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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 19:10

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Après le plaisir immense de  la lecture du premier volume du crossover cosmique Marvel « Annihilation, tome 1, au commencement », je me devais bien entendu de lire le second volume intitulé « Annihilation, tome 2,  les hérauts de Galactus » sorti en 2006.

Découpé en trois parties mettant à contribution des artistes différents, ce deuxième volume scénarisé par Javier Grillo Marxuach et dessiné par Gregory Titus, commence par mettre en avant le Super-skrull (Kl‘rt) doté à lui seul des pouvoirs des 4 fantastiques, qui à la suite de la destruction d’un système solaire Skrull par la vague d’Annihilation commandée par Annihilus, décide de partir en croisade pour mettre hors d’état de nuire l’arme maitresse du seigneur de la zone négative, la moissonneuse des lamentations, énorme structure organique capable de souffler un monde à elle seule.

Se heurtant à la frilosité et à l’incompétence des politiciens de sa race, Kl‘rt fait preuve de son esprit rebelle et indépendant pour outrepasser ses prérogatives et prendre seul les choses en main, même si cette action courageuse le met instantanément au banc de sa race.

Kl‘rt prend tout de même avec un lui un jeune mécanicien Skrull appelé R’kin, qui gagne sa confiance en se présentant à lui comme un admirateur.

Pris par le temps, Kl‘rt embarque son jeune allié, fait appel à ses anciens ennemis les 4 Fantastiques pour accéder à la zone négative afin de recruter des alliés avant d’essayer d’arrêter l’arme d’Annihilus à Zaragz’na ou réside son fils.

La bas Kl‘rt traque Hawal un savant insectoide d’Annihilus, qui a mis au point la moisonneuse des lamentations.

Il se rend sur la planète pénitentiaire d’Igoa ou l’horrible savant fait des expérimentations sur des prisonniers, et enfonce grâce à ses impressionnants pouvoirs combinés tous les obstacles pour prendre en otage Hawal.

Sur place, Kl‘rt se heurte aux anciens prisonniers d’Igoa qui viennent chercher leur revanche.

Après une lutte féroce, Kl‘rt prouve sa supériorité sur les prisonniers qui acceptent de le suivre dans sa quete.

Le Super-skrull se retrouve donc avec un bataillon d’etres aux pouvoirs surhumains dont les plus éminents représentants sont le colosse capable de se dédoubler Preak et l’androide Praxagora, capable de générer de fortes décharges de plasama.

Mieux encore, il contraint Hawal à lui créer un virus mortel pour abattre la moisonneuse en lui incorporant une de ses propres prothèses visant à le rendre docile.

Une fois son arme biologique mise au point, Kl‘rt élimine Hawal et accpete de laisser R’kin piloter le vaisseau capable de larguer la bombe.

Mais après une offensive particulièrement musclée, Kl‘rt et ses valeureux soldats sont trahis par R’kin qui a en réalité preté allégance à Annihilus pour des motifs vénals.

Ils tomblent donc logiquement aux mains de l’amiral Salo commandant de la moissonneuse qui prend un malin plaisir à détruire Zaragz’na sous ses yeux.

Mais Kl‘rt use de son pouvoir hypnotique le moins connu pour se libérer et fait un carnage dans le vaisseau amiral.

Après une cruelle vengeance contre le redoutable R’kin en réalité beaucoup plus imposant que sa chétive condition ne le laissait initialement penser, Kl‘rt absorbe la chaleur maximale de Praxagora pour générer une explosion interne si puissante qu’elle permet de détruire la moisonneuse des lamentations.

Par son sacrifice, Kl’rt est réhabilité et accède donc au statut de héros de l’empire skrull.

La suite du récit scénarisée par Keith Giffen et dessinée par Andrea Di Vito, se situe sur Daedalus, ou les dernière troupes Kree commandée par Nova (Richard Rider) investi des pouvoirs de l’ordinateur Worldmind et Starlord (Peter Quill) tentent un ultime resistance face aux troupes d’Annihilus.

