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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 10:41

Après Captain america abordons de nouveau un autre super héros culte de Marvel, Wolverine, qu’on pourrait qualifier de son antithèse par son manque apparent de noblesse et de grandeur d’âme.

Sorti en 2008, « Wolverine n°154, l'homme blessé » de Stuart Moore (scénario) et CP Smith (dessins) met en scène une aventure extrêmement originale ou le super héros canadien le plus teigneux du monde se voit chargé par son ami la Panthère noire d’une mission inédite et hautement délicate pour lui : aller au Zwartheid, un pays fictif ultra violent d’Afrique pour récupérer un bébé, fille du président Mayamba, seul homme politique capable de sortir son pays de la guerre, de la corruption et de la misère.

Parachuté sur place, Wolverine constate la mort par empoisonnement de Mayamba et prend sous sa protection le bébé avec la difficile mission de sortir du pays en échappant aux milices armées du général Lago, rival politique n°1 de Mayamba.

La progression de Wolverine dans un pays ou le climat est suffoquant et les militaires féroces est d’une difficulté incroyable, d’autant plus que le mutant doit avant tout préserver la vie de l’enfant ce qui le force à retenir sa sauvagerie légendaire.

Wolverine utilise même son corps comme rempart à un mur de flèches lancé contre l’enfant, se trainant tel le martyr Saint Sébastien devant Lago et ses hommes.

Refusant toute négociation, Wolverine tue par surprise Lago et obtient le laisser passer des enfants soldats l’escortant et la sortie de ce pays infernal avec le mince espoir que peut être un jour cet enfant puisse grandir et revenir changer les choses.

On termine ce mince comic book par une nouvelle aventure étrange de Wolverine, ou l’ex X-man git grièvement blessé dans un foret canadienne et permet au lecteur de suivre le douloureux processus de régénération des ses organes atteints avec tout le travail mental qu’il implique afin de supporter la douleur, certes temporaire mais néanmoins aiguë.

En conclusion, on ne peut qu’apprécier ce « Wolverine n°154, l'homme blessé » montrant l’évolution du super héros le plus sauvage du monde en plein milieu d’un pays Africain ravagé par la guerre civile.

Dans cet univers sans foi ni loi désespérant de violence, l’anti héros par excellence parvient à se sublimer pour préserver la vie d’un nourrisson sensé apporter l’espoir, ce qui confère au brutal Wolverine une aura inattendue.

L’intérêt de l’histoire est ici décuplée par le style ultra ténébreux de Smith, qui colle comme un gant à l’ambiance générale de cette percée vers la lumière.

La seconde histoire-bonus est certes mineure, mais néanmoins originale et agréable.

Le seul regret de ce « Wolverine n°154, l'homme blessé » audacieux et adulte est donc selon moi d’être trop court, trop épuré alors qu’on aurait adoré avoir encore plus de consistance !

Wolverine n°154, l'homme blessé (Stuart Moore, CP Smith)
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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 11:31

Vous savez sans doute que les comic books Marvel ne sont jamais loin dans ces colonnes, aussi Est-ce le tour de « Marvel icons n°1 : la méthode forte ».

Sorti en 2005 chez Panini comics nouveau distributeur de Marvel en France, « Marvel icons n°1 : la méthode forte » donne carte blanche à nouveau scénariste dominant des années 2000, Brian Michael Bendis pour avec David Finch aux dessins donner un souffle nouveau aux Vengeurs new look.

On commence par l’arrivée du Valet de cœur, revenus d’entre les morts pour exploser devant l’entrée du manoir des Vengeurs et tuer son ami l’Homme-fourmi (Scott Lang).

A cette attaque incompréhensible succèdent d’autres évènements incroyables comme le dégoupillage de Tony Stark au siège des Nations Unies, qui bafoue son aura de ministre de la défense américaine pour agresser verbalement et physiquement un représentant de la Latvérie, le micro état de Fatalis qu’il juge indigne de siéger à cotés des autres nations.

Pour couronner le tout la Vision apparait mais avec son système central piraté pour donner naissance à cinq robots Ultron.

