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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 14:13

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L’histoire étant souvent un éternel recommencement, les super héros notamment ceux de Marvel n’en finissent pas de se réinventer et de réécrire leur histoire pourtant archi connue des fans.

C’est dans cette optique que sort « Vengeurs : les plus grands super héros de la terre, tome 1 » en 2005 sur  un scénario de Joe Casey et de dessins de Scott Kolins.

L’idée est très simple et très peu originale, transposer l’histoire de la naissance des Vengeurs dans le cadre contemporain des années 2000.

Grand instigateur du projet, Tony Stark (Iron man) tente sous l’œil suspicieux du grand public et face aux velléités de contrôle du gouvernement américain, de fédérer des personnalités aussi disparate que Thor, Hulk, l’Homme-fourmi et sa compagne la Guêpe.

Bien entendu Hulk se montre vite instable, quittant le groupe en provoquant des dégâts considérables dans la ville de New-York ce qui jette le discrédit sur le caractère pacifique de cette formation.

Stark est à la peine, d’autant plus que son équipe ne parvient pas à maitriser l’incontrôlable brute verte ce qui provoque les foudres du gouvernement américain.

Mais la solution va venir de Captain america, super héros de la Seconde guerre mondiale retrouvé par miracle sain et sauf après une hibernation  sous la glace de près de 70 ans.

Si l’arrivée de la légende vivante contribue à apaiser les relations avec le gouvernement américain, Captain se montre tout même très ébranlé psychologiquement par son réveil et ne cesse de penser à la mort de son partenaire Bucky Barnes mort pendant la guerre en essayant d’arrêter un avion du savant nazi le Baron Zemo.

Décalé et torturé par ses souvenirs, Cap trouve un peu de réconfort auprès de Rick Jones l’ex ami de Hulk.

Lors d’une intervention trop facile contre les pathétiques Maitres du Mal (Homme radioactif, Fondeur, Chevalier Noir) , Captain america se retrouve face au leader du groupe, son pire ennemi le Baron Zemo.

La vendetta personnelle de Captain america est pourtant différée avec l’apparition de Kang le conquérant, ennemi récurrent des Vengeurs, régulièrement battu à chacune de ses nouvelles tentatives.

Malgré son armement technologiques futuriste (champs de force, pistolet laser, armure radioactive) et ses motivations guerrières, Kang est une nouvelle fois battu en grande partie grâce à la puissance de Thor seul capable de terrasser son champs de force.

Devenus subitement populaires après avoir écarté Kang, les Vengeurs n’ont pas le temps de savourer leur victoire puisqu’ils ont maille à partir avec le Comte Nefaria.

L’affrontement frôle le ridicule si ce n’est qu’il voit la Guêpe grièvement blessée par les sbires du Comte.

Cet incident ébranle tellement Hank Pym, qu’il décide de quitter le groupe avec sa femme.

Pour d’autres raisons liées à ces obligations de dieu nordique, Thor quitte également les Vengeurs ce qui fissure grandement la cohésion du groupe.

Pour arranger le tout, Captain america se lance en solitaire à la recherche de Rick, détenu par le Baron Zemo en Bolivie.

Le règlement de compte entre les ennemis héréditaire est sanglant, laissant Zemo en apparence écrasé sous un monticule de pierres.

Pour faire face à ses multiples défections, Iron man n’a d’autres choix que d’embaucher de nouveaux membres au passé controversé comme son ancien adversaire Œil de faucon, vivant dans la plus grande précarité dans les bas fond de la ville ou plus tard les ex serviteurs de Magnéto, les frères et sœurs Vif argent et la Sorcière écarlate.

Contre toute attente, Stark passe le relais à Captain america après avoir arraché de haute lutte l’indépendance des Vengeurs par rapport au gouvernement américain.

Le dernier tiers du recueil voit un assemblage hétéroclite de courtes aventures sans queue ni tête, avec une nouvelle déclinaison sans aucun intérêt de la formation des Vengeurs horriblement mal dessinée par Michael Avon Oeming sur un scénario (?) de Dwayne Mc Duffy, qui se laisse également aller à des aventures solitaires aussi dénuées d’intérêt de chacun des membres.

Le petit hommage à Stan Lee, apparaissant dans les origines des Vengeurs (!) sur des dessins trop froids de Kevin Mc Guire laisse pantois et seul le court mais intense épisode ou sous l’impulsion de Macon Blair et Jorge Lucas, Captain america rend hommage à un ancien soldat américain de la Seconde guerre mondiale ayant perdu ses jambes en Belgique en affrontant le mythique Loups de Fenris, est réellement émouvant.

En conclusion, l’intérêt de « Vengeurs : les plus grands super héros de la terre, tome 1 » est mince voir inexistant tant le recyclage d’un mythe archi connu sans réelle innovation ou prise de risque parait vain.

Mis à part en introduisant un Œil de Faucon ambigu et hâbleur, Casey frise donc le zéro absolu d’inspiration et les dessins de Kolins, grossiers et mous n’arrangent pas l’affaire.

Le lecteur pointu restera sur sa faim donc sur cette histoire pauvre aux combats neurasthéniques à l’exception de celui Kang, seul donnant un peu de fil à retordre à nos héros.

Enfin le dernier tiers de l’ouvrage fait friser l’apoplexie devant tant de médiocrité.

Scénario bâclés, risibles de Mc Duffy et dessins horribles de Oeming viennent dénaturer le mythe.

Non vraiment, on ne peut s’empêcher de penser que les plus grands super héros de la terre méritaient mieux que cet album franchement paresseux et médiocre.

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