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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 12:28

Retour au comics avec « Marvel heroes n°36, siège » sorti en 2010.

Scindé en quatre courtes histoires assez hétérogènes, ce numéro 36 se place dans un premier temps dans le présent avec Norman Osborn le fameux Bouffon vert qui a pris le contrôle des Vengeurs et lance le redoutable Maitre de corvée et ses troupes à l’assaut ni plus ni moins que d’Asgard, le légendaire royaume des dieux nordiques.

On retrouve Christos N Cage au scénario et Mahmud Asrar au dessin pour développer un personnage de second voir troisième range chez Marvel, connu surtout pour ses capacités d’apprentissages surnaturelles et ses aptitudes en maniement d’armes blanches.

Le Maitre de corvée révèle également sa lassitude de n’être qu’un mercenaire vendant ses talents d’instructeur aux criminels les plus offrants et cherche dans cet assaut d’envergure à entrer dans l’histoire comme un tueur de Dieux.

A la tête d’une troupe hétérogène aux talents divers, le Maitre de corvée trouve dans Constrictor un allié important qui finit malgré sa peur par se ranger à ses rêves de grandeur.

Le combat s’engage alors sur Asgard, mettant aux prises super héros et soldats Asgardiens.

Tandis que les derniers Vengeurs rebelles à l’autorité d’Osborn (Justice, Night-fighter, Ultragirl, Tigra) tentent de démontrer son implication dans un coup monté sensé légitimer son attaque contre Asgard, les plus puissants héros de la Terre dont Sentry, réputé être invincible, attaquent Thor de front.

Le dieu du tonnerre finit par tomber sous les attaques conjugués de Sentry, Iron patriot, Rayon X, Opale, Miss Marvel sous la supervision du Maitre de corvée et de Diamondback qui participent à l'assaut final.

Après ce grand choc, les Vengeurs dessinés par Neil Edwards sur un scénario de Dan Slott, reviennent à l’honneur face à Loki, qui capturé et torturé, implore l’aide de son demi frère Thor pour mettre fin à son supplice.

En réalité, les Vengeurs quasi intraitables avec Hercule, Vision, Vif argent, la géante Cassie dirigés par Jonas cherchent à retrouver la Sorcière rouge et vont jusqu’aux régions lointaines d’Asgard affronter des Trolls et ensuite capturer Loki pour lui demander des comptes.

Après un bref accrochage avec le fougueux Vif argent, Thor obtient la libération de Loki et promet de lui faire subir un interrogatoire par Balder le souverain actuel d’Asgard.

Pendant ce temps là, le robot Jocaste resté au manoir des Vengeurs, semble connectée à son père Ultron qui prépare vraisemblablement une nouvelle attaque.

Toujours sous les feux de l’actualité, Thor dessiné par Billy Tan sur un scénario de Kieron Gillen, désireux de sauver Kelda mourante, affronte ensuite dans les denses forets de Latvérie ou les Asgardiens ont élu domicile, Fatalis qui a revêtu et domestiqué l’armure du puissant Destructeur, tueur de dieux crée par Odin en personne.

Tandis que Balder et ses soldats luttent face aux horribles cyborgs Asgardiens de Fatalis pour protéger le corps de Kelda, Thor finit après un intense combat par vaincre Fatalis et détruire l’armure du Destructeur qu’il contrôlait.

Kelda est au final sauvée mais Balder confirme ensuite de vive voix le bannissement de Thor.

L’alliance secrète entre Fatalis éprouvé par son échec et Loki manipulant en sous main Balder se confirme.

Enfin pour terminer on retrouve avec Jeff Parker (scénario) et Gabriel Hardman (dessin) notre bon vieux Hulk en Autriche dans une aventure nimbée de mystère au cours de laquelle, Bruce Banner est manipulé par Victoria Frankenstein pour opérer une transfusion sanguine afin de redonner vie au légendaire Monstre de Frankenstein.

Fort logiquement le réveil de Frankenstein doté d’une parcelle de la force de Hulk se solde par un affrontement entre les deux monstres, qui force l’armée à intervenir.

Les deux paria font ensuite cause commune, détruisant les soldats et leurs machines, avant de se séparer dans la foret et unis à présent par un lien intime.