Mais comme d’habitude ces robots étrangement statiques ne sont pas suffisants pour vaincre des combattants aussi chevronnés que Captain america, Captain Britan, la Guêpe, Œil de Faucon, le Faucon, et Miss Hulk, qui rendue enragée par l’intensité du combat, devient incontrôlable, détruisant le corps martyrisé de la Vision et agressant un Captain america dépassé en puissance malgré sa science du corps à corps.

On laisse Cap en mauvaise posture pour nous intéresser via Tom Priest (scénario) et Joe Bennett (dessins) à Captain america, qui aidé de son vieil ami le Faucon, doit faire face à un ensemble nauséabond d’autorités gouvernementales et mafieuses, qui les recherchent pour avoir dérober un virus bactériologique.

En réalité, le virus est activement recherché par un amiral, qui dirige l’Oni une organisation gouvernementale cherchant à créer un super marin capturé par Cap et le Faucon qui parviennent à convaincre Luke Cage/Power man de donner un peu de son sang pour maintenir en vie le super marin détenu secrètement dans les sous sols de l’ambassade du Wakanda à New-York.

Malgré la médiation de Nick Fury, les transactions entre l’amiral de l’Oni et les deux héros prennent un tour désagréable lorsque des soldats sont envoyés pour les arrêter, ce qui pousse le Faucon à abattre l’amiral.

La seconde partie du comic met en scène une aventure particulièrement absconse et mollassonne d’Iron-man imaginée par Mark Ricketts et dessinée par Tony Harris, dans laquelle Tony Stark achève de perdre complètement la tête pour agresser sous l’armure d’Iron-man ses anciens employés et amis Pepper Potts et Happy Hogan.

Difficile de comprendre précisément le trouble intérieur de Stark qui semble très lié avec une belle japonaise appelée Rumiko.

On termine par le plus nul possible, les 4 Fantastiques scénarisés par Mark Waid et dessinés par Paul Smith, qui au cours d’un voyage temporel plus que tiré par les cheveux rappellent une liaison de Red Richards avec l’aventurière Allyssa Moy avant d’épouser Jane Storm.

En conclusion, « Marvel icons n°1 : la méthode forte » marque le début d’une nouvelle ère chez les Vengeurs avec des tentatives de bouleversements imaginés par le gourou des Ultimates, Michael Bendis.

Malgré le style sombre, dense et puissant de Finch, la sauce a du mal à prendre, Ultron se révélant une fois de plus ni plus ni moins qu’un faire valoir bien surestimé en attendant sans doute mieux.

Du coté de Captain america, constat similaire avec un scénario particulièrement faible de Priest et une histoire de super marin/virus à dormir debout contre balancé par le style magnifique de Bennett montrant des personnages ciselés et dans des décors flamboyants.

On sombre dans un niveau proche du zéro absolu avec Iron-man, indigent sur le plan du scénario, laid sur celui des dessins et en dessous du zéro pour les 4 Fantastiques qui en 2005 peuvent faire honte à John Byrne, qui propulsé le comic à un niveau supérieur.

Peu de raisons donc de s’enthousiasmer face à cette nouvelle tentative de relance des super héros, Bendis restant sans doute le pale et lointain espoir pour les Vengeurs …

Marvel icons n°1 : la méthode forte (Brian Michael Bendis, Tom Priest, Mark Ricketts, Mark Waid, David Finch, Joe Bennett, Tony Harris, Paul Smith)
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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 09:49

Maitres_cosmos.jpg5

 

 

Les fidèles lecteurs de ces chroniques auront compris que je goute particulièrement les grandes saga cosmiques de super héros aussi Est-ce tout à fait logique de retrouver à présent « Les maitres du cosmos, intégrale », de Ron Marz (scénario) sur des dessins de Ron Lim et d'autres dessinateurs de haut niveau.

Scindé en trois volumes sortis en 1994-1995, « Les maitres du cosmos, intégrale » débute de manière grandiose par la nouvelle quête de Thanos qui débarrassé de son obsession amoureuse pour la Mort, recherche des défis d’envergure susceptibles de le débarrasser de son ennui.

