpoint jaune et sa femme la Guêpe, récupère le robot Jocaste crée par leur ennemi Ultron, qui se montre rapidement totalement incontrôlable.

Dotée de systèmes offensifs/défensifs suffisamment performant pour tenir en échec des héros aussi puissants que Wonder man ou la Vision, Jocaste quitte le manoir des Vengeurs.

Iron man décide alors de la laisser partir pour la suivre.

La longue marche de Jocaste mène les Vengeurs jusqu’à Ultron encore plus haineux que jamais à l’égard de son ancien créateur Henry Pym alias Pourpoint jaune.

Comme d’habitude, une lutte terrible s’engage alors entre Ultron et les Vengeurs, avec cette fois un avantage net pour le robot au corps indestructible et aux rafales d’énergie capables de terrasser Thor ou Wonder man.

Il faut alors l’intervention de la décidément sous estimée Sorcière rouge pour neutraliser Ultron de l’intérieur en atteignant son modificateur interne ce qui provoque son auto destruction.

Au final, la part de la conscience humaine de Jocaste se réveille et la fait rejoindre les Vengeurs.

Sous la plume de Buscema, une fraction des Vengeurs soutenue par Miss Marvel affronte la menace Tyrak, sorte d’Attuma bis à la force physique égale à Wonder man.

Il faut attendre l’intervention de l’indispensable Vision pour voir la défaite du belliqueux Atlante, incapable en sa qualité d’homme poisson de supporter le rayon solaire de l’androïde.

Après ce bel interlude, les Vengeurs rejoints par des figures de premier plan comme Hercule ou Captain marvel, s’attaquent à l’origine des enlèvements et remontent la piste jusqu’au Collectionneur, doyen de la galaxie usant d’une technologie sans égale et d’une gemme de contrôle d’énergie cosmique pour assouvir sa soif de collection d’espèces vivantes.

En réalité malgré son arsenal exotique, le Collectionneur reste un vieillard relativement faible pour un doyen et est de manière assez ridicule vaincu par Œil de Faucon.

Mais le lecteur comprend que le Collectionneur n’était qu’un amuse bouche quand il est tué par Korvac qui découvre que Carina était en réalité sa fille chargée de l’espionner.

Tout le monde prend alors conscience de la puissance quasi illimitée de Korvac, qui a détourné une station de Galactus pour s’approprier les pouvoirs d’un dieu du cosmos et prétendre le remodeler à sa fantaisie pour le rendre plus doux à ses habitants.

Mais la découverte dans sa maison de Greenwich, de Korvac par les talents conjugués des Vengeurs et Gardiens de la galaxie, oblitère instantanément ses plans de conquête pacifiques, qui devaient rester secret vis-à-vis des divinités cosmiques alors dominantes.

Korvac comprend que la méthode douce a échoué et entreprend de passer à une guerre.

C’est alors sous la plume de Wenzel que se déroule l’une des plus mémorables batailles cosmiques qui m’est été donné de lire.

Doté d’un pouvoir sans limite, Korvac affronte dans un espace confiné la crème des super héros, tuant l’un après l’autre chacun d’entre eux.

Mais en ce combat désespéré, l’héroïsme vient de Captain america et Wonder man qui profitent d’un instant de relâchement pour l’ébranler, afin de donner la chance aux pouvoirs conjugués de Thor, Iron-man, Vision et Starhawk pour tuer Korvac qui renonçant à son rêve se laisse finalement tuer.

La bataille se prolongera pourtant par la révolte désespérée de sa femme Carina, qui tue les derniers combattants avant de se laisser tuer à son tour par Thor.

Seul survivant, Thor est alors aidé par la télépathe Dragon-lune qui lui indique que les Vengeurs ont été en réalité épargnés et doivent être définitivement sauvés par sa qualité de médecin.

Ainsi s’achève la folle quête d’un couple ambigu.

En conclusion, sans doute moins célèbre que le « Crisis on infinite earth » de chez DC comics, « Vengeurs : la saga de Korvac » est pour moi un véritable must du cross over cosmique confirmant l’excellence du talent de Jim Shooter.

Il y a en effet de quoi se régaler ici avec une pléiade de super héros de premier plan et des ennemis non moins prestigieux comme le redoutable Ultron, le coriace Tyrak et l’étrange Collectionneur.

Même le personnage de Korvac, pourtant archétype du mégalomane type, finit par son évolution par dégager un sentiment de grandeur dramatique dans l’atteinte de son rêve de paix éternelle utopique.

L’amour indéfectible que lui porte sa compagne renforce le coté touchant du personnage et rend la fin du couple hautement romantique.

En cela sans doute, Korvac peut être considéré comme le précurseur de Thanos, personnage également ambigu dont la quête passionnelle atteindra des sommets pour moi inégalés.

Un mot encore sur les fantastiques dessins de Perez aux traits si vivants et chaleureux, sur ceux plus classique de Buscema et sur ceux fins et racés de Wenzel, qui contribuent par leur qualité à incarner cette magnifique histoire de super héros comme on les aime.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Seth
  • : Articles/Chroniques pour un partage de voyages interieurs majoritairement littéraires
  • Contact

Recherche

Pages

Catégories