Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 11:40

Sensiblement à la même période voit le jour « Marvel heroes n°15 : Secret invasion ».

Paru en janvier 2009, ce « Marvel heroes n°15 : Secret invasion » utilise toujours la combinaison réputée imparable Vengeurs-Hulk-Thor en variant le sens.

Cette fois le scénariste Brian Michael Bendis, patron de la série dans les années 2000 s’associe à Alex Maleev (dessins) pour montrer l’ex directeur du S.H.I.E.L.D, Nick Fury traqué et en cavale au Mexique, retrouvé par le comtesse Valentina Allegra elle-même agent double.

Mais Fury qui semble capable de dédoubler son corps astral pour se déplacer ne se laisse pas abuser et abat la comtesse qui se révèle être en réalité, un Skrull.

L’instinct du vieux chef se montre terriblement efficace et Fury tente de prévenir Maria Hill, la nouvelle directrice du S.H.I.E.L.D du danger qu’elle courre, sans grand succès disons le.

Fury passe au stade supérieur en approchant Spider-woman, elle-même agent du S.H.I.E.L.D pour la mettre en garde d’une possible infiltration de l’organisation gouvernementale par les Skrulls.

On change radicalement d’ambiance sous l’influence de John Michael Straczynscki (scénario) et Marko Djurdjevic (dessins) pour montrer un Thor venant en aide à son père Odin, mort et obligé après le Ragnarok d’affronter chaque jour le démon des enfers nordique, le puissant Surtur, qu’il doit repousser jour après jour, quitte à mourir et à renaitre éternellement dans le royaume des morts.

Tandis que Thor embarrassé du destin de son père tente de lui prêter assistance, son alter ego terrien le médecin Donald Blake retrouve l’infirmière Jade Foster avec qui il a eut une liaison compliquée.

Et lorsque Blake lui révèle qu’il cherche en elle l’esprit de Sif la compagne de Thor, cette annonce ne fait qu’empirer les choses.

Le médecin quitte cependant l’infirmière en de bons termes, tandis que Sif semble se réincarner dans le corps d’une vieille patiente agonisante, Mme Chambers.

Après avoir aidé son père à repousser Surtur, l’esprit de Thor revient finalement dans le royaume de vivants pour continuer à fonder une nouvelle Asgard sur Terre.

Beaucoup plus déroutante et chaotique apparait l’aventure de nouveaux jeunes Vengeurs imaginés par Dan Slott et Christos N Gage (scénarios), Stefano Caselli (dessins), dans laquelle Kia un clone du dénommé MVP (Michael Van Patrick) doté du tactigon bras artificiel lui conférant des pouvoirs fantastiques de projection d’énergie et de super force, sème le chaos et le destruction dans une base secrète gérée par l’agent Gyrich.

Même War Machine de faction dans la base ne peut arrêter Kia qui part affronter les nouveaux Vengeurs d’un projet appelé Initiative dans le Tennessee.

Doté de tels pouvoirs, Kia semble invincible et tue un à un ses adversaires : Justice, Guignol, Komodo avant que les vrais Vengeurs (Iron-man, Wonder-man, Miss Marvel, la Guêpe) ne viennent suite à l’appel de War Machine en renfort.

Mais même les Vengeurs ne parviennent pas à dominer l’invincible Kia et il faut attendre la ruse de la séduisante 7ième ciel pour le gazer puis l’intervention des trois MVP arachnéens pour placer un casque sur sa tête seul capable de le désactiver.

Enfin Jeph Loeb (scénario) et Art Adams (dessins) écrivent la suite tant attendue de Hulk pour montrer le nouveau Hulk rouge aussi féroce mais plus vicieux que le Hulk vert tuer un Wendigo dans la foret canadienne, notamment en utilisant des armes (pistolet et couteau) capable de terrasser une bête mystique quasiment immortelle.