Lassé des joutes contres des planètes peuplées de féroces guerriers extraterrestres, Thanos localise grâce à ses systèmes informatiques ultra sophistiqués, un antique robot se faisant appeler l’Oracle quantique, car détenteur des plus grands secrets de l’univers qu’il a accumulé depuis des millénaires dans sa mémoire interne.

Fidèle à lui-même, Thanos attaque le robot, pénètre ses puissantes défenses internes, vole les informations et repart en laissant derrière lui la carcasse calcinée de l’Oracle.

Après avoir fait analysé les milliards de données, Thanos détecte dans l’histoire de l’univers l’existence d’un conquérant surpuissant appelé Tyran, qui n’aurait cédé que devant les efforts conjugués de puissants super héros, d’une race d’amazones appelée les Célibates alliées à Galactus.

Sentant un adversaire à sa mesure, Thanos décide de se mettre en quête de Terrax, l’un des héros l’ayant affronté pour lui proposer une association pour retrouver Tyran.

L’ancien héros de Galactus connait en réalité une mauvaise passe et est à présent obligé de combattre dans l’arène face à des gladiateurs extra terrestres pour amasser la somme nécessaire lui permettant de monter une armée.

Pourtant quand Terrax, doté d’un caractère de battant agressif similaire à Thanos reçoit en présent une superbe jeune femme aux cheveux verts appelé Vana, il surmonte sa colère et se laisse amadouer par ses supplications.

L’ex héraut de Galactus l’épargne, la libère, la protège et accepte de la conduire chez ses parents dans une zone désertique.

Quand il comprend que Vana s’est jouée de lui pour le tuer et dérober sa hache cosmique, Terrax est impitoyable, tuant la jeune femme et ses frères.

C’est à ce moment que Thanos choisit d’approcher le bouillant héraut qui accepte le marché consistant à lui donner un empire en échange de son aide pour vaincre Tyran.

Dans la seconde partie, le nouveau duo se lance ensuite à la recherche de Ganymède, la dernière des Célibates pour compléter leurs informations.

Brutaux et déterminés, ils écartent sans ménagement le Valet de cœur, compagnon de l’amazone, venu avec elle chercher des traces de sa race, malheureusement éteinte.

Brisé et humilié malgré sa farouche résistance, le Valet de cœur parvient à survivre à l’attaque et se rend chez les Eternels pour demander une assistance contre les nouvelles exactions de Thanos.

Il reçoit l’aide de Legacy, le fils de Captain marvel, qui après avoir traqué le cruel Nitro, responsable indirectement de la mort de son père et renoncé in extremis à le tuer, voit là une grande cause à mener pour assouvir sa soif d’action.

De son coté, Ganymède après une résistance de principe cède finalement à sa haine contre Tyran et accepte d’aider le duo peu recommandable.

Tom Grindberg et Scott Eaton prennent alors le relai dans les dessins pour s’intéresser au personnage de Morg, puissant guerrier au caractère lui aussi arriviste, recruté par Galactus pour devenir son héraut avant d’être capturé par Tyran qui utilise sa puissante énergie cosmique pour alimenter sa planète forteresse et ses innombrables robots de combat.

Doté d’un caractère indomptable et d’une grande fidélité à Galactus, Morg même réduit en captivité n’accepte pas de servir Tyran étrange créature à l’aspect mécanoide Gigerien, et est finalement contraint par contrôle mental de se battre pour lui face à Thanos, Terrax et Ganymède qui mènent l’assaut contre sa forteresse.

Alors que Morg ferraille avec Terrax à qui il voue une haine terrible, Legacy et le Valet de cœur pénètrent à leur tour dans la forteresse, ce qui complique la situation.

Libéré par un assaut violent du contrôle mental, Morg saisit l’occasion pour s’échapper, non sans avoir menacé de mort son ennemi Terrax

Vient alors le moment de l’affrontement contre Tyran.

Le monstre tient sa réputation et surclasse tous ses adversaires, y compris le belliqueux Terrax.

