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20 juin 2015 6 20 /06 /juin /2015 17:40

Iron-man reste sous les feux de la rampe avec « Marvel heroes n°13, pièce à conviction ».

Sorti en 2008, ce treizième volet des Marvel heroes commence par une histoire signée Jeph Loeb (scénario) et Ed Mc Guiness (dessins), dans laquelle Susan Hill devenue la directrice du puissant S.H.I.E.L.D, enquête sur l’arme responsable de la mort de l’Abomination.

Mais l’héliporteur du S.H.I.E.L.D conçu par Tony Stark en personne est victime d’une attaque surprise du Hulk rouge, beaucoup plus sauvage et meurtrier que son homologue vert.

Une fois Miss Hulk mise KO, Iron-mana reste le seul à être en mesure de stopper cette brute et si il échoue à vaincre ce Hulk maléfique, empêche in extremis l’héliporteur endommagé par la furie rouge de s’écraser sur New-York en mettant à contribution ses autres armures.

On termine ce cours épisode musclé par Bruce Jones, agressé dans le Nevada par ce même Hulk rouge et se transformant en colosse bleu appelé A-bomb rappelant vaguement l’Abomination.

Changement de cadre avec Brian Bendis (scénario) et Mark Bagley (dessins) qui place Sentry et Iron-man en plein décalage temporel dans le New-York du passé proche, après que le Docteur Fatalis ait perdu le contrôle d’une plateforme temporelle.

Piégé dans le temps, ce trio contre nature est forcé de s’allier pour trouver un moyen de revenir dans le présent et décide d’utiliser les installations High tech de Red Richards, le leader scientifique des 4 Fantastiques.

Sentry est envoyé en éclaireur au Baxter building, se débarrasser de manière spectaculaire du pourtant redoutable Chose.

Une fois pénétré dans le laboratoire de Richards, Fatalis effectue les manipulations nécessaires pour revenir dans le présent, dans son château de Latvérie.

Mais à leur arrivée sur place, Sentry et Iron-man sont harponnés par Miss Marvel pour leur éviter une horrible explosion.

Du coté de l’Initiative, courageuse tentative de Dan Slott/Christos Cage (scénario) et Stefano Caselli (dessins) pour renouveler l’équipe des Vengeurs dans laquelle les puissants cerveaux de Iron-man, Mr Fantastic et Hank Pym (Pourpoint jaune), se réunissent pour créer des camps d’entrainement dans chaque états des USA pour discipliner les jeunes super héros.

Le premier d’entre eux Camp Hammond est monté Stamford (Connecticut) et montre de jeunes super héros (L’homme fourmi, Crusader, Mélée, Geldoff, Dragon lord, Geiger, Red 9) sous la responsabilité du Maitre de corvée, ex criminel reconverti en instructeur en raison des ses incroyables capacités d’apprentissage.

Mais une parole de travers de l’homme fourmi alias GI fourmi, provoque la colère de Stature (Cassie Lang) la fille de l’Homme fourmi qui se change en géante pour écraser son adversaire qui réplique de la même manière pour ajuster sa taille à dix mètres, forçant Pourpoint jaune à aussi se transformer en géant.

C’est la confusion la plus totale dans la camp avant que le Maitre de corvée ne réagisse en frappant les jarrets, talons d’Achille des trois géants.

Mais la tentation d’utiliser un clone de Michael Van Patrick, tué lors de la première Initiative est trop forte pour Pym qui déclenche la folie de ce nouveau MVP une fois à nouveau en possession de la redoutable arme appelée le tactigon.

L’horreur reprend, avec la mort du Baron Von Blitzschlag scientifique du projet, la grave blessure de Pym, le massacre des autres clones, des nouvelles recrues, d’une partie des anciennes (Trauma, Thor girl) auquel échappe miraculeusement le Maitre de corvée.

Seul Gantelet armé lui aussi d’un tactigon semble en mesure de rivaliser avec ce nouvel MVP…

En conclusion, « Marvel heroes n°13, pièce à conviction » est une tenative plus ou moins réussie de combiner anciens et nouveaux personnages Marvel.

Du coté des valeurs sures, le style académique de Mc Guiness montrant un Iron-man luttant une énième fois contre un Hulk maléfique et une sucession de gros malabars irradiés frisant l’overdose de rayons gammas.

