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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 18:30

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Paru en 1979, Spidey était pour moi la parution de Lug la plus faible, loin des Strange, Special Strange voir Titan ou autre Nova.

En témoigne « Spidey n°51 » sorti en 1984 et exhumé de mes archives personnelles.

Dans ce numéro présentant tout de même une Phénix des plus alléchantes, le lecteur découvre les premiers épisodes des X-men de 1967, avec Roy Thomas au scénario et Werner Roth aux dessins.

Ici nos mutants habillés selon leur vieux uniformes jaune et bleu interprètent mal un message d’alarme du Fantôme (le Hurleur) parti dans les montagnes d’Europe centrale à la recherche du groupe ennemi Facteur 3 et attaquent Spider-man aux Etats-Unis en le confondant avec un robot araignée.

Spider-man, qui vient de triompher du robot, ne comprend donc pas les raisons de cette attaque, mais fait mieux que se défendre, tenant tête à lui seul à tous les X-men réunis à l’exception de Strange girl qui parvient finalement à avertir ses coéquipiers de la méprise, ce qui met brutalement fin au combat et laisse un Spider-man trempé et furieux.

Après le classicisme, la nouveauté avec un nouveau venu, Crystar, fortement inspiré de l’univers héroic fantasy très en vogue dans les films à l’époque.

Mary Jo Duffy (scénario) et Brett Blevins (dessins), créent donc deux frères, Crystar et Moltar, régnant sur le royaume de Crystalium, qui se voient mis en garde par le magicien Ogéode qu’une catastrophe est imminente.

Les deux frères sont divisés par l’annonce du vieux magicien, qui annonce une attaque du sorcier Chaos, capable de faire déferler des hordes de monstres sur leur royaume.

Plus tard un autre sorcier nommé Zardeth, en réalité un serveur du Chaos, vient proposer aux princes de s’allier à lui dans la lutte finale entre bien et mal.

Très agressif, Zardeth pose un ultimatum aux princes qui se déchirent en un terrible conflit.

En effet, le bouillant Moltar souhaite rejoindre Zardeth tandis que Crystar s’y oppose.

Après que Warbow un proche des frères soit tué par Zardeth pour lui avoir crevé un œil, une lutte à mains nues éclate et provoque la mort de l’oncle des deux frères.

Dans la confusion et le stress, Moltar blesse mortellement également son frère Crystar qui agonise dans ses bras.

La troisième partie de Spidey, sans nul doute la plus intéressante des trois, voit Mary Jo Buffy (scénario) et Jerry Bingham (dessins) proposer sur mode de « Et si … » un mode alternatif, une variante de la mort de Phénix, ou Jean Grey finalement vivante, était guérie par la technologie Shi’ar de la possession du Phénix.

Revenue sur Terre sans pouvoirs et en apparence apaisée, Jean n’a pas le temps de savourer longtemps sa liberté retrouvée, puisque Lilandra demande leur aide pour secourir la planète Armara, menacée de destruction par une attaque de Galactus.

Sans hésiter, les X-men renforcés de Polaris et Havok vont sur Armara et se heurtent au terrible Terrax, héraut de Galactus, capable à l’aide de sa hache cosmique de commander à la terre.

Balayés par Terrax malgré une farouche résistance de Cyclope et Havok, les X-men sont finalement secourus par Jean, dont le pouvoir du Phénix se réveille sous l’effet du stress.

Déchainé, le Phénix aisément un adversaire pourtant redoutable en le dépouillant de ses pouvoirs …

En conclusion, trente ans après, « Spidey n°51 » reste au faible niveau d’intérêt que je lui portais dans les années 80.

Les aventures des X-men des années 60 grossièrement dessiné par Roth sont d’une platitude absolue, et Spider-man surcoté pour l’occasion, ridiculise Cyclope, le Fauve, Angel et Iceberg.

On reste sceptique sur l’introduction de Crystar, pale tentative d’histoire d’héroic fantasy dans l’univers Marvel avec une histoire et un graphisme bien naïfs.