En conclusion, « Marvel heroes n°36, siège » donne au lecteur à boire et à manger.

Bien que centrées majoritairement autour de Thor, les histoires paraissent assez décousues et plutôt difficiles à suivre.

Ratage complet pour celle médiocrement dessinée concernant à la capture par des moyens scientifiques de Loki, fort gout de déjà vu pour la rencontre Hulk-Frankenstein avec un graphisme gothique abominable de Hardman, puis plus de réussite sur l’excitante et audacieuse entreprise d’un Maitre de corvée en quête de gloire en tuant un dieu ou enfin le combat de poids lourd de Thor contre un Fatalis possesseur d’une parcelle du pouvoir divin du Destructeur.

Au final, inégal donc comme toute la série Marvel heroes mais pas totalement dénué d’intérêt !

Marvel heroes n°36 (Christos N Cage, Mahmud Asrar, Dan Slott, Neil Edwards, Kieron Gillen, Billy Tan, Jeff Parker, Gabriel Hardman)
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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 10:19

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Devenu une franchise qui marche fort depuis les films des années 2000, Hulk repart de plus belle en 2011 avec « Hulk, tome 5, planète sauvage » avec un impressionnant collectif de cinq auteurs (Greg Pak, Jeff Parker, Tim Seeley, Brandon Montclare, Josh Williamson) et sept dessinateurs (Paul Pelletier, Dale Eaglesham, Tom Grummett, Yacine Elghorri, Andres Guinaldo, Simon Sisley, Sana Takeda).

Cette nouvelle aventure du géant vert intègre les dernières péripéties post World War Hulk pour imaginer une nouvelle menace de grande ampleur menaçant l’équilibre de l’univers avec le roi du chaos, créature mystique suffisamment puissante pour vaincre Méphisto, mettre en fuite l’omnipotente Mort elle-même et plonger les humains dans un sommeil éveillé.

De son coté, l’irascible Hulk mis au courant de la situation par le Docteur Strange rassemble son équipe de gros bras body buildés composée de sa cousine Miss Hulk, son fils métissé Skaar, Betty Ross transformée en Miss Hulk rouge, Rick Jones devenu lui aussi un Hulk bis appelé A-Bomb et l’extra terrestre de pierre appelé Korg, qui ferait presque office ici e gringalet.

Le choc se produit dans un New-York apocalyptique livré aux démons et aux damnés réveillés par le roi du chaos.

L’une des plus redoutables créature exhumées de l’enfer est l’Abomination, rendu encore plus puissant, qui peut donc martyriser les équipiers de Hulk, incapables en l'absence temporaire de la Mort, de mourir.

L’Abomination recherche Marlo Chambler, femme de Rick et ex colocatrice de Betty, dans laquelle s’est réfugiée la Mort en fuite.

Pour ajouter à la menace de cette brute de l’enfer, le Docteur Strange se trouve lui-même possédé par Zom, une créature mystique démoniaque contenue en lui.

Soumis au roi du chaos, Zom et l’Abomination unissent leurs efforts pour s’en prendre aux Hulks.

Cette aventure de grande ampleur est entrecoupée de courts encarts visant à mieux expliquer le rôle des acolytes de Hulk, comme Rick Jones transformé après traitement en A-Bomb, Korg ou Lyra la fille de Hulk venue du futur qui contrairement à son père perd ses moyens lorsqu’elle s’énerve (!).

Au cours d’un de ses encarts particulièrement réussi, Hulk affronte fugacement Tchernobog une sorte de monstre voleur d’âmes venue du fin fond des âges de Russie.

Tandis que Hulk affronte Zom dans le difficile match retour de World War Hulk, Betty échoue à arrêter le bestial Abomination et Marlo se voit donc obligée d’invoquer des super héros morts en renforts.

Ainsi Doc Samson, Jarella (ex petite amie extra terrestre de Hulk), le major Glenn Talbot (ex mari de Betty Ross) et Hiroim, sorcier guerrier de Sakaar, se joignent à Hulk pour affronter les alliés du roi du chaos.

