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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 20:02

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Comme je l’avais annoncé, voici un exercice qui pourra paraitre pour certains un peu vain mais auquel je tiens avec la chronique des vieux comics des années 80 édités à l’époque par la société lyonnaise Lug qui popularisera les productions Marvel en France et les fit découvrir à toute une génération dont je fais partie.

Premier de cette sélection non exhaustive, « Strange n°166 » sorti en 1983.

Strange était de loin la publication mensuelle Lug la plus populaire et était constitué comme le chef de file, la référence absolue.

Cette souveraineté s’explique par la présence de trois super héros phares : Iron-man, Spider-man et Daredevil, dont les adaptations cinématographiques au moins pour les deux premiers, ont été des succès colossaux.

Ici, Iron-man dirigé par Dennis O’Neil sur des dessins de Luke Mc Donnell, se retrouve embarqué dans une aventure aussi originale qu’haletante, puisque devant défendre une plateforme sous-marine Stark prise d’assaut par les terroristes de l’A.I.M.

Changé en Iron-man, Tony Stark a pour mission de sauver les otages laissés au fond des mers par les terroristes.

Après avoir triomphé des mécanismes de sécurité de la plateforme, Iron-man consacre toute son énergie à colmater une admission d’eau dans la structure.

En situation critique, il reçoit l’aide imprévue de Moon knight, présent par hasard en civil parmi les otages, qui parvient à s’extraire de la plateforme et traquer dans les bas fond de New-York l’ingénieur concepteur du système de fermeture de la vanne pour sauver la situation, libérer Iron-man qui peut se focaliser sur la neutralisation des membres de l’AIM.

Le lecteur reste dans le domaine maritime avec un affrontement mémorable entre Spider-man venu aider l’oncle de Debbie à mettre au point un générateur sous marin et le Prince des mers rendu enragé par les perturbations du générateur sur son écosystème.

Le matche a lieu sur le cargo de l’expédition et Spider-man plus agile et malin que son adversaire aveuglé par son orgueil et sa rage, met à mal le grand Namor.

Mal en point, le Prince des mer trouve finalement un accord heureux avec Spider-man pour décaler l’implantation du générateur.

On remonte encore de plusieurs niveaux pour côtoyer le sublime avec Daredevil gouverné de main de maitre par Frank Miller, et un affrontement à mort avec son ennemi irréductible Tireur atteint d’une tumeur au cerveau et devenu un véritable danger public soumis à de violentes hallucinations.

Le premier choc a lieu dans un cinéma et le Tireur en sort vainqueur en prenant en otage deux spectateur et en tirant sur DD, sans toutefois faire mieux que le blesser superficiellement.

Mobilisant toute l’acuité de ses hyper sens, Daredevil parvient à localiser les otages du criminel en plein cœur de New-York et le combat acharné se termine dans les sous sols du métro, ou après une courte hésitation, DD épargne son adversaire inconscient.

L’épisode se termine sur l’annonce d’une opération chirurgicale ayant guéri le Tireur.

En guise de digestif, Bill Mantlo (scénario) et Sal Buscema (dessins), utilisent à nouveau l’univers sous marin du Princes mers pour l’associer à Rom, sorte de robot de l’espace dont l’activité principale était de lutter contre une race d’extra-terrestres polymorphes appelés les spectres.

Dans cette aventure, Rom aide Namor à débarrasser son royaume d’une invasion de spectre et lui permet de terrasser un monstre poilu assez grotesque lâché par lesdits spectres.

Au cours du combat, Sybille une jeune terrienne est gravement blessée et Namor est contrainte de la transformer en Atlante pour la sauver.

En conclusion, difficile même vingt ans après de bouder son plaisir à la lecture de cet excellent « Strange 166 ».

Portée par des dessins de qualité, l’aventure sous marine d’Iron-man se montre très originale et incroyablement prenante, tandis que Spider-man même surcoté par rapport à Namor (toute de même neuf fois plus fort que lui !) est tout de même sérieusement rehaussé par la présence d’un si noble adversaire.

Si le terne et éphémère Rom ne provoque rien de plus qu’un amusement policé, le chef d’œuvre crépusculaire, torturé et complexe crée par Miller pour donner toute sa mesure à l’affrontement Daredevil-Tireur, atteint pour moi le rang des meilleurs productions Marvel.

Tout concourt donc à faire de ce « Strange 166 » un petit régal à savourer avec délectation !

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