Il reste cependant la belle aventure autour de Phénix qui trouve en Terrax et Galactus deux adversaires à sa mesure.

Difficile de résister à une aventure cosmique aussi majestueuse et si bien en forme par le trait fin et délié de Bingham.

Au final, un numéro franchement moyen qui sans le Phénix, sombrerait dans la médiocrité totale.

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 21:38

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Nous sommes en 2006 et Bryan Singer laisse les rênes des X-men à Brett Ratner pour la conclusion de la trilogie « X-men 3, l’affrontement final ».

La mort de Jean Grey (Famke Janssen) engloutie sous des tonnes d’eau au Canada, a laissé des traces chez les X-men et si Wolverine (Hugh Jackman) semble bravement encaisser le choc, il n’en est rien de Cyclope (James Mardsen) solitaire, irascible et profondément affecté.

Si la situation semble avoir évolué favorablement  pour les mutants avec l’admission de Hank Mc Coy/Le Fauve (Kelsey Grammer) comme ministre aux affaires mutantes, un riche industriel nommé Worthington (Michael Murphy) met au point un sérum permettant d’inverser tout type de mutation de manière permanente.

Même si son propre fils le jeune Warren (Ben Foster) s’avère être aussi un mutant doté d’ailes et préfère fuir plutôt que de supporter le traitement, Worthington ne peut s’empêcher de diffuser publiquement l’annonce de la mise au point de son sérum et la possibilité pour tout mutant volontaire de se faire soigner.

Cette nouvelle perturbe les X-men, mais également Magnéto(Ian Mc Kellen) qui flanqué de son bodygard Pyro (Aaron Stanford) intrigue pour rassembler à ses cotés une armée de mutants afin de combattre l’humanité.

La plus connue de ses mutants est la féroce Callisto (Diana Ramirez) capable de détecter les autres mutants mais également de se déplacer à des vitesses inouïes.

Magnéto intervient également pour libérer Mystique (Rebecca Romjin), James Madrox (Eric Dane) capable de se multiplier à l’infini et le Fléau (Vinnie Jones) colosse invincible une fois mis en mouvement.

Mais au cours de l’évasion, Mystik est atteinte par une fléchette à sérum des gardes et redevient humaine, ce qui force Magnéto à l’abandonner sans remords.

Lorsque Cyclope isolé près d’un lac revoit avec étonnement Jean, leur retrouvailles se soldent par la disparition de celui-ci.

Cette disparition inquiète le professeur Xavier (Patrick Stewart), qui envoie ses X-men sur place, pour trouver Jean vivante et inconsciente.

La joie de retrouver Jean est atténuée par la démonstration évidente d’une double personnalité flanquée d’un pouvoir apparemment sans égal.

Indomptable, Jean échappe à la surveillance de Xavier mais est retrouvée par Magnéto intéressé par le formidable potentiel de la mutante.

Un combat dont Jean est l’enjeu a lieu entre Xavier, Wolverine, Tornade d’un coté et Magnéto, Callisto et le Fléau.

Il n’aboutit qu’à déchainer le pouvoir du Phénix de Jean, que Xavier parvient à contenir en le payant de sa vie.

Habile, Magnéto profite du trouble de Jean pour la rallier à sa bande de mutants retranchée dans une épaisse foret.

Wolverine parvient à infiltrer le camps mais malgré toute sa force et sa férocité ne peut rien contre le pouvoir de contrôler le métal de son corps de Magnéto.

L’attaque gouvernementale de soldats échoue également en raison d’un stratagème de Madrox visant à leurrer les troupes au sol.

Les intentions de Magnéto sont en réalité de tuer le jeune mutant appelé Jimmy/la Sangsue (Cameron Bright), fournisseur du sérum anti mutant mais fortement protégé par des troupes armés sur l’ile d’Alcatraz, puis par les X-men, venus s’opposer à ses dessins.