Loeb toujours lui avec Frank Cho aux dessins montre ce même Hulk rouge flanquer une raclée à sa cousine Miss Hulk tandis que Bruce Banner retrace depuis sa cellule le destin de l’Abomination (alias le russe Emil Blonsky) ennemi historique de Hulk depuis les années 80 avant d’être tué par le Hulk rouge.

En conclusion, malgré une certaine frilosité, « Marvel heroes n°15 : Secret invasion » se montre globalement plutôt convaincant.

Reconnaissons que le coté polar de la recherche de Fury et les dessins réalistes/crades de Maleev confèrent à l’ensemble un cachet particulier.

Si rien de particulièrement excitant ne se dégage du Thor, certes plastiquement parfait et si ces nouveaux jeunes Vengeurs de pacotille mal dessinés me laissent parfaitement indifférent, Loeb tient toujours fermement le cap avec son Hulk rouge méchant et vicieux, qui dégomme cette fois Wendigo et Miss Hulk après avoir réglé définitivement le cas du super criminel maudit, l’Abomination.

Bien entendu, ce 15 ième volet n’est sans doute pas un chef d’œuvre du comic book mais continent néanmoins assez d’ingrédients et d’habileté pour soutenir l’attention du lecteur averti que je suis.

Marvel heroes n°15 : Secret invasion (Brian Michael Bendis, John Michael Straczynscki, Dan Slot, Christos N Cage, Jeph Loeb, Alex Maleev, Marko Djurdjevic, Stefano Caselli, Art Adams, Frank Cho)
Partager cet article
Repost0
1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 08:49

4

  daredevil proces siècle

 

Nous sommes en 2009 et le duo Michael Bendis (scénario) Alex Maleev (dessins) réalise « Daredevil, l’homme sans peur, tome 2, le procès du siècle » continuation logique du premier et copieux tome sorti une année précédente.

L’histoire commence dans un cadre ultra réaliste avec le procès du Tigre blanc, alias Hector Ayala, super héros de troisième ordre (bien que sympathique !), accusé à tort du meurtre d’un policier après être intervenu sur un cambriolage minable dans le Bronx.

Poussé par ses amis Luke Cage et Iron fist, l’avocat Matt Murdock qui cherche pourtant à rester discret depuis qu’on le soupçonne fortement d’être Daredevil, consent à prendre en charge la défense du héros déchu.

Lors du procès, l’avocat Delacourt, attaque avec brio Ayala, que les circonstances et un parti pris policier accablent au premier abord.

On se croit donc un peu dans un épisode de « Faites entrer l’accusé » et même si Murdock défend son client bec et ongles avec à l’appui des témoignages de Red Richards, Iron fist et Luke Cage, la partie adverse met en avant la vie privée ratée d’Ayala et ses grosses difficultés financières pour faire pencher la balance.

Lors du verdict, Ayala perd les pédales, agresse la cours et s’arrange pour se faire tuer par les policiers.

Il meurt dans les bras de Murdock qui sous les traits de Daredevil fait pression sur l’un des cambrioleurs afin qu’il se livre à la police pour réhabiliter la mémoire souillée du Tigre blanc.

Par la suite, Murdock tombe amoureux d’une nouvelle femme, Milla Donovan aveugle comme lui qui reconnait le visage de l’homme qui l’a sauvé d’un accident de la route en costume de Daredevil.

Puis on apprend que suite à la disparition du Caïd, Leland Owlsey alias le pitoyable Hibou a pris le contrôle de la pègre New-yorkaise et tente maladroitement d’inonder le marche des stupéfiant d’une nouvelle drogue, la MGH, une hormone de croissance mutante, sensée décupler les potentialités des consommateurs.

Conseillé par Anad, l’ex avocat du Caid, le Hibou apprend à apporter des réponses légales à la menace de Daredevil et cette réponse juridique tout à fait inhabituelle gène considérablement son action d’autant plus que Murdock soupçonné du meurtre du patron de presse qui a diffusé la nouvelle de sa double identité, doit également se défendre face à l’enquêteur Harold Driver du FBI.