Bien entendu la présence d’êtres aussi exceptionnels que Ronan, Drax et Gamora, permettent de retenir suffisamment la monstreusue vague d’invasion pour permettre l’évacuation de la planète tandis que Firelord l’ex héraut flamboyant de Galactus, parvient à capturer Extirpia, la reine d’Annihilus.

Cet haut fait d’arme donne un coup d’arret temporaire à Annihilus dont les rapports sont toujours aussi houleux avec son allié Thanos qui lui a promis le lien entre biologie et pouvoir cosmique.

Mais la détention d’Extirpia par les Krees, fait oublier les plans de Thanos qui utilise la rancœur de deux anciens dieux cosmiques Ténébreux et Egide à l’égard de Galactus pour le capturer lui et l’enchainer lui et son Surfer à une prodigieuse machine capable d’analyser l’origine de son pouvoir.

La défaite d’un etre aussi puissant que Galactus constitue un veritable cataclysme cosmique dans l’univers, aussi la manoeuvre de Thanos pour capturer Dragon-lune, la fille télépathe de Drax, afin d’exercer une pression sur la créature crée pour le tuer apparait en comparaison comme anectodique.

De manière analogue aux Skrulls, les Krees semblent etre corrompus par une société de marchands, la maison Fiyero qui entrave leurs capacités de combattants.

La réaction de Ronan est alors brutale, provoquant l’annéantissement des généraux corrompus.

La récupération inattendue du corps préservé du Super-skrull est entachée par l’arrivée de Vorace, bras droit d’Annihilus doté d’immenses pouvoirs lui permettant de faire jeu quasi égal avec le Surfer d’argent.

Appuyé par un robot géant (du penseur fou) , l’ex héraut de Galactus Terrax, Paibok skrull particulièrement puissant et  l'étrange créature appelée Délinquant tous réduit à l’obeissance par la présence de vers dans leurs organisme, Vorace et ses horribles quills constituent une menance quasi inarretable.

La bataille prend une dimension confuse lorsque l’arrivée en secours des ex hérauts de Galactus (Firelod, Stardust, Red shit) alliés des Krees est contre balancée par de nouveaux renforts pour Vorace et les siens, les Centurions, troupe d’élite d’Annihilus dotée elle aussi de super pouvoirs.

Les Krees sont alors complètement submergés par l’arrivée de toutes les troupes insectoide d’Annihilus et sont évacués par un couloir temporel crée par Stardust.

Seul Drax reste sur place pour affronter les hordes d’Annihilus, prendre un vaisseau spatial et se diriger vers Uruma Minor ou se situe son ennemi héréditaire Thanos qui de son coté est parvenu à détourner à l’aide de sa fabuleuse machine l’énergie cosmique absorbée par Galactus pour nourrir les rêves de destruction de l’univers d’ Annihilus.

Lorsque les véritables projets d’Annihilus sont révélés à Thanos pour le pouvoir télépathique de Dragon-lune, celui-ci envisage de faire machine arrière et de libérer Galactus.

Mais Drax est en route pour accomplir son destin, se montrant vite comme une invincible force physique de la nature semant la mort de quiconque entrave son chemin comme la seconde reine Eradica.

Le Destructeur élimine Thanos avant qu’il ne libère Galactus, libère le Surfer d’argent seul capable de délivrer son maitre.

La mort de Thanos et la libération de Galactus sonne l’inexorable reflux des plans d’Annihilus mais Ronan, le Super-skrull et Nova partis en guerre contre les dirigeants de Fiyero découvrent sur la planète Hala que ceux-ci sont à la solde de Vorace présent sur place.

Après l’élimination des dernier Krees corrompus, la lutte est d’une intensité inouie entre Vorace, et Ronan aidé de Kl’rt et Praxagora .