Après avoir déplacé le pont de Golden gate pour permettre à ses troupe d’attaquer, Magnéto comprend que les soldats sont équipés de fléchettes anti mutantes et d’armes en plastique imperméables à son pouvoir.

Il utilise alors les ondes de choc de Arclight (Omahyra Mota) et la flamme de Pyro pour faire basculer le rapport de force.

La bataille est intense et rude.

Iceberg (Shawn Ashmore) parvient à triompher du coriace Pyro dans un plaisant duel feu contre glace, et Tornade (Halle Berry) électrifie la féroce Callisto.

Lancé à plein régime, le Fléau perce les murs de bétons pour atteindre Jimmy mais est finalement mis KO par le pouvoir neutralisateur du jeune mutant, aidé par la jeune Shadowcat (Ellen Page) capable de traverser les murs.

Wolverine, Colossus (Daniel Cudmore) et le Fauve allient leurs forces pour enficher plusieurs fléchettes dans le corps de Magnéto et ainsi annihiler son pouvoir.

Il reste néanmoins Jean qui déchainant le pouvoir du Phénix semble inarretable.

C’est une nouvelle fois Wolverine qui met fin au danger en cédant à la demande de Jean de la poignarder de ses griffes afin de la libérer de la malédiction du Phénix.

Au final, malgré un bilan catastrophique pour les X-men, la situation se stabilise une nouvelle fois entre mutants et humains, le Fauve obtenant même un poste aux nations unies.

Le dernier plan montre un Magnéto jouant seul aux échecs et capable de faire frémir les pions par son pouvoir non éteint …

En conclusion, malgré sa débauche d’effets spéciaux et de personnages, « X-men 3, l’affrontement final » n’est pas et de loin le plus réussi de la trilogie.

Ratner modifie le comics, reléguant Cyclope à un rôle de subalterne au profit de Wolverine, star proclamée de la série et délaisse l’aspect Science fiction pour placer le dénouement final dans une ambiance carcéral, insulaire et moins ambitieuse.

L’action est certes toujours au rendez vous mais il manque un semblant d’unité et de piment à ce troisième volet pour atteindre le niveau du superbe second volet de Singer.

Malgré cela, la conclusion reste un très bon divertissement donnant son plein rendement en raison d’acteurs charismatiques.

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 12:13

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Il n’était pas concevable d’entreprendre de brosser à rebours la saga des X-men sans s’attarder sur ce que je considère comme le meilleur épisode de toute leur histoire dans « Special Strange n°33 ».

Nous sommes en 1983 et les X-men sous la houlette du duo génial Chris Claremont/John Byrne, se retrouvent détenus dans une station Shi’ar, après qu’une union sacrée des principaux peuples de l’espace : Krees, Skrulls ait décidé d’éliminer Jean Grey pour la destruction de six milliard de vies par son alter égo le Phénix noir.

Charles Xavier connaissant parfaitement les lois des Shi’ar, propose alors un duel X-men vs peuples de l’espace dont l’enjeu sera la vie de Jean.

L’impératrice Lilandra accepte le principe après concertation de ses alliés, tout en convenant que l’issue ne peut être favorable aux X-men.

Courageusement donc, les X-men s’apprêtent à livrer le combat de leur vie sur la Lune.

Le duel est pour moi légendaire, chacun de nos héros livrant une lutte héroïque mais désespérée contre des adversaires étranges, multiples et surprenants : manipulant le feu, la terre, l’esprit ou bien ayant recours à des armures de combat tel Warstar.

Tous cèdent un à un, le plus valeureux d’entre eux étant pour moi Colossus qui entame un mano à mano furieux contre l’invincible Gladiator.

Retranché dans un ultime espace avec son amant Cyclope, Jean déchaine alors le pouvoir du Phénix et décime à elle seule tous ses adversaires, ce qui conduit les X-men rescapés à tenter de juguler une nouvelle fois cet accès de folie.

