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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 11:41

Spider_man_1980_2.jpg3

 

 

Poursuite de l’inépuisable saga Spider-man avec « Spectacular Spider-man, l’intégrale, 1980 » avec à la suite de Bill Mantlo une véritable valse de scénaristes et de dessinateurs.

Sur des dessins de Sal Buscema, tout commence doucement avec le retour du grotesque vampire Morbius, qui à la recherche de sang frais pour survivre, terrorise les campus universitaire.

Du coté sa vie privée, Peter Parker ne travaille plus chez l’affreux Jonah Jameson mais a rejoint son concurrent Barney Bushkin directeur du Daily Globe, qui considère mieux son travail de photographe atypique et le rémunère plus conséquemment.

Comme prévu, Spider-man contre aisément le torturé Morbius et parvient à la guérir en combinant de manière absurde coup de foudre et ingestion de sang arachnide.

Avec John Romita Jr et Jim Mooney aux dessins, Spider-man subit d’inquiétants troubles de la personnalité, tandis que son ennemi de toujours Electro, approche les Terrifics pour leur proposer une alliance afin de vaincre définitivement leurs ennemis communs Spider-man et les 4 Fantastiques.

Si Spider-man remplit encore efficacement son rôle de justicier en désamorçant Shizoid-man (Chip Kane) le fils d’un sénateur capable de projeter des visions cauchemardesques dans l’esprit des humains, en revanche son comportement agressif et violent se manifeste de manière toujours plus visible jusqu’à le transformer en Lézard déchainé.

Avec Frank Springer aux dessins, le Dr Connors parvient in extremis à injecter un sérum pour rendre son humanité à Parker.

L’équipe est alors renouvelée avec Tom De Falco aux scénario et Jim Mooney aux dessins, pour proposer un séduisant cross over avec Giant-man, dont la taille et la force ne sont pas de trop pour vaincre le super criminel Homme météore qui dérobe une machine visant à développer de manière exceptionnelle sa taille et sa force avant d’entrer en surcharge.

On retrouve Bill Mantlo et Mike Zeck pour la meilleure aventure du récit, à savoir l’attaque des puissants Terrifics qui capturent Spider-man avant de jouer l’effet de surprise pour vaincre les 4 Fantastiques dans leur fief du Baxter Building.

L’excellent Zeck ne le cède qu’à John Byrne, qui vient finaliser l’aventure avec un réveil inespéré de Spider-man qui provoque une contre attaque finalement décisive des Fantastiques amenant à la capture des Terrifics vaincus et humiliés.

Avec Zeck, Roger Stern envoie Spider-man affronter la chef mafieuse Belladona, dont le principal pouvoir repose sur un pauvre pistolet à gaz.

L’aventure façon polar sur fond de guerre des gangs new yorkais, reprise par Marv Wolfman, Roger Stern sur des dessins de Alan Gordon puis Marie Severin, s’éternise, et ce ne sont pas les courtes apparitions d’un Vautour plus hargneux que jamais ou du ridicule super héros appelé La rapière (sur une idée de de Ralph Maccio !) qui viennent égayer le paysage.

Dans une registre plus classique, Stern aidé de l’excellent Zeck propose une plaisante aventure ou Spider-man corrige le fragile et fuyant Cobra, fraichement échappé de prison.

On revient aux histoire de maffieux pour terminer l’affaire Belladona qui engage un gangster pour revêtir le costume du Rodeur et punir un de ses anciens associés.

Après quelques échauffourées, Belladona décide de tuer son homme de main et Spider-man dans une cellule remplie de gaz, avant que ce dernier ne parvienne à se libérer et à capturer la patronne et son gorille.

La fin de l’intégrale voit Spider-man défaire le Snuggler, un terne super criminel doté d’une super force insuffisante face au Tisseur avant une sympathique présentation du Tigre blanc, super héros latino américain urbain qui accompagnera Spidey pendant plusieurs épisodes.

En conclusion, « Spectacular Spider-man, l’intégrale, 1980 » tient globalement à peu prêt la route malgré quelques creux scénaristiques marqués.

L’aventure la plus remarquable est celle mettant en scène Spider-man et les FF face aux redoutables Terrifics dont les pouvoirs sont considérablement augmentés en raison de la présence d’Electro.

Ce scénario intéressant est de surcroit rehaussé par le travail remarquables de John Byrne et Mike Zeck, sans nul doute parmi les meilleurs dessinateurs de l’écurie Marvel de l’époque.

Le reste, sans être mauvais manque tout de même sérieusement de portée avec des criminels sans réelle envergure pour la plupart tombés dans l’oubli (Qui se souvient en effet de Morbius, de l’homme météore, du Snuggler de Schizoid-man ou de la ridicule Rapière ?).

Les histoires de Maffia sont également à courte portée mais permettent à la dessinatrice Marie Severin de plonger Spider-man dans une ambiance polar sombre se rapprochant de celle de Daredevil.

Tout concourt donc pour faire de cette intégrale une œuvre honnête mais loin d’être inoubliable.

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