Profitant de la diversion de l’attaque, Thanos qui a réussit à dérober un globe alimentant en énergie la forteresse de Tyran, semble être en mesure de le vaincre.

En plus de l’énergie cosmique détenue dans le globe, Thanos connait à présent  toute l’histoire de Tyran, créé par Galactus à son image se retournant finalement contre lui d’où cette lutte à échelle cosmique remportée par le Dévoreur après de nombreuses destructions galactiques.

Alors que le combat gagne en intensité et en férocité, les héros s’éjectent de la forteresse juste avant son explosion, laissant les protagonistes en découdre.

Mais Thanos qui a atteint son but, dérobant un précieux globe et résistant à l’une des créatures les plus puissantes de l’univers, met un terme au combat, laissant son adversaire décontenancé et écumant de rage.

En conclusion, « Les maitres du cosmos, intégrale » est une histoire particulièrement excitante et remarquablement bien construite.

La première partie, dessinée de main de maitre par Ron Lim, est à couper le souffle, avec la quête du parfait anti héros puissant, intelligent et déterminé passant tous les obstacles pour arriver à son but.

Bien que moins riche et complexe que Thanos, le personnage de Terrax est également intéressant, avec cette force et cette volonté insatiable de conquête.

A un degré moindre on goutera avec un certain plaisir la touchante volonté du fils de Captain Marvel de venger son père dans un combat sanglant contre cette crapule de Nitro.

Et Tyran dans tout cela ? Une créature certes effrayante et puissante, mais qui sert à mon sens un peu de faire valoir à Thanos, plus malin et subtil et capable comme on le sait de berner des êtres quasi omnipotents.

Un dernier mot sur Morg que j’ai découvert à l’occasion, personnage que je trouve assez peu intéressant car trop similaire à Terrax dont la hache et la capacité à contrôler la terre rend pour moi largement supérieur à ce double mal embouché.

Vous l’aurez compris donc, grandeur, souffle épique, scénario excitant, personnages forts, dessins de haute volée …« Les maitres du cosmos, intégrale » a pour moi tout d’un must …

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 19:08

after_earth.jpg2

 

 

Science fiction à présent avec « After earth » Manoj Night Shyamalan auteur de grands succès tournant autour du surnaturel.

Sorti en 2013, « After earth » raconte dans un futur proche et après l’exode de la race humaine sur une planète appelée Nova prime après que la Terre ait été abandonnée en raison de son atmosphère devenue invivable, la mission d’entrainement d’un père, le général Raige (Will Smith) avec son fils Kitai (Jaden Smith) fraichement recalé pour faire partie des Rangers.

Durant le vol, le vaisseau est pris dans une tempête gravitationnelle provoquée par un vol d’astéroïdes, et sérieusement endommagé, doit se poser en catastrophe sur une planète jugée impraticable, et qui s’avère être en réalité la Terre, après son abandon 1000 ans auparavant par les hommes.

L’équipage périt durant le crash qui libère de surcroit une mystérieuse créature extra-terrestre appelée Ursa, qui devait être transférée sur une autre planète en raison de sa dangerosité.

Raige survit mais est grièvement blessé à la jambe.

Il choisit d’envoyer son fils Kitai également survivant, chercher une balise distante de 100 kms de la zone d’impact.

Malgré une combinaison en néoprène truffée de technologie qui permet à Raige de suivre et communiquer avec son fils en temps réel depuis le vaisseau, la mission dans une planète devenue hostile et sauvage, est extrêmement périlleuse.

Kitai dans un désir de montrer ses capacités à son père, l’accepte sans sourciller, malgré la peur qui le tenaille.

Il a pour lui quelques heures d’autonomie respiratoire assurée par des masques filtrant l’air et une sorte de sabre à double lame déployable sur simple pression.

Soutenu à distance par son père, Kitai s’élance et se heurte rapidement à une bande de singes extrêmement agressifs qui le prennent en chasse.

Le jeune homme panique, court devant lui, parvenant à leur échapper en se jetant dans une rivière.

Mordu par une sangsue toxique, il vacille, ne parvenant à survivre qu’à grand peine, après s’être injecté l’antidote au venin mortel, sur les conseils de son père.