Au final, Jean trouve en elle un dernier sursaut d’humanité pour abaisser ses défenses et se suicider d’un tir de laser.

Elle expire dans les bras de Cyclope, son sacrifice étant fait au nom de l’amour, parvenant même à émouvoir le Gardien de l’univers.

On reste dans le domaine extra-terrestre avec Spider-man, dessiné par Bob Mc Leod, sur toujours un scénario de Claremont, pour aider les Gardiens de la Galaxie (Martinex, Nikki, Icarus) à préserver leur anonymat face à la découverte de leur base orbitale.

A cette occasion, Spider-man et ses alliés affrontent deux super criminels de calibre intermédiaire appelés le Marteau et l’Enclume, embauché par le GFD groupement scientifico-mafieux pour dérober les secrets technologiques des Gardiens.

Une fois réalisé que le duo tirait ses pouvoir de force et d’invulnérabilité par la chaine, les Gardiens la fragilise pour permettre à Spider-man de la briser.

L’histoire se termine sur la préservation du secret des Gardiens.

Du coté de la Chose, dessiné cette fois par George Perez, toujours sur des scénarios du duo Mark Gruenwald /Ralph Macchio, le Projet Pegasus doit après les attaques successives de Deathlock et Nukléo à présent faire face à une attaque extérieure des Grapplers, groupement de catcheuses féminines doté de gadgets/pouvoirs technologiques dirigées par la sculpturale Thundra.

Ces femmes athlétiques et déterminées pénètrent dans l’enceinte du Projet, avec comme but de placer un composant mystérieux dans un emplacement déterminé.

Le trio gagnant composé de la Chose, Quasar et Goliath noir réagit et un combat aussi imprévu que décalé s’engage alors.

Compte tenu de son amitié avec Thundra, la Chose retient ses coups mais en encaisse pourtant un certain nombre.

En difficulté face aux phénomènes d’hallucinations provoqués par les pouvoirs soniques des catcheuses, Quasar puise dans les pouvoirs gigantesques de ses bracelets quantiques pour mettre hors d’état de nuire ses adversaires.

L’émouvant Goliath noir fait également sa part du travail en assommant deux de ses sexy adversaires, notamment la belle brune Titania, rivale sérieuse de Thundra.

Malgré l’échec des Grapplers, leur mission est toutefois remplie avec la mise en place du composant.

En conclusion, « Special Strange n°33 » constitue à mes yeux le point culminant/dénouement de la saga du Phénix noir, et tout ce qui suivra derrière sera forcément moindre en intensité.

La tragédie se solde par la mort déchirante de la belle Jean Grey, acceptant de disparaitre pour sauvegarder l’humanité et laissant ses amis dans un état de grand désarroi après leur lute héroïque pour tenter de lui sauver la vie.

La belle épopée cosmique à laquelle ont participé le Fauve et Angel en renfort se solde donc en apothéose émotionnelle qui à l’époque avait déchiré mon cœur d’enfant.

Le temps a certes passé, mais l’émotion reste incroyablement intense.

Si  les aventures SF improbables Spider-man divertissent sans réellement passionner, la Chose continue de tenir fermement la barre, avec l’idée géniale d’introduire un gang de femmes catcheuses aussi attirantes que dangereuses, la question du « pourquoi » restant toujours en suspens …

Bien évidemment, le choix du cœur me pousse à proposer ni plus ni moins ce numéro de Special Strange au rang de plus grand chef d’œuvre de l’histoire du comic book !

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 10:33

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1983 toujours avec on pourrait s’en douter le très attendu avec « Special Strange n°32 ».

Le duo John Byrne/Chris Claremont livre ici la suite de la passionnante saga du Phénix noir, avec après le massacre d’une planète peuplée d’êtres vivants par Jean Grey, une tentative désespérée des X-men pour arrêter leur amie devenu un demi dieu cosmique hors de tout contrôle y compris pour ses propres parents atterrés par sa mutation.