En combinant leurs forces, ses êtres surpuissants finissent par prendre le dessus sur Zom et Abomination, mais c’est sans compter sans une nouvelle carte abattue par le roi du chaos, la réincarnation du propre père de Hulk métamorphosé en gigantesque monstre-dragon vert.

Hulk ne semble dans un premier temps pas capable de battre cette monstruosité qui se nourrit de sa propre haine mais reçoit l’aide de ses amis qui le forcent à dépasser ses sentiments.

Devenu indifférent, Hulk finit par provoquer la destruction de son propre père revenu des enfers.

Pour clore les débats, Marlo déchaine le pouvoir de la Mort pour éliminer Zom et Abomination.

La manœuvre réussit même si les proches de Hulk disparaissent aussi après la lutte dans une scène d’adieu particulièrement émouvante.

A peine remis de cette énorme bataille, Hulk et les siens désireux de soutenir un Hercule banni de son royaume, décident de prendre d’assaut l’Olympe de Zeus, réimplanté en plein centre de New York pour  réaffirmer sa puissance déchue par le roi du chaos.

Cet épisode est le plus excitant qui soit, puisque Hulk affronte tout le panthéon de la mythologie grecque (Poséidon, Apollon, Artémis, Borée et les monstres comme les Cyclopes ou Gorgones) pour finalement arriver face à Zeus et Héra.

Battu en combat singulier par le père des Dieux de l’Olympe, Hulk est attaché par Héphaïstos à un rocher pour subir le même sort que Prométhée et être déchiré chaque jour par des vautours.

Mais Hercule aidé des Hulks libére son ami ce qui provoque la clémence de Zeus qui juge que la leçon a assez portée.

Impossible de réellement souffler puisque Hulk mal remis de ses terribles blessures, se rend avec ses amis des liés en guerre (Sakaar, Korg, Brood) sur la Terre Sauvage afin d’aider son ami Ka-zar à découvrir qui a massacré les Sakaariens établis dans son royaume.

Cette aventure exotique et étrange, voit Hulk capturé par l’insectoide Miek, devenu roi de son peuple, qui se voyant décimé, a pour but de réimplanter des œufs dans le corps robuste du géant vert.

Affaibli par son combat avec Zeus, Hulk est une proie relativement facile et devient contrôlé par Miek une fois implanté en lui les œufs.

A la tête d’une armée d’insectes, Hulk s’en prend à ses propres amis.

Mais après l’éclosion des œufs, le métabolisme de Hulk reprend finalement le dessus et le géant vert, redevenu lui-même, châtie impitoyablement Miek qui meurt en tombant dans une crevasse.

Pourtant Sakaar sensible au destin des fils de Miek recueille les nouveaux nés et permet à la race de survivre.

Le dernier épisode prend place à Rome, ou Tyrannus, l’un des plus anciens ennemis de Hulk, séduit Betty Ross pour voler le vase de Pandore, dérober les pouvoirs d’être mystiques appelés les chevalier des Rome et devenir une sorte de nouvel empereur ayant fusionné technologie et magie.

Appelé à la rescousse par l‘Otan, Hulk parvient à raisonner l’impétueuse Betty et reçoit l’aide d’une brillante et séduisante chercheuse italienne Sofia di Cosimo, qui lui indique que le vase de Pandore contenant tous les maux de la terre, ne doit pas être ouvert.

Mais auto proclamé empereur, Tyrannus a une autre vision des choses et espère que l’ouverture du vase entrainera une nouvelle ère de prospérité.

Ces nouveaux immenses pouvoirs ne sont toutefois pas suffisants pour vaincre Hulk et l’urne est brisée au cours du combat, ce qui oblige Hulk a absorber les esprits libérés afin d’éviter une catastrophe.

Contre tout attente, Hulk survit à cette absorption qui aurait tué n’importe qui ..

En conclusion, « Hulk, tome 5, planète sauvage » est un colossal pavé mêlant trois ou quatre histoires de grande envergure.

L’épisode avec le roi du chaos a toutefois un méchant gout de déjà vu, avec cette nouvelle super menace venue de nulle part et un affrontement assez confus entre personnages tous plus puissant physiquement les uns que les autres.