Ce combat se solde par un magnifique coup d’éclat de Ronan qui brise son marteau cosmique pour briser le visage de Vorace.

Cet acte incroyable suffit à faire élire Ronan nouvel empereur Kree à la place de l’Intelligence supreme, finalement débranchée car agonisante.

Dés lors, le Surfer et Galactus déchainés écrasent les troupes d’Annihilus, avant que la tache de tuer le monarque de la zone négative en combat singulier ne revienne à Nova.

Après un combat acharné ou Phyla Marvell se montre determinante en subtilisant les bracelets quantiques augumentant le pouvoir de leur ennemi, Nova tue sous les yeux de Thanos compagnon de la mort, le tyran en lui arrachant l’épine dorsale.

La guerre se solde ensuite par un accord de partage de la galaxie entre Vorace et ses ceinturions, seuls rescapés de la vague d’Annihilation et Ronan soutenu par les hérauts.

Mais comme tout bon ennemi récurrent, l’abominable Annihilus semble renaitre finalement du ventre d’une de ses reines.

Sous la férule de nombreux artistes, la dernière partie du récit présente un épilogue de luxe mettant en scéne individuellement chaque ancien héraut de Galactus.

On suit ainsi Terrax très humilié d’avoir été réduit en esclavage par les vers d’Annihilus, qui prend une revanche sanglante sur ses bourreaux et qui aidé du Skrull Paibok, défait un puissant parasite de l’espace appelé Randau regnant en tyran sur une population dont il draine l’énergie.

Après avoir ni plus ni moins que coupé la planète en deux de sa hache cosmique,Terrax plus fier et indomptable que jamais reprend sa course solitaire dans l’espace.

On officie dans un registre un tantinet plus pacifique avec les superbes aventures de Stardust, créature incoporelle formée de particules d’énergie pure qui par désir de servir à nouveau son maitre Galactus, accepte de lui livrer en pature les quatre derniers survivants de sa race.

Firelord le héraut aux flammes cosmiques se montre plus brutal en traquant et éliminant les centurions de Vorace érigés en souverain, quitte à violer les traités de paix.

Mais sans surprise, l’aventure la plus extraordinnaire donne l’occasion au Surfer d’argent de venger son maitre Galactus en tuant à lui seul les redoutables anciens dieux appelés Egide et Ténébreux qui voulaient regner à nouveau sur l’univers.

Pour réussir cet exploit inconcevable, le Surfer manipule la cascade des energie qui a donné naissance aux dieux originels pour les absorber dans le néant originel.

En conclusion, « Annihilation, tome 2,  les hérauts de Galactus » arrive sans aucune difficulté au niveau du premier volume déjà si excitant et peut parfois prétendre le dépasser.

L’action est toujours aussi passionnante avec ce jeu complexe prenant place dans un space opera grandiose ou se déchainent des forces fantastiques dépassant l’entendement humain.

Deux des races extra-terrestres les plus emblématiques de Marvel sont mises à l’honneur, les ennemis irréductibles les hideux polymorphes Skrulls et les belliqueux humanoïdes Krees avec à chaque fois le schéma du rebelle à contre courant (Kl’rt et Ronan) finissant par renverser par son anticonformisme, son entetement et sa puissance une situaiton quasi desesperée.

On peut y avoir l’illustration d’un point de vue des comics que des situations exceptionnelles comme la guerre permettent à des êtres exceptionnels comme Charles de Gaulle, Abraham Lincoln, César ou Napoléon de prendre le pas sur les politiciens et les bureaucrates.

D’un point de vue plus pragmatique, Annihilus apparait comme un ennemi à la capacité de nuisance surgonflée puisque à présent capable de tenir tete à Thanos et de menacer l’univers entier.

Si Nova parait ic légèrement en retrait, l’anti-héros Drax (futur star de film ?) prend alors tout son envol en devenant le meurtrier le plus célèbre de l’univers.