A l’aide d’un dispositif électronique crée par le Fauve, les X-men parviennent à brouiller pendant un certain temps les pouvoirs du Phénix et peuvent ainsi tenter une attaque de groupe.

Malgré leurs louables effort, Phénix reste trop puissante et il faut attendre l’arrivée du Professeur X plus puissant télépathe du monde pour profiter d’un moment ou la personnalité de Jean tentait d’échapper au contrôle du Phénix, et ainsi lui permettre de redevenir normale.

Pourtant le happy end est de courte durée puisque là peine Jean guérie, les X-men disparaissent …

Sans que le lecteur comprenne réellement pourquoi, un autre épisodes de X-men scénarisé par Claremont et dessiné par Dave Cockrum s’enchaine sans aucun lien avec la saga du Phénix noir.

Dans cet épisode au style beaucoup plus grossier que celui de Byrne, les nouveaux X-men affrontent les anciens (Cyclope, Angel, Fauve, Iceberg, Strange girl) venus se venger de leur éviction.

Le combat vif, âpre et spectaculaire a lieu dans la salle des dangers avant que l’on finisse par comprendre que les anciens X-men étaient issus du coté sombre de l’esprit du Professeur-X.

De manière assez décousue, le duo Claremont/Byrne revient pour propulser le très urbain Spider-man dans un superbe délire héroic fantasy dans lequel il lutte aux cotés de la sexy Sonia la rousse contre Kulan Gath un sorcier des temps ancestraux ressuscité par une amulette magique détenue dans un musée new yorkais.

Par sa sorcellerie, Gath déchaine dans le musée des créatures monstrueuses contre le duo qui finit par triompher en grande partie par la force et la vitesse de Spidey.

Une fois le sorcier vaincu, le gardien dont il avait pris possession du corps est libéré tandis que Sonia la rousse libère elle aussi le corps de Mary Jane Watson qu’elle avait investi pour le combat.

On termine par de nouvelles aventures de la Chose toujours dessiné par Byrne et scénarisé par Mark Gruenwald et Ralph Macchio.

Cette fois, dans l’ambiance confinée, scientifique et toujours oppressante du Projet Pegasus, la Chose doit faire face à une nouvelle menace, l’évasion du mutant nucléaire Nukléo, libéré de sa cellule par le mystérieux Docteur Lightner.

Malgré un esprit infantile, Nukléo est un colosse radioactif extrêmement dangereux.

Dans ce combat difficile, la Chose blessée au bras par l’attaque de Deathlock, reçoit l’aide du scientifique Tom Foster, plus connu comme super héros sous le nom de Goliath noir.

En plein doute par rapport à ses capacités de super héros, Goliath noir n’écoute pas les conseils de prudence de son ami Grimm et se jette sur le dangereux mutant pour le boxer à l’aide de poings de métal.

Il prend le risque de s’exposer aux radiations mais parvient après une lutte courageuse et un bon coup de main de la Chose au moment clé à remettre en prison Nukléo.

Mais c’est alors au tour de Wundar, un autre super héros fragile détenu dans le centre d’entendre des voix …

En conclusion, à n‘en pas douter « Special Strange n°32 » est dans la même lignée gagnante que son prédécesseur et poursuit l’épopée invraisemblable du Phénix noir.

Le combat entre un Phénix ramené à un niveau presque abordable et tous les X-men coalisés est superbe, avec une forte charge émotionnelle, qui entrave leur volonté de lâcher leurs coups afin de préserver leurs amie sous l’apparence du monstre.

On appréciera également le choc symbolique anciens/nouveaux X-men, même si les second surclassent largement pour moi en pouvoir et en personnalité les premiers.

Le duo Claremont/Byrne est tellement génial qu’il parvient à produire un numéro hors norme de Spider-man dans une ambiance héroic fantasy aussi envoutante que les courbes de Sonia la belle rousse.

Enfin les aventures de la Chose continuent de tenir en haleine, avec une attaque de colosse nucléaire après celle d’un cyborg du futur.

