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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 19:27

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Sorti en 2008, « Secret invasion » est une nouvelle grande saga Marvel dans la lignée des World War Hulk, Annihilation et autres Civil war des années 2000.

Toujours en 2008 parait dans la collection Marvel monster « Secret invasion, tome 2 » qui regroupe en réalité trois histoires globalement indépendantes et dont le seul léger fil conducteur est constitué de l’invasion de masse des Skrulls, race extra terrestre métamorphe poussée par la destruction de leur empire par des entités supérieures (Galactus, Annihilus), par une défaite contre leurs ennemis héréditaires Krees, mais également par une puissante prophétie religieuse à user de leurs facultés de transformation pour coloniser la Terre.

Disposant également de la capacité à copier les pouvoirs des super héros en sus de leur apparence, les Skrulls disposent à présent d’une puissance suffisante pour mettre en déroute les héros traditionnels du monde Marvel.

La première histoire, écrite par Paul Cornell et dessinée par Leonard Kirk montre la lutte entre Skrulls et super héros britanniques pour le contrôle du Royaume-Uni convoité par les Skrulls en raison du royaume d’Avalon et de ses êtres surnaturels détenteurs de pouvoirs magiques.

Sur ordre du MI 13, le leader Captain britain aidé d’un skrull félon appelé John, de Grimsdale et de la super héroïne Spitfire, mène la lutte pour défendre Avalon.

A Londres, le docteur Faiza Hussein qui soigne les blessés civils de cette sale guerre fait la connaissance du Chevalier noir, figure emblématique des héros made in UK et devient elle-même une super héroïne capable d’immobiliser et de soigner les êtres vivants.

La mort de Captain britain, se sacrifiant pour bloquer un missile skrull destiné à détruire Avalon, provoque un immense émoi dans la population britannique.

Les Skrulls s’engouffrent dans la brèche crée et envahissent le monde imaginaire, détruisant sans peine les créatures imaginaire à l’aide de leur puissant arsenal technomorphique.

Aidé par le seigneur Oberon, le trio survivant tente d’utiliser sans grand succès l’épée légendaire Excalibur et se montre vite débordé par la puissance de l’invasion.

Les Skrulls mettent donc la main sur les artefacts magiques de l’Angleterre et incarnent la puissance mystique résultante en l’un des leurs, un sorte de sorcier skrull à l’effigie de Docteur Strange.

Dès lors les héros restants sont balayés, John exécuté, le Chevalier noir grièvement blessé mais alors que tout semble perdu, Merlin l’enchanteur ressuscite Captain britain, qui armé d’Excalibur parvient après une lutte acharnée à tuer le sorcier skrull.

L’équilibre des forces bascule totalement lorsque les êtres maléfiques de l’imaginaire anglais qui gouvernés par le démon Satannish, éradiquent tous les Skrulls du sol anglais.
Après le triomphe héroïque de Britain et des siens, le récit bascule sans réelle transition sur l’aventure la plus audacieuse centrée sur le personnage pseudo mythologique d’Hercule flanqué d’Amadeus un adolescent doté de prodigieuses capacités intellectuelles et de son chiot coyote.

Sur un scénario de Greg Pak/Fred van Lente et des dessins de Rafa Sandoval, Hercule contacté brutalement par les Eternels Ikaris, Théna et Makkari est sommé de les rejoindre car appartenant selon le témoignage d’un géant céleste, à leur race.

Après un accrochage musclé plutôt destiné à étaler la puissance des protagonistes, le malentendu est dissipé et Hercule convoqué à une assemblée exceptionnelle de tous les dieux de la Terre : Inca, Egyptien, Africain, Japonais pour réagir face à la menace des dieux Skrulls : Kly’bn et son épouse Sl’gur’t qui cherchent en guidant l’invasion sur Terre à purement les remplacer.

Un commando de dieux est alors mis sur place pour terrasser les dieux Skrulls dans leur fief cosmique.

Hercule et son jeune ami représentent l’Olympe, Harfang de la Division alpha les dieux du Nord, Tecumotzin ou Ajak les dieux du Sud, Mikaboshi les dieux japonais et le sulfureux Atum, des dieux d‘Egypte, redouté de tous comme le dévoreur des dieux.

Ces deux dernières nominations font sortir Hercule de ses gonds car le fourbe dieu du mal Mikaboshi est réputé avoir décimé le royaume d’Olympe et Atum est l’ennemi par excellence.

Après de violentes explications auxquelles se mêlent Harfang et Ajak, la situation se normalise.