Après quelques heures chaudes, Murdock parvient à préserver son innocence et le doute sur sa double identité.

Alors que le Hibou peine à mettre au point sa nouvelle drogue, il se retrouve pris entre les feux croisés du FBI auxquels Anad résiste et celui plus direct de Daredevil qui le tabasse après un bref affrontement.

Le Hibou vaincu, Driver révèle à Daredevil la nouvelle effrayante du retour du Caid, qui élimine patiemment tout ceux qui l’ont trahi.

Le Caid contacte également Mary alias Typhoïd, et réactive en elle sa personnalité criminelle.

Redevenue la redoutable tueuse schizophrène qui a tant fait de mal à DD, Typhoïd s’attaque aux gangs rivaux du Caid et est finalement dirigée frontalement sur Murdock.

L’attaque surprise de Typhoïd prend totalement l’avocat qui marche dans la rue avec Milla, et il faut l’interposition de Jessica Drew/Luke Cage pour vaincre cette redoutable pyrokinesiste experte en close combat.

Comprenant son échec, le Caid fait alors appel au plus terrible ennemi de Daredevil, le Tireur et lui demande sa tête.

Fidèle à ses habitudes, le très dérangé Tireur s’en prend à Milla et Daredevil, encore brulé de son combat face à Typhoïd, engage un combat dantesque contre son ennemi historique.

Il en sort vainqueur, rabaissant son adversaire en lui rappelant sa vie chaotique vide de sens, et renonçant in extremis à le tuer, pour préférer le marquer durablement dans sa chair, en tailladant son front marqué d’une cible.

Daredevil rassure Milla, livre le Tireur à Driver qui tient lui aussi courageusement tête au Caid et profite d’une réunion entre chefs mafieux pour s’en prendre directement à son ennemi de premier rang.

Après un mélange de combat singulier à l’ancienne, masse et force physique du faux obèse contre agilité et vitesse quasi surhumaine du justicier, DD finit par tuer le Caid et affirme aux chefs mafieux qu’il est devenu le nouveau roi de Hell’s kitchen, qu’il entend diriger d’une main de fer, en écartant tout forme de traffic dans ses rues.

En conclusion, j’avais pu être critique sur le premier tome mais je reconnais que « Daredevil, l’homme sans peur, tome 2, le procès du siècle » est une œuvre magistrale.

La première partie avec le procès de notre looser favori le Tigre blanc est passionnante par son affrontement judiciaire et déchirante d’émotion par son dénouement tragique pour un super héros des années 60-70 si attachant.

Ensuite les choses deviennent plus classiques, mais Bendis élimine bien vite le minable Hibou, pour appeler à la rescousse Typhoïd, le Tireur et le Caid, soit le triptyque parfait des trois ennemis les plus dangereux de l’histoire de Daredevil.

Difficile donc de ne pas adhérer à cette transposition du passé du héros dans un cadre plus réaliste ou les avocats défendent les parrains coulant leurs affaires sordides dans un semblant de légalité.

Coté vie privée, Murdock côtoie une nouvelle femme, parfait symétrie de lui-même et s’échine à conserver in extremis un anonymat de plus en plus compromis.

Seul point difficile, le style de Maleev, toujours aussi glauque, qui pénalise pour moi le déroulé de l’action, mais cette critique n’est pas pour autant rédhibitoire pour apprécier ce second tome, qui redonne de l’intérêt aux aventures de l’homme sans peur.

Partager cet article
Repost0
29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 19:39

2

 

Lmoon_knight_marvel.jpge méconnu Moon knight remis au gout du jour en 2012 par la grâce d’un scénario de Brian Michael Bendis (scénario) et Alex Maleev (dessins) avec « Moon knight, tome 1, vengeur » chez Marvel knights.

