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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 22:11

Au milieu des années 2000, les émanations des X-men fleurissent, aussi « Astonishing X-men n°46 » sort en 2007 avec une poursuite de la modernisation du mythe crée par Stan Lee et Jack Kirby dans les années 60.

Pour commencer, Duane Swierczynski (scénario) et Ariel Olivetti (dessins) propulsent le lecteur en plein futur apocalyptique dans lequel Cable, mutant fils de Cyclope s’obstine à sauver sur la Terre de 2043, la vie d’un bébé mutant seul survivant de la race après le génocide appelé du jour M.

Cable est agressé par balles par le mutant Bishop, qui comme lui possède un bras robotisé mais parvient à le repousser en lui plantant un couteau dans le torse.

Blessé et mal en point, Cable se voit momentanément sauvé par l’apparition d’hommes armés.

Cet intermède permet de comprendre l’origine de la quête de Bishop, qui s’est greffé son bras robotique après avoir été mordu par un lézard géant, et a ensuite utilisé une machine à remonter le temps crée par Forge pour traquer Cable dans le futur afin d’empêcher que le génocide mutant ne se produise dans le présent.

L’épisode se termine sur Cable acculé par le groupe armé recevant un poids lourd projeté par Bishop pour le tuer.

On retrouve l’univers sombre de Craig Kyle et Christopher Yost avec X-force (Warpath, Wolverine, X-23) qui constituent un commando visant à retrouver et libérer Félina capturée et droguée par Mattew Risman chef des Purificateurs, ennemis historiques des X-men.

En réalité, Risman n’est qu’un homme de main du robot Bastion nouveau chef suprême des Purificateurs, qui a enlevé des leaders anti mutants comme le cyborg Donald Pierce, la Reine Lépreuse, Grayton Creed, Bolivar Trask le créateur des Sentinelles, William Stryker le fondateur du mouvement décédés, pour leur implanter un virus du futur inspiré du puissant techno-organisme Magus et en faire des armes anti mutants.

Ensuite on bascule avec Peter David (scénario) et Pablo Raimondi (dessin) dans un nouveau futur apocalyptique ou une immense grille électrique crée par Arcade menace New-York.

Facteur-X (Guido, Madrox, Cyrène, Rector, Monet) capturent Arcade pour desserrer l’étau mais le génie scientifique parvient à leur échapper en se faisant passer pour l’un de ses robots.

Les mutants utilisent leurs immenses pouvoirs pour secourir la population avant que Rector ne parvienne à pirater in extremis l’ordinateur d’Arcade pour mettre fin à ce piège mortel.

On change de braquet avec Exiles qui dessinés par Paul Pelletier sur un scénario de Tony Bédard, tombent en pleine bataille galactique dans laquelle la garde impériale Shi’ar tente désespérément d’empêcher le Surfer d’argent de détruire un géant de pierre.

Malgré leurs pouvoirs, Starbolt, Neutron, Smasher et même le surpuissant Gladiator ne peuvent vaincre un Surfer déchainant son pouvoir cosmique.

Ils sont tous tués, même Gladiator coupé en deux par la planche du Surfer et seule Manta parvient à échapper au massacre.

Le Surfer est écarté par les étonnants pouvoirs des téléportation de Blink augmentés par le géant de pierre, en réalité une version du futur de Galactus appelée le Restaurateur, usant de ses immenses pouvoirs pour restaurer les mondes périssant sous l’effet d’un virus cosmique.

Mais la victoire des Exilés est de courte durée, car Manta les prévient qu’il leur faut ramener le Restaurateur au sein de l’empire Shi’ar pour le soigner avant que le Surfer ne revienne pour tenter de lui voler son pouvoir pour sauver son propre monde Zenn La.

En conclusion, « Astonishing X-men n°46 » présente un très voir trop vaste panel de l’univers des X-men en ciblant nettement une approche futuriste.

Le graphisme d’Olivetti en impose mais ne parvient pas à combler la faiblesse d’un affrontement entre cyborg body buildés du futur.

Réactiver les Pacificateurs est une idée excitante mais le scénario alambiqué de Kyle et le style pauvre de Yost en gâchent la réalisation.

Difficile de se passionner pour la pauvreté de l’intrigue de Facteur-X et seuls les surprenant Exilés viennent par une combinaison excitante d’un scénario ambitieux/innovant et d’un style flamboyant, ravir le lecteur avec un affrontement culte dans lequel le Surfer tue facilement le pourtant réputé redoutable Gladiator.

Au final, malgré la diversité, un sentiment de vide devant la faiblesse des oeuvres proposées.