Affaibli, Kitai se réveille à temps pour ne pas succomber au froid, mais dans un sommeil troublé revoit des scènes de son enfance, avec les conseils avisés de sa mère, Faia (Sophie Okonedo) restée sur Nova dans l’attente de la dernière mission de son mari.

Surmontant son angoisse de père, Raige s’adresse à son fils en militaire, tentant de l’aider à juguler la peur qui lui fait perdre ses moyens.

Tandis que Raige répare sa jambe en s’aidant de la technologie du vaisseau, le jeune homme se ressaisit mais ayant gaspillé ses forces et ses réserves se trouve acculé au pied d’une cascade infranchissable.

Un dialogue tendu s’établit à présent entre père et fils, le premier lui demandant d’abandonner la mission, alors que le second se rebelle, refusant l’échec et se jetant dans le vide.

Kitai utilise les capacités de vol de sa combinaison pour planer dans les airs mais est pris en chasse par un aigle géant qui le capture et l’emmène dans son nid.

Il se réveille à temps pour échapper à une attaque de lion-loups qui tuent la progéniture de l’aigle et profite du combat désespéré du rapace contre les prédateur pour fuir en faisant preuve d’habilité et de sang froid.

Kitai retrouve la seconde partie du vaisseau mais malheureusement la balise perturbée par le rayonnement magnétique est inactive.

Raige qui s’affaiblit graduellement et perd peu à peu ses forces ainsi que sa lucidité, trouve en lui les ressources pour donner suffisamment de courage à son fils pour lui faire gravir les pentes d’un volcan en éruption afin d’émettre depuis un point plus élevé.

Kitai obéit mais tombe sur Ursa, sorte d’araignée géante à la bouche difforme.

Il lui échappe d’extrême justesse, en se réfugiant dans les cavités du volcan et doit à nouveau lutter avec elle en surface en profitant d’une paralysie temporaire.

Faisant preuve d’un courage inouï, Kitai chevauche la bête et la terrasse à l’aide de son sabre.

Il peut alors émettre le fameux signal qui provoque l’arrivée des secours et le sauvetage de son père inconscient et de lui-même.

En conclusion, malgré un scénario prometteur, « After earth » est à l’arrivée en déception.

Le film démarre de manière rapide et efficace, évitant une exposition des personnages trop pesante pour immédiatement plonger le spectateur dans cette quête pour la survie dans une nature hostile et mystérieuse.

Si la relation père-fils avec la quête de ce dernier pour se monter à la hauteur de son estime est plutôt bien vue, on ne comprend pas en effet la référence au « Moby dick » de Melville roman beaucoup plus riche qu’une simple confrontation de l’homme à la nature pour s’accomplir en tant qu’individu.

Mais plus gênant, Shyamalan déçoit dans les scènes d’action et de découverte de la faune/flore de la planète, extrêmement peux imaginatives, avec des créatures assez similaires à ce qui existe actuellement.

L’armement du jeune homme est lui aussi d’une grande pauvreté, avec son sabre faisant plus office de bâton de berger que d’arme réellement capable de terrasser des créatures de grande taille.

Notons tout de même une prestation honnête et sobre de Will Smith et de son fils-star, qui n’est pour rien dans le semi échec de ce film de science fiction, trop timoré pour justifier d’un intérêt de premier plan.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 21:51

daredevil_without_feat_1.jpg2

 

 

Après Moon knight, on change de dimension avec Daredevil, dans « Daredevil, the man without fear, tome 1, sous l'aile du diable » vaste compilation parue en 2008.

On retrouve en première partie Kevin Smith au scénario avec Joe Quesada aux dessins.

Dans celle-ci, Matt Murdock peine à se remettre de la séparation de sa petite amie Karen Page et demeure profondément hanté par celle-ci.

Gwyneth une jeune femme en cavale qu’il sauve sous les traits de Daredevil vient bouleverser ses errements en lui confiant un nourrisson qui selon elle pourrait être le rédempteur.

