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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 21:19

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C’est en 1995 que j’ai acheté pour la dernière fois un Strange, avec « Strange n°309 ».

Le temps a passé, les héros tourné et Deadpool scénarisé par Mark Waid sur des dessins de Ian Churchill et Lee Weeks fait son apparition à la place de la bonne vieille Division alpha, sosie canadien des valeureux X-men qui avait semble t il fait son temps.

Le héros psychopathe Deadpool est ici traqué par le poids lourd des super criminels le Fléau pour sauver son ami Tom Cassidy infecté par un virus, que seul le pouvoir régénérateur de Deadpool peut apparemment soigner.

La présence de la jolie mutante irlandaise Cyrène à ses cotés et les consignes de Cassidy pour la ménager jouent en faveur de Deadpool qui se défait sans trop de peine des mercenaires High tech envoyés pour le capturer.

Le combat face à l’invincible Fléau est plus pour l’honneur qu’autre chose, celui-ci se clôt bizarrement juste avant l’arrivée de Daniel, un tueur envoyé par le Hurleur pour retrouver Deadpool …

Avec JM de Matteis (scénario) et Mark Bagley (dessins), Spider-man s’efforce de traquer une créature féminine appelée Shriek qui a capturé Mc Bride un jeune homme investi malgré lui des pouvoirs du super criminel Carrion.

Persuadée d’être la mère de Carrion, Shriek qui semble déséquilibrée mais investie de pouvoirs surnaturels tente de provoquer la transformation de Bride.

Intervenu sur place, Spider-man est rapidement maitrisé et Shriek met à exécution ses plans pour redonner naissance à Carrion qui s’approche de son ennemi inconscient.

Pour couronner ce tableau négatif, Tante May mise à rude épreuve par les doutes de Mary Jane Watson sur la véritable nature des parents de Parker tombe inanimée.

Du coté de War-machine, Scott Benson et Len Kaminski (scénario) sur des dessins de Pam Eklund, James Rhodes qui a endossé l’armure grise de War-machine et qui est inculpé d’avoir fait un massacre, règle ses comptes avec son ex patron et ami Tony Stark qui refuse de lui réviser son armure.

Le règlement de compte s’effectue par combat en armure, et malgré sa plus grande combativité, War-machine est déconnecté par un des innombrables dispositifs ingénieux de Stark.

Pendant ce temps là, le vieil ennemi d’Iron-man, le Mandarin, guette dans l’attente d’une énième revanche.

On termine par les Vengeurs scénarisés par Bob Harras et dessinés par la paire Stewart Johnson/Tom Grindberg.

L’amiral Kree Ko’rr  et ses hommes libèrent une créature redoutable appelée Mephistoide douée de contrôle mental pour lui donner la possibilité d’asservir les Vengeurs pour les retourner contre leurs alliés Shi’ar représentés sur terre par Deathcry et Alabar un Shi’ar masculin.

La Vision est une nouvelle fois capturée par un champs de force et le Spadassin contrôlé mentalement.

Mais Deathcry et Alabar retournent le contrôle mental pour asservir des gardes Krees et libérer la Vision qui insensible de par sa nature d’androïde aux attaques télépathiques, met hors combat le Mephistoide.

Alabar révèle pourtant la véritable origine de la haine des Mephistoide à l’égard des Shi’ar, lorsque pour triompher d’une guerre, ces derniers massacrèrent leurs femmes qui les avaient recueillis pour se couvrir de leurs phéromones et ainsi s’allier les faveurs des males, dont les pouvoirs psioniques suffirent pour remporter la victoire finale.

Mais ni Alabar tué par le Mephistoide, ni dernier tué par Magdalène, ne survient à cet entretien.

Privé de leur carte maitresse, Ko’rr  et ses hommes battent en retraite, laissant les Vengeurs et Deathcry en proie à cette lourde révélation sur le passé trouble de la race Shi’ar.

En conclusion, « Strange n°309 » confirme le manque global d’intérêt pour ce magazine dans le milieu des années 90.

Si c’est toujours un plaisir de voir un Fléau musculeux et impressionnant, sa rencontre avec Deadpool tient plus du gag qu’autre chose.

Spider-man est lui affligeant, notamment au niveau des dessins terriblement régressifs, quand à War-machine, son combat avec Iron-man est franchement décevant.

De leur coté, les Vengeurs s’abiment dans des aventures pseudo cosmiques particulièrement nulles, ou les scénaristes réussissent à mettre des personnalités aussi fortes que Captain america, Thor, Iron-man, Vision ou même Hercule en retrait.

