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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 17:15

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« Fantastic four, l’intégrale 1971 » voit l’arrivée de John Buscema aux dessins en soutien de John Romita déjà apparu l’année précédente pour remplacer le vieux Jack Kirby aux coté de l’inamovible Stan Lee.

Avec Romita aux dessins, on termine laborieusement une aventure sans intérêt, ou les FF aident un scientifique pour sauver son fils, transformé en monstre irradiant d’énergie après une louable tentative de création d’une arme ultime destinée à arrêter la guerre du Viet Nam.

Ceci devient une habitude, c’est une nouvelle fois le génial cerveau scientifique de Richards qui permet au professeur de reconstituer la machine capable d’inverser la transformation de son fiston, ce qui soulage tout le monde, ouf.

Avec Buscema aux dessins, Richards parvient à mettre au point un processus fiable permettant à la Chose de se transformer à volonté en Ben Grimm, ce qui sur le papier se présente comme la solution idéale pour tous.

Tandis que Grimm tel le X-man Colossus, s’acclimate plus ou moins mal à ses multiples changement d’apparence, le récit prend un tournure bien étrange avec l’arrivée de Janus, ex ami d’université de Richards, qui dévoré par une double personnalité, a réussi à créer un double de lui-même issu de la zone négative, le Néga-man, usant des ses pouvoirs à des fins criminelles.

Après une apparition temporaire de Kirby pour brosser à rebours les prémisses de cette aventure tarabiscotée ou dans le passé, le Néga-man fut vaincu après une confrontation avec Janus, plus pacifique, Buscema revient dans le présent et montre le Néga-man acceptant de servir Annihilus pour sauver sa vie et lui fournir un moyen d’accès à la Terre.

Conscients de la menace, les FF se ruent sans Jane Storm dans la zone négative et affrontent de plein pied Annihilus, véritable maitre de ce monde étrange, lunaire et dangereux.

Dévoré par le pouvoir, le Néga-man essaie de se rapprocher du centre de la zone pour augmenter sa puissance et détrôner Annihilus mais disparait finalement englouti par atmosphère explosive pure.

Restés seul avec le redoutable Annihilus, les fantastiques profitent du sacrifice de Richards pour regagner la Terre, le leader des FF restant piégé et dérivant dans les confins de la zone.

Malgré d’étranges sautes d’humeur de Grimm, les FF forment une chaine pour lancer une balise à Richards, qui aidé par un sort de la sorcière Agatha Harkness, parvient à échapper à Annihilus et à regagner la Terre.

A peine remis de leurs émotions et de l’embarrassant cas Janus, les FF doivent faire face à l’un des multiples revirement de la Chose, rendu effectivement fou par le traitement de Richards.

Dévoré de rage, la Chose sillonne New-York à la recherche de tout ce qu’il peut casser et tombe sur le seul être qui lui soit supérieur dans ce domaine, Hulk.

Le combat entre les deux titans est une nouvelle fois, superbe, épique, digne des plus belles joutes Marvel et voit Hulk vaincre son adversaire à l’aide d’une seconde d’inattention, avouons le, bien commode.

Tandis que Richards peine à contenir l’ire des populations civiles, rendues folles par l’importance des dégâts du match Hulk-Chose, la Chose se remet péniblement de son retentissant KO pour comprendre qu’une nouvelle menace pèse sur le monde, l’arrivée annoncée par le puissant Gardien, d’un conquérant extraterrestre appelé Mastermind.

Suivant les recommandations du Gardien, les FF cherchent alors leur ennemi, sans comprendre que possédant la faculté de contrôle des esprit, Mastermind peut parfaitement se fondre dans la foule.

Le premier à le trouver est la Chose, qui même aidé par la Torche, comprend qu’il ne pourra vaincre un ennemi aussi puissant, capable d’effacer toute trace de leur rencontre dans leurs esprits.

Les pouvoirs occulte d’Agatha Harkness aident encore les FF puisque la sorcière parvient à entrer en contact avec le Gardien, qui leur révèle l’histoire de Mastermind, super guerrier de la race belliqueuse des Eternels, qui à la suite d’une cinglante défaite face à la planète Gigantus, reçut tout le pouvoir de l’esprit de son peuple et fut placé en hibernation dans un cocon spatial.

L’aventure se termine avec Archie Goodwin au scénario et voit Richards possédé par l’esprit de Mastermind secouru par ses coéquipiers dont les pouvoirs ne suffisent hélas pas.

Désespérée, L’Invisible se résout sous les conseils d’Agatha, à chercher de l’aide auprès du Docteur Fatalis, qui comprenant l’importance de la menace, accepte exceptionnellement de s’allier avec ses pires ennemis.

Fatalis apporte sa technologie à l’équipe, notamment un déflecteur psionique qui sert de bouclier au  attaques mentales du monstre.

Malgré son courage et la détermination du duo Torche/Chose, Fatalis est terrassé par le pouvoir de Mastermind, mais permet néanmoins à Richard de briser l’incroyable étreinte mentale du conquérant, juste avant de tuer sa propre femme.

Alors qu’on pensait que tout était perdu, apparait l’Etranger, déjà connu des X-men pour avoir châtié Magnéto en personne.

On apprend que l’Etranger est le prédateur naturel de Mastermind puisque dépositaire de l’esprit des habitants de Gigantus.

Le Gardien surgit alors pour expliquer que l’héroïque résistance des FF et de Fatalis a permis de retarder suffisamment Mastermind pour permettre à l’Etranger de le vaincre avant qu’il ne soit trop puissant.

La dernière aventure montre la quête de la Torche humaine pour retrouver sa bien aimée Crystal, manipulée par les filtres du sorcier Diablo, qui utilise ses pouvoirs élémentaux pour tenter de prendre le pouvoir d’un pays d’Amérique centrale tenue par un dictateur.

En conclusion, globalement inégal, « Fantastic four, l’intégrale 1971 » remporte toutefois largement la mise, car les pénibles voir incompréhensibles aventures du monstre irradiant et du ridicule Nega-man sont compensées par le match de titan Hulk vs Chose et surtout par la formidable aventure de Mastermind.

Avec ce nouvel ennemi aux pouvoirs sans limites, les FF trouvent un adversaire réellement épineux qui les obligent assez habilement à pactiser avec leur ennemi Fatalis dont le sacrifice constitue l’un des points culminant de l’intégrale.

Le lecteur trouvera donc son comptant de grandes luttes super héroïques et appréciera le style plus fin et délié d’un Buscema comparé à celui plus lourd et brutal du Kirby des années 60.

Et de se dire, que après dix ans d’existence, les FF sont encore une fois bien en forme à l’orée des années 70, compensant une certaine platitude des personnages : Richards dont le pouvoir ridicule d’élasticité est à peine compensé par ses bidouillages scientifiques, la Torche jeune homme immature et l’Invisible cantonnée dans un rôle de mère bien pratique pour la mettre en retrait, par une fantastique créativité d’adversaires ou d’univers parcourus.

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