Astonishing X-men n°46, bébé de guerre (David Swierczynski, Ariel Olivetti,  Craig Kyle, Christopher Yost, Peter David, Pablo Raimondi, Tony Bédard, Paul Pelletier)
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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 15:41

Impossible vous l’aurez compris de me détacher durablement du monde des comics, aussi est-ce avec délectation que je vais m’atteler aux chroniques de ce Marvel icons hors série n°15 « Punisher n°15 : chasseur/chassé ».

Sorti en 2008, cet hors série concoctée par Matt Fraction (scénario) et Leandro Fernandez (dessins) montre un Punisher/ Frank Castle pourchassé par Bucky Barnes en mode soldat de l’hiver avec bras mécanique incorporé pour avoir osé endosser le costume de son ami Captain america.

Le règlement de compte a lieu sur les marches du capitole de Washington DC et après une courte mais âpre lutte, Castle rétrocède le costume de Cap à Bucky qui finit par le laisser tranquille.

Tandis qu’un jeune homme appelé Ian est conditionné par un couple de psychologues pour devenir un tueur de la trempe du Punisher, Tony Stark nouveau directeur du S.H.I.E.L.D parvient à convaincre un certain George Bridge de réunir une équipe pour coincer le Punisher, jugé incontrôlable et dangereux.

Avec Ariel Olivetti aux dessins, le Punisher reçoit la tache difficile de se colletiner avec les légions d’insectes de Mung, l’allié de Hulk dans son entreprise de dévastation de la planète Terre, Wolrd War Hulk.

Si les gros hommes-cafards ne posent pas de problèmes particuliers à un combattant aussi expérimenté et armé que Punisher, l’immense Mung doté d’une carrure impressionnante et de quatre bras surpuissants est un trop gros morceau pour lui seul.

C’est donc rehaussé d’un exosquelette similaire à la texture du monstre Venom crée par son ami Clarke que le Punisher repart donc affronter bravement Mung qu’il finit par tuer après un combat féroce.

Punisher se fait donc le défenseur des populations newyorkaises en mettant en fuite des hordes d’insectes tueurs.

Dans le dernier épisode dessiné par le cradingue Scott Wegener, le Punisher qui a traqué le colossal super criminel Rinho après que celui-ci ait tué accidentellement un policier dans un casse de banque, se trouve confronté comme Spider-man à Kraven le Chasseur, ou plutôt son fils Alyosha.

Paralysé par la toile de Spider-man, le Punisher ne peut empêcher Kraven de prendre le dessus sur Spider-man et d’embarquer avec lui le Rhino drogué par une fléchette empoisonné.

A son réveil, le Rhino comprend qu’il est comme d’autres super criminels tirant leurs pouvoirs, apparence ou nom d’animaux, détenu dans une ménagerie géante tenue par Kraven.

Le Rhino comme son collègue le Vautour ne peut s’échapper en raison de collier destructeurs attachés à leur cou.

Tandis que Bridge recrute à tour de bras des équipiers comme Jubilée en Turquie ou Sable, le Punisher parvient à retrouver la trace du zoo personnel de Kraven situé dans un vieux cargo.

Pris une nouvelle fois à revers par le redoutable Kraven, le Punisher est livré à la furie des criminels laissés libres hors de leur prison mais surtout réduits à l’état animal à l’aide des herbes magiques du chasseur.

Mais le Punisher reste plein de ressources, parvient à étrangler le redoutable Requin tigre dans une lutte sous marine et défait une tripotée de super criminels de moindre calibre comme le Grizzly, l’Homme taureau ou Mandrill pour avoir le privilège de retrouver Kraven.

Malgré l’aide du Rhino particulièrement revanchard contre Kraven, le Punisher a toutes les peines du monde face à un ennemi qui use d’herbes magiques pour se téléporter hors de portée de ses coups.

Kraven est néanmoins tenu en échec par la charge conjuguée du Rhino et du Punisher et disparait mystérieusement dans les flots

Touché par les remords sincères du Rhino, le Punisher le laisse filer et écrire une lettre à la veuve du policier mort.

L’histoire se termine sur l’annonce de la présence de Kraven en Terre sauvage.

En conclusion, « Marvel icons n°15 : Punisher : chasseur/chassé » est à l’image de son personnage principal, dur, sombre, torturé et violent.

Dans des histoires tirées par les cheveux, le Punisher combat des adversaires plus puissants que lui comme l’horrible Mung qu’il détruit dans une belle scène gore et se trouve propulsé dans une aventure trouble ou le fils de Kraven apparait comme un psychopathe doté de pouvoirs bien trop importants.

On comprend mal en effet comment ce bon super héros de série B peut dominer des adversaires de calibre aussi important que Requin tigre ou le Rhino qui est de surcroit présenté comme un débile léger.

Difficile donc de trouver grâce à cette aventure en raison de ses invraisemblances et son aspect trouble limite sadomasochiste.