Du coté de la nouveauté, le pénible projet Intiative prenant une place excessive avec des jeunes héros aux pouvoirs minables, sans une once de charisme ni d’épaisseur avec en supplément le graphisme poussif de Caselli.

Difficile également d’éprouver une quelconque joie face à une bonne vieille histoire de voyage temporelle concoctée par Bendis, même si le trait très 70-80 de Bagley n’est pas dénué de finesse et de charme.

On pourra donc au final se passer de ce Marvel heroes franchement passable !

Marvel heroes n°13, pièce à conviction (Jeph Loeb, Ed Mc Guiness, Brian Bendis, Mark Bagley, Dan Slott, Chris N Cage, Stephano Caselli)
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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 08:48

cap america 3742.gif

 

 

Nous sommes toujours dans le monde du comic book Marvel des années 90 avec « Captain america n°374 » dans lesquels Mark Gruenwald (scénario) et l’incontournable Ron Lim (dessins) développent une nouvelle histoire autour de la lutte contre le trafic de drogue aux Etats Unis.

On retrouve un Captain pris dans une embuscade tendue par le Tireur dans un vieil entrepôt désaffecté.

Ne pouvant voir son adversaire en pleine nuit, Captain blessé à la jambe ne peut que tenter de se protéger avec son bouclier des tirs de précisions de son adversaire qui le bombarde de tout un assortiment d’objets devenues entre ses mains mortels.

En situation critique, Captain est finalement sauvé par l’arrivée impromptue de son associée Diamondback qui fait fuir le Tireur et le prend en stop sur une moto volante.

On découvre ensuite un Captain mué en patron autoritaire d’une petite structure implantée dans le QG des Vengeurs et ses nombreux sautes d’humeur étonnent son personnel, tant le super héros semble être obnubilé par une lutte obsessionnelle contre les patrons du trafic de drogue, comme le bien nommé Caïd pour lequel le Tireur travaille.

Tandis que la guerre des gangs fait rage à New-York pour la commercialisation d‘une nouvelle marchandise appelé Ice, Captain décide de changer de tactique et de s’en prendre aux acheteurs plutôt qu’aux dealers afin de faire pression également sur la demande.

Diamondback, licenciée par Captain après une colère incompréhensible rencontre John, l’autre employé du vengeur étoilé et lui expose sa théorie selon laquelle il aurait été infecté par une explosion de Ice ce qui mélangé au sérum de super soldat coulant dans ses veines, expliquerait son comportement violent et paranoïaque.

Malheursement Diamondback n’a pas le temps d’aller plus loin dans ses théories puisqu’elle est cueillie ainsi que son ami par une rafale de mitraillette en pleine rue.

En guise de bonus, le lecteur a droit à une jolie baston dessinée par Mark Bagley entre une sorte de Captain america black appelé Battlestar (Lemar Hoskins), qui lutte dans un petit appartement contre trois super criminels dotés d’armures à base de tournevis, scies et marteaux.

Le trio made in Bricorama se faisant appelé les Power Tools s’avère plus redoutable et méchant que prévu et capture Battlestar après avoir pris en otage son ami Ethan, les forçant à embarquer dans un camion ou un gaz les rend inconscient.

En conclusion, « Captain america n°474 » pourrait être comme l’indique sa couverture un chef d’œuvre avec un affrontement mémorable entre le meilleur ennemi de Daredevil, le légendaire Tireur face à une autre légende, Captain america mais le choc tant attendu déçoit au final avec un Captain assez pitoyable face à son adversaire au squelette renforcé en adamantium après une chute qu’on pensait mortelle au cours d’un combat face à Daredevil.

Difficile de trouver sympathique ce Captain visiblement perturbé psychologiquement luttant de manière brutale et désordonnée contre un fléau le dépassant, la drogue.

A ce stade on ne comprend donc pas quelle intrigue l’excellent Gruenwald tente de tisser et on reste un peu sur sa faim en entrevoyant le Caïd et la redoutable Tiphoid.

Même si le style graphique imposant de Lim reste appréciable, ceci ne suffit pas à rendre cette aventure, tout comme celles de Battlestar, ersatz sympathique sans grande saveur de Captain, réellement passionnantes.

A moins que la suite ne vienne infléchir ce jugement ?

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 21:47

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2.gif

 

 

De 1989 nous voila en 1994 avec « Strange n°297 » qui traduit fort bien mon désintérêt croissant de l’époque pour l’univers Marvel que je pensais à tort réservé au monde de l’enfance.