Mais le plus passionnant restent pour moi, les personnages des hérauts de Galactus, dotés de pouvoirs exceptionnels, de personnalités différentes qui leur permettent de jouer des roles bien distincts auprés de leur maitre omnipotent.

La seule petite critique que je pourrais formuler pourrait etre vis-à-vis du style des dessinateurs (Titus, Di Vito) pour moi perfectible vis-à-vis de l’excellence du scénario notamment leur des dessins des insectes d’Annihilus, représentés souvent de manière assez grossière.

Cela ne suffit pourtant pas à amoindrir notre plaisir qui fait de ce génial crossover la plus palpitante des histoires Marvel de ses dix dernières années.

A relire pour le plaisir, l’affrontement muet du Surfer face aux Anciens Dieux dans un immense embrasement d’énergie cosmique … ou les superbes évolutions de Stardust face ses frères composés d’energie pure.

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 14:13

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L’histoire étant souvent un éternel recommencement, les super héros notamment ceux de Marvel n’en finissent pas de se réinventer et de réécrire leur histoire pourtant archi connue des fans.

C’est dans cette optique que sort « Vengeurs : les plus grands super héros de la terre, tome 1 » en 2005 sur  un scénario de Joe Casey et de dessins de Scott Kolins.

L’idée est très simple et très peu originale, transposer l’histoire de la naissance des Vengeurs dans le cadre contemporain des années 2000.

Grand instigateur du projet, Tony Stark (Iron man) tente sous l’œil suspicieux du grand public et face aux velléités de contrôle du gouvernement américain, de fédérer des personnalités aussi disparate que Thor, Hulk, l’Homme-fourmi et sa compagne la Guêpe.

Bien entendu Hulk se montre vite instable, quittant le groupe en provoquant des dégâts considérables dans la ville de New-York ce qui jette le discrédit sur le caractère pacifique de cette formation.

Stark est à la peine, d’autant plus que son équipe ne parvient pas à maitriser l’incontrôlable brute verte ce qui provoque les foudres du gouvernement américain.

Mais la solution va venir de Captain america, super héros de la Seconde guerre mondiale retrouvé par miracle sain et sauf après une hibernation  sous la glace de près de 70 ans.

Si l’arrivée de la légende vivante contribue à apaiser les relations avec le gouvernement américain, Captain se montre tout même très ébranlé psychologiquement par son réveil et ne cesse de penser à la mort de son partenaire Bucky Barnes mort pendant la guerre en essayant d’arrêter un avion du savant nazi le Baron Zemo.

Décalé et torturé par ses souvenirs, Cap trouve un peu de réconfort auprès de Rick Jones l’ex ami de Hulk.

Lors d’une intervention trop facile contre les pathétiques Maitres du Mal (Homme radioactif, Fondeur, Chevalier Noir) , Captain america se retrouve face au leader du groupe, son pire ennemi le Baron Zemo.

La vendetta personnelle de Captain america est pourtant différée avec l’apparition de Kang le conquérant, ennemi récurrent des Vengeurs, régulièrement battu à chacune de ses nouvelles tentatives.

Malgré son armement technologiques futuriste (champs de force, pistolet laser, armure radioactive) et ses motivations guerrières, Kang est une nouvelle fois battu en grande partie grâce à la puissance de Thor seul capable de terrasser son champs de force.

Devenus subitement populaires après avoir écarté Kang, les Vengeurs n’ont pas le temps de savourer leur victoire puisqu’ils ont maille à partir avec le Comte Nefaria.

L’affrontement frôle le ridicule si ce n’est qu’il voit la Guêpe grièvement blessée par les sbires du Comte.

Cet incident ébranle tellement Hank Pym, qu’il décide de quitter le groupe avec sa femme.

Pour d’autres raisons liées à ces obligations de dieu nordique, Thor quitte également les Vengeurs ce qui fissure grandement la cohésion du groupe.