Devant la réticence des dieux africains à s’engager et l’absence des asgardiens jugés trop affaibli après un Ragnarok, le bouillant Hercule force les choses et embarque avec cette équipe hétéroclite sur un navire divin égyptien sensé les mener à bon port en voguant dans l’espace.

Pour trouver le chemin du royaume des dieux Skrulls, nos héros contactent le démon Cauchemar, maitre du royaume des rêves.

Mais en bon démon, Cauchemar tente de capturer les immortels en les enfermant dans leurs propres peurs, mais ceci est sans compter sans les capacités de dédoublement de Mikaboshi, qui lui permettent de se soustraire à leur ennemi et de lui subtiliser la carte menant jusqu’au dieux Skrulls tandis que Hercule parvenu à briser l’étreinte du rêve paralysant, rosse sévèrement le maitre des lieux.

Nanti de leur précieux parchemin, les héros parviennent sur place et affrontent tout d’abord d’étranges dieux cosmiques subalternes réduits en esclavage par les dieux Skrulls.

Pour vaincre l’un d’entre eux, doté d’une taille immense, Harfang est forcée de se changer en Neooqtoq, monstrueuse créature nordique seule amène de dévorer l’hideuse créature.

Mais la transformation est couteuse et semble irréversible.

Le commando de dieux laisse donc une Harfang méconnaissable et incontrôlable pour attaquer de front le couple de divinités Skrulls.

Incapable de contrôler sa faim, le Mange-dieu se rue sur Sl’gur’t, l’engloutit mais explose face à ces incessantes transformations.

De son coté, le puissant Kly’bn tue Ajak et engage une lutte en un contre un contre Hercule.

L’affrontement est si violent que Amadeus, projeté dans l’espace est sauvé par Harfang parvenu à reprendre une conscience et une forme plus cohérente.

Utilisant les os divin de Ajak comme arme, Harfang poignarde Kly’bn dans le dos et le tue.

Hercule parachève le triomphe en détruisant le palais puis s’enfuit sur le dos d’Harfang en emportant avec lui Amadeus.

L’histoire se solde par l’étonnante victoire de ce diable de Mikaboshi sur Sl’gur’t qu’il est parvenu à surpasser en capacités métamorphiques.

Mikaboshi devient donc le nouveau dieu de l’empire Skrull !

La dernière histoire écrite par Christos N Cage sur des dessins de Sean Chen, est consacrée à War-machine, alias Jim Rhodey, devenu un clone d’Iron-man.

Dans cette partie plus terre à terre, les Skrulls piratent tous les systèmes crées par Tony Stark donc une bonne partie de la défense américaine mais pire que cela désactive l’armure d’Iron-man ce qui provoque la mort de Stark.

Prévoyant, le magnat industriel avertit par hologrammes Jim que son armure War-machine a été crée volontairement indépendante des autres systèmes Stark et le charge d’une mission de la plus haute importance en regagnant un satellite privé caché dans l’espace.

En chemin, War-machine doit se débarrasser de justesse d’un redoutable guerrier Skrull doté des pouvoirs de Drax, Dargon-lune, Nova et Comète.

Une fois dans le satellite, Jim rencontre Suzi Endo, une super héroïne doté de pouvoirs informatiques devenue fugitive en raison de son opposition à la loi de recensement de Civil war.

Malgré une méfiance bien compréhensible, Jim accepte de faire équipe avec Suzi pour utiliser le satellite comme armure ultra sophistiquée afin de faire face à une flotte Skrull.
Puisant dans ses ressources ultimes et dans les conseils avisés de Suzi pour tirer le meilleur parti de l‘armure satellite, War-machine détruit la flotte Skrull à lui seul, puis laisse Suzi en orbite pour voler au secours des super héros russes de la garde hivernale, défendant âprement une base nucléaire face à une attaque Skrull.

Mais la garde hivernale commandée par la Dynamo pourpre, obéissant aux anciens réflexes de la guerre froide, repousse malgré ses difficultés l’aide de War-machine qui pris en traitre par les Skrulls est capturé.

Rhodey étant maintenu artificiellement en vie par son armure qui fait de lui un cyborg, comprend qu’il est en danger de mort lorsque la curiosité scientifique malsaine des Skrulls les poussent à vouloir le disséquer sur un bloc opératoire.

Puisant dans ses ultimes ressources, Rhodey active des armes de dernier recours et parvient à récupérer son armure de War-machine.

