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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 15:28

Spider_man_1976_1977.jpg

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« Spider-man, l’intégrale 1976-1977 »  retrace deux années de la vie du Tisseur de toile new yorkais.

A cette époque marquée par une grande instabilité de multiples scénaristes et dessinateurs se succèdent.

C’est Gerry Conway qui s’y colle le premier avec le très bon Sal Buscema au dessin pour conter l’accrochage entre Spidey et la Tarentule, super criminel latino américain dont le principal pouvoir est de posséder des pointes venimeuses sur les pieds.

La Tarentule et deux de ses hommes de main sont  payés par un mystérieux inconnu pour enlever le vice président de l’université ou étudie Peter Parker puis assassiner le maire de New York.

Les accrochages entre les deux arachnides sont rugueux mais Parker si il ne peut empêcher l’enlèvement du vice président a toujours légèrement le dessus sur ce criminel latin orgueilleux et machiste qui ne lâche pas prise facilement.

Ayant échoué en solitaire, la Tarentule reçoit sur ordre de son commanditaire l’aide du chasseur Kraven, ennemi historique de Spider-man.

Même si les deux homme parviennent à capturer le président de l’université, Kraven obnubilé par un désir de revanche contre son vieil ennemi se fait à nouveau battre, Spidey l’électrocutant in extremis alors qu’il était menacé de mort.

Puis Jim Shooter prend la suite et le mystérieux commanditaire de ses enlèvements se révèle enfin être Luminex, dit le docteur Lansky, docteur en physique reconverti en super criminel pour étancher ses rêves d’autonomie financière.

Capable de convertir la lumière en force solide, Luminex est un ennemi de gros calibre, comparable à Electro qui surclasse aisément la Tarentule et que Spider man ne peut vaincre que par astuce.

Après cette conclusion, Archie Goodwin prend les manettes pour quelques épisodes sans intérêt autour d’un sempiternel retour du Vautour, qui malgré les progrès de son équipement échoue encore une fois lamentablement dans ses plans de revanche.

A cette occasion, Morgan un caïd de Harlem croit bon d’engager Hitman un tueur ressemblant au Punisher pour éliminer Spider-man puis le Vautour mais le résultat malgré l’arsenal du mercenaire n’est pas meilleur.

Le niveau des épisodes chute alors sensiblement quand Ross Andru et Franck Giacoia passent aux dessins pour une aventure autour de Morbius, vampire de sous catégorie horriblement mal dessiné (quand on compare à la finesse des traits du Baron Blood de Byrne) .

Personnage gentil mais tiraillé par sa malédiction, Morbius irrite et ce n’est pas le fait qu’il soit possédé par un nouveau criminel appelé l’empathoide, entité techno-organique se nourrisant des émotions humaines qui améliorera la qualité de l’histoire.


La valse des scénaristes continue avec Bill Mantlo, le retour de Sal Buscema pour un épisode relativement intéressant autour du personnage du Tigre Blanc, super héros latino américain s’opposant à partir d’un quiproquo à Spider-man qui pense qu’il cherche à dérober un manuscrit universitaire pour le vendre et ainsi permettre le maintien des cours du soir pour les étudiants déshérités majoritairement hispaniques.

Redoutable combattant adepte des arts martiaux couplé à des qualités physiques exceptionnelles qui font de lui un Iron-fist plus performant, le Tigre Blanc a souvent le dessus sur Spider-man.

Après avoir dissipé le malentendu et trouvé un compromis pour le problème de l‘université, les deux héros finissent par se réconcilier.

Le grand Chris Claremont apparait ensuite avec Jim Mooney aux dessins pour un unique épisode mettant aux prises Spider-man avec les Inhumains qui ont dérobé un sérum nécessaire pour sauver la vie d’un jeune homme.

Même si Spidey mord la poussière devant la féroce Médusa, il ridiculise franchement Triton et Gorgone avant que la sagesse du monarque Flèche Noire ne finisse par mettre tout le monde d’accord.

Le dernier épisode scénarisé par Mantlo est le plus mauvais avec l’apparition d’une secte asiatique dirigée en secret par le maitre de la haine, super criminel nazi bien connu de Captain america et de Fantastiques.

Pour couronner le tout, un nouveau super héros bourrin au costume ridicule appelé Razorback arrive pour prêter main forte à Spider man afin de retrouver sa sœur enrôlée dans la secte.

L’intégrale se termine classiquement par la capture du trio Spider-man, Razorback et Flash Thomson.

En conclusion, « Spider-man, l’intégrale 1976-1977 »   n’est pas la plus fameuse année pour le Tisseur de Toile.

L’action est certes au rendez vous mais les ennemis guère au niveau.

Si la personnalité forte de Tarentula est plaisante, ses pouvoirs ne semblent pas à la hauteur d’un Spider-man en permanence fatigué par son combat contre le Caïd.

Bien sur Luminex et Kraven sont des ennemis valables, mais que dire après des improbables Hitman, Morbius, Empathoide, Frère de pouvoir et autres Razorback ?

La seule histoire qui présente un bon intérêt est celle avec le Tigre blanc, super héros puissant et relativement peu connu qui pour de nobles motifs (défendre les étudiants hispaniques défavorisés) tient tête au monte en l’air.

Si les scenario sont donc ultra basiques, on retiendra la pureté et l’élégance du style de Buscema loin devant tous les autres dessinateurs de cette intégrale assez moyenne.

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