Pour arranger le tout, Captain america se lance en solitaire à la recherche de Rick, détenu par le Baron Zemo en Bolivie.

Le règlement de compte entre les ennemis héréditaire est sanglant, laissant Zemo en apparence écrasé sous un monticule de pierres.

Pour faire face à ses multiples défections, Iron man n’a d’autres choix que d’embaucher de nouveaux membres au passé controversé comme son ancien adversaire Œil de faucon, vivant dans la plus grande précarité dans les bas fond de la ville ou plus tard les ex serviteurs de Magnéto, les frères et sœurs Vif argent et la Sorcière écarlate.

Contre toute attente, Stark passe le relais à Captain america après avoir arraché de haute lutte l’indépendance des Vengeurs par rapport au gouvernement américain.

Le dernier tiers du recueil voit un assemblage hétéroclite de courtes aventures sans queue ni tête, avec une nouvelle déclinaison sans aucun intérêt de la formation des Vengeurs horriblement mal dessinée par Michael Avon Oeming sur un scénario (?) de Dwayne Mc Duffy, qui se laisse également aller à des aventures solitaires aussi dénuées d’intérêt de chacun des membres.

Le petit hommage à Stan Lee, apparaissant dans les origines des Vengeurs (!) sur des dessins trop froids de Kevin Mc Guire laisse pantois et seul le court mais intense épisode ou sous l’impulsion de Macon Blair et Jorge Lucas, Captain america rend hommage à un ancien soldat américain de la Seconde guerre mondiale ayant perdu ses jambes en Belgique en affrontant le mythique Loups de Fenris, est réellement émouvant.

En conclusion, l’intérêt de « Vengeurs : les plus grands super héros de la terre, tome 1 » est mince voir inexistant tant le recyclage d’un mythe archi connu sans réelle innovation ou prise de risque parait vain.

Mis à part en introduisant un Œil de Faucon ambigu et hâbleur, Casey frise donc le zéro absolu d’inspiration et les dessins de Kolins, grossiers et mous n’arrangent pas l’affaire.

Le lecteur pointu restera sur sa faim donc sur cette histoire pauvre aux combats neurasthéniques à l’exception de celui Kang, seul donnant un peu de fil à retordre à nos héros.

Enfin le dernier tiers de l’ouvrage fait friser l’apoplexie devant tant de médiocrité.

Scénario bâclés, risibles de Mc Duffy et dessins horribles de Oeming viennent dénaturer le mythe.

Non vraiment, on ne peut s’empêcher de penser que les plus grands super héros de la terre méritaient mieux que cet album franchement paresseux et médiocre.

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 10:55

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Sorti en 2006, « Annihilation, tome 1, au commencement » est un énorme crossover cosmique comme Marvel sait si bien faire depuis maintenant quelques décennies.

Le premier tome mélange plusieurs histoires mettant en scènes de grand super héros de chez Marvel (Nova, le Surfeur d’argent, Ronan) autour d’une histoire commune, une gigantesque vague de destruction pure lancée contre l’Univers par Annihilus, monarque bien connu de la zone négative qu’on ne pensait pas parvenu à ce stade de menace.

Déjà connu des aventures des FF depuis les années 60, Annihilus est un être extra terrestre au physique reptilien, doté d’une capsule cosmique lui assurant un pouvoir important.

Dans le prologue scénarisé par Keith Giffen sur des dessins de Scott Kolins et Ariel Olivetti, Annihilus envoie ses hordes insecticides surarmées pour attaquer et détruire par surprise la planète Xandar, ou sont établis les Nova corps.

L’attaque d’une violence inouïe succède à celle de la prison orbitale Klyn, ou étaient détenus les plus dangereux criminels connus de la galaxie, dont Drax le destructeur qui profite de l’aubaine pour s’évader avec une terrienne appelée Cammi.

Malgré la résistance désespérée des Nova corps, Xandar est anéantie et seul le terrien Richard Rider appelé sur terre Nova survit à cet holocauste.