Pas grand-chose à sauver donc dans ce Strange des années 90 qui conclut pour moi une belle et longue histoire entamée dans ma prime jeunesse.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 21:47

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De 1989 nous voila en 1994 avec « Strange n°297 » qui traduit fort bien mon désintérêt croissant de l’époque pour l’univers Marvel que je pensais à tort réservé au monde de l’enfance.

Cette fois Lug, qui a été racheté à la fin des années 80 n’est plus et le logo Semic orne donc le mensuel, à la couverture à présent en papier glacé.

David Micheline (scénario) et Mark Bagley (dessins) tentent de redonner un coup de jeune à Spider-man, qui tout heureux d’avoir retrouvé ses parents enlevés soi disant à tort par Crane rouge qui les prenait pour des espions, affronter son vieil ennemi le scientifique Alystair Smythe, transformé lui-même en monstre bio organique vaguement arachnéen pour rivaliser physiquement avec le Tisseur.

Il faut donc un Spider-man particulièrement courroucé par l’exécution sans scrupules d’associés de Smythe pour venir à bout de cet ennemi complètement déshumanisé.

L’épisode laisse donc un Parker parfaitement soulagé filer le parfait amour avec la plantureuse Mary Jane.

Le bio-organique semble être particulièrement en vogue à cette époque puisque Iron-man scénarisé par Len Kaminski et dessiné par Kevin Hopgood, affronte dans une station spatial de Stark Industries des nano organismes capable de copier et d’absorber les matériaux et technologies les environnants.

Dupé par Cawfield un des scientifiques à qui il avait loué la station pour des expériences chimiques, Stark endosse son armure pour résoudre le problème et malgré quelques adaptations particulièrement ingénieuses de son armure pour en renforcer les capacités offensives, comprend que l’organisme technovore monstrueux auquel il a affaire semble impossible à éradiquer car se reconstituant en permanence.

Grand ennemi de Iron-man, Namor également pris en main par Kaminski sur des dessins de Shawn Mc Manus, qui perçoit l’échouage d’un sous marin américain contre son royaume comme une nouvelle provocation du monde de la surface et décide de se faire justice à l’aide de quelques soldats.

Alors que Namor aveuglé par sa rage, s’apprête à tuer des plongeurs de l’US Navy venus aider l’équipage à s’extraire du sous marin en difficulté, James Rhodes qui revêtu l’armure de War-machine, vient en aide aux plongeurs et se retrouve alors dans un face à face sous marin avec le Prince des mers.

Le combat est d’une grande violence et War-machine peinant à contrôler la toute puissance de Namor sous l’eau l’amène dans les airs ou le combat s’équilibre avant qu’une capitaine de l’US Navy ne parvienne à les raisonner pour secourir en priorité le sous marin.

Les deux héros comprennent alors qu’ils se sont laissés aveugler par leur orgueil de combattants et décident de faire cause commune pour secourir l’équipage du sous marin.

On termine par une histoire confuse des Vengeurs, Bob Harras (scénario) et Steve Epting (dessins), narrent comment quelques Vengeurs (Captain america, la Veuve noire, Hercule, Crystal, le Chevalier noir) gravissent une citadelle enneigée ou est retenue la Vision par les Collecteurs, l’aveugle Cassandre, le colossal Sloth, l’énigmatique Tabula Magdalène travaillant tous pour un mystérieux Proctor.

On comprend que la Vision est torturée alors qu’un usurpateur a pris sa place, plongé Swordsman dans le coma avant d’être capturé.

Dotés d’armures de protection, les Vengeurs semblent prendre le dessus sur leurs ennemis jusqu’à l’arrivée de Proctor qui se prétend guidé par un des Gardiens de l’univers pour trouver l’éternelle Circé, responsable selon lui de la destruction des plusieurs mondes.

Au final, après un combat confus, le Chevalier noir doté d’une nouvelle épée d’énergie pure, tue Proctor mettant fin à ses volontés destructrices.

En conclusion, sous l‘égide Semic, « Strange n°297 » laisse plus que sceptique.

Face à un ennemi complètement déshumanisé jusqu’au grotesque, Spider-man sombre dans l’inutilité la plus totale, quand à l’épisode des Vengeurs, il est confus, mal dessiné et véritablement irritant par son final en queue de poisson.

Reste le noyau dur de Strange, avec Iron-man, assez convainquant dans un remake d’Alien même si le graphisme de Hopgood demeure assez laid et Namor modernisé/virilisé, dans un face à face à haute intensité face à War-machine.

Tout ceci demeure malgré tout un peu trop juste pour donner envie de lire Strange à nouveau de manière régulière.

Les années 90 ou la recherche d’un second souffle ?

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