Vous aurez compris que tout concourt pour faire de ce « Special Strange n°32 » un must absolu du comic !

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 22:39

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Abordons à présent sans nul doute la partie la plus passionnante de mes expériences d’adolescence vis-à-vis des comic books, avec « Special Strange n°31 ».

Paru en 1983 chez l‘inévitable Lug, « Special Strange n°31 » est remarquable pour la saga des X-men scénarisée de main de maitre par Chris Claremont et dessiné par John Byrne.

Le lecteur est immédiatement plongé dans une ambiance très XVIII ième siècle crée par le mutant appelée le Cerveau, qui lui permet de contrôler psychiquement Jean Grey et de capturer tous les X-men vaincus par les redoutables membres du Club des damnés.

Pourtant l’arrivée impromptue de Wolverine revenu des égouts fait assez diversion pour offrir un légère à Jean de desserrer l’emprise du Cerveau et libérer ses amis.

Le rapport de force tourne alors très vite, l’obèse Leland capable de manipuler la masse des individus est gravement blessé par Wolverine, l’arrogant cyborg Pierce se fait casser un bras par Colossus et même le président Shaw est considérablement affaibli par un froid intense crée par Tornade.

Le Cerveau paye cher ses manipulations car Jean Grey détruit son esprit en guise de vengeance.

Malheureusement si le Club des damnés se replie et fait passer les X-men pour des agresseurs, nos mutants favoris ne sont pas pour autant tirés d’affaire car Jean se transforme en Phénix incontrôlable et prend son envol dans l’espace ou elle dévore une étoile et anéantit plusieurs milliards d’individus vivant sur la planète D’bari.

Ce monde étant placé sous la protection de Shi’ar, un croiseur tente d’intercepter le Phénix mais est également détruit non sans avoir eu le temps d’avertir l’impératrice Lilandra du carnage cosmique.

On change radicalement d’univers et d’ampleur pour sous l’impulsion de Bill Kunkel (scénario) et Don Perlin (dessins), voir un Spider-man s’allier avec Wonder-man pour affronter une horrible créature appelée Griffon.

Ce monstre doté d’une force apparemment sans limite ridiculise le pourtant surpuissant Wonder-man avant de s’auto-détruire par une succession de mutations incontrôlées l’amenant à une régression animale.

La qualité revient en force sous le crayon de John Byrne et un scénario de Mark Gruenwald/ Ralph Macchio pour décrire les aventures solitaire de la Chose, chargé d’aider son ami Quasar pour assurer la sécurité du projet top secret Pégasus, destiné à emprisonner des créatures effrayantes pour les étudier scientifiquement.

La Chose est mystérieusement attaqué par le redoutable cyborg Deathlock qui parvient à percer son épaisse peau orange à l’aide d’un laser qui lui blesse le bras.

Déterminé et exploitant au maximum ses capacités de machine, Deathlock a pour mission d’assembler des composants d’un mystérieux canon, avant d’être finalement détruit avec difficultés par les actions conjugués de la Chose et des bracelets quantiques de Quasar.

Alors que la géante Thundra met à profit sa force surhumaine pour se tailler une jolie réputation de catcheuse, un mystérieux scientifique du projet Pegasus appelé le docteur Lightner, qui semble être à l’origine de l’attaque de Deathlock, libère un des prisonniers du centre, un colossal mutant radioactif appelé Nukléo …

En conclusion, « Special Strange n°31 », ravive avec un grand bonheur les meilleurs moments de la grande époque des X-men et on ne peut que se prosterner devant la qualité des histoires crées par Claremont et la beauté incomparable des dessins de Byrne.

Le duo fonctionne à merveille et le lecteur est complètement happé dans l’affrontement avec le fascinant Club des damnés, puis ce fantastique drame cosmique qui se profile, avec une Jean Grey devenue Phénix noir et menaçant potentiellement à terme par son appétit insatiable, l’équilibre même de l’univers, le dilemme étant pour les X-men d’arrêter Phénix tout en protégeant leur amie.