Sous un scenario de Dan Abnett/Andy Lanning et des dessins de Kev Walker, Nova blessé et choqué erre sur un monde réduit en cendres mais est contacté par Worldmind, l’ordinateur central de la planète, détenteur du patrimoine historico-culturel de sa race et notamment de la Nova force, source d’énergie surpuissante que recherche les envahisseurs.

Worldmind parvient à convaincre Nova de se laisser investir de son esprit pour le mettre en lieu sur, mais cette investiture va de pair avec la possession du pouvoir incroyable de la Nova force qui désoriente psychologiquement son possesseur.

Un instant tenté par un (légitime) désir de vengeance sur les envahisseurs, parvient à se laisser raisonner après un spectaculaire raid meurtrier.

Sa rencontre avec Drax et Cammi lui offre deux précieux alliés et un vaisseau spatial permettant de fuir la menace ennemie à travers un portail spatial.

Le trio atterrit sur un monde périphérique appelé Nycos Aristedes lui-même menacé par la vague d’invasion.

Aidé par Quasar, terrien lui aussi investi de pouvoir cosmique à l’aide de ses bracelets quantiques, Nova fait front à la menace pour laisser le temps aux nombreux habitant d’Aristedes d’évacuer leur monde.

Mais ils se heurtent à Annihilus en personne qui leur révèle ainsi la nature de sa quête, absorber le maximum de pouvoir cosmique  pour devenir lui-même de plus en plus puissant.

Trop impétueux, Quasar y laisse sa vie, dévoré vivant par le monstre, tandis que Nova raisonné par Worldmind profite de la connexion mentale avec Annihilus pour retourner les uns contre les autres les croiseurs d’invasion, provoquant ainsi l’auto destruction de la vague d’attaque.

Bien que temporaire, la victoire est néanmoins acquise.

Après Nova, on bascule ensuite avec Keith Giffen et Renato Harlem dans la partie consacrée au Surfeur d’argent, qui se retrouve poursuivi comme l’ancien héraut de Galactus, l’androïde Air Walker par un puissant traqueur appelé Vorace à la solde d’Annihilus.

Vorace s’aide de créatures cauchemardesques appelés les currs, qui se reconstituent inlassablement.

Le Surfeur d’argent doit user de tout son pouvoir pour les repousser et préfère faire exploser Air Walker grièvement endommagé plutôt que de le livrer aux traqueurs.

Tandis que Thanos et une auxiliaire de la mort représentée par Skreet une petite femme ailée tente une alliance avec Annihilus non sans son opportunisme habituel, le Surfer découvre que le redoutable empire Skrull a également été rasé par la vague d’Annihilus et prend alors conscience de l’importance de la menace.

Il reçoit l’aide d’autres hérauts de Galactus, Red shift et Firelord, même si le puissant Terrax est préalablement capturé par Vorace et ses currs.

Alors que les anciens hérauts se fédèrent pour combattre la menace, que Thanos joue double jeu avec le redoutable Annihilus, le niveau supérieur est franchi lorsque Galactus lui-même averti du péril, entre dans le jeu.

En effet, deux divinités cosmiques originelles, le Ténébreux et Egide préalablement vaincues par Galactus et emprisonnées sur Klyn, ont été libérée par Annihilus et cherchent à présent à reprendre leur hégémonie sur l’univers.

Devant la menace, Galactus envoie son héraut actuel, Stardust prêter main forte à ses anciens hérauts et propose au Surfer d’argent de restituer la quasi-totalité de son pouvoir perdu pour l’aider à détruire Annihilus qui lui-même convoite avec avidité l’énergie de Galactus.

Le Surfer détruit une grosse partie de la flotte d’Annihilus et entame un combat acharné contre Vorace, dont le pouvoir est dit il son égal.

Le combat est d’une intensité exceptionnelle, Vorace bien que légèrement surclassé, montrant des capacités de résistance phénoménales.