Bon gré mal gré, Murdock accepte ce présent embarrassant mais appelle en soutien Natasha Roumanov, alias la Veuve noire, puis reçoit la visite d’un mystérieux homme d’affaire appelé Nicholas Macabes qui croyant que le bébé est en réalité l’antéchrist, tente de l’impressionner pour le lui livrer.

Mais assez curieusement, Daredevil tente de supprimer le bébé et seule une intervention de la Veuve noire l’empêche de commettre l’irréparable.

L’arrivée surprise de Karen Page qui lui annonce qu’elle a le sida vient encore plus bouleverser Murdock, pris dans la tourmente de l’inculpation pour meurtre de son amie Foggy Nelson, accusé d’avoir tué sa cliente-amante.

Tandis que Macabes entre en contact avec Page pour lui expliquer que sa maladie vient de son contact avec le bébé malsain, Daredevil est soumis à de violentes hallucinations qui l’amène à converser avec le dieu Baal qui lui parle également de l’enfant antéchrist.

Dans un ultime sursaut, Daredevil parvient à fuir la colossale apparition, reprend contact avec Natascha, résiste à une nouvelle pulsion pour tuer le bébé et se réfugie finalement dans une église pour chercher l’aide d’une religieuse.

Daredevil confie l’enfant à une sœur qu’il croit être sa mère (?) touchée par un besoin de rédemption après l’avoir abandonné, puis prend contact avec le Docteur Strange, pour explorer la nature mystique ou pas de l’enfant.

Strange use de ses puissants pouvoirs de sorcier suprême pour interroger le dieu du mal Méphisto, qui lui révèle la supercherie.

Strange va même plus loin, en révélant à Daredevil qu’il a été drogué et en le délivrant de ce poison par sa magie.

De retour dans l’église, Daredevil réalise que le commanditaire a cette fois embauche son pire ennemi le Tireur pour retrouver le bébé.

Comme à son habitude, le Tireur est un adversaire exceptionnellement dangereux qui domine Daredevil, accomplit sa mission et en bonus tue sa mère puis Karen.

Dévasté, Murdock songe au suicide puis se ressaisie, pour sous les traits de Daredevil remonter jusqu’au building ultra protégé de Macabes.

Sur place, il affronte une série de gardes, ninja et même le dieu Baal qui s’avère en réalité un androïde.

Daredevil comprend qu’il a en réalité affaire à Mysterio, l’ennemi de Spider-man et maitre des illusions.

Celui-ci lui révèle que, se sachant condamné à mort par un cancer, il a choisi en l’absence de Spider-man, Daredevil pour le rendre fou et obtenir ainsi une mort spectaculaire.

S’étant étroitement renseigné en profondeur sur ses faiblesses en négociant avec le Caïd, Mysterio explique à Daredevil qu’il a tout inventé de toutes pièces, les hallucinations de Foggy, la maladie de Karen, la manipulation de Gwyneth pour aboutir à celle de sa cible.

Mais malgré sa rage, Daredevil se concentre sur la sauvegarde du bébé, renonce à tuer un ennemi qu’il méprise et le laisse finalement se suicider.

Même si Daredevil met un terme final aux agissements de Mysterio et parvient à faire libérer Foggy, il n’en ressort pas moins profondément ébranlé par la mort de Karen.

David Mack prend alors le relais au scénario pour une nouvelle aventure ou Murdock est approché par une femme d’apparence charmante, la sourde Maya Lopez, mais en réalité une super héroïne dotée de puissants pouvoirs de mimétisme et manipulée par la Caïd pour tuer son ennemi qui le met une nouvelle fois sous la menace d’un emprisonnement en faisant témoigner contre lui d‘anciens employés.

Le Caïd semble pourtant passer aux travers des mailles de la justice en éliminant les témoins clés, mais est victime à la sortie du tribunal du frère d’une de ses victimes qui lui loge plusieurs balles dans le corps.

Malgré cela, l’inusable criminel survit à ses blessures en se cachant dans les égouts.

Après des combats hauts en couleurs, DD finit par amener une Maya devenue une experte en combat rapproché, à comprendre que le Caïd est le véritable assassin de son père qui était pourtant associé originel.