Si Spider-man ne se montre comme à son habitude très intéressant et affublé de surcroit d’un graphisme bien grossier, la surprise avec les aventures de la Chose n’en est que plus grande : scénario excitant, climat d’espionnage/suspicion, ennemis variés et redoutable et en prime le sublime coup de crayon de Byrne font qu’il est impossible de ne pas chavirer de bonheur.

Malgré un Spider-man bien moyen, la qualité exceptionnelle des autres histoires suffit donc pour faire de ce Special Strange un must déjà incontournable !

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 20:54

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2

 

 

En 1986, John Byrne revient prêter main forte à son ami Chris Claremont pour redonner un nouvel allant aux X-men.

Le résultat apparait dans l’ouvrage « X-men : l’envol du Phénix » qui compile diverses aventures autour du thème de Phénix.

Dans la première d’entre elles, Roger Stern sur des dessins de John Buscema narre la découverte par les Vengeurs d’un cocon spatial échoué dans un fleuve de New York.

Une fois difficilement exhumé, le cocon s’avère abriter Jean Grey que tout le monde croyait morte après l’affaire du Phénix Noir.

Légèrement dépassés par les évènements les Vengeurs appellent les Fantastiques (avec Miss Hulk en remplaçante de la Chose) pour bénéficier des conseils avisés du scientifique Red Richards.

Sous la direction de Byrne et Claremont, le lecteur suit le désarroi de Jean Grey, amnésique et psychologiquement perturbée aidée par les Vengeurs et les Fantastiques dans sa quête de vérité.

Celle-ci éclate finalement, le Phénix Noir étant une autre personne physiquement distincte de Jean Grey ce qui explique qu’elle est survécut à sa mort.

La troisième histoire écrite par Bob Layton sur des dessins de Jackson Guise, montre l’impact de l’annonce de la résurrection de Jean Grey sur ses anciens partenaires des X-men qui décident étant donné la virulence du climat anti mutant de fonder Facteur-X une équipe parallèle qui sous couvert d’arrestation de mutants les prend en charge.

Outre l’arrestation anecdotique du mutant pyromane Rusty, cet épisode est surtout le prétexte pour voir Cyclope en plein désarroi abandonné son ménage avec Madelyne Prior pour retrouver le premier amour de sa vie.

De manière plutôt décousue, l’ouvrage relate sous les plumes de John Bolton et Mike Collins l’accident de navette spatiale qui a fait de Jean Grey le Phénix et un étrange dialogue avec la Mort ayant revêtu les traits d’un ouvrier du bâtiment expliquant à une Jean Grey déboussolé le rôle vital du Phénix dans l’univers.

Enfin en ultime bonus, on termine par l’épisode certes culte de la mort de Phénix après un ultime combat galactique entre X-men et une coalition Shi’ar/Skrulls/Krees.

En conclusion, « X-men : l’envol du Phénix » est très inégal et fortement desservi par une présentation à la va vite passablement exécrable.

Les Vengeurs et les Fantastiques sont sous employés avec un style franchement médiocre de Buscema et les histoires de Facteur-X bien que rehaussé du style fin et puissant de Jackson Guise ne passent pas le cadre de l’anecdotique.

Malgré l’intérêt limité de des histoires et un prétexte finalement assez artificiel trop souvent en usage chez les scénaristes de comics abusant des histoires de résurrections farfelues de personnages populaires, « X-men : l’envol du Phénix » est sauvé de la noyade absolue par la qualité toujours exceptionnelle du trait de John Byrne, qui réussit à insuffler émotion, beauté et puissance à des personnages imaginaires.

Le résultat constitue tout de même une déception compte tenu du sujet, l’un des plus passionnants de l’univers Marvel et on se dit qu’il aurait été préférable de laisser Jean Grey reposer en paix après la fantastique conclusion de l’épopée du Phénix Noir.

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