Cette fois Lug, qui a été racheté à la fin des années 80 n’est plus et le logo Semic orne donc le mensuel, à la couverture à présent en papier glacé.

David Micheline (scénario) et Mark Bagley (dessins) tentent de redonner un coup de jeune à Spider-man, qui tout heureux d’avoir retrouvé ses parents enlevés soi disant à tort par Crane rouge qui les prenait pour des espions, affronter son vieil ennemi le scientifique Alystair Smythe, transformé lui-même en monstre bio organique vaguement arachnéen pour rivaliser physiquement avec le Tisseur.

Il faut donc un Spider-man particulièrement courroucé par l’exécution sans scrupules d’associés de Smythe pour venir à bout de cet ennemi complètement déshumanisé.

L’épisode laisse donc un Parker parfaitement soulagé filer le parfait amour avec la plantureuse Mary Jane.

Le bio-organique semble être particulièrement en vogue à cette époque puisque Iron-man scénarisé par Len Kaminski et dessiné par Kevin Hopgood, affronte dans une station spatial de Stark Industries des nano organismes capable de copier et d’absorber les matériaux et technologies les environnants.

Dupé par Cawfield un des scientifiques à qui il avait loué la station pour des expériences chimiques, Stark endosse son armure pour résoudre le problème et malgré quelques adaptations particulièrement ingénieuses de son armure pour en renforcer les capacités offensives, comprend que l’organisme technovore monstrueux auquel il a affaire semble impossible à éradiquer car se reconstituant en permanence.

Grand ennemi de Iron-man, Namor également pris en main par Kaminski sur des dessins de Shawn Mc Manus, qui perçoit l’échouage d’un sous marin américain contre son royaume comme une nouvelle provocation du monde de la surface et décide de se faire justice à l’aide de quelques soldats.

Alors que Namor aveuglé par sa rage, s’apprête à tuer des plongeurs de l’US Navy venus aider l’équipage à s’extraire du sous marin en difficulté, James Rhodes qui revêtu l’armure de War-machine, vient en aide aux plongeurs et se retrouve alors dans un face à face sous marin avec le Prince des mers.

Le combat est d’une grande violence et War-machine peinant à contrôler la toute puissance de Namor sous l’eau l’amène dans les airs ou le combat s’équilibre avant qu’une capitaine de l’US Navy ne parvienne à les raisonner pour secourir en priorité le sous marin.

Les deux héros comprennent alors qu’ils se sont laissés aveugler par leur orgueil de combattants et décident de faire cause commune pour secourir l’équipage du sous marin.

On termine par une histoire confuse des Vengeurs, Bob Harras (scénario) et Steve Epting (dessins), narrent comment quelques Vengeurs (Captain america, la Veuve noire, Hercule, Crystal, le Chevalier noir) gravissent une citadelle enneigée ou est retenue la Vision par les Collecteurs, l’aveugle Cassandre, le colossal Sloth, l’énigmatique Tabula Magdalène travaillant tous pour un mystérieux Proctor.

On comprend que la Vision est torturée alors qu’un usurpateur a pris sa place, plongé Swordsman dans le coma avant d’être capturé.

Dotés d’armures de protection, les Vengeurs semblent prendre le dessus sur leurs ennemis jusqu’à l’arrivée de Proctor qui se prétend guidé par un des Gardiens de l’univers pour trouver l’éternelle Circé, responsable selon lui de la destruction des plusieurs mondes.

Au final, après un combat confus, le Chevalier noir doté d’une nouvelle épée d’énergie pure, tue Proctor mettant fin à ses volontés destructrices.

En conclusion, sous l‘égide Semic, « Strange n°297 » laisse plus que sceptique.

Face à un ennemi complètement déshumanisé jusqu’au grotesque, Spider-man sombre dans l’inutilité la plus totale, quand à l’épisode des Vengeurs, il est confus, mal dessiné et véritablement irritant par son final en queue de poisson.

Reste le noyau dur de Strange, avec Iron-man, assez convainquant dans un remake d’Alien même si le graphisme de Hopgood demeure assez laid et Namor modernisé/virilisé, dans un face à face à haute intensité face à War-machine.

Tout ceci demeure malgré tout un peu trop juste pour donner envie de lire Strange à nouveau de manière régulière.

Les années 90 ou la recherche d’un second souffle ?

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