Desservi par le graphisme pauvre de Wegener, celui plus réalisme mais statique et laid de Olivetti et celui trop propre de Fernandez, ce « Punisher : chasseur/chassé » ne constitue pas un numéro de choix.

Marvel icons n°15 : Punisher, chasseur/chassé (Matt Fraction, Leandro Fernandez, Ariel Olivetti, Scott Wegener)
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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 10:55

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Sorti en 2006, « Annihilation, tome 1, au commencement » est un énorme crossover cosmique comme Marvel sait si bien faire depuis maintenant quelques décennies.

Le premier tome mélange plusieurs histoires mettant en scènes de grand super héros de chez Marvel (Nova, le Surfeur d’argent, Ronan) autour d’une histoire commune, une gigantesque vague de destruction pure lancée contre l’Univers par Annihilus, monarque bien connu de la zone négative qu’on ne pensait pas parvenu à ce stade de menace.

Déjà connu des aventures des FF depuis les années 60, Annihilus est un être extra terrestre au physique reptilien, doté d’une capsule cosmique lui assurant un pouvoir important.

Dans le prologue scénarisé par Keith Giffen sur des dessins de Scott Kolins et Ariel Olivetti, Annihilus envoie ses hordes insecticides surarmées pour attaquer et détruire par surprise la planète Xandar, ou sont établis les Nova corps.

L’attaque d’une violence inouïe succède à celle de la prison orbitale Klyn, ou étaient détenus les plus dangereux criminels connus de la galaxie, dont Drax le destructeur qui profite de l’aubaine pour s’évader avec une terrienne appelée Cammi.

Malgré la résistance désespérée des Nova corps, Xandar est anéantie et seul le terrien Richard Rider appelé sur terre Nova survit à cet holocauste.

Sous un scenario de Dan Abnett/Andy Lanning et des dessins de Kev Walker, Nova blessé et choqué erre sur un monde réduit en cendres mais est contacté par Worldmind, l’ordinateur central de la planète, détenteur du patrimoine historico-culturel de sa race et notamment de la Nova force, source d’énergie surpuissante que recherche les envahisseurs.

Worldmind parvient à convaincre Nova de se laisser investir de son esprit pour le mettre en lieu sur, mais cette investiture va de pair avec la possession du pouvoir incroyable de la Nova force qui désoriente psychologiquement son possesseur.

Un instant tenté par un (légitime) désir de vengeance sur les envahisseurs, parvient à se laisser raisonner après un spectaculaire raid meurtrier.

Sa rencontre avec Drax et Cammi lui offre deux précieux alliés et un vaisseau spatial permettant de fuir la menace ennemie à travers un portail spatial.

Le trio atterrit sur un monde périphérique appelé Nycos Aristedes lui-même menacé par la vague d’invasion.

Aidé par Quasar, terrien lui aussi investi de pouvoir cosmique à l’aide de ses bracelets quantiques, Nova fait front à la menace pour laisser le temps aux nombreux habitant d’Aristedes d’évacuer leur monde.

Mais ils se heurtent à Annihilus en personne qui leur révèle ainsi la nature de sa quête, absorber le maximum de pouvoir cosmique  pour devenir lui-même de plus en plus puissant.

Trop impétueux, Quasar y laisse sa vie, dévoré vivant par le monstre, tandis que Nova raisonné par Worldmind profite de la connexion mentale avec Annihilus pour retourner les uns contre les autres les croiseurs d’invasion, provoquant ainsi l’auto destruction de la vague d’attaque.

Bien que temporaire, la victoire est néanmoins acquise.

Après Nova, on bascule ensuite avec Keith Giffen et Renato Harlem dans la partie consacrée au Surfeur d’argent, qui se retrouve poursuivi comme l’ancien héraut de Galactus, l’androïde Air Walker par un puissant traqueur appelé Vorace à la solde d’Annihilus.

Vorace s’aide de créatures cauchemardesques appelés les currs, qui se reconstituent inlassablement.

Le Surfeur d’argent doit user de tout son pouvoir pour les repousser et préfère faire exploser Air Walker grièvement endommagé plutôt que de le livrer aux traqueurs.

Tandis que Thanos et une auxiliaire de la mort représentée par Skreet une petite femme ailée tente une alliance avec Annihilus non sans son opportunisme habituel, le Surfer découvre que le redoutable empire Skrull a également été rasé par la vague d’Annihilus et prend alors conscience de l’importance de la menace.

Il reçoit l’aide d’autres hérauts de Galactus, Red shift et Firelord, même si le puissant Terrax est préalablement capturé par Vorace et ses currs.

Alors que les anciens hérauts se fédèrent pour combattre la menace, que Thanos joue double jeu avec le redoutable Annihilus, le niveau supérieur est franchi lorsque Galactus lui-même averti du péril, entre dans le jeu.