Cette partie se termine sur une entrevue entre Ténébreux/Egide à qui Thanos ne doutant décidement de rien, propose une alliance contre Galactus.

La dernière partie scénarisée par Simon Furman et dessinée par Jorge Lucas, est dévolue à Ronan l’accusateur, banni de l’empire Kree suite à un complot l’accusant de trahison avec les ennemis héréditaire Skrulls, qui cherche à se réhabiliter.

Parvenu dans son exil sur une planète lointaine Kree appelée Godthab Omega, Ronan retrouve son ami Korath lui-même banni qui lui révèle que son monde est sous l’emprise de créatures surpuissantes appelées les Grâces, commandée par la prêtresse Gamora qui exerce un control mental sur toutes les femmes de ce système.

Ronan ne tarde pas à comprendre de quoi il s’agit puisqu’il est attaqué par deux de ses Grâces, Stellaris  et Nebula fille de Thanos.

Il a bien du mal à se défaire de ses redoutables adversaires mais parvient en utilisant son marteau cosmique à assommer Nebula et à blesser mortellement Stellaris et son armure High tech.

Consciente du péril, Gamora utilise une Kree, Tania Nile qui a témoigné contre Ronan pour l’attirer dans ses filets sur une planète nommée Abyss.

La lutte avec Gamora dotée d’une épée tueuse de dieux et d’un Ronan poussant au maximum le pouvoir de son marteau cosmique est extraordinaire, mais on comprend que tout deux son manipulés par un être encore supérieur appelé Glorian, désireux d’utiliser leurs pouvoirs pour remodeler le monde selon ses désirs.

Mais les plans de Glorian sont eux même bouleversés par l’arrivée de la vague d’Annihilus qui dévaste Godthab Omega sous forme d’essaims.

Alors que les puissants Ronan et Gamora se trouvent pris dans la tourmente comme de vulgaires pions cosmiques luttant pour survivre, Glorian doit déchainer toute sa puissance pour éradiquer la vague d’invasion.

Il y parvient mais y perd la raison.

Ronan qui a récupéré deux auxiliaires imprévus (Devos et le skrull Talos) ne peut obtenir de Tania Nile mourante toutes les informations concernant le complot contre lui mais décide lui aussi de faire front contre la menace Annihilus …

En conclusion, « Annihilation, tome 1, au commencement »  est un formidable crossover épique « larger than life » qui emmène le lecteur aux confins de la galaxie.

Partant d’une problématique en apparence basique avec l’énorme menace d’un conquérant aux pouvoirs surgonflés pour l’occasion, le récit se complexifie au fur et à mesure, faisant apparaitre de plus en plus de personnages dotés de pouvoirs plus impressionnants les uns que les autres.

Ainsi des personnages cosmiques de second rangs comme Quasar ou le musculeux Ronan, se trouvent mis sur le devant de la scène aux cotés de valeurs sures toujours fascinantes comme le Surfer d’argent, Galactus, Thanos ou le sympathique Nova aux pouvoirs explosifs.

Et meme la redoutable machine à tuer appelée Drax apparait comme second couteau de luxe pour l’occasion.

L’histoire, vue sous des angles multiples est donc incroyablement riche, prenante et digne d’un des meilleurs space opera avec un véritable renouvellement du genre.

Ma seule critique concerne le choix des dessinateurs, Kolins/Olivetti et meme Arlem pour moi pas totalement à la hauteur d’une histoire d’une telle ampleur.

Seuls Walker beaucoup plus élégant et fin et Lucas dans un style plus massif et exubérant sur le choix des couleurs tirent leur épingle du jeu.

Mais à vrai dire, ces critiques ne pèsent pas bien lourds compte tenu de l’incroyable excitation que fait peser ce diabolique scénario à tiroirs mettant une nouvelle fois en péril l’univers cosmique Marvel.

 

Vivement la suite de ce chef d'oeuvre donc .... 

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