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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 17:56

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Iron man toujours avec la succulente « Guerre des armures » coécrit en 1987/1988 par David Micheline et Bob Layton avec un épilogue de Barry Windsor-Smith sur des dessins de Mark D Bright, Bob Layton et Barry Windsor-Smith.

« Iron man : la guerre des armures » est un récit remarquable en huit épisodes au cours duquel Tony Stark découvre que des composants électroniques issus d’un de ses anciens laboratoires ont été dérobés et utilisés par de nombreux super criminels en armure.

Le choc est rude pour l’industriel qui vit très mal sur un plan moral que ses trouvailles technologiques soient utilisées à des fins criminelles.

Stark décide donc de passer par ses avocats mais en constatant que ces composants sont  tombés dans le domaine public, découvre que la voie légale ne sera pas la plus rapide pour empêcher des exactions.

Il décide donc de contourner la loi et après avoir identifié sur un listing informatique les potentiels bénéficiaires de ce vol, lance son alter égo Iron man dans une quête frénétique pour récupérer ses biens.

Les débuts sont encourageants quand Iron man neutralise facilement des super criminels de second rang comme le Scarabée, le Corrupteur, les Raiders ou le pittoresque Homme aux échasses mais se compliquent grandement quand il décide d’interpeller l’agent gouvernemental Stingray qu’il soupçonne également, en définitif à tort.

Iron commence alors à s’attirer les animosités du gouvernement américain puis de ses coéquipiers Vengeurs de la cote ouest qu’il refuse à vrai dire d’informer sur ses motivations profondes.

Stark est alors contraint par son service de relations publiques à licensier officiellement Iron man pour que son entreprise ne pâtisse pas du comportement de son garde du corps officiel.

Stark s’attaque ensuite à forte partie en voulant neutraliser les Mandroides, soldats en armure employés par le S.H.I.E.L.D de Nick Fury.

Il parvient à ses fins mais son comportement trouble dérange.

Lorsqu’il traite le cas des Gardiens et doit pour cela neutraliser Captain america, il est contraint de rendre des comptes aux Vengeurs.

Le passage le plus interessant est celui ou Stark construit une armure furtive pour passer de l’autre coté du rideau de fer et neutraliser les soldats gouvernementaux soviétiques Dynamo Pourpre et Homme de Titanium.

Lors de la lutte, cet Iron man sous armé est contraint de tuer l’Homme de Titanium et ce crime meme fortuit conduit dans le contexte politique de l’époque, le gouvernement américain à mettre sur pied un programme spécial appelé Firepower pour l’éliminer.

Habile, Justin Hammer rival historique de Stark accepte de réaliser le prototype de l’armure qui vaincra Iron man en échange d’un financement colossal du gouvernement américain.

Lâché par les Vengeurs, Iron man affronte le soldat Firepower, doté d’ une armure colossale dotée d’une puissance de feu sans égal.

Laissé pour mort après le premier affrontement, Stark se ressaisit, façonne une armure encore plus performante et prend sa revanche sur ce soldat utilisée par Hammer à des fins criminelles.

Enfin tranquillisé, Stark peut alors retrouve alors en apparence un semblant de sérénité que viendra allégrement briser le dernier épisode de Barry Windsor Smith ou Stark affronte son propre double maléfique dans un hallucinant cauchemar mettant en lumière les terribles séquelles qu’ont laissé cette affaire dans le psychisme du héros.

En conclusion, « Iron man : la guerre des armures » est une excellente aventure de tète de fer qui se savoure d’une traite du début à la fin.

On appréciera l’intrigue originale et complexe, avec en arrière plan le monde trouble et toujours fascinant des contrats d’armement.

Une nouvelle fois fragilisé et en proie à un dilemme qui le ronge de l’intérieur, ce Tony Stark en proie au doute est des plus séduisants.

Au niveau de l’action on reste en revanche plus sur sa faim tant Iron man défait plutôt aisément ses opposants seuls l’Homme de Titanium et Firepower présentant finalement de véritables challenges.

Rien à signaler également sur les dessins sur les dessins de Bright et Layton, parfaits dans ce style sobre et puissant emblématique des années 80, ceux de Windsor Smith dénotant par leur coté surnaturel et horrifique dans l’univers habituellement essentiellement technologique du vengeur rouge et or.

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