En effet, deux divinités cosmiques originelles, le Ténébreux et Egide préalablement vaincues par Galactus et emprisonnées sur Klyn, ont été libérée par Annihilus et cherchent à présent à reprendre leur hégémonie sur l’univers.

Devant la menace, Galactus envoie son héraut actuel, Stardust prêter main forte à ses anciens hérauts et propose au Surfer d’argent de restituer la quasi-totalité de son pouvoir perdu pour l’aider à détruire Annihilus qui lui-même convoite avec avidité l’énergie de Galactus.

Le Surfer détruit une grosse partie de la flotte d’Annihilus et entame un combat acharné contre Vorace, dont le pouvoir est dit il son égal.

Le combat est d’une intensité exceptionnelle, Vorace bien que légèrement surclassé, montrant des capacités de résistance phénoménales.

Cette partie se termine sur une entrevue entre Ténébreux/Egide à qui Thanos ne doutant décidement de rien, propose une alliance contre Galactus.

La dernière partie scénarisée par Simon Furman et dessinée par Jorge Lucas, est dévolue à Ronan l’accusateur, banni de l’empire Kree suite à un complot l’accusant de trahison avec les ennemis héréditaire Skrulls, qui cherche à se réhabiliter.

Parvenu dans son exil sur une planète lointaine Kree appelée Godthab Omega, Ronan retrouve son ami Korath lui-même banni qui lui révèle que son monde est sous l’emprise de créatures surpuissantes appelées les Grâces, commandée par la prêtresse Gamora qui exerce un control mental sur toutes les femmes de ce système.

Ronan ne tarde pas à comprendre de quoi il s’agit puisqu’il est attaqué par deux de ses Grâces, Stellaris  et Nebula fille de Thanos.

Il a bien du mal à se défaire de ses redoutables adversaires mais parvient en utilisant son marteau cosmique à assommer Nebula et à blesser mortellement Stellaris et son armure High tech.

Consciente du péril, Gamora utilise une Kree, Tania Nile qui a témoigné contre Ronan pour l’attirer dans ses filets sur une planète nommée Abyss.

La lutte avec Gamora dotée d’une épée tueuse de dieux et d’un Ronan poussant au maximum le pouvoir de son marteau cosmique est extraordinaire, mais on comprend que tout deux son manipulés par un être encore supérieur appelé Glorian, désireux d’utiliser leurs pouvoirs pour remodeler le monde selon ses désirs.

Mais les plans de Glorian sont eux même bouleversés par l’arrivée de la vague d’Annihilus qui dévaste Godthab Omega sous forme d’essaims.

Alors que les puissants Ronan et Gamora se trouvent pris dans la tourmente comme de vulgaires pions cosmiques luttant pour survivre, Glorian doit déchainer toute sa puissance pour éradiquer la vague d’invasion.

Il y parvient mais y perd la raison.

Ronan qui a récupéré deux auxiliaires imprévus (Devos et le skrull Talos) ne peut obtenir de Tania Nile mourante toutes les informations concernant le complot contre lui mais décide lui aussi de faire front contre la menace Annihilus …

En conclusion, « Annihilation, tome 1, au commencement »  est un formidable crossover épique « larger than life » qui emmène le lecteur aux confins de la galaxie.

Partant d’une problématique en apparence basique avec l’énorme menace d’un conquérant aux pouvoirs surgonflés pour l’occasion, le récit se complexifie au fur et à mesure, faisant apparaitre de plus en plus de personnages dotés de pouvoirs plus impressionnants les uns que les autres.

Ainsi des personnages cosmiques de second rangs comme Quasar ou le musculeux Ronan, se trouvent mis sur le devant de la scène aux cotés de valeurs sures toujours fascinantes comme le Surfer d’argent, Galactus, Thanos ou le sympathique Nova aux pouvoirs explosifs.

Et meme la redoutable machine à tuer appelée Drax apparait comme second couteau de luxe pour l’occasion.

L’histoire, vue sous des angles multiples est donc incroyablement riche, prenante et digne d’un des meilleurs space opera avec un véritable renouvellement du genre.

Ma seule critique concerne le choix des dessinateurs, Kolins/Olivetti et meme Arlem pour moi pas totalement à la hauteur d’une histoire d’une telle ampleur.

Seuls Walker beaucoup plus élégant et fin et Lucas dans un style plus massif et exubérant sur le choix des couleurs tirent leur épingle du jeu.

Mais à vrai dire, ces critiques ne pèsent pas bien lourds compte tenu de l’incroyable excitation que fait peser ce diabolique scénario à tiroirs mettant une nouvelle fois en péril l’univers cosmique Marvel.

 

Vivement la suite de ce chef d'oeuvre donc .... 

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