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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 17:10

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Vous l’avez sans doute constaté mais le Punisher ne fait pas partie des mes personnages Marvel favoris en raison de son absence de pouvoirs et d’un coté finalement trop commun comparé aux X-men, aux Vengeurs ou aux 4 Fantastiques.

Pourtant « The Punisher, cercle de sang » réédition d’une série en deux volumes parue initialement en 1986 est parvenu à attirer mon attention.

Imaginé par Steven Grant puis dessiné par Mike Zeck et Mike Vosburg, « The Punisher, cercle de sang » commence dans l’univers carcéral de Ryker’s island, ou le Punisher est transféré après avoir été drogué à son insu.

Fidèle à son caractère indomptable, il sème rapidement la terreur dans les murs de la prison et remonte jusqu’au commanditaire de ses mésaventures, le dénommé Puzzle, en raison de son visage atrocement défiguré après une rencontre avec lui.

Malgré sa volonté de revanche et ses hommes de mains, Puzzle ne pèse pas bien lourd face à un combattant aussi chevronné que le Punisher et ne doit la vie sauve qu’à l’intervention de Carlo Cervello, parrain de la Mafia, qui propose une alliance propose une alliance au Punisher pour s’échapper en commun.

Cervello a en effet acheté une partie de gardiens de la prison et a parfaitement minuté son plan, qui est de créer une émeute pour couvrir sa fuite quitte à sacrifier une partie de ses hommes.

Le Punisher accepte en apparence le deal avec le dangereux criminel qui essaie en réalité de l’éliminer avant sa fuite puis profite de l’agitation crée par sa tentative d’évasion pour l’arrêter.

Impressionné par ses capacités, le directeur de la prison lui révèle en réalité qu’il fait partie d’un groupement secret appelé le Trust chargé de combattre le crime et lui propose de les rejoindre en échange de sa liberté.

Eternel solitaire, le Punisher accepte l'offre plus par nécessité que par réelle conviction.

L’annonce de l’assassinat (en réalité manqué) du Caïd par le Punisher permet de lancer la première phase de son plan, priver le monde de la Maffia de son leader pour créer une guerre de succession entre les gangs et les affaiblir dans un cercle ininterrompu de règlements de comptes.

Le Punisher est surveillé par le Trust qui utilise une belle latino américaine appelée Angela pour le séduire.

Son contact au sein de l’organisation est un dénommé Alaric.

Comme prévu les meurtres se succèdent entre les différents clans mafieux mais les victimes innocentes qui en résultent font douter le Punisher sur le procédé employé.

Plus grave il se rend compte que des tueurs ayant revêtus sont uniforme font un véritable carnage dans les rangs mafieux en accentuant le processus de chaos sanglant.

Le Punisher parvient à remonter jusqu’au commanditaire, un certain Coriander agent du Trust en réalité dirigé par Alaric pour former des clones du Punisher conditionnés mentalement pour obéir aveuglément à leur maitre.

Mais Angela intervient, tuant Coriander et blessant le Punisher qui découvre alors brutalement sa trahison.

Le Punisher survit et s’en prend alors directement à Alaric en l’attaquant dans sa base solidement gardée par une petite armée de clones du Punisher.

Il élimine les clones, résiste au conditionnement et force Alaric vaincu, à divulguer à la presse l’action irresponsable du Trust qui a provoqué cette guerre aussi sanglante qu’inutile.

Ayant retrouvé sa liberté et un relatif apaisement, le Punisher quitte la base non sans s’être vengé de cette diablesse d’Angela qu’il laisse entre la vie et la mort, en équilibre instable au bord d’un abime vertigineux.

En conclusion, contre toute attente, « The Punisher, cercle de sang » est un histoire très prenante permettant de comprendre le fonctionnement et les motivations profondes de cet homme solitaire, implacable et endurci lancé pour des raisons personnelles dans une croisade sans fin contre le crime.

Le Punisher est en effet parfaitement à son aise dans cette jungle de taulards et de gangsters remplie de violence ou les cadavres s’amoncellent au fil des pages.

Le récit est solidement bâti, très réaliste, montrant un personnage certes fort et dur mais également en proie en doute sur l’efficacité de ses méthodes expéditives et à une certaine lassitude par rapport au cercle sans fin de la violence.

J’ai également beaucoup apprécié les dessins Zeck et Vosburg, montrant des personnages séduisants, athlétiques évoluant avec grace et puissance.

Dans ce cadre précis, « The Punisher, cercle de sang » confine donc à la perfection.

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