Dans ce récit particulièrement étrange, Marc Spector alias Moon knight a mis en retrait ses activités de super héros pour devenir un producteur de films bas de gamme à Los Angeles.

Mais en tant que membre d’une unité de Vengeurs de second niveau pilotée tout de même par Captain america (avec Spider-man et Wolverine), Moon knight se voit assigné à la surveillance da la zone californienne ou bon nombre de super criminels ont élu domicile, trouvant sans doute la zone New yorkaise trop concurrentielle.

Lors d’une traditionnelle opération nocturne sur les quais pour intercepter deux truands, Moon knight tombe sur Mister Hyde et affronte vaillamment un ennemi que sa force surhumaine permet de classer dans les poids mi lourds du panthéon Marvel.

Après une lutte d’une grande violence, Moon knight récupère la tête du corps d’Ultron que Hyde cherchait à vendre tandis que son adversaire est brutalement châtié de son échec par mystérieux patron encore plus puissant.

Surpris de sa propre prise, Moon knight informe les Vengeurs et opère une descente dans un club de strip tease de LA afin de rencontrer le commanditaire.

Travesti dans une grossière imitation de Spider-man, Moon knight se heurte à la résistance de la patronne du club, Snapdragon, une redoutable combattante experte en close combat.

Neutralisé au taser après une prestation risible, Moon knight ne doit son salut qu’à Maya Lopez alias l’ex vengeur sourde Echo, qui tentait d’infiltrer le club en se faisant passer pour une strip teaseuse.

Le courant passe bien entre les deux et Spector drague ouvertement la sexy et athlétique Maya.

Tandis Snapdragon rend compte à son chef, le puissant comte Nefaria, Spector confie la tête d’Ultron à Buck un ancien agent du S.H.I.E.L.D et teste sa résistance au stress en se déguisant en Tireur.

Sous la pression de son chef, Snapdragon embauche six pseudo super criminel, appelé l’équipe de nuit pour récupérer la tête d’Ultron.

Moon knight et Echo font face à l’équipe de nuit et neutralisent la plus grande partie, en les livrant à la police, qui même libérée par Snapdragon, finit exécutée par Néfaria.

Après quelques heurts physiques, Moon knight finit par stabiliser sa relation avec Echo et envoie Bruce pour piéger Néfaria en lui proposant un marché en direct : tête d’Ultron contre forte somme d’argent.

L’habile Bruce parvient à déjouer la méfiance de Snapdragon et a approcher en directe Néfaria, qui se trouve piégé par une fausse tête d’Ultron, remplie d’une substance inhibitrice de ses pouvoirs.

Profitant de son avantage, Moon knight surgit alors et prend le dessus sur Néfaria.

Même si le comte parvient à s’enfuir, Snapdragon est capturée.

Venus relever les compteurs, les Vengeurs ont des avis divergents sur le succès mitigé de Moon knight, seul Wolverine critiquant le fait qu’il n’est pas remporté une victoire décisive sur le comte.

En conclusion, « Moon knight, tome 1, vengeur » est une histoire déroutante ou le sympathique mais mineur super héros se retrouve pris dans une histoire qui le dépasse fortement, avec comme ennemi un poids lourd comme le comte Néfaria.

L’histoire assez peu crédible, voit Moon knight tenir tête au surestimé Hyde et ensuite sombrer dans le ridicule face à Snapdragon et quelques gorilles de boites de nuit avant de trouver ennemi à sa main face à l’équipe de nuit.

Une histoire d’amour classique mais sympathique, quelques vengeurs égarés et un Ultron désactivé qui n’a rien demandé à personne, composent le reste de cette mosaïque biscornue.

Autre point négatif, le graphisme de Maleev, incroyablement laid, qui plombe très sérieusement le plaisir de la lecture.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Seth
  • : Articles/Chroniques pour un partage de voyages interieurs majoritairement littéraires
  • Contact

Recherche

Pages

Catégories