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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 20:38

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J’ai déjà publié ici des articles plutôt flatteurs sur le « Conan » de John Milius et sur celui de Robert E Howard, dans ce qu’on pourrait considérer comme l’une des plus grandes influences du mouvement heroic fantasy.

Piqué par la curiosité, j’avais donc hâte de découvrir la célèbre adaptation de Marvel réalisé en 1970.

« Conan, l’intégrale, volume 3 » est la troisième partie des aventures du barbare mis en bande dessiné par Barry Windsor Smith et Gil Kane sur des scénario de Roy Thomas.

Inutile ici de chercher des histoires très élaborées ou intellectuelles, les aventures du musclé cimmérien sont toutes calquées sur le même modèle à base de sorciers malfaisants, de soldats viking ou pseudo orientaux, de belles jeunes femmes en détresse et de créatures fantasmagoriques.

Tout d’abord, Conan attiré par une promesse d’or, accepte de travailler pour le compte de son vieil ennemi sorcier Zukala et de sa fille Zephra afin de retrouver un temple sacré ou git une puissante démone appelée Terhali capable de détruire le monde.

Zukala cherche en réalité à empêcher l’immortelle Xiombarg de réveiller Terhali.

Aidé par la magie du sorcier et par Elric de Melniboné, un combattant sorcier albinos dont l‘épée magique se nourrit du sang des morts, Conan affronte les sbires morts vivants de Xiombarg mais ne peut empêcher le réveil de la terrible Terhali.

Investi des pouvoir d’un dieu de l’ordre appelé Arkyn, Zephra se sacrifie pour vaincre Terhali.

Dans la seconde partie, Conan fait la connaissance sur un navire de Fafnir, grand Viking roux qui deviendra le compagnon du héros.

Après avoir fait naufrage, les deux hommes échouent sur une ile et prêtent main forte à une belle inconnue appelée Mitra pour reconquérir son royaume ou règne un tyran fantoche manipulé par Gothan un sorcier sournois et avide de puissance.

Mais la reconquête du royaume coutera finalement la vie à Mitra et aboutira à la destruction de l’ile.

La dernière partie voit Conan et Fafnir plonger dans une grande saga, ou ils engagent un siège aux cotés des troupes Hyrkanniennes pour délivrer l’homme dieu Tarim détenu par les Turaniens dans la cité maritime de Makkalet.

La lutte est épique avec prise d’assaut des murailles, duels à l’épée et volées de flèches sur les assaillants.

Conan parvient à tuer des géants morts vivants créés par la magie d’un sorcier Turanien mais son ami Fafnir est laissé mutilé après la bataille.

Ivre de rage, Conan accepte d’aller chercher Tarim même si ses motivations premières sont la vengeance.

Pour cela il doit vaincre encore un guerrier mort vivant et surtout un immense chien noir dans un terrible singulier.

Par la suite, Conan est manipulé par ses anciens alliés Hyrkanniens, qui le chargent de porter un message pour demander une aide contre l’encerclement des Turaniens.

Mais il est trahi en route et livré en sacrifice à un horrible crapaud géant.

Au final, Conan échappe au monstre et parvient à retrouver sa légendaire liberté.

En conclusion, « Conan, l’intégrale, volume 3 » ne peut être pour moi considéré comme un must de la bande dessinée.

Bien sur les aventures du barbare sont sympathiques mais elles sont aussi horriblement schématiques avec les méchants sorciers, des orientaux fourbes, des jolies femmes qui meurent à la fin pour ne pas encombrer le héros dans la suite de ses aventures.

Les hommes du nord sont forts, courageux, loyaux mais aussi frustres et très limités intellectuellement.

Je pensais également que le sexe serait plus présent à l’instar du film fort réussi de John Milius mais puritanisme américain oblige sans doute il n’en est rien.

Les histoires ne volent donc pas bien haut et finissent par lasser.

J’ai également été déçu par les dessins de la paire Windsor Smith-Gil Kane au graphisme assez pauvre.

Ceci est donc pour moi à réserver aux enfants ou jeunes adolescents.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 17:56

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Iron man toujours avec la succulente « Guerre des armures » coécrit en 1987/1988 par David Micheline et Bob Layton avec un épilogue de Barry Windsor-Smith sur des dessins de Mark D Bright, Bob Layton et Barry Windsor-Smith.