Regonflé à bloc, il revient aider une garde hivernale submergée, qui finit par comprendre l’intérêt de s’allier pour vaincre les envahisseurs.

La lutte contre des Skrulls surpuissants est fantastiquement âpre, mais les héros de la garde hivernale composée de Darkstar, Garde rouge et Grande ourse, se subliment pour aider War-machine à détruire les ennemis.

Au final, War-machine absorbe l’énergie d’un Skrull décidé à se changer en bombe vivante et reçoit un bel hommage de son rival Dynamo pourpre qui couvre sa retraite auprès des autorités de son pays.

En conclusion, « Secret invasion, tome 2 » est un recueil forcément hétérogène mais très riche, puissant et vivant.

Disons le tout de go, je ne goute guère à l’intrigue d’une énième attaque des Skrulls, personnages simplistes et laids, constituant depuis toujours des faire valoir idéaux des super héros.

L’aventure de la Grande Bretagne parait un tantinet confuse et manquant de rythme avec plus grave des super héros britanniques, considérés à juste titre comme des personnages de série B voir C.

On est en revanche emportée par cette jolie adaptation de l’Odyssée mélangeant un aréopage excitant des dieux de l’histoire de l’humanité unis autour du personnage de gros bras de Hercule même si il demeurera toujours derrière le héros plus charismatique et complet de Thor.

Agréable et prenante est aussi l’aventure de War-machine, pour une fois mis en lumière par rapport à son encombrant modèle, Iron-man.

Au final, magie, mythologie et technologie sont les ingrédients permettant de réussir le mélange audacieux de cette Secret Invasion, respectable dans sa volonté de mettre en avant des héros de second niveaux (Hercule en dessous de Thor, War-machine en dessous de Iron-man et Captain britain en dessous de Captain america).

Si on ajoute à cela une qualité de dessins/encrage de haut niveau de tous les dessinateurs, on comprend qu’il serait bien bête de faire la fine bouche devant ce nouveau grand morceau de bravoure made in Marvel qui si il reste inférieur à ses homologues, n’en demeure pas moins interessant.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 20:45

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Nous restons dans le registre souvent plaisant des comics vintage avec « Vengeurs : la guerre krees/skrulls » paru en 1971.

A l’origine de ce nouveau cross over galactique, le scénariste star des 70, Roy Thomas avec pour illustrer son propos les dessinateurs Neal Adams, Sal et John Buscema.

« Vengeurs : la guerre krees/skrulls » utilise le vieil antagonisme entre les deux races extra terrestres ennemies de toujours, avec comme enjeu principal de cette guerre, notre bonne vieille planète terre ou évoluent les Vengeurs.

Le héros maudit Captain Marvel, issu de la race kree, semble être l’élément clé du conflit.

On découvre le lien qui l’unit avec Rick Jones (ex ami de Hulk), jeune homme sans histoire, doté de néga-bracelets, lui permettant de faire prendre la place de Marvel, exilé en pleine dérive dans la zone négative.

Après un court interlude sans réelle importance ou le terrible Annihilus profite d’une brèche pour venir sur terre avant d’être sèchement renvoyé d’où il vient, Captain Marvel irradié et mal en point est finalement traité contre son gré par ses collègues Vengeurs (Vision, Sorcière rouge, Vif argent).

Coté kree, Ronan l’accusateur prend le pouvoir face à l’Intelligence suprême et lâche une puissante sentinelle sur les Vengeurs.

Le robot ne fait qu’une bouchée des Vengeurs en effectif réduit avec une Vision affaiblie par ses efforts pour soigner Marvel et n’a aucune difficulté à enlever Captain Marvel.

Puis le récit bascule brutalement vers l’Antarctique ou les Vengeurs se rendent à l’appel de Goliath (Œil de Faucon métamorphosé en Giant man plus viril) pour secourir Pourpoint jaune le mari de la Guêpe disparu dans une curieuse jungle artificielle perdue au milieu de la banquise.

En réalité, c’est encore une fois Ronan et sa sentinelle qui sont derrière tout cela avec la mise au point d’une machine infernale destinée à faire régresser l’humanité au stade amibien.

Ronan et la sentinelle se montrent une nouvelle fois trop forts pour les Vengeurs et les capturent tous à l’exception de Vif argent et Rick Jones.

Pire, Goliath est contrôlé mentalement et Pourpoint jaune soumis au rayon de l’évolution, a régressé jusqu’au stade de l’homme des cavernes.

Mais la courageuse attaque de Vif argent et Rick offrent une diversion suffisante pour permettre aux Vengeurs de se libérer et détruire la machine infernale.