Maya se venge contre la Caïd en l’énucléant …

En conclusion, « Daredevil, the man without fear, tome 1, sous l'aile du diable » est une épais recueil à l’intrigue tortueuse et faiblarde qui peine à passionner le lecteur.

On sent l’homme sans peur peu à son aise dans une ambiance religio-apocalyptique à la Spawn, peine à s’émouvoir de ses problèmes avec Page, droguée, malade puis assassinée tout cela pour clore de manière qu’on imagine toute temporaire le chapitre de la mort de Mysterio.

Du coté de Mack, on est dans un registre plus classique, avec un fort gout de réchauffé : Caid vs Murdock + Daredevil vs beauté fatale et le seul petit plus de cette aventure demeure les quelques révélations concernant l’enfance et l’adolescence du puissant Caid.

Malgré donc un travail important et le graphisme léché d’un Quesada, « Daredevil, the man without fear, tome 1, sous l'aile du diable » se montre trop peu inspiré pour surprendre et séduire.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 23:23

X_men_integrale_1985_2.jpg3

 

 

Dans « X-men, l’intégrale 1985, tome deux », Chris Claremont aidé de Paul Smith et de Bob Wiacek donne libre court à son imagination débridée pour imaginer une grande fresque arctique dans laquelle, les X-men et la Division alpha trouvent un monde idyllique perdu dans le grand nord canadien ou vit une source magique permettant non seulement de guérir les traumatismes de mutants mais également aux humains d’acquérir des super pouvoirs et donc potentiellement d'abolir les tensions entre les deux espèces.

N’en croyant pas leurs yeux, Puck grandit, Cyclope et Malicia contrôlent leurs pouvoirs à volonté, Wolverine, Sasquatch et Aurora guérissent de leurs problèmes psychiques.

Tout semble aller pour le mieux pour Cyclope et Madelyne Prior (le clone de Jean Grey) dont la grossesse perturbe Rachel Summers, fille de Cyclope et de Jean Grey dans un futur alternatif bien sombre.

Mais toute médaille ayant son revers, les êtres magiques comme Shaman ou Harfang dépérissent inéluctablement pour disparaitre de ce monde.

Ce tableau idyllique met tout de même en alerte le Professeur Xavier ainsi que des mutants plus critiques comme Shadowcat, Wolverine et Talisman la propre fille de Shaman.

Tenace, Wolverine empêche les humains élevés au rang de super héros de mettre à mort la pauvre Harfang et de fortes dissensions éclatent alors au sein de la communauté.

Entre les partisans de l’extinction de la flamme et ceux de sa conservation, une courte mais intense lutte éclate ce qui pousse l’instigateur de ce miracle, le dieu asgardien Loki sommé par ses pairs de faire un acte bénéfique pour l’humanité à se dévoiler.

Courroucé qu’on puisse dédaigner son présent, Loki lâche ses géants des glaces contre les rebelles mais ceux-ci sont vaincus par les super héros.

Après une ultime tentative de chantage sur Madelyne Prior, Loki est forcé par les dieux supérieurs de reprendre son cadeau sans poser de conditions ce qu’il fait.

Par la suite John Romita Jr et Dan Green prennent le relais pour une aventure plus terre à terre et philosophique ou Magnéto est arraisonné par la Freedom Force un groupe de mauvais mutants repentis composés de Mystique, Pyro, le Colosse, Avalanche et Spirale.

Malgré l’intervention des X-men en sa faveur, Magnéto accepte à la surprise générale d’être jugé pour ses crimes.

Le procès est fixé à Paris.

Sans lien apparent, sous la plume d’Arthur Adams, le récit rebascule dans le fantastique avec le retour de Loki qui  fait enlever par l’Enchanteresse les Nouveaux mutants (Rocket, Solar, Illyana, Felina, Magma, Mirage, Karma, Warlock et Cypher) pour les téléporter en Asgard.

Outre la pure vengeance sur les X-men, le plan de Loki est de manipuler Tornade en lui faisant recouvrir le pouvoir de contrôler les éléments pour la mettre sur le trône vacant depuis la disparition d’Odin à la place de son frère Thor.