« Iron man : la guerre des armures » est un récit remarquable en huit épisodes au cours duquel Tony Stark découvre que des composants électroniques issus d’un de ses anciens laboratoires ont été dérobés et utilisés par de nombreux super criminels en armure.

Le choc est rude pour l’industriel qui vit très mal sur un plan moral que ses trouvailles technologiques soient utilisées à des fins criminelles.

Stark décide donc de passer par ses avocats mais en constatant que ces composants sont  tombés dans le domaine public, découvre que la voie légale ne sera pas la plus rapide pour empêcher des exactions.

Il décide donc de contourner la loi et après avoir identifié sur un listing informatique les potentiels bénéficiaires de ce vol, lance son alter égo Iron man dans une quête frénétique pour récupérer ses biens.

Les débuts sont encourageants quand Iron man neutralise facilement des super criminels de second rang comme le Scarabée, le Corrupteur, les Raiders ou le pittoresque Homme aux échasses mais se compliquent grandement quand il décide d’interpeller l’agent gouvernemental Stingray qu’il soupçonne également, en définitif à tort.

Iron commence alors à s’attirer les animosités du gouvernement américain puis de ses coéquipiers Vengeurs de la cote ouest qu’il refuse à vrai dire d’informer sur ses motivations profondes.

Stark est alors contraint par son service de relations publiques à licensier officiellement Iron man pour que son entreprise ne pâtisse pas du comportement de son garde du corps officiel.

Stark s’attaque ensuite à forte partie en voulant neutraliser les Mandroides, soldats en armure employés par le S.H.I.E.L.D de Nick Fury.

Il parvient à ses fins mais son comportement trouble dérange.

Lorsqu’il traite le cas des Gardiens et doit pour cela neutraliser Captain america, il est contraint de rendre des comptes aux Vengeurs.

Le passage le plus interessant est celui ou Stark construit une armure furtive pour passer de l’autre coté du rideau de fer et neutraliser les soldats gouvernementaux soviétiques Dynamo Pourpre et Homme de Titanium.

Lors de la lutte, cet Iron man sous armé est contraint de tuer l’Homme de Titanium et ce crime meme fortuit conduit dans le contexte politique de l’époque, le gouvernement américain à mettre sur pied un programme spécial appelé Firepower pour l’éliminer.

Habile, Justin Hammer rival historique de Stark accepte de réaliser le prototype de l’armure qui vaincra Iron man en échange d’un financement colossal du gouvernement américain.

Lâché par les Vengeurs, Iron man affronte le soldat Firepower, doté d’ une armure colossale dotée d’une puissance de feu sans égal.

Laissé pour mort après le premier affrontement, Stark se ressaisit, façonne une armure encore plus performante et prend sa revanche sur ce soldat utilisée par Hammer à des fins criminelles.

Enfin tranquillisé, Stark peut alors retrouve alors en apparence un semblant de sérénité que viendra allégrement briser le dernier épisode de Barry Windsor Smith ou Stark affronte son propre double maléfique dans un hallucinant cauchemar mettant en lumière les terribles séquelles qu’ont laissé cette affaire dans le psychisme du héros.

En conclusion, « Iron man : la guerre des armures » est une excellente aventure de tète de fer qui se savoure d’une traite du début à la fin.

On appréciera l’intrigue originale et complexe, avec en arrière plan le monde trouble et toujours fascinant des contrats d’armement.

Une nouvelle fois fragilisé et en proie à un dilemme qui le ronge de l’intérieur, ce Tony Stark en proie au doute est des plus séduisants.

Au niveau de l’action on reste en revanche plus sur sa faim tant Iron man défait plutôt aisément ses opposants seuls l’Homme de Titanium et Firepower présentant finalement de véritables challenges.

Rien à signaler également sur les dessins sur les dessins de Bright et Layton, parfaits dans ce style sobre et puissant emblématique des années 80, ceux de Windsor Smith dénotant par leur coté surnaturel et horrifique dans l’univers habituellement essentiellement technologique du vengeur rouge et or.

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