La nouvelle d’une attaque d’envergure des skrulls contre le royaume des krees oblige Ronan à mettre un terme à ses plans et laisser sa sentinelle s’auto détruire.
Le processus d’évolution s’inverse et Pourpoint jaune redevient normal.

De retour à New York, les Vengeurs doivent faire face à une montée imprévue du racisme anti alien, soigneusement entretenu par le politicien Craddock.

Ce climat de suspicion et de chasse aux sorcières fait immanquablement penser au Mc Carthysme et même si les Vengeurs attaqués de toute part, y compris de manière surprenante par leurs collègues Fantastiques, continuent de protéger Captain Marvel.

Malgré cela, l’étau se resserre lorsque Thor, Iron-man et Captain america dissolvent l’équipe pour la punir d’avoir aider Marvel, qui de toute façon a été une nouvelle fois capturé mais cette fois par les Skrulls.

Sous la plume de Neal Adams se déroule alors un interlude original ou l’Homme fourmi réduit sa taille pour explorer de l’intérieur le corps malade de la Vision et le réparer.

Guéri par l’intervention de son créateur, la Vision peut expliquer à Thor, Iron-man et Captain america l’agression surprise dont ont été victimes les Vengeurs par trois skrulls dotés de l’apparence et des pouvoirs des Fantastiques.

La contre attaque des Vengeurs a donc lieu et le quatuor de choc parvient aisément à vaincre les Fantastiques de série B, sans pouvoir empêcher leur chef le Super skrull de s’enfuir avec les Vengeurs prisonniers.

En plein combat, Goliath semble perdre ses pouvoirs et même la Vision infiltrée dans le cockpit du vaisseau comprend qu’il ne peut vaincre à lui seul le Super skrulls doté des pouvoirs des 4 Fantastiques et préfère abandonner ses amis.

Tandis que le Super skrull a le déplaisir de se voir détenu prisonnier sur son propre monde, l’empereur skrull fait pression pour que Marvel lui livre les secrets défensifs des krees en jouant à mettre en difficulté Vif argent et la Sorcière rouge face à des monstruosités de l’espace.

Sur terre, les Vengeurs utilisent les compétences scientifiques d’Iron-man pour démanteler en douceur un bataillon de soldats mandroides mandatés par le virulent Craddock et volent ensuite au secours de Flèche noire, le monarque des Inhumains à retrouver son trône une nouvelle fois usurpé par son frère Maximus.

Les Vengeurs sont ensuite aidés par Nick Fury qui leur fourni une navette spatiale du S.H.I.E.L.D pour se rendre dans le royaume des skrulls afin de libérer leurs amis détenus.

Même l’armada des croiseurs skrulls ne peut arrêter Thor, Iron-man et la Vision mais tandis que Captain Marvel parvient à gagner du temps en neutralisant l’arme anti kree que les skrulls l’ont forcé à créer, Rick Jones détenu dans le monde des krees révèle alors avec l’aide de l’Intelligence suprême d’étonnants pouvoirs qui lui permet à lui seul de paralyser krees et skrulls et de mettre ainsi fin au conflit.

Son action a également pour effet de dévoiler la véritable nature de Craddock, en réalité un skrull infiltré pour attiser sur terre la haine anti kree.

L’histoire se clôt ensuite lorsque Marvel fusionne avec Rick pour l’aider à se remettre de sa terrible épreuve.

En conclusion, « Vengeurs : la guerre krees/skrulls » est une aventure de grande envergure galactique mais qui manque pour moi de fond sur le scénario et surtout d’intensité pour atteindre les sommets escomptés.

La guerre entre krees et skrulls est en réalité peu passionnante, les derniers nommés étant malgré tout les plus intéressants en raison de leurs capacités d’infiltrations liées à leur nature métamorphe.

Dans ce conflit stérile, Ronan et son symétrique le Super skrull sont les personnages les plus intéressants car considérés comme rebelles dans leurs propres camps.

Reste ensuite l’intervention de l’Intelligence suprême comme juge de paix, utilisant le brave Jones comme vecteur de la neutralisation du conflit.

Décevantes également sont les confrontations avec les Vengeurs, réduits à une équipe de petit calibre, qui à l’exception de la Vision ne pèse souvent pas bien lourd dans les combats.

Enfin au niveau du graphisme, Adams impose son style fin et élégant face à celui plus standard de Buscema.

« Vengeurs : la guerre krees/skrulls », un classique pour moi surestimé.

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