Obéissant à son maitre, la cruelle et belle Enchanteresse manipule la jeune sorcière Illyana pour en faire un double maléfique et docile, et téléporte les inexpérimentés Nouveaux mutants dans de multiples lieux magiques d’Asgard.

Devenue obèse Karma est lâchée dans le désert, Magma est changée en Elfe par un breuvage magique, Solar fait usage de sa force face aux rudes Vikings d’Asgard, Rocket côtoie les royaume sous terrain des nains, Félina découvre l’amour avec un homme loup blanc, quand à Mirage elle gagne la confiance d’authentiques Valkyrie qui en font l’une des leurs après qu’elle ait sauvé de la mort un magnifique cheval blanc ailé.

Mais tandis que Loki fait forger pour sa protégée Tornade un nouveau marteau enchanté, les Nouveaux mutant parviennent à surmonter leurs épreuves individuelles, à sa rassembler et à défaire leur ennemi l’Enchanteresse, neutralisée et livrée en pâture à S’ym un démon aux ordres de Illyana.

La menace de Loki pousse les véritable X-men à se rendre sur Asgard.

Entre le dieu du mal, 3 ou 4 ieme puissance Asgardienne et les X-men la lutte est acharnée d’autant plus que ces derniers luttent pour arracher Tornade à son emprise.

Au cours du combat ou interviennent Héla et les Nouveau mutants en renfort, Wolverine est mortellement blessé par le marteau de Tornade mais cet acte de courage provoque en elle le sursaut nécessaire pour échapper au contrôle de Loki.

Une nouvelle fois, Loki essuie un échec lorsque Tornade refuse de prendre les pouvoirs que lui offre le dieu du mal.

Devant leur détermination, il finit pourtant par les laisser partir en leur restituant la majeure partie de leurs gains obtenus sur place.

La dernière partie du récit ou John Romita Jr et Dan Green ressurgissent est entièrement consacrée au procès de Magnéto dans l‘ile de la cité à Paris, durant lequel des attentats terroristes surviennent pour faire accuser les mutants notamment les X-men.

Alors que Magnéto tente d’expliquer à la cour l’évolution de sa mentalité vers plus de pacifisme et de tolérance, il est brutalement agressé par deux jumeaux nommés Fenris désireux de venger la mort de leur mère.

Doté de capacité d’énormes quantités d’énergie lorsqu’ils sont réunis, Fenris occasionne d’important dégât au tribunal tandis que les X-men luttent en plein Paris touristique contre de coriaces mercenaires dotés d’armures à haute technologie.
Fenris est finalement repoussé et ses mercenaires vaincus mais la violence de l’affrontement laisse le professeur Xavier mourant dans les bras de Magnéto qui n’a d’autre choix que d’accéder à sa requête de reprendre à sa place la direction des X-men.

L’épisode se termine par l’enlèvement de Xavier par les Shi’ar pour une tentative ultime de le sauver ….

En conclusion, « X-men, l’intégrale 1985, tome deux » est un sacré morceau débordant de créativité.

Il n’y a pas grand-chose à redire sur les scénario d’un Chris Claremont en grande forme avec la gigantesque fresque autour de Loki qui transporte nos amis mutants dans un univers de contes et de légendes nordiques.

Même les Nouveaux mutants, eternels membres de l’équipe B, s’en sortent tout à fait honorablement dans des dessins il est vrai somptueux de classe foisonnante de Arthur Adams le magnifique.

Bien entendu le procès  et la rédemption de Magnéto constituent un jalon important, même si il échappe au final à un jugement et si les lecteurs le préféreront sans doute plus ambigu et méchant.

L’action est au rendez vous avec des combats hauts en couleurs entre mutants et créatures nordiques avant de voir les affrontements classiques X-men/Mauvais mutants rehaussés du charme du cadre parisien avec tour Eiffel, cathédrale de Notre Dame et bateaux mouches sur la Seine !

Seul bémol, le style de Romita Jr, toujours assez peu élégant et largement perfectible à mon sens.

 

Pour le reste, haut niveau.

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