Cette surenchère de Hulks provoque chez moi en effet une légère indigestion.

Quel intérêt en effet d’avoir une Betty Ross en Miss Hulk rouge alors que l’originale est toujours active ? Quel intérêt de voir Rick Jones lui aussi transformé en abomination grise quand Sakaar métisse extra terrestre et le valeureux Korg grossissent déjà les rangs de la Hulk-team ?

Le morceau de choix de ce volume 5 est pour moi le superbe cross over avec les Dieux de l’Olympe et notamment un affrontement mythique entre Hulk et Zeus, se dernier rappelant brutalement ses limites au monstre de jade.

L’aventure en Terre sauvage est en revanche pour moi assez faiblarde avec ce ridicule insecte personnage faible et comique ami de Hulk sur Sakaar, devenu un monarque hideux et haineux.

Enfin, pour sympathiques qu’elles soient, les aventures romaines de Hulk avec un Tyrannus surgonflé, ne dépassent pas le cadre de l’anecdote.

Malgré donc des scénario plutôt moyens, un point fort de ce volume 5 est la qualité des dessins puissants, colorés et vigoureux du collectif d’artistes.

Avec « Hulk, tome 5, planète sauvage » , Marvel travaille donc dans la surenchère, avec surabondance de personnages perdant en épaisseur psychologique ce qu’ils gagnent en muscles.

Devenu presque trop puissant (au point de vouloir attaquer Zeus !) , ce Hulk new look aurait je pense besoin de revenir à des bases plus simples.

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 18:20

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Retour sur la filmographie si dense et riche de Clint Eastwood avec « Bird » qu’il réalisa il y a déjà fort longtemps en 1987 juste après le très bourrin et bas du front « Maitre de guerre ».

Multi récompensé (oscar, césar, golden globes), « Bird » raconte l’histoire du saxophoniste Charlie Parker (Forrest Whitaker) dit Bird, véritable génie de la musique qui révolutionna la musique jazz par son sens de l’improvisation.

Construit de manière non linéaire, « Bird » est un enchevêtrement complexe de flashbacks montrant différentes phases de la vie du musicien pour aboutir à son décès tragique à l’âge précoce de 34 ans.

On y voit un saxophoniste surdoué bousculant les conventions par ses dons artistiques mais choquant également par sa personnalité fragile marquée par une grande dépendance aux drogues dures et par des phases dépressives marquées ou il devenait incontrôlable et auto destructeur.

La vie privée tumultueuse de Parker est abordée dans sa relation avec sa femme Chan (Diane Venora) avec qui il aura plusieurs enfants, dont une fille morte en bas âge.

Eastwood nous emporte donc dans le tourbillon un peu fou de la vie d’un surdoué du jazz, avec le rythme frénétique des tournées ou le maitre joua avec Dizzy Gillespie (Samuel E Wright) et Red Rodney (Michael Zelniker), l’un des rares blancs (et juif) évoluant dans ce monde très cloisonné racialement.

Bien entendu la musique occupe une place prédominante dans le film avec de longues plages instrumentales entrecoupées de crises personnelles ou Parker lutte contre lui-même, ses démons intérieurs qui le rongent peu à peu.

En conclusion, malgré le respect que j’ai pour Eastwood et pour l‘excellent jeu d‘acteur du toujours triste Whitaker, je suis loin de partager l’engouement pour « Bird ».

Les raisons en sont simples, premièrement je suis complètement hermétique au jazz et parfaitement imperméable aux longs passages musicaux qui peuplent la moitié du film.

Deuxiément, l’histoire n’est guère palpitante, avec un type passant son temps à se débattre dans sa propre violemment dans ses problèmes personnels et à se défoncer.

On tourne rapidement en rond donc ….

Et si à cela vous ajoutez un éclairage particulièrement sombre qui fait que les trois quarts du film se déroulent dans la nuit, vous obtenez un film long, ennuyeux, prétentieux, réservé pour moi aux amoureux du jazz, de Parker, mais complètement inaccessible au commun des mortels.

Plus jeune, j’admirais beaucoup Eastwood et en découvrant plus en détail son œuvre, cette admiration se fissure quelque peu au gré des déceptions rencontrées.

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